Impact et efficacité du Proseb sur l’éducation à Makanza : une étude ex-post

République démocratique du Congo
Ministère de l’enseignement supérieur et universitaire

Archidiocèse de Kinshasa
Institut facultaire de développement
Département des Sciences et Techniques de Développement

Scientia, Labor et Progressio

Travail de mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention de grade de Licencié en Sciences et Techniques de Développement, option Gestion et Administration des projets

Evaluation ex-post du projet de soutien à l'éducation de base (Proseb) dans le territoire de Makanza, province de l'équateur. Cas de l'école primaire Ekoma
Evaluation ex-post du projet de soutien à l’éducation de base (Proseb) dans le territoire de Makanza, province de l’équateur. Cas de l’école primaire Ekoma

Par :
NDELO NGOLE Méliès

Directeur : Professeur Jean Médard BOKONGO

Novembre 2021

Sommaire

Chapitre 1 : considérations générales
L’évaluation, le projet et le développement.
1.1. L’évaluation
1.2. Le Développement
Chapitre 2 : présentation du milieu d’étude
2.1. Présentation du territoire de Makanza
2.2. Présentation de l’école primaire EKOMA
2.3. Présentation du PROSEB
Chapitre 3 : présentation, interprétation, analyse et discussion sur les résultats de l’enquête
3.1. Approche méthodologique
3.2. Méthodes et techniques de la récolte de données
3.3. Questionnaires relatives au projet de soutien à l’éducation de base (PROSEB)
3.4. Discussion sur les résultats de l’enquête
Chapitre 4 : dossier projet de développement
4.1. Conception du projet
4.2. Élaboration du projet
4.3. Programmation
4.4. Viabilité
4.5. Approche du cadre logique
4.6. Gestion, suivi et évaluation
Conclusion générale

Chapitre 1 : considérations générales

Dans le cadre de notre travail, le présent chapitre clarifie les concepts opératoires de l’étude qui porte notamment sur :

L’évaluation, le projet et le développement.

L’évaluation

Les racines intellectuelles du concept « l’évaluation » proviennent de la gestion. Comme ancêtre de l’évaluation, on cite souvent les systèmes américains de Planning Programming Budgeting (PPB), établis dans les années 1960. Ils ont servi aux expériences de Rationalisation des Choix Budgétaires (RCB) en France dans les années 1970.

Dans le contexte de projet de développement, « l’évaluation » permet d’interpréter, d’expliquer, et d’effectuer des jugements à propos de la performance du projet et, en outre, de déceler les lignes de conduite les plus efficaces à cet égard1.

Pour DUONG P. et AZIKI K. , « l’évaluation » c’est le moment et le moyen de faire le point sur l’état d’avancement du projet. On décidera à cette occasion de poursuivre, réajuster, retarder, modifier, préciser certaines activités ou phase du projet2.

Selon Laot F. et Rouah M. « l’évaluation », c’est le fait d’apprécier et juger de façon rigoureuse, logique et cohérente l’état, l’évolution et les efforts de problèmes, d’actions de dispositifs d’organisations3.

Dans la même perspective que ces derniers, Julien DAMON en ce qui le concerne définit « l’évaluation » Comme un ensemble de procédés pour que des évaluateurs puissent formuler une opinion, voire un jugement, sur l’adéquation d’un programme, d’une politique, d’une activité4.

L’évaluation est généralement conçue comme le processus qui détermine le mérite, l’être et la valeur de quelque chose, ou le produit de ce processus5.

Selon le Legendre, dictionnaire6 actuel de l’éducation, « l’évaluation » est l’opération qui consiste à estimer, à apprécier, à porter un jugement de valeur à partir d’informations qualitatives et/ou quantitatives et de critères précis, en vue d’une décision.

1 CASTONGUAY J. et MILLER R., l’évaluation de projet, édition centre interuniversitaire des recherches en analyse des organisations, Montréal, mai 2006, p7.

2 DUONG P. et AZIKI K., Comment présenter le projet, Paris, 1999. Réédition 2001, p29.

3 Loat F. et Rouah M., Piloter le développement social, Guide de l’évaluation dynamique et participative, édition Harmattan, paris, 1994, p3.

4 DAMON J., Revue, La fièvre de l’évaluation, publiée en sciences humaines n°208, octobre 2009, p1.

5 Wood A., Évaluer l’action humanitaire, édition Karthala, paris, 2002, p13.

6 Dictionnaire Legendre, dictionnaire de l’éducation actuel.

La banque mondiale quant à elle définit « l’évaluation » comme une mesure, aussi systématique et objective que possible, des résultats d’un projet, d’un programme ou d’une politique, en vue de déterminer sa pertinence, et sa cohérence, l’efficience de sa mise en œuvre, son efficacité et son impact ainsi que la pérennité des effets obtenus.

