Une offre de soins de santé de qualité sur tout le Maroc

Une offre de soins de santé de qualité sur tout le Maroc

Section 4 :

Garantir une offre de soins de santé de qualité couvrant l’ensemble du territoire et profitant à tous les citoyens

La baisse de la qualité des soins est le résultat d’une augmentation de la demande de soins dans les établissements publics, sans pour autant une augmentation des ressources, donnant lieu au prolongement des délais d’attentes (entre 3 mois et 9 mois), usure plus rapide et pannes récurrentes des équipements médicaux, de plus de l’augmentation de la charge de travail du personnel médical entraînant un surcroît de stress et une démotivation.

Cette situation a conduit à ce que les patients les plus solvables fuient vers le secteur privé. Le système dans son ensemble présente une offre insuffisante avec seulement 7,3 médecins pour 10 000 habitants (alors qu’il en faudrait plus du double selon les recommandations de l’OMS). Sur cette base, le pays a absolument besoin de :

§1- Améliorer la gouvernance du système de santé

Le Maroc ne fournit actuellement pas les incitations nécessaires à la gouvernance du système de santé pour améliorer l’efficacité et la bonne gestion des ressources afin d’assurer un meilleur accès aux soins médicaux et une meilleure qualité de service.

L’expérience internationale montre que la logique du système doit évoluer dans le sens d’une prestation de services qui répond aux besoins des patients, au lieu de répondre aux besoins bureaucratiques du système.

Surtout sur la base de la consolidation du système de financement de la santé ; la réforme organisationnelle du ministère de la Santé ; le renforcement de la responsabilité des acteurs et une plus grande motivation du personnel de santé.243

La complexité du système et la nécessité de coordonner les réformes sanitaires à entreprendre incitent à porter une attention particulière à la bonne gouvernance, car il s’agit d’un enjeu majeur dans le développement harmonieux du système de santé.

Cette bonne gouvernance s’appuiera sur des organes et des mécanismes nouveaux pour assurer une gestion efficace des actions de santé et faire en sorte que les différents acteurs, notamment les représentants des usagers, participent à la formulation, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques de santé.43

243 Sahnoun Abdelmajid ; Gouvernance du système de santé, les jalons pour la réforme ; 2018 https://leseco.ma/opinion/gouvernance-du-systeme-de-sante-les-jalons-pour-la-reforme.html

244 Plan d’action santé, 2008-2012 – Réconcilier le citoyen avec son système de santé ; P : 39 – 40 – 41

Dans ce cadre, il est prévu de :

  • Créer le Conseil Supérieur Consultatif de la Santé dont la tâche spéciale est d’exprimer des opinions sur les politiques nationales de santé et les priorités sanitaires.
  • Accélérer la mise en œuvre des politiques de régionalisation, afin que les régions sanitaires disposent de l’autonomie et des moyens d’action nécessaires, en s’appuyant notamment sur la contractualisation
  • Mettre en place le cadre réglementaire et les mécanismes de coordination nécessaires pour établir un partenariat public-privé sur une base solide pour lui permettre de jouer un rôle actif dans l’amélioration de l’accès aux services médicaux et aux soins
  • Renforcer la transparence, veiller à la moralisation des pratiques professionnelles et mettre en place des procédés d’écoute des doléances et plaintes des patients.
  • Renforcer les actions de coopération bilatérales et multilatérales et adopter de nouvelles formes de partenariats, notamment avec les collectivités locales et les Organisations Non Gouvernementales.

– Le développement de la télémédecine pour faciliter l’accès aux soins

Faudrait aussi développer davantage la télémédecine, en particulier les téléconsultations et la communication audiovisuelle entre les professionnels de la santé à tous les niveaux, afin de fournir aux patients des conseils et des services médicaux plus rationnelles et efficaces.

Le déploiement de différents types de (télémédecine téléconsultation, la télé expertise, la télésurveillance, la téléassistance) sera un facteur clé pour améliorer les performances du système de santé.

