La création d’un fonds d’impact, création de compétences

Section 2 : Les enseignements des entretiens

L’analyse des résultats du corpus et leur interprétation nous ont permis de trouver des éléments de réponse à notre question de recherche.

Nos deux répondants Madame Juliette Euzenot Analyste en Investissement d’impact à Alter Equity et Monsieur Jean Baptiste Morel Responsable de la recherche ESG à Federal Finance nous ont fourni des informations d’une part sur les aspects extra financiers sur lesquels reposent la sélection des projets à impact et la mesure de l’impact social ou environnemental.

D’autres part ils nous ont renseigné sur la démarche particulière aboutissant à la construction d’un fonds d’impact. Enfin nous avons obtenu des éclairages sur les compétences créées par le gérant ainsi que la valeur durable générée pour toutes les parties.

2.1 Les critères extra financiers et la mesure de l’impact

Dans le souci de faire converger tous les acteurs économiques vers des pratiques plus responsables, de nouvelles réglementations ont vu le jour en France et en Europe.

Elles donnent des directives visant à pousser les organisations à accroitre leurs performances extra- financières. Dans la démarche de construction d’un fonds d’impact toutes ces normes sont prises en compte. Ce constat a été fait par Jean Baptiste Morel qui juge le « contexte règlementaire favorable à « l’investissement d’impact ».

Il poursuit en affirmant qu’avec « la sortie des Objectifs pour le Développement Durable (ODD) « il y a une volonté d’avoir une autre gestion » susceptible d’engendrer « un impact réellement positif ».

Les impacts doivent pouvoir affecter de façon durable le bien-être de l’ensemble des populations et perceptibles sur le plan social et environnemental. Sur le plan social, par exemple, un accent particulier est mis sur la création d’emploi, la santé, la formation et l’inclusion.

Ces améliorations sont censées aider à relever les défis sociaux et accélérer l’inclusion et la réduction de la précarité.

Concernant les critères environnementaux, la commission européenne a mis en place « une taxonomie verte » visant à révolutionner la finance durable, redéfinir les critères environnementaux, produire un langage commun et référencier les activités durables.

Un accent particulier est mis sur les activités jugées vertes. Aussi avec « le green deal » un concept de la commission de l’Union Européenne, les entreprises peuvent mener dix actions pour s’inscrire dans la finance verte. La réduction des émissions de dioxyde de carbone, la bonne utilisation des ressources naturelles sont essentielles.

Dans le même sens, Juliette Euzenot précise les secteurs clés qui permettent de répondre à ces enjeux à savoir : « l’économie circulaire, l’agriculture responsable, l’énergie renouvelable, la gestion des déchets ».

Nos deux répondants confirment, comme cela a été présentée dans notre étude longitudinale exploratoire qu’il n’existe pas à ce jour un outil standard de mesure de l’impact sur le marché. Les approches diffèrent d’une société de gestion à une autre.

Selon Jean Baptiste Morel « aucune méthodologie prédéfinie » n’existe sur le marché aujourd’hui mais des travaux sont en cours pour une « homogénéisation des pratiques » encouragés par les institutions nationales et internationales. Mais dans le souci de transparence et de mise en confiance des partenaires, plusieurs approches sont développées à titre individuel par chaque société de gestion.

Le fonds d’impact repose sur une philosophie et une promesse qui doit être tenu pour entretenir la confiance des investisseurs.

L’absence d’outil standard conduit les sociétés de gestion à mesurer l’impact par des données globales. L’impact social par exemple se mesure à travers le nombre réel d’emplois créés par un projet, le nombre de personnes formées, réinsérées ou encore logées. Pour l’impact environnemental, un certain nombre d’indicateurs aident à la mesure de l’impact.

Il s’agit par exemple de la part verte qui aide à évaluer la proportion des activités qui génèrent un bénéfice environnemental.

Sont également prises en compte dans le calcul d’impact sur l’environnement, des atteintes à l’eau et à la biodiversité. En revanche, l’impact sur le climat se mesure par la quantité des émissions de dioxyde de carbone. Sa réduction est jugée indispensable pour limiter le réchauffement climatique et créer une inversion de la tendance.

Avec ces données, le gérant a la possibilité de convaincre les investisseurs qu’en investissant un montant donné, une certaine quantité de dioxyde de carbone peut être réduite.

Au cours de l’entretien Jean Baptiste Morel a évoqué « les trois catégories d’émissions » que les normes et méthodes internationales définissent. On distingue les émissions directes (SCOPE 1), les émissions à énergie indirectes (SCOPE 2) et les émissions indirectes (SCOPE 3). Un autre indicateur est en train de voir le jour : il s’agit du Net Environnement Contribution (N.E.C).