Les définitions sur « L’évaluation » est loin d’être vider en ce sens que plusieurs organisations ont abordés ladite question. International Fund for Agricultural Développent parle d’un moyen qui apporte une vue d’ensemble d’un projet ou d’un programme dans le but d’en juger la pertinence et de tirer des leçons qui permettront d’améliorer les opérations futures. Elle vise à déterminer l’efficience, l’efficacité, l’impact, la durabilité et la pertinence des objectifs du projet7.

« L’évaluation » c’est aussi le champ de connaissances et de pratique composé de plusieurs domaines et qui vise à déterminer la valeur d’une chose8.

D’après Guillemin A. « L’évaluation » c’est recueillir un ensemble d’informations pertinentes, valides et fiables, puis examiner le degré d’adéquation entre cet ensemble d’informations et un ensemble de critères choisis adéquatement en vue de fonder la prise de décision9.

Ainsi donc, l’évaluation permet de/d’ :

  • Analyser le passé afin de programmer l’avenir. C’est une fonction première de l’évaluation ;
  • Améliorer le rendement en aidant les gestionnaires, les personnes chargées de la mise en œuvre d’un projet et le public ciblé de comprendre le rendement du projet ;
  • Déterminer les points forts d’un projet et ses insuffisances. Elle sert à dresser un bilan critique, qui conduit à confronter les acquis à les réorienter ;
  • Documenter les leçons apprises et les intégrer aux processus de planification et aux activités futures ;
  • Diffuser une information sur les résultats du projet, sur les objectifs en matière de développement et sur la méthode de travail, c’est un outil d’information interne.

Dans le cadre du présent travail, « l’évaluation » désigne le fait de vérifier la teneur des moyens qui sont affectés à un projet afin d’apprécier la pertinence et de réorienter les axes de développement en fonction des nouveaux besoins identifiés.

7 Rapport, International Fund for Agricultural Development (IFAD), 2002, p10.

8 Dictionnaire, Glossaire des termes usuels en mesure de performance et en évaluation, Québec, 2013, p9.

9 Guillemin A., L’évaluation, Processus, approches des théories, France, 2016, p17.

Les fonctions de l’évaluation

À la suite de plusieurs recherches autour du concept « évaluation », nous pouvons distingués trois fonctions de l’évaluation :

Sur le plan « cognitif » : l’évaluation consiste à construire, à acquérir et à partager des connaissances. Elle doit autoriser une meilleure intelligence des problèmes traités ;

Sur le plan « normatif » : l’évaluation a pour ambition de fonder des jugements et de préconiser des choix. Elle doit être un outil d’aide à la décision ;

Sur le plan « instrumental » : l’évaluation doit être à l’origine de transformations et d’améliorations. Elle ne se comprend qu’avec des préconisations pour des décisions plus rigoureuses et un meilleur agencement des ressources.

Utilité l’évaluation

L’évaluation de projet est utile pour trois raison principales10 :

Contribuer à une meilleure gestion (analyse des performances, questions organisationnelles, processus etc.) ;

Effectuer un meilleur contrôle (dépenses et budget, progrès par rapport aux plans, outputs selon les standards, etc.) ;

Accumuler les connaissances (compréhension des causes et effets, exploits mis en perspective avec des projets similaires etc.).

La valeur d’une évaluation est déterminée par son utilité. Une évaluation à utilité directe donne des résultats utilisés directement par les porteurs de projet à des fins spécifiques.

Afin de rendre les évaluations utiles, des mesures doivent être prises par les porteurs de projet ainsi que par les évaluateurs à savoir :

Les évaluations doivent répondre aux préoccupations des porteurs de projet ;

10 Rapport, La gouvernance des grands projets d’infrastructure publique, Montréal, mai 2006, p5.

L’objectif de l’évaluation doit être élaboré et confirmé afin que les évaluateurs et les preneurs de décision comprennent les raisons pour lesquelles l’étude s’effectue, et pour qu’ils puissent s’entendre sur des critères de base ;

Le plan d’évaluation doit être élaboré pour identifier les groupes pour qui l’évaluation est faite, et pour déterminer comment et quand distribuer les rapports, de même que les suivis à être effectués.

Les catégories d’évaluation

Les services d’évaluation peuvent être regroupés en plusieurs catégories. Dans le cadre de cette étude, nous allons retenir que deux catégories selon les acteurs de l’évaluation d’une part, et d’autre part selon la durée de vie du projet.

Selon les acteurs de l’évaluation

En tenant compte des acteurs de l’évaluation, nous pouvons mentionnés : l’évaluation externe, l’évaluation interne, l’auto-évaluation, l’évaluation intégrée et l’évaluation d’impact.

L’évaluation externe

L’évaluation externe est effectuée par des évaluateurs qui sont extérieurs à l’organisation concernée et qui n’ont idéalement aucun intérêt pouvant influencer leur jugement11.