Son usage sur le territoire / région posera une réponse organisationnelle et technique aux nombreux défis épidémiologiques (vieillissement de la population, augmentation du nombre de patients atteints de maladies chroniques et de pathologies multiples), démographiques (répartition inégale des professionnels sur le territoire) et économique (contraintes budgétaires) auxquelles est confronté le système de santé d’aujourd’hui.

Par conséquent, la télémédecine peut contribuer à réduire les dépenses nationales de santé et à améliorer la qualité des soins. Cela changera la relation patient / médecin et aidera à développer une médecine de proximité plus efficace et facilitera l’accès des médecins aux services médicaux.245

Le développement de la télémédecine permettra une amélioration de l’efficacité organisationnelle des professionnels de la santé, facilitera l’accès aux soins dans des zones isolées ou à faible densité de professionnels de soins et de réduira les inégalités qui ont été causées sur le long terme.

Ça permettra aussi d’améliorer la couverture médicale des résidents des régions éloignées et leurs permettra de bénéficier d’une plus grande attention, d’un suivi et de soins personnalisés, bien évidemment en réduisant les frais de transport et de déplacement.

Cependant, tout cela n’est possible que si l’industrie et les professionnels de la santé travaillent ensemble pour développer un système qui convient aux patients et aux médecins.

L’extension des services mobiles est une autre source d’efficacité budgétaire et d’amélioration des prestations sanitaires, en particulier pour les populations défavorisées ou éloignées et enclavées.

De nombreux pays ont réussi à mettre en place des équipes médicales mobiles pour améliorer les services médicaux dans les zones rurales et isolées.246

245 https://www.doctinews.com/index.php/doctinews/dossier/item/8216-telemedecine

246 Haute autorité de santé ; Efficience de la télémédecine : état des lieux de la littérature internationale et cadre d’évaluation ; 2011 ;

Il faut aussi mettre en place une plateforme numérique et digitale accessible à tous les acteurs du secteur (médecins, pharmaciens, hôpitaux, compagnies d’assurance, CNOPS, CNS…), pour garantir l’interopérabilité entre tous les acteurs de l’écosystème, Cette plateforme permettra de gérer l’ensemble des informations des patients (dossiers médicaux), de faciliter le remboursement et aussi d’assurer une surveillance épidémiologique.

– Prioriser les soins de santé primaires et la prévention

Lorsque l’offre de santé est régulièrement adaptée aux priorités sanitaires (telles que le diabète, l’hypertension, la prévention, la détection et le traitement des maladies cardiovasculaires) ressources thérapeutiques peuvent être économisées.

Le Maroc traverse une transition démographique et épidémiologique qui a conduit à une augmentation de la charge des maladies chroniques, et cette évolution a engendré un coût énorme. Aujourd’hui, les maladies non transmissibles (MNT) sont devenues la principale cause de décès, représentant 75% de tous les décès au Maroc.

Le diabète est la principale cause de morbidité. Afin d’améliorer la prévention, la détection et le traitement des maladies non transmissibles, il est nécessaire de renforcer l’offre de soins primaires et les systèmes d’orientation et de référence.247

– Assurer l’accessibilité, la disponibilité et la sécurité des médicaments et des produits de santé

La satisfaction des besoins de santé de la population dépend de la capacité du système à garantir l’accès de la population aux médicaments et aux produits de santé de qualité.

L’industrie pharmaceutique nationale a fait des efforts dans ce sens, et elle a répond à plus de 70% des besoins du marché local.

Cependant, il est encore nécessaire de consolider ces efforts en mettant en œuvre notamment : • la réorganisation de l’industrie pharmaceutique pour lui permettre de s’adapter aux nouveaux défis de la mondialisation • Développer les médicaments génériques et promouvoir leur utilisation • Renforcer le dispositif de contrôle et de régulation du secteur pharmaceutique • La révision de la fiscalité des médicaments, la régulation du marché des dispositifs médicaux et l’encadrement de leurs prix • Formuler des réglementations spécifiques pour les expérimentations dans le domaine pharmaceutique.248

§2: Assurer le développement quantitatif et qualitatif des ressources humaines de santé

