Le mysticisme dans un enfant à tout prix de Charles Soh

Le mysticisme dans un enfant à tout prix de Charles Soh

Université de Buea

Faculté des arts – Département de français

Mémoire complémentaire en vue de l’obtention du diplôme de licence ès lettres bilingues (anglais/français)Le mysticisme dans un enfant à tout prix de Charles Soh

Le mysticisme dans un enfant à tout prix de Charles Soh

Présenté par :

GAMNYE SOUOP ELSA

AR18A005

Sous la direction de :

ABOSSOLO PIERRE MARTIAL

Maître de Conférences – HDR

Année universitaire :

13 juillet 2021

Sommaire

Certificat de conformité

Dédicace et Remerciements

Introduction Générale

Chapitre I : Le mysticisme dans la littérature africaine

I.1-Thèmes abordés

I.2- Les fonctions du surnaturel dans la littérature africaine

Chapitre II : Le recours au mysticisme dans un enfant à tout prix

II.1- Motivation

II.2- Manifestations

II.3- Conséquences

Chapitre III : Le sens d’une écriture du mystique dans un enfant à tout prix de Charles soh

III.1- Sensibilisation sur les effets du mysticisme

III.2- Souligner l’hybridité culturelle de l’africain

III.3- Exposer les réalités mystiques

Conclusion Générale

Références Bibliographiques

Introduction Générale

La littérature, comme le définit Louis Vicomte de Bonald, « est l’expression de la société, comme la parole est l’expression de l’homme ». En tant que tel, la littérature se propose de montrer les différentes facettes de la vie humaine bonnes ou mauvaises.

Les sujets de la littérature sont donc multiples et celui qui va être traité dans ce travail est le mysticisme. Ce terme peut se définir comme « …une notion relative au secret » (Joseph Priera, 2020 : 489).

1 Pensées sur divers sujets

Parler du mysticisme revient à s’interroger sur tout ce qui dépasse l’entendement humain. C’est une réalité assez présente dans l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui ; « Souvent liée à la religion, la marque du mystique entoure aussi une bonne partie des pratiques et réalités africaines » (Joseph Priera, 2020 : 489).

On dira donc que le mysticisme est un mode de vie, qui rassemble un bon nombre de communautés africaines, et laisse percevoir que ce monde parallèle relève d’une force qui domine les pensées et les actions de ce peuple fortement croyant (religieux). Domination qui se reflète dans le quotidien des africains.

La prépondérance du mystique dans la vie se perçoit dans Un enfant à tout prix de Charles Soh, roman dans lequel l’étude des phénomènes mystiques sera faite.

Ce roman est choisi pour illustrer ces propos de Joseph Priera (2020 : 489) : « le roman africain permet de mieux découvrir l’Afrique dans son intégralité à travers la représentation de certaines croyances culturelles et cultuelles des peuples noir ». La littérature est donc proche des réalités sociales.

Le problème qui se pose dans notre étude est de savoir comment s’opère le mysticisme en Afrique. Raison pour laquelle nous nous posons la question de savoir comment se présente le mysticisme dans Un enfant à tout prix, et pourquoi en parle-t-on.

Parlant du surnaturel, H. Leenhardt dit qu’il ne peut être le résultat de causes naturelles, parce que des phénomènes surnaturels ne suivent pas l’ordre naturel de ce qu’on appelle « lois de la nature ». Le surnaturel se présente donc comme un « extranaturel » des choses.

Dans Un enfant à tout prix, l’auteur nous fait découvrir une société dans laquelle des pratiques magico-religieuses sont prépondérantes, et le christianisme, presque relégué au second plan. Ce roman aussi expose ce que vivent de nombreuses personnes aujourd’hui.

On y voit des personnages plus ou moins puissants, et un couple désespéré, qui n’hésite pas à s’en remettre aux voies traditionnelles africaines, et les effets sont plus que dévastateurs.

D’où notre intérêt pour les réalités mystiques en Afrique. Notre objectif est donc d’étudier comment se manifeste le mysticisme en Afrique et d’examiner les raisons qui poussent des gens à opter pour cette voie surnaturelle. Pour y parvenir nous comptons utiliser les approches thématiques et sociologiques.

La première nous permettra de prendre connaissance des différentes préoccupations de l’auteur dans son roman, et la seconde nous aidera à comprendre un peu plus l’environnement dans lequel l’auteur écrit.

Ce travail comprend trois chapitres qui permettent de parcourir le monde mystique sur le continent africain, au travers de la littérature. Dans le premier chapitre, nous verrons quelques centres d’intérêts d’auteurs africains, et les raisons pour lesquelles ces auteurs parlent de l’univers mystique dans leurs œuvres.