D’ailleurs, la terminologie généralement utilisée « externe » rassure que l’acteur qui mène l’évaluation est indépendant du commanditaire.

L’évaluation interne

L’évaluation interne est antonyme de la précédente en ce sens que celle-ci est menée par des évaluateurs employés par l’organisation12.

Il sied d’indiquer que les résultats du rapport d’une évaluation menée par des évaluateurs interne suscitent un peu de doute à l’endroit de certains bailleurs des fonds.

L’auto-évaluation

L’auto-évaluation est une forme d’évaluation très distincte des autres évaluations du fait que les responsables d’une intervention jugent par eux-mêmes de la valeur de celle-ci, notamment à la lumière de résultats obtenus.

11 Dictionnaire, Glossaire des termes usuels en mesure de performance et en évaluation, Québec, 2013, p10.

12 Idem

Sous cet aspect de chose, Beaudoux et Douxchamps ont approfondie ce concept jusqu’à affirmer que l’auto-évaluation n’est qu’une variante de l’évaluation interne13.

L’évaluation intégrée

Sous d’autres cieux bien évidemment des pays anglophones, l’évaluation intégrée est appelé « Cluster évaluation ».

Elle regroupe, au sein d’une même évaluation, les interventions similaires des plusieurs évaluateurs de façon à comprendre et à résoudre les problèmes communs en un bref délai14.

Cette approche permet de déterminer dans quelle mesure l’ensemble des projets répond aux objectifs. Elle implique également une responsabilisation et un partenariat renforcé des parties prenantes des interventions visant les mêmes objectifs.

L’évaluation d’impact

À la différence d’autres types d’évaluations, « L’évaluation d’impact » permet d’opérer les choix stratégiques en cohérence avec les projets et à déterminer leur impact sur le comportement, les conditions de vie et les moyens de subsistance des populations. L’évaluation d’impact prend essentiellement en considération les changements qui découlent d’un projet15.

Il est impérieux de noter que « L’évaluation d’impact » vise également à déterminer les changements intervenus dans les conditions de vie des populations du fait de la mise en œuvre d’un projet. Les évaluations d’impact couvrent généralement un large spectre d’interventions par exemple, un programme divisé en plusieurs projets interdépendants.

Elles visent enfin à identifier les changements attendus, mais aussi imprévisibles bénéfiques et préjudiciables. L’évaluation d’impact est généralement mise en œuvre dès lors que le projet ou le programme est terminé, ou qu’il est sur le point de se terminer.

Selon la durée de vie du projet

On distingue :

13 Beaudoux et Douxchamps, Cheminement d’une action de développement de l’identification à l’évaluation, édition harmattan, Paris, 1992, p20.

14 Dictionnaire, Glossaire des termes usuels en mesure de performance et en évaluation, Québec, 2013, p10.

15 BIGOURDAN B. et TCHERKACHINE D., Évaluer et optimiser le projet associatif, diagnostic stratégique de l’association, Paris, édition Juris Association, 2004, p92.

L’appréciation

Elle vise à décider si le projet vaut la peine d’être entrepris.

L’évaluation Ex-ante

L’évaluation Ex-ante est réalisée avant l’adoption ou avant la mise en œuvre de l’intervention et constitue une aide à sa conception. Elle vise à améliorer la conception de l’intervention dans la mesure où elle transpose les leçons des expériences passées dans le cadre de la nouvelle intervention.

L’évaluation en cours ou à mi-parcours

Cette évaluation vise à dégager les leçons des premières années de mise en œuvre de l’intervention du projet et à ajuster le contenue de l’intervention en cours aux réalités de terrain et/ou à l’évolution du contexte.

Elle inclut souvent un bilan des réalisations achevées et une analyse des premiers résultats directs et impacts obtenues. Elle vise à améliorer l’intervention en cours et ses conclusions peuvent s’appuyer sur ses observations de terrain.

L’évaluation finale

Elle se réalise quelques mois avant la clôture du projet. Elle donne des éléments pour initier ou non la poursuite du projet ou des projets similaires avec ou sans modification majeure dans la conception du projet.

L’évaluation Ex-post

Elle est réalisée directement ou longtemps après l’achèvement la clôture du projet. Elle se préoccupe principalement de vérifier les résultats obtenues, d’identifier et de juger les résultats inattendus et d’apprécier la durabilité des bénéfices ou de l’intervention.

Elle permet d’observer les changements réels sur le terrain et, si le délai n’est pas trop long, de les analyser pour estimer ceux qui sont attribuables à l’intervention mais aussi vise à rendre compte aux institutions qui ont alloué les ressources au projet.

Figure n°1 : évaluation selon la durée de vie du projet

Input

Output

Durée de vie du projet

Appréciation du projet Évaluation formative

E. ex-anteE. mis parcourtE. finaleE. ex-post Source : Samset K. (2004, P32)

Les qualités d’évaluation16

Les qualités d’évaluation sont déterminées par les outils d’appréciations qui produisent des analyses comparatives entre les niveaux de réalisation d’un projet, d’un programme ou d’une politique.

