Les espèces mellifères clés pour la survie des abeilles 

Discussion

Les plantes mellifères

Trente-huit (38) espèces mellifères ont été recensées au cours de nos enquêtes. L’abondance est variable d’une localité à une autre. Vitellaria paradoxa, Tamarindus indica, Parkia biglobosa et Acacia gourmaensis sont les espèces qui sont présentes dans toutes les localités sillonnées.

Nos résultats sont en deçà de ceux de Savadogo (1993) qui a répertorié 118 espèces reparties en 39 familles de plantes visitées par l’abeille Apis mellifera adansonii dans la localité de Bobo- Dioulasso. La situation phytogéographique à savoir la zone Sud Soudanienne serait favorable au développement des plantes mellifères. Cependant, nos résultats sont meilleurs à ceux trouver par Kientega (2011) qui a répertorié 28 espèces mellifères dans sa zone d’étude qui comprenait les vil1ages riverains des forêts classées de Dindéresso, du Kou, de Kuinima, de Kua et de Péni.

Facteurs attribués à la diminution des abeilles

Selon les enquêtés, l’application des produits phytosanitaires sur les cultures dont les fleurs sont visitées par les abeilles exposent ces dernières aux intoxications. Les apiculteurs affirment que 43% des facteurs attribuées à la régression des abeilles est tributaire de l’utilisation des pesticides. Nos résultats corroborent avec ceux de Martin (2012) qui soutiennent que les résidus de pesticides qui font partie intégrante du système agricole contemporain sont nocifs pour les abeilles. Les pesticides semblent avoir des effets sublétaux sur de nombreuses fonctions essentielles (telles que le butinage, la fécondité, la mobilité) et sur la santé des communautés d’abeilles domestiques et de bourdons. Gomgnimbou et al (2009), renchérit que 7,14 % des producteurs lavent leur matériel de pulvérisation au niveau des points d’eau.

A travers ces pratiques, les eaux de ces cours d’eau se retrouve polluées. Ces cours d’eau empoisonnés sont visités par les abeilles à la recherche d’eau. Ces eaux polluées seront fatales pour les abeilles. Esnault (2018) soutient également que toutes les différentes classes de pesticides ont un impact sur la santé de l’abeille. Le microbiote de l’abeille mellifère adulte peut se retrouver impacté par le glyphosate (Motta et al., 2018) risquant de la fragiliser vis-à-vis d’agents pathogènes opportunistes. Rey (2012) soutient également que l’intoxication des abeilles par les pesticides est bien réelle et que plus de 75% des néonicotinoïdes autorisés en France ces 15 dernières années n’auraient pas dû l’être, au regard de leur toxicité avérée par de nombreuses études ultérieures.

Dans notre étude, 19% des enquêtés affirment que le changement climatique est une des majeurs facteurs de la régression des abeilles. Pour eux, le dérèglement du climat est un facteur sous-jacent qui met les abeilles à rude épreuve. Ce ressentiment des apiculteurs est justifié et corrobore avec les résultats de l’étude de Memmott et al.

(2007) qui soutient que 17 à 50% des espèces de pollinisateurs souffriront d’un manque de nourriture à cause des changements climatiques prévus. De plus le service de pollinisation sera lui aussi réduit et des extinctions d’espèces végétales sont également à craindre. Une étude réalisée par le PNUE (2010) soutient également que les bouleversements entrainés par les changements climatiques pourraient commencer par affecter individuellement les pollinisateurs avant de toucher l’ensemble de leur communauté, ce qui se traduira par l’extinction accélérée des espèces de pollinisateurs. Nos résultats corroborent également ceux de Martin (2012) qui soutiennent que le changement climatique a des effets directs sur la dynamique de la colonie d’abeilles ou des effets indirects via l’expansion de l’aire de distribution des parasites et pathogènes.

Les prédateurs biologiques recensés au cours des enquêtes étaient constitués par Agama agama, Odontotermes spp. Galéria mollonella et Vespula vulgaris qui ont été cités.

Par ordre d’importance de dégâts causés aux populations d’abeilles, Odontotermes spp. (36,30%) a été l’espèce la plus évoquée suivie par Agama agama (27,40 %) Galéria mollonella (26,90%) et Vespula vulgaris (9,40%). Cependant les résultats des études réalisées par Sankara et al, 2015 dans le centre Est du Burkina révèlent que les familles les plus abondantes inventoriées à l’intérieur des ruchers sont les Nitidulidae (Coleoptera), suivi des Formicidae (Hymenoptera) et les Pyralidae (Lepidoptera) occupent la troisième position.