Dans le deuxième chapitre, nous entrerons dans notre corpus, pour étudier comment l’auteur, use de ces réalités magico-religieuses dans son texte pour ressortir le bien-fondé de ce choix. Dans le dernier chapitre, nous nous proposons de donner quelques raisons pour lesquelles nous pensons que l’auteur décide d’écrire sur ce monde parallèle.

Chapitre I : Le mysticisme dans la littérature africaine

Le mysticisme est une réalité assez vivante dans le contexte africain, étant donné les diverses croyances et pratiques ou rites qui sont perpétuées jusqu’à nos jours dans bon nombre de cultures africaines.

Suite à cette partie importante que joue le mystique dans la vie quotidienne africaine, nombreux sont ces auteurs africains qui se sont inspirés de ces faits traditionnels, qui pour la plupart tendent vers le mystique, pour montrer à leurs lecteurs que ces phénomènes, qui pour beaucoup semblent être irréels, sont en fait une facette essentielle, et assez vivante d’une communauté africaine typique.

Il est nécessaire de noter qu’« Il n’y a pas, en effet, un « homme africain » qui représente un type valable pour tout le continent, du nord au sud et de l’est à l’ouest. Il y a l’homme africain du nord, habitant le bassin de la Méditerranée ou les côtes de l’océan Atlantique.

Il y a l’homme du Sahara, qui voisine avec celui de la savane. Il y a enfin l’homme de la forêt. Autant de types de caractère, de comportement, autant d’ethnies, autant de formes religieuses traditionnelles.» (Amadou Ham pâté, cité par Jada Miconi, 2013 : 12)

Il sera question pour nous dans ce chapitre de faire le tour de quelques thèmes abordés dans la littérature africaine, et de présenter ensuite les différentes fonctions du surnaturel, ou encore les diverses raisons qui poussent des auteurs africains à écrire sur le monde mystique.

2 Amadou Ham pâté BÂ, Aspects de la civilisation africaine : personne, culture, religion, africaine, cit. P. 113

I.1 – Les thèmes abordés

Dans la littérature africaine de nature mystique, nous apercevons plusieurs sujets ou centres d’intérêts des auteurs, qui à travers leurs œuvres, peignent une image assez vive des réalités du mystique dans la vie de tous les jours.

Parmi ces cas se retrouvent : la mort, la superstition, le sacrifice, la métamorphose, la voyance, la tradition et la rivalité, qui seront tous présentés avec l’aide de certaines œuvres mystiques africaine.

I.1.1- La mort

Le Petit Robert définit la mort comme « une cessation définitive de la vies d’un être vivant ». C’est un chemin du quel on ne revient pas. À ce sujet, on dira que « la mort est un vêtement que tout le monde portera », ou encore que « la mort engloutit l’homme, elle n’engloutit pas son nom et sa réputation. »

Quoiqu’il en soit, la mort reste ce qu’elle est, l’inexistence. Cette définition reste cependant quelque peu figée. Alors, dirions-nous que cette conception de la mort s’applique ou est acceptable dans tous les contextes ?

On dit que la mort signifie la cessation définitive de la vie d’un être vivant. Or, on remarque qu’en Afrique, le plus souvent, il est dit que les morts ne meurent pas, qu’ils sont toujours parmi les vivants, que ce soit sous forme de d’esprit ou d’animaux, ou encore en tant qu’hommes.

Ces propos, nous allons les illustrer avec le poème « Souffle » de Birago Diop, qui écrit :

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis : Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire Et dans l’ombre qui s’épaissit. Les Morts ne sont pas sous la Terre… Les Morts ne sont pas morts.

Écoute plus souvent Les Choses que les Êtres… Écoute dans le Vent Le Buisson en sanglots : C’est le Souffle des Ancêtres morts, Qui ne sont pas partis Qui ne sont pas sous la Terre Qui ne sont pas morts.

Cette conception que nous présente ce poète nous semble quelque peu mystique, voire surréaliste, vu que les morts ne sont plus censés être parmi les vivants sous quelque forme que ce soit.

Néanmoins, il semblerait bien que nos auteurs africains aient pris goût à ce phénomène de « mort-vivants » ou encore de « vampires » pour donner un peu de saveur à leurs textes littéraires. Comme illustration, on aura Sylvie Ntsame qui, dans son roman Malédiction, s’inspire de la croyance de « non-mort » des morts, donc, des esprits.

Dans ce texte, nous sommes témoins des répercussions négatives sur la vie du protagoniste, Joël, suite à son refus d’admettre que la loi traditionnelle qui régit sa société est au-dessus de lui, et que nul ne peut échapper au châtiment qu’il mérite après avoir osé défier cette autorité suprême.

La résultante donc de son mépris lui a valu la mort de sa fiancée, Josiane, et de sa mère, qui sont toutes deux des dégâts collatéraux. Ces décès ne sont certainement pas le fruit du hasard : c’est Sandrine, fiancée qu’il devait épouser mais qui a vu sa vie s’arrêter grâce à la colère, et au dédain de Joël.