L’attitude d’évaluation commence dès l’identification, c’est-à-dire toutes les questions que l’on se pose dès l’idée de projet entrent dans l’évaluation. En général, ces questions peuvent être synthétisées en six critères à savoir : l’efficacité, l’efficience, l’impact, la viabilité, la cohérence et la pertinence.

L’efficacité :

Est directement liée à la mise en œuvre du projet. Elle permet de comparer les objectifs prévus au départ aux résultats atteints. Ainsi, on peut mesurer les écarts entre les objectifs et les résultats obtenus.

L’efficience :

Fait intervenir les résultats obtenus et les coûts supportés pour les atteindre. Il s’agit de l’appréciation des résultats et de la démarche choisie par rapport aux ressources mobilisées (matérielles, humaines et financières).

L’impact :

Permet de maitriser les effets concrets du projet sur les conditions de vie des bénéficiaires. Les effets produit par le projet peuvent être positifs ou négatifs, prévus ou attendus d’une action sur l’environnement.

16 Rapport ; Fonds d’appuis aux sociétés civiles du sud, Gestion du cycle de projet, France, 2015, p5.

La viabilité :

Permet non seulement d’analyser les effets induits du projet mais aussi d’apprécier la capacité des actions à se poursuivre de façon autonome, on analyse ici la chance de survie lorsque les appuis extérieurs auraient cessé.

La cohérence :

En ce qui concerne la cohérence, nous pouvons aborder la question en deux volets interne et externe.

D’un côté, la cohérence interne consiste à savoir si les activités prévues dans le cadre du projet convergent-elles à l’amélioration souhaitée par les bénéficiaires, et d’autre coté, la cohérence externe permet de savoir si les solutions préconisées sont- elles adaptées aux caractéristiques sociales, géographiques, économiques, culturelles et administratives du milieu mais aussi si elles permettent de réaliser les activités.

La pertinence :

La pertinence renvoie à deux questions fondamentales à savoir :

L’idée de projet est-elle adaptée à la réalité locale où le projet est exécuté ? Répond-elle à un problème prioritaire ressenti par les bénéficiaires du projet ?

Les indicateurs

Mesure qui sert à évaluer ou à apprécier les résultats, l’utilisation des ressources, l’état d’avancement des travaux, le contexte, etc. Un indicateur permet d’apprécier un phénomène qualitativement ou quantitativement à l’aide de données ou de renseignements utilisés comme points de repère17.

De manière générale, l’évaluation de projet est subdivisé en trois catégories d’indicateurs : les indicateurs ex-ante (indicateur de contexte), les indicateurs internes et finaux (indicateurs des moyens et activités) et ex-post (indicateur de performance).

Les indicateurs Ex-ante :

Ils reflètent les contraintes générales de la coopération et fournissent des éléments sur l’état des lieux avant le projet (données épidémiologiques, taux de scolarisation, source d’eau potable par exemple).

Les indicateurs internes et finaux :

Ils informent sur la disponibilité, l’affectation ou la consommation des ressources humaines, organisationnelles et financières, et mesurent la production des services (le taux de dispense, le nombre de séminaires etc.) ; ils reflètent les résultats intermédiaires attribuables à l’action concernée au regard des objectifs affiches (nombre des participants, nombre de personnes formés).

Les indicateurs Ex-post :

Sont indicateurs des résultats finaux ou performances. Ils sont étroitement liés aux critères de l’évaluation.

Les indicateurs d’efficacité :

Ils établissent une comparaison entre les résultats obtenus et les résultats attendus. Ils doivent recevoir une valeur cible qui décline l’objectif recherché. Ils peuvent être accompagnés d’indicateurs de qualité, de processus ou de satisfaction.

Les indicateurs d’efficience :

Ils permettent de comparer les résultats obtenus aux coûts de référence (par exemple coût par personne former).

Les indicateurs d’impact :

Ils estiment les effets du projet qu’ils soient globaux ou qu’ils concernent les bénéficiaires.

Le processus d’évaluation18

Les points suivants devront être pris en compte lors de l’élaboration du processus d’évaluation :

Préparation des termes de référence de l’évaluation

Elle est très important pour déterminer l’objet et la portée de l’évaluation, identifier les sources de données, définir la méthodologie, le plan de communication, l’équipe chargée de l’évaluation, le plan de travail, le budget et les termes de référence.

18AIM R., L’essentiel de la Gestion de Projet, Paris, édition Gualino, 2009, p20.

Mise au point de l’évaluation

Elle sert à déterminer les besoins de votre projet et les données requises, déterminer clairement sur quoi portera l’évaluation, dégager les questions clés qui se posent, sélectionner des méthodes appropriées pour la collecte et l’analyse de données, et élaborer la stratégie de communication.