Les ressources humaines de la santé constituent l’un des facteurs le plus important de l’état de santé de la population. Des études antérieures ont évalué le lien entre les ressources humaines de la santé et les résultats de la santé et abouti à des conclusions différentes.249

247 Jean-Pierre Chauffeur ; Le Maroc à l’horizon 2040 : Investir dans le capital immatériel pour accélérer l’émergence économique ; P : 285

248 Ecole nationale de la santé publique M.Benjilali ; Analyse de la gestion des médicaments et dispositifs médicaux au niveau de la pharmacie hospitalière ; P : 28

249 KABALA, Helvira. Contribution des ressources humaines de la santé sur la couverture vaccinale contre la rougeole et les résultats de santé. Faculté de santé publique, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Speybroeck, Niko. http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:24214 (ABSTRACT)

De sa part le Maroc connaît depuis longtemps une crise du personnel de santé publique en raison de la répartition inégale du personnel disponible dans le pays et le vieillissement du personnel aggrave encore cette crise.

Certes le Maroc a bien investi dans l’augmentation du nombre d’agents de santé, mais doit maintenant s’attaquer aux problèmes de gestion et de fidélisation. Les mesures d’intervention suivantes sont recommandées :

  • La mise en place d’une nouvelle stratégie de ressources humaines en mesure d’assurer la couverture des besoins, la répartition adéquate des compétences et leur valorisation dans le secteur public et privé.250
  • Élaborer un plan stratégique à long terme pour les ressources humaines de la santé afin de résoudre le problème de la pénurie de personnel de santé et mettre l’accent sur la création d’un corps de professionnels de la santé publique et d’institutions de formation en santé publique pour toutes les catégories de personnel travaillant dans le domaine de la santé.
  • Développer des plans de primes et d’incitation à la carrière pour les personnels de santé qui acceptent de travailler dans les zones rurales et éloignées.
  • En outre, les ressources humaines du secteur de la santé doivent être renforcées en termes de qualité et de quantité. A l’heure actuelle, la capacité de formation des ressources humaines est très limitée et si le Maroc veut rattraper rapidement son retard, il doit explorer des solutions innovantes (par exemple, réduire le temps de formation, redéfinir le rôle du personnel médical et paramédical …).251
  • Mettre en place des mécanismes d’accréditation et des outils communs pour divers établissements de formation qui délivrent des diplômes accrédités et reconnus.
  • Mettre en place un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) dans chacune des 12 régions qui déploiera un système de formation de base et de formation continue adapté aux besoins quantitatifs et qualitatifs du système de santé.
  • Assurer la disponibilité et la stabilité du personnel soignant dans les zones défavorisées en mettant en places des mesures d’incitation (primes d’éloignement, logement…) et en assurant la sécurité du personnel et un système de rotation transparent.252
  • Promouvoir en tous lieu des conditions de travail décentes : Le ministère de santé doit agir en faveur de conditions d’emploi pour assurer des conditions propices à la sécurité et à la santé au travail, des conditions d’emploi équitables, des opportunités de carrière faisant intervenir le mérite et enfin un environnement favorable à la pratique, de manière à assurer la fidélisation et la motivation nécessaire à la dispensation de soins de qualité et à l’instauration de relations positives avec les patients.Il faut absolument éliminer la discrimination fondée sur le genre, la violence et le harcèlement sur le lieu de travail au niveau du recrutement, de la formation et de l’emploi.253
  • Développer la recherche en santé : La recherche en santé est désormais un outil nécessaire pour les politiques de santé. Elle permet de générer de l’information utile à la prise de décision et à l’élaboration des politiques et des priorités de santé.254

Dans le cadre de cette conception, un observatoire national de la recherche en santé sera créé et mis en place, ses principales missions sont :

Identifier les besoins et les priorités en matière de recherche en santé notamment celles relatives à la recherche sur les systèmes de santé et la recherche clinique

  • Veiller à la mobilisation des fonds nécessaires pour le financement des projets de recherche en santé sur la base d’un appel à projets
  • Assurer la diffusion et l’utilisation des résultats de la recherche en santé
  • Développer un cadre juridique approprié à cet effet pour promouvoir la recherche en santé dans un environnement respectueux des droits de l’homme.255

