Techniques modernes et défis de l’aquaculture urbaine : perspectives de l’aquaculture à Kankan

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

Consultation des cadres et analyse des archives

Au cours de notre prise de contact, 2 cadres de la Direction Régionale des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime de Kankan ont été contactés. De cette enquête, il ressort que dans la commune urbaine de Kankan il existe 9 pisciculteurs ; la production de poissons se fait en étangs modernes, trous et les bassins. Les principales espèces de poissons élevées sont Oreochromis niloticus, Clarias gariepinus, Heterobranchus isopterus et Heterobranchus longifilus. Il ressort de la même enquête que les poissons produits sont nourris à base de sous-produits agricoles et des aliments importés (Coppens et Raanan Fish). Les cadres nous ont informés que les quantités produites n’arrivent pas à satisfaire les populations locales. En plus, ils ont également affirmé que la technique d’inversion hormonale n’est pratiquée dans aucune exploitation piscicole de la commune urbaine de Kankan. C’est pourquoi, ils nous ont encouragés d’effectuer cette recherche à bon port afin que les résultats soient connus et vulgarisés auprès des pisciculteurs.

18%

82%

Urbaine

Rurale

Figure 7: Situation de la pisciculture dans la préfecture de Kankan

L’analyse de cette figure montre que dans la préfecture de Kankan 82% des pisciculteurs sont concentrés dans les zones péri-urbaines soit 40 pisciculteurs et 18% dans la commune urbaine soit 9 pisciculteurs. Au total, il existe 49 pisciculteurs en activité.

Ces resultats, bien qu’étant différents, évoluent dans la même tendance que ceux de PDRP-GF, 2017, qui a recensé 200 pisciculteurs dans la préfecture de N’zérekoré dont 80% sont dans les zones rurales soit 160 pisciculteurs et 20% en zone urbaine soit 40 pisciculteurs. Ce facteur s’expliquerait par l’engagement des paysans à transformer leurs bafonds en champs piscirizicoles et l’intervention du PISCOFAM-GF dans la préfecture. La différence de résultats serait due d’une part, par le faible

niveau de l’activité piscicole dans la préfecture de Kankan qui se traduit par la non-extension du PISCOFAM-GF, puisse qu’à kankan ce ne sont que des opérateurs économiques qui investissent dans le domaine de la pisciculture et d’autre part par le développement de l’aquaculture communautaire, de la pêche continentale et la meconnaissance de l’activité par la population caracterisée par un niveau de pauvreté élevé.

Enquête auprès des pisciculteurs

Dans le but d’identifier les fermes piscicoles, les techniques d’élevage et la pratique de la technique d’inversion hormonale, une enquête a été menée auprès de quelques pisciculteurs de la commune urbaine de Kankan. Les résultats obtenus sont mentionnés dans le tableau ci-dessous.

Tableau III : Résultats d’enquête auprès des pisciculteurs

LocalitésSurface(m2)Nbre de bassinsEspèces elévéesAlimentsFréq de dist/jInversion hormonale
1Senkèfara725,7540O.n et

Cl.gar

Importé3Aucune
2Kankan- Koura3230,812O.nImporté3Aucune
3Balandou50010O.nImporté3Aucune

Légende

Nbre : nombre

Fréq de dist : fréquence de distrubition

O.n : Oreochromis niloticus Cl.gar : Clarias gariepinus

L’analyse de ce tableau nous montre que, la surface des infrastructures piscicoles varie d’une ferme à une autre, soit 3230,8 m2 pour la première ferme et 725,76 m2 pour la deuxième et 500 m2 pour la troisième ferme. Cependant l’aliment importé est utilisé par l’ensemble des pisciculteurs soit un taux de 100% et la fréquence de nourrissage est restée la même sur l’ensemble des fermes piscicoles enquêtées, soit trois fois par jour. Il ressort de cette même enquête qu’aucune des fermes piscicoles pratique la technique d’inversion hormonale soit 0% ; la non pratique de cette technique s’expliquerait par des contraintes comme : le faible niveau de technicité des pisciculteurs, le coût élevé de l’hormone et le prix de l’aliment.