Mise en œuvre de l’évaluation

Elle aide à collecter et analyser les données, examiner et communiquer les résultats.

Le projet

Le mot « projet » provient du mot latin « projectum » de « projicere » qui 7signifie « jeter en avant ».

Le mot « projet » se compose du préfixe « pro » qui correspond en latin à la préposition « pro » signifiant « devant » ; de la racine latine « jet » qui provient de

« jactum » de « jacere » qui signifie « jeter ».

Le mot « projet » recouvre trois sens distincts notamment l’intention de faire, l’image d’une situation, d’un état que l’on pense atteindre19.

Sur cette longue liste des définitions, nous retrouvons Gourdon C. et Froman B. qui définissent le « projet » comme étant le processus unique, qui consiste en un ensemble d’activités coordonnées et maîtrisées comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques, incluant des contraintes de délais, de coûts et de ressources20.

Pour ces deux auteurs, le « projet » est une activité unique destinée à créer ou à offrir un produit/service visant à apporter un changement bénéfique ou à générer de la valeur ajoutée.

Il se différencie des processus ou des opérations qui présentent un caractère permanent et visent à créer ou à offrir sans cesse les mêmes produits/services21.

Encore un autre point de vue ceux de Perrin et Christian qui indique que le « projet » est une idée portée par un groupe d’individus ayant la volonté de travailler ensemble dans le but d’améliorer leur environnement, de passer d’une situation de départ non satisfaisante à une situation améliorée22.

19 Dictionnaire ; Petit Robert.

20 Froman B. et Gourdon C., Dictionnaire de la qualité, édition AFNOR, France, 2003, p149.

21DJAGBA et Faustin M., La Gestion des projets axés sur les résultats, cahier de l’apprenant, Cotonou, édition Mjcd, 2008, p53.

22 Perrin et Christian, Créer et réussir son projet associatif, guide, Paris, édition INJEP, 2005, p17.

Selon DUONG P. et AZIKI K. définissent le « projet » comme le plan qu’on élabore pour soi, pour autrui ou pour toute une communauté, voire pour un pays. Il s’agit de planifier son ambition dans le futur et donner une image à un groupe de personnes ou à une communauté toute entière.

D’ores et déjà on peut remarquer qu’un projet, n’a au départ, rien de certain sauf peut-être la conviction ou la volonté que l’on a de faire quelque chose23.

D’après l’Office fédéral du développement territorial le terme « projet » est défini comme l’ensemble des actions publiques à un niveau relativement abstrait et regroupant plusieurs actions à la fois comme des lois, des programmes, ou bien des projets spécifiques24

Par ailleurs, le concept « projet » renferme tout une variété des approches parmi lesquelles nous découvrons des nouvelles approches du concept « projet » qui repose bien évidemment sur : l’intention, son développement, et sa réalisation qui sont les trois phases qui jalonnent du projet.

L’intention c’est la rencontre d’une idée et d’une volonté. Entre l’intention et sa réalisation, c’est le développement qui opère la mutation de l’idée en réalité. Du fait de son omniprésence, le mot « projet » désigne des phases différentes dans l’usage courant, créant une certaine confusion :

Le projet c’est ce qu’on a l’intention de faire.

Le projet est un processus émergent.

Le projet est défini par son aboutissement

L’intention et l’aboutissement sont les deux repères qui marquent le début et la fin du projet. Ils peuvent donner l’impression qu’entre les deux, le projet se résume à l’exécution d’un plan pour le passage de l’intention à la réalité.

Or rien n’est moins vrai. Le plan existe mais sa réalisation se heurte souvent à la réalité. Il doit dans ce cas être révisé et adapté aux circonstances. C’est pourquoi le processus émergent présente des particularités qui constituent le défi central pour le porteur de projet.

Projet comme intention

La première définition du projet comme une intention souligne l’orientation vers le futur et la volonté de changement. Mais elle rappelle aussi qu’une intention n’est pas une certitude. Au début, il n’y a que l’idée et la volonté. Sans volonté, l’existant ne sera pas remis en cause et l’idée s’envolera25.

23 DUONG P. et AZIKI K. ; Comment présenter un projet, paris, édition harmattan, 1999, p8.

24 Office fédéral du développement territorial ; Guide des outils d’évaluation de projets selon le développement durable, édition vente des publications fédérales, 3003 Berne, 2004, p12.

Cette définition simple permet d’appréhender la diversité des projets mais elle rappelle aussi qu’au départ le projet est éminemment incertain ; ce n’est encore qu’une intention. Trop souvent, le projet est considéré dès le départ comme devant se réaliser et qui plus est, devant se réaliser tel que prévu.

Pourtant le cimetière des projets abandonnés est bien rempli et les projets qui ont évolué au contact de la réalité sont plus nombreux que ceux qui se sont imposés tels quels. La notion d’intention décrit un aspect qu’il est important de retenir dans la définition du projet.