Quant aux mauvaises pratiques apicoles, la plupart utilisent les méthodes traditionnelles de récolte. En effet 5% utilisent les ruches modernes contre 73% des enquêtés qui exercent leurs activités avec des ruches traditionnelles. Ces résultats sont semblables à ceux de Esnault (2018) selon lesquels seulement l’apiculture moderne serait pratiquée par 3% des apiculteurs, utilisant des modèles de ruches de type Dadant ou Langstroth.

Le faible niveau d’alphabétisation des apiculteurs pourrait expliquer la persistance de la pratique de l’apiculture de chasse car ils n’ont pas facilement accès à l’information sur les approches de l’apiculture moderne. En effet, les 85% des apiculteurs non alphabétisés ne peuvent pas s’ouvrir facilement aux informations susceptibles de les changer. Cela démontre à quel point les pratiques apicoles traditionnelles sont toujours utilisées dans l’apiculture burkinabè.

CONCLUSION GENERALE

Notre étude effectuée dans la province du Gourma, a permis de recenser les facteurs responsables de la régression des abeilles. Il est ressorti de cette étude que les facteurs sont relatifs à l’usage incontrôlé des pesticides, aux prédateurs biologiques, aux changements climatiques, aux pratiques apicoles, et à la destruction des habitats naturels. Un inventaire des plantes mellifères nous a permis d’identifier 38 espèces dans les villages visités.

Ce modeste travail n’est qu’une ébauche sur les facteurs de régression des populations d’abeille dans la province du Gourma. Il mérite d’être élargi et approfondi afin de préserver l’équilibre écologique et de participer à l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle.

PERSPECTIVES ET SUGGESTIONS

Contraintes

Les principales contraintes des apiculteurs traditionnels et modernes recensés sont d’ordres socio-économique, technique et pathologique. Parmi les contraintes socio-économiques, les problèmes financiers (84%) sont les plus mentionnés par les apiculteurs. Quant aux contraintes techniques, le manque ou l’insuffisance de l’encadrement (45%) et le faible taux de peuplement (13%) ont été indiqués par les apiculteurs.

En général 78% des apiculteurs enquêtés désire continuer dans cette activité, suivis dans l’ordre décroissant de ceux qui envisagent l’amélioration et accroître le nombre de ruches (61%), de se professionnaliser (42%), d’exploiter les autres produits de la ruche (27%), de transformer les produits de la ruche (25%), de produire intensivement le miel et d’élever les reines (19%).

Nous avons aussi énuméré la régression de la biodiversité qui n’offre plus une abondante flore pour la nourriture des abeilles, les changements climatiques qui n’offrent pas un cadre idéale pour le développement harmonieux des populations d’abeilles, le manque d’eau et/ou du tarissement rapide des retenues d’eau, le manque et d’habitats, les agents biologiques qui constituent des véritables prédateurs pour l’abeilles, la pratique apicole qui contribue à tuer un grand nombre d’abeilles lors des récoltes.

Au terme de notre étude sur la régression des populations, nous proposons en perspectives, l’étude des facteurs contraignant la production du miel. En outre, nous recommandons :

Aux apiculteurs et agriculteurs

L’exploitation agricole qui se mène dans cette province est pour la grande partie extensive, ce qui consomme assez d’espace et détruit la flore qui est pourtant indispensable pour le développement harmonieux des populations d’abeilles. Il faudrait que l’on passe de l’exploitation extensive à l’exploitation intensive pour détruire le moins possible l’habitat de l’abeille. Dans le domaine agricole il faudra trouver le moyen d’utiliser des produits biologiques qui ne sont pas nocifs pour les abeilles pour les traitements phytosanitaires des cultures et plantes. Au cas échéant, il faudrait utiliser les produits chimiques homologués à faible dose pour le traitement.

Il faudra aussi encourager les agriculteurs à concilier protection des arbres et production agricole, c’est-à-dire l’agroforesterie. Cela permettra de laisser un bon nombre d’arbre dans les champs qui pourront servir de plantes mellifères au grand bonheur des abeilles. Les agriculteurs sont également encouragés à planter autant d’arbres mellifères qu’ils ont coupés pour leurs exploitations agricoles afin de lutter contre la déforestation dont la province fait face. Au-delà de l’agroforesterie, il faudra que l’on adopte l’apiforesterie, c’est à dire que les apiculteurs identifient des plantes à forte potentialité mellifères qu’ils planteront dans leurs zones d’interventions afin de nourrir convenablement leurs colonies.