Paramètres physico-chimiques de l’eau d’élevage

Durant la période de réproduction, les paramètres physico-chimiques de l’eau de l’élevage ont été mésurés, dont les résultats obtenus sont mentionnés sur les figures ci-dessous :

1. Phase de reproduction

Température

31

Températures

30,4

30,2

30

29,3

29,5

28,9

29,4

29,2

29

29,4

28,7

28

28,4

28,3

28

27,9

28

27

26,8

26

25

012345

678

Jours

91011121314

Température

Les valeurs de variations de la température de l’eau d’élevage sont mentionnées dans la figure ci- dessous.

Figure 8 : Variations journalières de la température de l’eau d’élevage des reproducteurs

Le suivi des températures journalières repérées nous a indiqué un minimum de 26,8°C et un maximum de 30,4°C avec une moyenne observée de 28,8±1,38°C.

Ces resultats sont conforme a ceux de Lazard, J., 2009, qui indiquent que les valeurs de température optimum pour la reproduction de Oreochromis niloticus varient entre 22- 32°C.

La convergence des résultats pourraît être due d’une part par les conditions environnementales semblables des deux zones d’étude et d’autre part par la prise de l’eau du bassin dans un milieu naturel (fleuve). Ces valeurs de température se situent en grande partie dans l’optimum thermique pour la reproduction de Oreochromis niloticus. Il est à signaler que ce paramètre constitue un événement biologique majeur pendant les différentes phases du cycle de reproduction (maturation, ponte).

Oxygène

7

6

5,75

6,08

5,6

5,25 5,42

5,59

5

4,64

5

5,08 4,75

4,72

3,69

4

3,53 3,75

3

3,03

2

1

0

1

2

3

4

5

6

789

Jours

10

1112131415

Oxygène

Oxygène dissous

Figure 9 : Variations journalières de l’oxygène dissous

Il ressort de cette courbe que les valeurs journalières de l’oxygène enregistrées pendant la phase de reproduction indiquent une augmentation du taux d’oxygène du premier au deuxième jour soit 4,64mg/l ; et une chute considérable à partir du troisième jour jusqu’au cinquième jour. Une augmentation importante du taux d’oxygène a été observée dont le pic est 6,08mg/l.

Nos resultats se diffère significativement de celui rapporté par Alhssane, M., 2004, qui indique que le taux d’oxygène dissous pour la reproduction de Oreochromis niloticus se situe dans l’intervalle de (2-4 mg/l). La différence de ces résultats pourrait s’expliquer par le renouvellement de l’eau qui est

un élement favorable pour la production de l’oxygène et la fertilisation du bassin par la nature de l’aliment distribué aux reproducteurs. Il est à signaler que la chute du taux d’oxygène dans un bassin est due au taux élevé du carbone issu du déchet des poissons et la pollution de l’eau, ce qui pourrait conduire à la mortalité considérable des poissons.

pH

8,2

8

7,8

7,6

7,4

7,2

7

6,8

6,6

6,4

6,2

6

7,96

7,82

7,57 7,62 7,67

7,66

7,52

7,35

7,42 7,47

7,37

7,25

7,37

7,12

6,75

0123456

7

Jours

891011121314

pH

pH

Figure 10: Variations journalières du pH de l’eau d’élevage des reproducteurs

Les valeurs moyennes journalières de pH prélèvées matin et soir durant la phase de reproduction indiquent un minimum de 6,75 et un maximum de 7,96 avec une moyenne de 7,46±1,8.