L’intention sur laquelle le commanditaire s’accorde avec le chef de projet est plus ou moins détaillée. Il y a une tentation de pousser le détail de la spécification a priori du projet. En donnant des instructions détaillées, le commanditaire se donne l’impression de parfaitement savoir ce qu’il veut et de créer les conditions pour maîtriser le développement du projet à venir.

L’intention essentielle exprime la fonctionnalité du projet, sa raison d’être. Elle est différente des spécifications du projet qui sont des aspects qui adaptent la réalisation à l’environnement, des éléments qui étayent la fonctionnalité mais qui ne la remplacent pas.

Les spécifications sont rendues possibles par le développement nouveau qui en est le socle. La mission du chef de projet est de réaliser l’intention essentielle. Le premier travail entre commanditaire et chef de projet est de différencier le nécessaire et le souhaitable. Par la formulation de l’intention essentielle, le chef de projet dispose à la fois de l’objectif à concrétiser et de la flexibilité pour mener à bien l’opération pleine d’imprévus et d’incertitudes.

Le projet comme processus émergent

En définissant le projet comme un développement émergent, l’accent est mis sur le processus qui est la dynamique interne du projet qui transforme l’intention en réalité. C’est un domaine important pour le développement du projet26.

Cette phase est marquée par plusieurs caractéristiques fondamentales que la gestion de projet doit intégrer. Nous évoquerons en particulier le temps de développement et l’enchaînement des étapes. Tout développement prend du temps c’est dire que le contexte et les conditions du projet peuvent changer.

25 COHEN R. ; Concevoir et lancer un projet, De l’idée au succès, Paris, Édition d’Organisation, 2006, p31.

26 COHEN R. ; Concevoir et lancer un projet, De l’idée au succès, Paris, Édition d’Organisation, 2006. p33.

Entre le moment où le projet est conçu et le moment où le projet aboutit, l’environnement politique, les attentes des acteurs, des bénéficiaires et des autres parties prenantes évoluent, parfois de façon significative.

De plus les choix faits au cours du développement s’accumulent et vont progressivement contraindre la suite. Ignorer ces changements et les décalages qui s’ensuivent peut avoir différentes conséquences, qui vont de la remise en cause des ressources allouées au projet à l’aboutissement sur une réalisation sans pertinence.

Le monde change entre le moment où l’intention est formulée et celui où la réalisation se met en place. Ces changements sont aussi une opportunité pour le chef de projet qui peut anticiper certains changements comme la disponibilité d’une ressource importante ou un changement dans l’administration pour en tirer parti.

Enfin, à la différence de la situation organisationnelle, la situation n’est pas du tout stabilisée et il appartient au chef de projet d’être attentif au passage du temps non pas pour respecter un planning mais pour tirer le meilleur parti de circonstances qui changent.

Projet défini par son aboutissement

Définir le projet par son aboutissement donne un cadre à un développement incertain. Si le cadre est précis, on nie l’incertitude sur la façon de le réaliser. Si le cadre trace les grandes lignes, la liberté de mouvement est donnée à l’équipe projet et les imprévus peuvent être assumés. Une définition précise suppose une connaissance détaillée du développement à venir27.

Le projet a souvent été défini par des spécifications, un budget et un délai. C’est ce qu’on appelle le triangle d’airain. Pour le manager, le cadre précis présente l’avantage de décrire ce qu’il y a à faire et quels sont les moyens dont il dispose.

Mais comme l’objectif est difficile à atteindre et les moyens limités, il se trouvera souvent dans l’impossibilité de respecter le cadre prévu.

Les projets ne sont pas répétitifs au point de permettre une exécution optimisée et planifiée avec un minimum d’aléas. Chaque projet est source d’apprentissage et conduit à aborder des situations nouvelles et d’autres situations déjà rencontrées mais dans des conditions nouvelles. Les acteurs, les lieux, les partenaires, les ressources et les moyens changent.

Ces changements introduisent des sources de variation qui font que différents projets posent des problèmes imprévisibles qui ne se révèlent qu’en cours de route.

27 Idem

C’est pourquoi, l’intention sert à orienter le développement du projet mais ne permet pas de définir d’avance le parcours. La persistance avec laquelle un cadre contraignant est malgré tout fixé aux projets a plusieurs raisons.

En premier lieu, la pratique est inspirée du modèle organisationnel et semble de ce point de vue tout à fait logique puisqu’il suppose que chaque action va produire les résultats attendus.

Sur le terrain, la plupart des projets sont appuyés d’une façon ou d’une autre par une ou plusieurs organisations. Comme le bon fonctionnement de ces organisations suppose un cadre a priori, il leur est difficile de ne pas demander aux projets de s’insérer dans un tel cadre.