Dans notre étude, il est également ressorti que le manque d’eau constitue un véritable facteur de la diminution des colonies d’abeilles. Pour résoudre ce problème que font face les abeilles, il serait judicieux que les autorités des collectivités territoriales de la province prennent des initiatives à améliorer ou agrandir les retenues d’eau.

Cela permettra la mise en place d’un micro-climat favorable au développement des colonies d’abeilles et leurs servir de point d’enlèvement d’eau pour assurer le besoin en eau de la ruche. De plus, les apiculteurs peuvent prendre la bonne habitude de mettre de l’eau dans des contenants qu’ils peuvent installer à côté des ruchers pour permettre aux abeilles de réduire la distance à parcourir et l’énergie à fournir pour se procurer de l’eau pour leur besoin quotidien.

Nous encourageons les apiculteurs à utiliser la cire gaufrée afin de réduire l’énergie que les abeilles déploient pour fabriquer les rayons de cire, cela donnera plus de temps aux abeilles pour la production du miel. Pour les ruches traditionnelles qui sont plus accessibles à moindre coût, nous devons trouver le moyen de les moderniser en introduisant des cadres amovibles dans ces dernières et faire en sorte que lors des récoltes le couvain ne soit pas endommagé et tuer les abeilles.

Il serait également bénéfique que l’on mette en place des groupements d’apiculteurs afin qu’ils puissent se réunir et parler des problèmes auxquels ils font face et trouver des solutions palliatives. Etant en groupement, il serait plus facile de les former sur les bonnes pratiques apicoles. Au besoin ils pourront créer un syndicat des apiculteurs pour tirer la sonnette d’alarme auprès des autorités sur les difficultés que la filière fait face.

Au gouvernement

Le gouvernement doit veiller à appliquer les mesures réglementaires adoptées, pour l’interdictions de produits phytosanitaires ayant des effets délétères sur les abeilles. Notamment la loi sur la gestion des pesticides loi n°026-2017/AN du 15 mai 2017 qui a été promulguée le 09 juin 2017 doit être appliquée pour sauver les abeilles.

Nous suggérons que les autorités communales créent des zones tampons entre les ruchers et les cultures qui ont une forte demande de traitement phytosanitaire et encourager les agriculteurs à concilier la protection des arbres à la production agricole, c’est-à-dire pratiquer l’agroforesterie. Cela permettra de laisser un bon nombre d’arbres dans les champs qui pourront servir de plantes mellifères au grand bonheur des abeilles.

Au-delà de l’agroforesterie, il faudra que l’on adopte l’api foresterie, c’est à dire que les apiculteurs identifient des plantes à forte potentialité mellifères qu’ils planteront dans leurs zones d’interventions afin de nourrir convenablement leurs des populations d’abeilles. Nous suggérons également que le gouvernement appuie les apiculteurs à mettre en place des groupements apicoles et les équiper en matériels apicoles modernes. Cela contribuera à réduire la perte des abeilles lors des récoltes.

BIBLIOGRAPHIE

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WEBOGRAPHIE

(Consulté le 13/03/2019)

(Consulté le 13/03/2019)

(Consulté le 13/03/2019)

(Consulté le 15/10/2018)

(Consulté le 13/03/2019)

ANNEXES

 

Annexe 1. Fiche guide d’enquête sur la régression des abeilles

 

N° de la fiche : …… Date de collecte : ……/……/……

Identité de l’enquêteur

Nom et prénom(s) : ………………………

Ethnie : …………………………………Langue parlée : ………………….

Identification de l’enquêté

Nom et prénom(s) : ………………………

Age : ………… Ans, Sexe : …………. Ethnie : …………….

Région : …………… Province : ………………… Département : …………… Village,

Contact : ……….

Niveau d’instruction : CEP□, BPEC□, BAC□, Universitaire□, Autres………

Activité principale : Apiculture□, Agriculture□, Élevage□, Autres : ………….

Nombre d’année d’expérience dans l’apiculture : …………Nombre de ruches………………….

Originedusavoir:Héritage□,Apprentissage□, Autres………………………………………………

Pratiquesapicoles :Enfumoir□,Flambeau□, Autres……………………………….