Ces valeurs enregistrées se trouvent dans la gamme de pH obtenue par Malcom, C et al., 2000, qui disent que la tolérance de Oreochromis niloticus aux variations de pH est très grande, puisque l’espèce se rencontre dans les eaux présentant des valeurs de pH de 5 à 11 avec un optimum situé entre 6,5 et 8,5. Elles sont également identiques de celles obtenues dans les travaux de Khemis, S et al., 2019, qui justifient que le pH des eaux d’élevage des différents traitements est plutôt neutre, les valeurs enregistrées sont en moyenne de 7,56±0,08 avec un minimum de 7,48 et un maximum de 7,67. La conformité de ses résultats serait due par la nature de l’eau utilisée dans le bassin et le milieu d’élevage. La variation instantannée du pH s’explique par la chute de l’oxygène dissous et la variation de la température.

80

Saturation

7068

66

60

58,6

54,4

63

58

50

46

47,5

41,4

43

40

36,8 35,2

34

30

29

37,6

20

10

0

0

1

2

3

4

5

678

Jours

91011121314

Saturation

Saturation

Figure 11 : Variations journalières de la saturation de l’eau d’élevage des reproducteurs

Les valeurs moyennes de saturation enrégistrées les matins et les soirs durant la période de reproduction indiquent un minimum de 29% et un maximum de 68% avec une moyenne de 48,6±4,8%. Ces resultats obtenus sont dans l’intervalle de saturation optimum observé dans les travaux de Eric, L., 2004, qui est ≤ 50%. La concordance de saturation pourrait s’expliquer par le fait que l’aliment utilisé n’était pas consommé totalement par les poissons et quelques restes tombaient au fond du bassin d’une part car pendant la phase de reproduction de Oreochromis niloticus, les femelles font du copiage (jeûne) et d’autre part par la constitution et la nature de l’aliment distribué. La forte saturation de l’eau d’élevage est nefaste à la vie des poissons car les matières en suspension peuvent s’accumuler au niveau des branchies et pertuber la respiration des poissons entraînant la mort Eric, L., 2004.

3.2. Phase larvaire

Pendant la période du traitement hormonal, les paramètres physico-chimiques de l’eau d’élevage des larves ont été repérés dans le but de déterminer l’effet des paramètres sur la survie et la croissance des larves, les résultats trouvés sont présentés sur les figures ci-dessous.

Températures

31

30,4

30,5

30

29

28

28,3

27,8

27

27,3

26

25

J0

J7

J14

Jours

J21

J28

Températures

a. Température

Figure 12: Variations journalières de température de l’eau d’élevage

Le suivi des températures moyennes hebdomadaires reperées matin et soir pendant le traitement hormonal (suivi larvaire) indique, un minimum de 27,3°C et un maximum de 30,5°C avec une moyenne observée de 28,8±1,27°C. Les températures moyennes enrégistrées au cours du traitement hormonal sont dans l’intervalle des températures optimum (26-32°C) pour la croissance de Oreochromis niloticus selon Sarr, S.M et al., 2013. La similarité des résultats pourraît être due d’une part par les conditions méteorologiques (la photosynthèse qui est quasiment nulle la nuit alors que la respiration est continuelle, occasionnant ainsi une consommation importante d’oxygène et une production de gaz carbonique de la nuit à l’aube) et d’autre part par le renouvellement fréquent de l’eau du bac.

Il est à retenir que Oreochromis niloticus se reproduit et s’alimente en fonction de la variation de la température de son milieu, car les faibles températures induisent une diminution de la prise alimentaire qui se traduit par la non ingestion de l’aliment hormoné.

Oxygène

7

6

5,8

5,3

5,5

5

4,9

4,2

4

3

2

1

0

J0

J7

J14

Jours

J21

J28

Oxygène

a. Oxygène

Figure 13 : Variations journalières de concentration d’oxygène dissous

L’analyse de cette figure nous montre que le taux d’oxygène de l’eau d’élevage mesuré pendant la période de traitement hormonal indique un minimum de 4,2 mg/l et un maximum de 5,8 mg/l avec une moyenne de 5,06±0,40 mg/l.