Pour le commanditaire, les bénéficiaires et les autres partenaires la définition d’un cadre est le moyen privilégié de se coordonner et d’engager une action de type projet. Ensuite, le modèle organisationnel a été institutionnalisé par la formation, les diplômes et les certifications.

L’apprentissage de la gestion de projet conditionne la vision du problème. Le sentiment est qu’on obtiendra les résultats voulus si on met en œuvre soigneusement la méthode rationnelle. La pratique renforce l’idée suivant laquelle la planification détaillée permettra d’obtenir les résultats voulus.

Enfin, la meilleure façon de faire face serait non de se préparer laborieusement mais vainement aux innombrables imprévus, mais trouver le moyen de répondre aux situations émergentes au fur et à mesure du besoin.

Dans le contexte de notre étude, le mot « projet » est défini comme la fédération des acteurs pour mettre en place des activités et/ou projet ayant un coût afin de répondre à un besoin qui s’inscrit dans un temps précis et vise à impacter positivement et durablement la vie des bénéficiaires.

Outils participatifs de gestion des projets

Le cadre logique a été mise en place à la fin des années 60 par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) pour améliorer la planification, l’exécution et le suivi-évaluation des projets de développement.

Elle est reconnue comme étant le premier outil participatif et de gestion des projets. En effet, celui- ci a connu plusieurs mutations en ce sens que la plupart des organismes qui l’on adopté ont investi dans une méthodologie plus élaborée et plus élargie aboutissant à la mise en place du cadre logique en fonction de leurs exigences respectives.

Aussi, elle est une technique qui permet aux parties prenantes d’identifier et d’analyser les problèmes, puis de définir les objectifs à atteindre ainsi que les activités à entreprendre à cet effet.

Elle sert aux planificateurs à tester la conception d’une ébauche de projets pour s’assurer de sa pertinence, de sa faisabilité et de sa viabilité28.

Tableau n°1 : cadre logique


image3

Source : Kalidou KY (2010, P25)

28 Kalidou KY., incitation des populations a une meilleure participation aux projets et programmes de développement, Burkina-Faso, édition groupe bk, 2010, p25.

Planification de projet par objectif

Encore un nouveau concept qui a vu le jour au début des années 80 que l’Agence allemande de développement, consciente des faiblesses fondamentales du cadre logique, lui ajoute une phase d’analyse et y introduit la technique visuelle interactive appelée « Métaplan29 ». Elle a en outre ainsi contribué, en favorisant la communication et les discussions pour l’élaboration du « cadre logique » et en renforçant sa diffusion.

La Planification des projets par objectifs (PPO) comporte une phase d’analyse et une phase de planification. La phase d’analyse s’intéresse à l’analyse de la participation, les problèmes, les objectifs ainsi que les alternatives.

Quant à la phase de planification, elle est consacrée à la : détermination de la logique d’intervention, formulation des hypothèses, indicateurs objectivement vérifiables, sources et moyens de vérification, conditions préalables, élaboration d’un calendrier.

Gestion du cycle de projet

La gestion du cycle de projet permet d’avoir un cadre de gestion moins rigide et moins linéaire. Ainsi, le gestionnaire de projet a une marge de manœuvre en cours de cycle puisqu’il a la possibilité d’intervenir à tout moment pour rectifier les inadéquations de la logique de formulation (objectifs/activités/moyens/résultats), grâce à une évaluation continue des actions entreprises.

Il est important de souligner que les phases du cycle de projet varient d’une institution à l’autre, il faut dire que d’une façon générale, tous les cycles de projet entrant dans le cadre de la coopération au développement se composent de trois grandes phases qui sont : une phase de préparation du projet, une phase de mise en œuvre du projet et une phase d’évaluation du projet.

Comme l’indique le tableau ci-dessous, au niveau des projets de l’Union européenne, la phase de préparation du projet comprend 5 étapes à savoir l’identification, la formulation, la recherche de partenaire, la mise en œuvre suivie et évaluation et l’évaluation finale30.

29 Le Métaplan est une technique de communication utilisant des cartons de couleurs différentes, des panneaux muraux, etc. pour visualiser, analyser et mémoriser les idées et les informations émergentes lors d’ateliers.

30 Rapport ; Union européenne, fonds d’appui aux sociétés civiles du sud, gestion du cycle de projet, France, 2015, p3.

Figure n°2 : Gestion du cycle de projet


image4

Source : Union européenne (2015, P3)

Gestion axée sur les résultats

L’histoire nous rappelle que la gestion axée sur les résultats (GAR) a été instaurée par l’Agence canadienne de développement international (ACDI) vers le milieu des années 90, avec pour finalité de définir avec plus de rigueur les objectifs poursuivis par les projets et/ou programmes de développement, de concert avec les partenaires sur le terrain et au Canada31.