…………………………………………………………………………………………………………

Difficultés rencontrées dans l’apiculture : ………………….……………………

Facteurs de la régression des abeilles Pesticides : Maraîchage□, Agriculture□, Agents biologiques : insectes □

Pratiques apicoles : Feu□, Non utilisation de cadre à cire□, types de ruche□ Disparition des plantes mellifères : Déforestation□, Agro-business□, Feux de brousse, changements climatiques □,

Autres : ………………………………………………… ……………………………

Impacts de la régression

Faible productivité apicole □, les ruchers trainent à obtenir un nombre optimal d’abeille □ Baisse des revenus des apiculteurs □, Autres…………………………………………………….

Manifestations de la régression

Moins d’abeilles aux points d’eau □, Rareté des déplacements d’essaim □ Présence d’abeille en nombre élevé en ville □, Alvéoles pas bien operculés □

Autres……………………………………………………………………………………………

Solutions palliatives à la régression

Abandon des pesticides□, Reboisement de plantes mellifères□ Installation de cadres munis de cire préfabriqués dans les ruches□ Eloignement des zones apicoles des zones à production cotonnière□

Autres…………………………………………………………………………………


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Photo 2 : les différentes castes d’abeilles


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Photo 3: Schéma annoté d’une ouvrière


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Changements climatiques

Changements climatiques


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Régression de population de plantes mellifères

Régression de population de plantes mellifères


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Diminution de la quantité de et de la qualité de la production apicole

Diminution de la quantité de et de la qualité de la production apicole


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image50

image51

Inefficacité des pollinisations et régression de rendement agricole

Baisse des revenus des apiculteurs

Insécurité alimentaire

Dégradation du bien être des communautés rurales

Perte du label miel du Gourma

Inefficacité des pollinisations et régression de rendement agricole

Baisse des revenus des apiculteurs

Insécurité alimentaire

Dégradation du bien être des communautés rurales

Perte du label miel du Gourma


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Décimation des

colonies d’abeille

Décimation des

colonies d’abeille


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L’utilisation des pesticides

Intensification de l’agriculture

Pollutions diverses

Manque de diversité florale

Manque d’eau et d’habitat

L’utilisation des pesticides

Intensification de l’agriculture

Pollutions diverses

Manque de diversité florale

Manque d’eau et d’habitat


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Dégradation de l’environnement

Dégradation de l’environnement

Sources : Création personnelle


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Mauvais emplacement des ruchers

Mauvais emplacement des ruchers


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Utilisation de flambeaux

Utilisation de flambeaux


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Famine, les abeilles sont obligées de sortir chercher la nourriture malgré le dérangement subi

Ne laisse pas de réserve lors des récoltes

Utilisation de ruches traditionnelles

Double travail des abeilles pour fabriquer la cire, non utilisation de la cire gauffrée

Température, humidité, vent, exposition aux prédateurs

Désertion des abeilles de la

Décimation des colonies d’abeille

Baisse de production des produits de la ruche et des services écologiques (pollinisation, rôle de bio-indicateurs)

Famine, les abeilles sont obligées de sortir chercher la nourriture malgré le dérangement subi

Ne laisse pas de réserve lors des récoltes

Utilisation de ruches traditionnelles

Double travail des abeilles pour fabriquer la cire, non utilisation de la cire gauffrée

Température, humidité, vent, exposition aux prédateurs

Désertion des abeilles de la

Décimation des colonies d’abeille

Baisse de production des produits de la ruche et des services écologiques (pollinisation, rôle de bio-indicateurs)


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Mauvaises pratiques apicoles

Mauvaises pratiques apicoles

Sources : Création personnelle

Annexe 2. Fiche de recensement des plantes mellifères de la province du Gourma

 

N0Nom localNom courantAutres usages et vertusDurée de la disponibilité de la plante en année
Maladies soignéesParties utiliséesAlimentationParties utilisées
AbsenteRareMoyenAbondante
01
02
03
04
05
06

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Analyse des facteurs contribuant à la régression des abeilles dans la province du gourma
Université 🏫: Université Aube Nouvelle - Institut supérieur d’informatique et de gestion - Département : environnement
Auteur·trice·s 🎓:
OUALI Yamindié

OUALI Yamindié
Année de soutenance 📅: Mémoire en vue de l’obtention du master recherche - Management de l’environnement et développement durable - 2017-2018
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