Ces resultats enregistrés sont proches de ce qui a été rapporté par Ouédraogo, C.R.N., 2009, qui dit que le taux d’oxygène dissous nécessaire pour la croissance de Oreochromis niloticus est de 5 mg/l. La convergence de résultats pourraît s’expliquer par le renouvellement regulier de l’eau du bac et le siphonnage qui consistait à enlever les restes d’aliments qui se deposaient au fond du bac.

En outre, Oreochromis niloticus tolère des déficits importants d’oxygène puisque jusqu’à 3 mg/l d’oxygène cette espèce ne présente pas de difficultés métaboliques particulières ; en dessous de cette valeur un stress respiratoire se manifeste et provoque la mortalité après 6 heures Ouédraogo, C.R.N., 2009.

pH

7,4

7,32

7,3

7,2

7,17

7,12

7,1

7,07

7

6,9

6,8

6,87

6,7

6,6

J0

J7

J14

Jours

J21

J28

pH

c. pH

Figure 14 : Variations journalières du pH de l’eau d’élevage

L’analyse de l’évolution du pH au cours du traitement hormonal indique un minimum de 6,87 et un maximum de 7,32 avec une moyenne de 7,11±0,11.

Ces resultats obtenus ne concordent pas avec ceux de Khemis, S et al., 2019, qui disent que les valeurs de pH des eaux d’élevage des différents traitements sont plutôt neutres. Les valeurs enregistrées sont en moyenne de 7,56±0,08, avec un minimum de 7,48 et un maximum de 7,67. La divergence de ses resultats serait liée par la nature de l’eau utilisée, l’augmentation de CO2 due à la concentration des individus dans le milieu favorisant la variation du pH

Cependant le suivi de ce paramètre est d’une importante majeure dans la gestion de l’élevage de Oreochromis niloticus car des valeurs non adéquates de pH peuvent influencer l’état physiologique des poissons et donc sa croissance. De plus, elles peuvent conduire à la mort particulièrement durant les stades de développement les plus précoces.

60

Saturation

50

48

39,8

40

37

34,2

30

27

20

10

0

J0

J7

J14

Jours

J21

J28

Saturation

d. Saturation

Figure 15 : Variations journalières de la saturation de l’eau d’élevage des larves

L’analyse de cette courbe nous montre que les valeurs de la saturation mesurées durant la période du traitement hormonal se situent entre 34,2% comme saturation minimale et 48% comme saturation maximale avec une moyenne de 37,4±5,32%.

Ces resultats obtenus ne sont pas dans l’intervalle optimum de saturation indiqué par Eric, L., 2004 qui est ≥ 50%. Cette différence de resultats pourraît s’expliquer par la fréquence du renouvellement d’eau dans le bac qui empêchait la production du plancton d’une part et d’autre part au non apport de fertilisant pour donner la nature verdâtre à l’eau du bac ; l’eau du bac est restée transparente durant la periode du traitement hormonal.

En effet, selon Bard, J., 1974, la transparence est indispensable pour le développement du phytoplancton, car la saturation dimimue la quantité de lumière dans l’eau et ralentit la photosynthèse.

Paramètres zootechniques

La croissance

Durant la période du traitement hormonal et du prégrossissement des alevins traités, des contrôles hebdomadaires sur la croissance pondérale et saturale ont été effectués, les résultats auxquels nous avons abouti sont présenté sur la figure ci-dessous.

Poids

Tailles

120

90

100

80

60

45

40

35

25

20

18

10

13

4,5

0

0,028

0,41

1,5

3,5

J0J7J14J21J28J60

Jours

Poids et tailles

a. Poids moyen

Figure 16: Evolution journalière des poids et tailles moyens durant l’expérience

Le suivi de la croissance effectué lors des différentes pêches de contrôle revèle une evolution positive des poids moyens corporels au cours de l’expérimentation. A partir d’un poids moyen de 0,028 g lors de la mise en charge, nous avons obtenu des alevins de poids moyen final de 4,5 g à la fin du traitement hormonal en 4 semaines (28 jours). Quant au pré-grossissement, à partir des alevins d’un poids moyen de 4,5 g, nous avons produit des fingerlings de poids moyen final environ 13 g.