250 Ministère de santé ; Stratégie de développement des ressources humaines du ministère de santé ; 1- planification et développement RH ; P : 3

251 Etat des lieux des professions médicales et des professions de santé- rapport final Partie 10 version 2019-10-01 Autres professions à réglementer ML Lair Santé et Prospectives ; P : 30

252 Contribution du conseil économique, social et environnemental : La nouveau modèle du développement du Maroc ; P : 72

253 Organisation mondiale de la santé ; Ressources humaines pour la santé : stratégie mondiale à l’horizon 2030 ;avril 2016 : P : 18

254 Organisation mondiale de la santé ; Le rôle de la recherche en santé 1991

255 CONSEIL SUPREME POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE : PLAN DE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES 2011 – 2020 EN SANTE 2010

§3: Étendre la couverture médicale vers une couverture médicale universelle

Le Maroc a pris des mesures importantes pour mettre en place un système d’assurance médicale de base, ce qui a été prouvé par l’entrée en vigueur en 2005 de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et la généralisation en 2012 du Régime d’Assistance Médicale (RAMED).256

En outre, diverses mesures ont été prises pour étendre les régimes d’assurance-maladie pour les étudiants du secteur public et de la formation professionnelle, ainsi que pour les immigrants et les parents des assurés.

Le Maroc s’est également engagé à mettre en place une assurance maladie de base obligatoire au profit des professionnels, des travailleurs indépendants et des non-salariés.

Le but ultime est d’achever le projet de couverture sanitaire universelle et de permettre un accès équitable aux services de santé conformément aux dispositions de la Constitution du Royaume du Situation actuelle : 61% (fin 2017) de la population est couverte (bénéficiaires réels).257

256 La journée mondiale de la santé ; La couverture médicale de base au Maroc bilan d’étapes et perspectives 2018 ;https://www.sante.gov.ma/Documents/2018/04/presentation%20JMS%202018.pdf

257 https://www.unicef.org/morocco/media/1256/file/Couverture%20Sanitaire%20Universelle%20au%20Maroc%20:%20%20%C3%A9tat%20des%20lieux%20et%20pistes%20de%20r%C3%A9formes.pdf

Pour atteindre la couverture sanitaire universelle et renforcer le capital humain du pays, le Maroc devrait investir davantage dans la santé. Les allocations budgétaires devront être élaborées en fonction des besoins réels qui, faute d’informations sur l’état de santé et l’accès aux soins de la population, elles sont actuellement relativement inconnues.

Les crédits budgétaires doivent également suivre l’activité / les patients ou la population, plutôt que d’être alloués en fonction des dépenses des années précédentes, elles-mêmes n’ont rien à voir avec les activités et l’effectif de la population.258

Afin d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques de santé, le gouvernement s’est récemment engagé dans des réformes budgétaires ambitieuses en amorçant une budgétisation programmatique.

Le ministère de la Santé fait partie de la deuxième vague de ministères appelés à mettre en œuvre la réforme de budgétisation axée sur les résultats, ce qui conduit à une réorganisation de son budget, à l’adoption d’un format programmatique et pluriannuel et à l’élaboration de plan de performance (objectifs et indicateurs).

L’objectif est d’améliorer la transparence et la responsabilité de l’utilisation des fonds publics, tout en augmentant la flexibilité de gestion et l’attention portée à la performance de l’ensemble de la chaîne de prestation de services.

La réforme budgétaire vise à renforcer le lien entre la préparation du budget et les priorités stratégiques, et à améliorer la transparence de l’allocation budgétaire en adoptant une structure budgétaire programmatique et des objectifs et indicateurs de performance budgétaire.259

258 La stratégie mondiale de la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent (2016-2030) ; P : 42

259 Organisation mondiale de la santé ; Note politique financement de la santé N°4 Budgétisation en santé ; Les enjeux budgétaires dans le domaine de la santé ; Questions clés pour la formulation et les classifications budgétaires ; 2018

Des investissements spécifiques dans les établissements de soins de santé, y compris les établissements de soins de santé primaires, sont essentiels et indispensables.