Cette méthode se fonde sur une approche participative qui s’applique à orienter les efforts d’une organisation ou d’un projet vers les résultats attendus. Elle contribue par ailleurs à une meilleure évaluation des retombées de l’aide et permet à l’ACDI de procurer des informations justes et pertinentes à la population canadienne quant à l’utilisation des fonds publiques.

Le Développement

À l’air actuel, le terme « Développement » revêt un caractère polysémique en ce sens qu’il est utilisé dans divers domaines d’ordre économique, sociopolitique, industriel etc.

31 LEROY M., La participation dans le projet de développement, une analyse critique, France, 2009, P117.

Tout d’abord F. Perroux définit le terme « développement » comme la combinaison des changements mentaux et sociaux qui rendent la nation apte à faire croitre cumulativement et durablement son produit global réel32.

Ensuite la coopération pour le développement définit le « développement » comme le processus intégré de stabilité politique et économique qui combine la bonne gestion des affaires publiques et la participation des populations, l’investissement dans les ressources humaines, la confiance dans le jeu des forces du marché, le souci de l’environnement et l’existence d’un secteur privé dynamique.33

Enfin Rist J. quant à lui parle du « développement » comme le processus qui libère les populations de la peur du besoin et de l’exploitation politique, économique et sociale. C’est par le développement que l’indépendance politique acquiert son sens véritable. Il se présente comme un processus de croissance, un mouvement qui trouve sa source première dans la société qui est elle-même en train d’évaluer34.

Par ailleurs, le « développement » n’est pas constant mais évolue et s’adapte aux réalités socio-économiques et politiques changeants des sociétés. Plusieurs raisons expliquent cette évolution dont : l’inefficacité des projets entrepris jusqu’aux années 1990 pour sortir les masses de la pauvreté35.

Dans le cadre de cette étude, le terme « développement » est expliqué comme le processus qui permet aux êtres humains d’accroitre leur personnalité, de prendre conscience en eux-mêmes et de mener une vie digne d’existence et épanouie.

Exploiter sans détruire, c’est conserver pour développer dit-ont.

Typologie de développement

Développement intégré

Ce concept se définit comme une vision et stratégique du développement qui intègre tous les facteurs susceptibles d’influencer le processus de développement de manière à réduire au strict minimum ceux capables d’impact négatif. Il s’agit d’un développement logique et rationnel qui prend en compte toutes les conditions nécessaires dans le but de croissance36.

32 Perroux F., L’économie du XXème Siècle, Paris, édition PUF, 1964, P155

33 OCDE/CAD, Coopération pour le développement, Paris, édition OCDE, 1994, P30

34 RIST G., le développement : Histoire d’une croyance occidentale, édition Presses des sciences, Paris, 2001, P44

35 Blanchet K., le développement participatif, entre souhait et réalité, édition Ères, France, 2001, P69

36 André J., développement local communautaire, économique sociale alternative dans in http://agora.qc, (http://agora.qc/) consulté le 23 août 2021

Développement participatif

Ce concept est né du constat des échecs des actions entreprises par des organisations de développent des années 1970. Ce type de développement consacre la légitimité du droit des communautés à participer dans les décisions les concernant.

Selon OCDE, le développement participatif suppose davantage la démocratie d’un plus grand rôle pour les organisations locales, une plus grande autonomie administrative, le respect des droits de la personne humaine, y compris le système juridique efficace et accessible37.

Développement communautaire

Le développement communautaire répond spécifiquement à un besoin socio- économique des catégories défavorisées de la population. C’est une spécificité du développement local qui offre des possibilités aux couches désavantagées sur un territoire d’entreprendre et de participer à des activités en vue d’améliorer leurs conditions socio-économique38.

Développement local

Le développement local est une nouvelle approche du développement fondée sur le partenariat, la mobilisation et participation des forces vives locales39. Il vise la valorisation des ressources par des acteurs organisés en partenariat pour créer de la richesse et de l’emploie.

Développement durable

Le développement durable est un mode de développement qui satisfait les besoins des générations présentes, sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs. En d’autres termes, c’est un processus qui assure à la fois le développement d’aujourd’hui et le développement de demain et incluent tous les aspects de la vie.

Après avoir clarifier les concepts opératoires de notre étude, passons au chapitre deux qui va consister à présenter notre milieu d’étude.

37 OCDE, Économie mondiale, in http://www.theworldeconomg.org (http://www.theworldeconomg.org/)consulté le 23 août 2021

38 Bergeron P., Gestion dynamique : concept, méthodes et applications, édition Gaétan, Montréal, 2002, P8

39 Idem

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Archidiocèse de Kinshasa - Institut facultaire de développement - Département des Sciences et Techniques de Développement
Auteur·trice·s 🎓:
NDELO NGOLE Méliès

NDELO NGOLE Méliès
Année de soutenance 📅: Travail de mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention de grade de Licencié en Sciences et Techniques de Développement, option Gestion et Administration des projets - 2021
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