Ces resultats obtenus sont contraires avec ceux obtenus par Koné, Y., 2016, en Côte d’Ivoire, qui a produit des alevins de 1g à partir d’un poids de 0,01 g pendant 28 jours et des fingerlings de 36 g à partir d’un poids de 1 g en 70 jours. La dissimilarité de ces résultats serait due par la durée du prégrossissement des alevins traités qui s’est étendue sur une période de 30 jours, la fréquence d’alimentation des alevins pendant la phase du prégrossissement qui était de 3 fois par jour et la compétition alimentaire liée par l’âge des alevins traités.

Alors que dans le cycle de production classique à partir d’un poids de 5g, les fingerlings de 25 g sont produits en 90 jours (3 mois) Adjanké, A., 2011.

Il est à signaler que les alevins ayant subi des traitement hormonaux présentent des meilleures performances de croissance. Cependant, le profil d’évolution de la taille est similaire à celui du poids corporel. La taille moyenne à la mise en charge est de 10 mm et une taille moyenne finale de 90 mm obtenue à la fin du prégrossissement.

Evaluation des indices zootechniques

A la fin du traitement hormonal, les alevins traités ont été conduits pour le prégrossissement et ont permis de déterminer les paramètres zootechniques dans l’optique d’estimer la croissance des larves traitées et caractériser l’efficacité d’utilisation de l’aliment hormoné mis en essai, les résultats trouvés sont consignés dans le tableau ci-après.

Tableau IV : Indices zootechniques calculés

Indices zootechniques
Poids initial (g)0,028
Poids final (g)13
Gain de Poids (g)13
Gain de Poids Journalier (g/j)0,22
Taux de Croissance Spécifique

(%/j)

1,7
Taux de Survie (%)64

Le gain de poids journalier et le taux de croissance spécifique obtenus durant les 60 jours sont respectivement de 0,22 g/j et 1,7%. Ces valeurs trouvées sont différentes de celles enrégistrées par Khemis, S et al., 2019, qui ont obtenu un gain de poids moyen journalier de 0,15 g/j et un taux de croissance spécifique de 2,92%. La divergence de ses résultats serait liée par un phénomène thermique, car les faibles températures induisent une diminution de la prise alimentaire qui se traduit par une croissance faible des alevins.

Le taux moyen de survie enregistré au cours de cette étude est de 64%. Cette valeur de taux de survie ne corrobore celle de Lazard, J., 2009, qui stipule que le taux de survie de Oreochromis niloticus généralement admis en élevage est plus de 90%. La différence de taux de survie pourraît être due par la fréquence du renouvellement d’eau dans le bac, le non respect de la densité d’empoissonnement des alevins qui est de 20 individus/m2 ; la fluctuation des paramètres physicochimiques notamment la température et le transport d’une part et d’autre part par la grande héterogenéité du poids et la taille des alevins traités ; qui se traduit par un comportement agressif allant jusqu’au cannibalisme.

Suivi du prégrossissement

600

580 578

560

540

520

501

500

480

460

EmpoissonnementPêche Totale

Alevins

Après la période du traitement hormonal des alevins, une pêche totale a été effectuée et les alevins pêchés ont été empoissonnés dans le bassin de prégrossissement et suivis pendant un mois ; les résultats auxquels nous avons abouti après le prégrossissement sont mentionnés sur la figure ci- dessous.