Ces décès qu’elle orchestre est pour elle une manière de se venger de l’affreux traitement qu’elle a reçu de la part de Joël (à cause de son comportement ignoble, il a gagné la fureur de Sandrine). Il nous faut remarquer que Sandrine est morte, mais son esprit continue de roder sur terre autour de Joël.

I.1.2- La superstition

Ce terme se définit comme le fait de croire que certains actes ou signes entrainent automatiquement des conséquences bonnes ou mauvaises, qui généralement seraient de provenance occulte (Le Petit Robert).

Il est impossible parfois de croire en quelque chose, aussi débile qu’elle soit ; sauf qu’une croyance démesurée entraine de la superstition, qui est irrationnelle. Elle est aussi basée sur la peur ou l’ignorance, ce qui donne un caractère surnaturel à certains phénomènes.

C’est dans ce sens qu’il est dit dans l’article « Afrique et superstition » qu’« en Afrique, la perception du surnaturel semble tellement naturelle que c’est le naturel qui devient surnaturel », ce qui explique que la superstition soit assez rependue dans l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui. On se demande à quoi les choses ressembleraient si les superstitions venaient un jour à disparaitre.

Dans « Afrique et superstition » encore, il est écrit que « la vie de la communauté [africaine], son organisation sociale et son équilibre sont basées sur des croyances supposées ou avérées, [qui] pour la plupart du temps, tirent leurs sources dans des contes et des légendes qui n’ont rien à voir avec une expérience directe ».

Quelques superstitions les plus rependues en Afrique sont : ne pas balayer la nuit, parce que cela appellera dérage les esprits ou que des sorciers se montreront.

Pour ceux qui croient en la réincarnation, il est déconseillé de montrer un miroir à un enfant, car il est dit que celui-ci pourrait se souvenir de ses précédentes vies, ou que le miroir pourrait emprisonner son âme.

Il est presque impossible de confirmer que ces superstitions, une fois brisées produisent quelques effets que ce soit, n’empêche que jusqu’à ce jour, bon nombre de ces superstitions s’appliquent dans leurs différents contextes.

Encore, pour ce qui est des jumeaux, ce phénomène est considéré en Afrique comme une malédiction parce que, selon la superstition populaire, ce sont des êtres malveillants ou malfaisants ; avec l’idée que l’un d’eux n’a pas de place dans le monde des vivants, mais celui des esprits.

C’est la raison pour laquelle les jumeaux étaient mis à mort dans plusieurs coutumes africaines.

Dans Ceux qui sortent dans la nuit de Mutt-Lon, Ngambi dit : « Je viens de buter [mon orteil] contre une pierre en montant ici…Ça signifie qu’il y a des gens qui sont en train de me calomnier quelque part dans ce village. » (P. 234) Ceci se révèle être une superstition parce qu’il n’est pas prouvé que se faire mal à l’orteil est synonyme de calomnie.

Un autre exemple de superstition se trouve dans le roman Afoh Ahkom, de Christian Tiako, où il nous ait dit que : « Depuis dix heures, par pure superstition, des filles versaient à intervalle de temps régulier du sel sur le feu. Certains prétendaient que ce manège était susceptible de provoquer la pluie. » (P. 9)

I.1.3- La métamorphose

La métamorphose selon Le Petit Robert est un changement de forme, de nature ou de structure telle que l’objet ou la chose métamorphosé n’est plus reconnaissable, exemple un homme ou un animale. Ce mot peut avoir pour synonyme la transformation.

Il serait faux de croire qu’en Afrique la métamorphose soit une chose étrange, parce que nous avons à travers le temps, eu à entendre des contes ou des légendes dans lesquels on retrouvait souvent des scènes de transformations d’hommes en animaux : ce qui aurait certainement poussé certains auteurs africains à inclure des scènes de métamorphose dans leurs récits mystiques et surnaturels.

Parmi ces auteurs donc, nous retrouvons Charles Soh, qui dans Un enfant à tout prix fait transparaitre la transformation d’un enfant en un serpent énorme.

Dans son article « Écriture du surnaturel et contexte : du fantastique occidental au réalisme magico-religieux africain », P. Abossolo dit : « l’explication à donner à cette façon de concevoir la métamorphose comme un phénomène naturel réside dans un trait fondamental de l’anthropologie africaine : l’être vivant n’étant pas uniquement constitué de ce qui tombe sous la vue, il faut lui reconnaitre la capacité de se mouvoir et de se métamorphoser selon les circonstances. » (P. Abossolo : 2010, P.37) Cette intervention nous fait comprendre que, la métamorphose est un phénomène qu’on pourrait décrire comme étant normalisée dans le cadre africain.