Les inégalités en matière de santé et d’accès aux soins de santé sont complexes. Elles reflètent à la fois les contraintes financières du côté de la demande et, du côté de l’offre, les déséquilibres géographiques et administratifs qu’implique le manque de ressources matérielles et humaines desESSP et de programmes ciblés efficaces.

Afin de réduire ces inégalités, le gouvernement peut adopter une stratégie à deux volets. La première étape consistera à comprendre les facteurs de risque et les maladies qui affectent les pauvres et les habitants des zones rurales, et la seconde sera une carte sanitaire pouvant être utilisée pour les décisions d’investissement.260

260 Jean-Pierre Chauffeur ; Le Maroc à l’horizon 2040 Investir dans le capital immatériel pour accélérer l’émergence économique ; P : 281 – 282 – 283

Conclusion

Au cours des dernières années, le Maroc a réalisé des avancées incontournables, tant sur le plan économique que sur le plan social et des droits et libertés individuelles.

Ces avancées se sont traduites par une croissance économique relativement élevée, une augmentation de la richesse nationale et du niveau de vie moyen de la population, une éradication de l’extrême pauvreté, un accès universel à l’éducation primaire et un meilleur accès aux services sanitaires et aussi au développement considérable des infrastructures publiques.

Grace à ces avancées le Maroc a bien enclenché un processus de rattrapage économique vers les pays de l’Europe du Sud (Espagne, France, Italie …). Cependant, alors que plusieurs indicateurs sont sur la bonne voie, y en a d’autres qui accusent un retard.

A travers une large revue des écrits théoriques ainsi que diverse constats et diagnostics du modèle économique marocain, nous avons bien mené à travers cette étude une analyse pour clarifier les raisons et les mécanismes qui sont à l’origine des limites que connait le modèle qui a prévalu et qui prévaut au Maroc.

Puis, et sur la base des conclusions des précédentes analyses nous avons pu formuler des propositions de stratégies correctives afin d’asseoir un Nouveau Modèle de Développement qui répondra au mieux aux besoins de la population et aux besoins du Maroc.

Les recommandations auxquelles nous sommes parvenus et que nous exposons sous forme de propositions touchent plusieurs volets.

De ce fait, nous relevons ce qui pourrait être réalisé sur le plan économique pour sortir l’économie marocaine de son actuelle atonie parce que malgré sa dynamique sans certains secteurs elle repose toujours sur des fondements fragiles (la dépendance vis-à-vis du secteur agricole, diversification insuffisante…).

Conscients aussi du rôle crucial de l’investissement en capital physique, nous relevons aussi ce qui pourrait être consacrés à la fois au niveau sanitaire qu’au niveau éducative.

Dans ce cadre s’agissant de l’éducation, le Maroc est confronté à plusieurs défis (la qualité de l’enseignement, la faible espérance de vie scolaire et la déperdition scolaire), nous concluons donc qu’il est important de ne pas se contenter des objectifs quantitatifs (nombre d’élèves inscrits), mais qu’au contraire une place essentielle doit être réservée à l’acquisition de compétences et savoir-faire.

En ce qui concerne l’axe basé sur la santé, faudrait souligner au premier lieu la pénurie de ressources humaines sanitaires pour laquelle on a essayé de proposer des réformes à entreprendre pour y remédier.

La question reste ouverte concernant le modèle de développement proposé par la commission nationale du nouveau modèle de développement, et les recherches peuvent toujours être poursuivis concernant la mise en œuvre et l’application du dit modèle pour voir s’il répond certes aux besoins de la population marocaine d’aujourd’hui.

Liste Bibliographie et Rapports

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Le Nouveau Modèle de Développement du Maroc
Université 🏫: Université Mohammed V de Rabat
Auteur·trice·s 🎓:
SADDOUGUI BTISSAM

SADDOUGUI BTISSAM
Année de soutenance 📅: Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales - Agdal - Année 2021
Première année Doctorat Etudes juridiques, politiques et internationales . Diplôme de Master en droit public et sciences politiques option gestion administrative et financière
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