Figure 17 : Résultats du prégrossissement des alevins traités

Pendant la phase de prégrossissement, 578 alevins ont été placés en bac dans l’objectif d’identifier le sexe. Après cette phase, une pêche de contrôle a été effectuée. Ainsi nous avons trouvé une dimunition du nombre d’alevins, de 578 à 501 soit une réduction de 13%. Ceci serait due non seulement aux conditions climatiques, mais aussi à la densité d’empoissonnement élevée qui entrainerait des cas de cannibalisme liés à l’hétérogénéité de la taille et du poids des alevins traités. Ces résultats obtenus sont contraires aux résultats enregistrés dans les travaux de Koné, Y., 2016, en Côte d’Ivoire qui a conduit 500 alevins monosexes en phase de prégrossissement ; avec une densité de 20 individus/m2 et une fréquence d’alimentation de 5 repas par jour durant 6 semaines et a obtenu à la fin du prégrossissement 490 alevins soit une dimunition de 2% et un taux de survie de 98%.

Détermination du sexe

A la fin du prégrossissement, nous avons procédé à l’identification du sexe des alevins traités pour déterminer le taux d’inversion mâle et femelle dans l’optique de se rassurer de la réussite du traitement hormonal, les résultats auxquels nous avons abouti sont mentionnés sur la figure ci-après.

90,00%

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%

40,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

83,33%

Taux mâles

Taux femelles

16,66%

Taux d’inversion

Pourcentage

Taux d’inversion du sexe

Figure 18 : Proportion des mâles et femelles après inversion du sexe

Le traitement hormonal appliqué au cours de cettte étude a montré un taux de masculinisation égal à 83,33%. Les resultats obtenus sont supérieurs en comparaison avec les travaux de Khemis, S et al., 2019 dans leur étude « Inversion sexuelle chez Oreochromis niloticus de la Station Nationale de Recherche et du Développement de la Pêche et de l’Aquaculture en Algérie» qui ont produit 65,33% d’alevins monosexes mâles de Oreochromis niloticus, avec des concentrations de 40 mg d’hormone/ kg d’aliments. Cette divergence des résultats pourrait s’expliquer par le fait que nous avons pas utiliser les mêmes hormones, mais aussi les mêmes quantités d’hormones.

Par ailleurs nos résultats sont inférieurs au taux de masculinisation enregistré dans les travaux de Koné, Y., 2016 en côte d’Ivoire, qui est de 100%. Cet auteur indique avoir obtenu une solution hormonale en dissolvant 70 mg d’hormone dans 100 ml d’ethanol 96% et ses rations alimentaires

quotidiennes étaient de 12 repas. La différence des résultats serait liée par la qualité d’hormone et de l’alcool utilisée pour le dosage de la solution hormonale, la fréquence de distrubition de l’aliment hormoné qui était de 5 fois par jour et aux systèmes de production d’alevins en bac.

CONCLUSION

La présente étude portant sur le thème :« Essai d’inversion hormonale du sexe des larves de Oreochromis niloticus en bac dans la commune urbaine de Kankan » a consisté à produire les alevins monosexes mâles de Oreochromis niloticus par l’utilisation d’hormone artificielle 17-α- methyltestostérone dans la nourriture des larves.

L’analyse des paramètres physico-chimiques pendant les différentes phases d’élevage des reproducteurs ainsi que les larves montre que les paramètres mesurés semblent convenir exactement à l’espèce. Cependant l’ensemble des valeurs obtenues sont dans l’intervalle optimum pour la reproduction et la croissance de Oreochromis niloticus.

L’évaluation des indices zootechniques a permis d’obtenir à la fin de l’étude un gain de poids journalier et un taux de croissance spécifique meilleurs, bien que le taux de survie, ainsi que le taux de masculinisation soient inférieurs aux résultats des études précédentes, cela montre que les larves traitées à la 17-α-méthyltestostérone ont présenté une croissance plus rapide et une mutation du sexe. La présente étude et les conclusions auxquelles elles aboutisent, ouvrent de nouvelles perspectives de recherches et nous recommandons:

A l’Agence Nationale de l’Aquaculture de Guinée (ANAG) :

De réaliser des programmes de vulgarisation de la technique d’inversion hormonale dans les exploitations aquacoles du pays ;

De mèner des études de sélection génétique sur les espèces à intérêts aquacoles ;

De renforcer le suivi des programmes de recherche et d’accompagnement des pisciculteurs ;

De tester d’autres milieux de production aquacole.