Dans L’homme-dieu de Bisso d’Étienne Yanou par exemple, les autochtones de Bisso (village fictif) croient fermement que « certains individus peuvent se dédoubler en chouettes, oiseaux auxquels on prêtait le pouvoir magique de soutirer le sang du cœur ou de couper une partie du poumon ».

Cette croyance que des êtres humains peuvent se changer en animaux est confirmée, quand à l’ouverture du texte, nous sommes informés de la présence d’un homme-panthère, et plus tard dans le texte, des hommes-chouettes.

Un autre cas de métamorphose est dans Un enfant à tout prix, quand Victoire beigne l’enfant dans le lac sacré de Baleng, et que celui-ci se transforme sous ses yeux.

I.1.4- La tradition

Il n’existe pas de communauté sans tradition. La tradition est, nous pouvons dire, l’élément même qui fait d’une société ce qu’elle est. On définira donc la tradition comme la manière d’agir ou de penser transmise de génération en génération à l’intérieur d’un groupe.

Le dictionnaire Le Petit Robert la définit comme une « manière de penser, de faire ou d’agir qui est un héritage du passé ». Pour Honorat Aguessy, ce terme exprime « ce qui, du plus profond de l’histoire de la vie d’une population, ne cesse d’être charrié et transmis à travers les multiples transformations et qui donne du poids aux faits, gestes et coutumes, et aux pensées de cette population.

Non statique encombrant, mais changement enrichissant. » (Cité par René Tabard dans « Religions et cultures traditionnelles africaines : Un défi à la formation théologique », 2010)

3 H. AGUESSY, La religion africaine comme valeur de culture et de civilisation, Colloque international de Kinshasa, Religions africaines et christianisme, Janvier 1978.

Dans Ceux qui sortent dans la nuit, lors de la cérémonie d’adieux de la jeune Dodo, certains rites sont faits de la manière la plus traditionnel possible : « Ce matin-là, on posa une cuvette sur sa tombe, remplie d’une mixture de feuilles et écorces de la brousse…Certains murmuraient quelque chose comme s’ils parlaient à la disparue, avant de se laver les mains dans la cuvette.

Ici on est attentifs à peu de traditions qui subsistent, et il reste un ou deux patriarches qui savent organiser la cérémonie des adieux. » (P.8-9) Nous voyons là que cette communauté est rigoureuse lorsqu’il s’agit de l’application des rites ancestraux, ce qui montre l’intérêt de l’auteur sur la question. Raison pour laquelle il décide d’en parler dans son texte.

Parlant toujours de la tradition africaine, on entrera dans Malédiction, pour voir à quel point l’auteure met l’emphase sur ce point. La tradition dans ce texte joue au niveau du mépris de Joël vis-à-vis d’elle, et des conséquences douloureuses auxquelles il a dû faire face ; pour dire que la tradition en Afrique est une chose sacrée, et nul n’a le droit de commettre des actes qui pourraient le mettre dans la même situation que Joël.

I.1.5- La sorcellerie

Le Petit Robert défini la sorcellerie comme « [des] pratiques de sorciers ; magie de caractère populaire ou rudimentaire, qui accorde une grande place aux pratiques secrètes, illicites ou effrayantes ».

D’après Augé, la sorcellerie est : « un ensemble de croyances structurées et partagées par une population donnée touchant à l’origine du malheur, de la maladie ou de la mort, et l’ensemble des pratiques de détection, de thérapie et de sanction qui correspondent à ces croyances. » (Augé, 1974 : 55, cité par Laura Coakley, 2015 : 12)

La sorcellerie est une réalité sociale et culturelle bien imprégnée sur le continent africain, avec des rites propres à elle qui se pratiquent dans presque toutes les communautés africaines.

La sorcellerie de ce fait accompli ce qui en temps normal ne pourrait être accompli, exemple : les transformations d’hommes en objets, ou en animaux. On prendra là un extrait de La Bête noire d’Isaïe Koulibaly, où il est écrit : « La sorcellerie.

Je faisais partie d’une confrérie de sorciers dans ce village. Et c’est moi qui ai livré ton père. On l’a transformé en singe pour le manger, la veille d’une fête chrétienne » (P. 50)

On notera que : « La notion de sorcellerie, bien qu’elle ait une sémiologie plurielle, peut être définie, dans une grande partie des pays africains, comme une capacité de nuire à une personne grâce au pouvoir mystique.

Par conséquent, le sorcier ou la sorcière incarne ce personnage maléfique, poussé à faire du mal sous l’influence de cette force/pouvoir de la sorcellerie. » (Cimpric, 2010 : 5)

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Le mysticisme dans un enfant à tout prix de Charles Soh
Université 🏫: Université de Buea
Auteur·trice·s 🎓:
GAMNYE SOUOP ELSA

GAMNYE SOUOP ELSA
Année de soutenance 📅: Faculté des arts - Département de français - 13 juillet 2021
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