A la Direction Régionale des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime de Kankan :

D’intégrer des programmes de formation des pisciculteurs sur les nouvelles techniques de production d’alevins.

Aux pisciculteurs :

– De collaborer avec les techniciens halieutes pour des questions de suivi piscicole pour afin accroître leurs rendements.

Bien que les proportions de mâles obtenus soient élevées, elles restent cependant inférieures à l’exigence idéale d’une proportion de 100%. Ainsi, nous souhaiterons poursuivre cette étude en Master 2, pour établir un régime de traitement idéal en remplaçant l’hormone synthétique par des plantes aux propriétés androgéniques pour une production économiquement rentable et écologiquement viable.

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ARCHIVES CONSULTEES

Direction Préfectoral de l’Habitat et de l’Urbanisation. Recensement Générale de la Population Humaine 2014.

Direction Préfectorale de l’Habitat de Kankan 2018.

Direction Préfectorale de la Météorologie de Kankan 2018.

Direction Régionale de l’Elévége 2017.

Direction Régionale de la Santé Kankan 2019.

Direction Régionale des Pêches et Aquaculture de Kankan. Rapport Annuel 2018.

Direction Régionale du Commerce 2017.

Direction Régionale de l’Environnement, des Eaux et Forêts de Kankan 2017.

Gouvernorat de Kankan 2014.

Service National des Sols 2017.

ANNEXE

SUIVI DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES ELEVAGE DES REPRODUCTEURS

DUREE : 15 JOURS

JoursTempérature (°C)Oxygène (mg/l)pHSaturation (%)

1

Matin26,51,67,322
Soir32,14,436

2

Matin26,23,37,449
Soir31,23,924,7

3

Matin27,92,2

7,4

28
Soir333,142,5

4

Matin27,54,47,233
Soir31,32,635,7

5

Matin26,137,539,4
Soir34,3343,5

6

Matin263,3

6,7

43,3
Soir30,93,242,8

7

Matin27,53,5

7,5

42,3
Soir30,63,349,5

8

Matin27,62,47,643,9
Soir29,53,131,4

9

Matin27,73,97,640,8
Soir30,24,454,2

10

Matin26,43,9

7,3

51,1
Soir32,44,557,7

11

Matin26,34,37,658,2
Soir29,86,259

12

Matin25,65,97,876,9
Soir32,85,759,5

13

Matin24,94,5

7,9

71,9
Soir28,75,960,1

SUIVI DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES ELEVAGE DES LARVES

DUREE : 28 JOURS

JoursTempérature (°C)Oxygène (mg/l)pHSaturation (%)

1

Matin254,9

7,12

27,6
Soir31,73,540,8

2

Matin26,33,950,5
Soir29,95,133,6

3

Matin23,54,940
Soir29,5527,3

4

Matin23,25,337
Soir294,736,6

5

Matin24,75,354,6
Soir31,14,671,9

6

Matin25,44,726
Soir30,35,130,6

7

Matin24,25,328
Soir27,54,530,5

8

Matin24,94,6

6,87

22,7
Soir32,53,246,7

9

Matin25,75,850,7
Soir29,44,665,5

10

Matin29,54,939,5
Soir30,85,116,9

11

Matin27,24,526,4
Soir31,45,817,8

12

Matin23,95,614,8
Soir28,63,227

13

Matin30,55,844
Soir293,143

14

Matin24,9544,8
Soir285,833
15Matin264,353
Soir30,94,6

7,17

61

16

Matin294,951,5
Soir31,7548,1

18

Matin27,65,356,2
Soir29,35,457,6

20

Matin284,250
Soir29,14,734,7

21

Matin26,64,553,4
Soir29,34,655

22

Matin28,54,9

7,32

44,7
Soir304,532,1

23

Matin26,14,136,5
Soir28,65,441,8

24

Matin275,334,2
Soir25,74,739,2

25

Matin29,74,625
Soir27,94,614

26

Matin29,56,133
Soir26,85,821,3

27

Matin28,45,624
Soir25,95,224,7

28

Matin29,6536,3
Soir26,95,642,4

CONTRÔLE DES PARAMETRES BIOLOGIQUES ELEVAGE DES REPRODUCTEURS

Nombre d’individusMâlesFemelles
J0J15J0J15
Poids

(g)

Tailles

(cm)

Poids

(g)

Tailles

(cm)

Poids

(g)

Tailles

(cm)

Poids

(g)

Tailles

(cm)

1492335323345034,646534,6
252134,553234,246134,847534,8
337932385324303444534
449135,551235,54903751037
554637532372223023530
639032,241532,28003982039
750637,249237,223830,525030,5
848736,550036,54423445534
932530,533530,54223444034
1051337528373053331533
Moyenne46534,5476,334,54263444134
Ecart-type73,12,471,52,4162,52,61652,6

CONTRÔLE DES PARAMETRES BIOLOGIQUES ELEVAGE DES LARVES

Nombre d’individusJ0J7J14J21J28J60
Poids

(g)

Tailles

(mm)

Poids

(g)

Tailles

(mm)

Poids

(g)

Tailles

(mm)

Poids

(g)

Tailles

(mm)

Poids

(g)

Tailles

(mm)

Poids

(g)

Tailles

(mm)

10,028100,41181,5253,5384,5451390
20,028100,41181,5253,5384,5451390
30,028100,41181,5253,5384,5451390
40,028100,41181,5253,5384,5451390
50,028100,41181,5253,5384,5451390
60,028100,41181,5253,5384,5451390
70,028100,41181,5253,5384,5451390
80,028100,41181,5253,5384,5451390
90,028100,41181,5253,5384,5451390
100,028100,41181,5253,5384,5451390
110,028100,41181,5253,5384,5451390
120,028100,41181,5253,5384,5451390
130,028100,41181,5253,5384,5451390
140,028100,41181,5253,5384,5451390
150,028100,41181,5253,5384,5451390
160,028100,41181,5253,5384,5451390
170,028100,41181,5253,5384,5451390
180,028100,41181,5253,5384,5451390
190,028100,41181,5253,5384,5451390
200,028100,41181,5253,5384,5451390
Moyenne0,028100,41181,5253,5384,5451390

Consultation du Directeur Régional et analyse des archives

Enquête auprès des pisciculteurs à Balandou

Préparation de l’aliment localPréparation de l’aliment hormoné

Pesée de l’aliment localSéchage de l’aliment hormoné

Mesure des dimensions du bassin de frayèrePêche des reproducteurs

Sélection des reproducteursMise en charge des reproducteurs

Prélèvement des paramètres physicochimiquesPesée et mensuration des alevins

Identification du sexe des fingerlings

Mise en charge des alevins monosexes

Alevins monosexes mâles

FORMULES UTILISEES

Détermination de la surface du bassin de frayère

S= L*l

Avec S= surface, L= longueur, l= largeur

Détermination de la densité d’empoissonnement des reproducteurs

D= S*C

Avec D= densité, S= surface, C=0,7 une constante.

Nmâles= D/SR

Nmâles= nombre de mâle.

Nfemelles=Nmâles* (SR-1)

Nfemelles= nombre de femelle, SR= sexe- ratio. Les variables statistiques Calculées Moyenne = ∑X/n

Variance= S2= ∑(X-M)2/n Ecart-type = S= √S2

Avec X= la population, M= moyenne et n = la taille de l’échantillon

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Institut Supérieur des Sciences et de Médecine Vétérinaire de DALABA
Auteur·trice·s 🎓:
Berthin THEA

Berthin THEA
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d'études supérieures - Diplôme obtenu : Maitrise en pêche et aquaculture - Août 2021
Expert en Aquaculture durable .
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