L’évaluation des entreprises et de leurs projets en interne ne permet pas aux sociétés de gestion de déterminer la pertinence des projets. Elles travaillent avec des agences de notations extra financières spécialisées telles que Ethifinance et Vigéo et des organismes d’analyses dont le rôle est de noter les performances extra financières des organisations.

Une fois toutes les données regroupées, les sociétés de gestion grâce à une méthode très particulière les agrègent afin d’obtenir une note plus significative. En outre, la mesure de l’impact est un processus continue.

Chaque année, un reporting extra financier est dressé pour s’assurer du niveau de performance des entreprises émettrices de titres et confirmer les projets. Aussi comme le souligne Juliette Euzenot, une fois l’impact validé, un programme d’accompagnement des entreprises est établi pour rassurer les investisseurs.

Cet accompagnement concerne l’audit, le suivi des indicateurs d’impact, l’analyse du cycle de vie. Le but est d’aider ces entreprises à identifier les postes de matières premières les plus importants, à respecter leur promesse et améliorer leurs performances. Le suivi concerne donc non seulement l’activité mais aussi les pratiques de gestion.

Des objectifs sont précisés et leur atteinte est primordiale pour la poursuite des opérations et des partenariats.

Les sociétés émettrices doivent produire un business plan impact. Jean Baptiste Morel pense que cette démarche est une réponse au règlement européen « Disclosure » qui oblige l’ensemble des fonds à proposer des reporting sur leurs activités et à l’article 173 sur la loi énergétique en France qui pousse les investisseurs institutionnels à publier « un listing annuel » sur leurs activités.

Ces reporting permettent aux entreprises de communiquer sur leurs performances extra financières et ainsi maintenir la confiance des partenaires.

2.2 La création d’un fonds d’impact : une création de compétences distinctives

L’offre d’un fonds d’impact obéit à une démarche rigoureuse et nécessite des savoirs et savoir- faire spécifiques.

Tout commence par l’émission de titres par les entreprises. Une grande liberté leur est accordée dans la proposition des projets et la définition des impacts.

Ensuite intervient le choix de la société de gestion. Les entreprises éligibles doivent être rentable et répondre effectivement aux enjeux du développement durable et produire effectivement de l’impact. Comme le rappel jean Baptiste Morel l’entreprise doit prouver sa volonté d’avoir de l’impact et être capable de le démontrer.

La sélection repose sur une double performance financière et extra financière. L’entreprise doit être en mesure de démontrer sa capacité à être rentable.

Les entreprises retenues sont celles qui ont un potentiel de croissance. Juliette Euzenot précise au cours de l’entretien que les investisseurs d’impact recherchent un retour sur investissement proche de celui du marché. Pour maximiser l’impact, l’équilibre financier et économique est au cœur de la méthodologie de sélection des entreprises.

La société de gestion en construisant un fonds d’impact doit être capable de démontrer qu’elle peut créer des performances financières et extra financières.

Pour s’assurer de ne retenir que des entreprises rentables et vertueuses, les sociétés de gestion écartent les entreprises à controverses ou celles dont la production s’éloigne des critères ESG à l’exemple des entreprises qui produisent des armes ou de l’alcool. Sont retenues les entreprises qui affichent de meilleures performances extra financières selon le critère de « best in class ».

Au-delà des bienfaits sur l’environnement et la société que l’entreprise doit pouvoir prouver pour être sélectionnée, ses performances en termes de gouvernance sont aussi scrutées.

La société de gestion considère que « les performances en termes de gouvernance vont impacter derrière les performances environnementales et sociales. Le principe de base est qu’il existe « une corrélation entre l’impact, les externalités de l’entreprise et sa masse financière » car « mieux gérer les enjeux environnementaux et sociaux, c’est mieux gérer ses opportunités et donc ses performances ».

Et « regarder la notation ESG, c’est regarder l’ensemble de la gestion du groupe entreprise et l’ensemble de ses risques ».

La société de gestion note elle-même en premier les entreprises émettrices de titres , notes auxquelles elle confronte celles des agences de notation extra financières et des organismes d’analyse. La société de gestion agrège ensuite toutes les notes obtenues par les entreprises remplissant les conditions d’éligibilité pour déterminer un score significatif.

Les titres présentant les meilleurs scores sont sélectionnés et rangés dans un portefeuille susceptible de convaincre les investisseurs exigeants.

La construction d’un fonds d’impact conduit le gérant à développer de nouvelles approches et méthodes de mesure de la performance des entreprises et surtout de la performance extra-financière. Elle ne se limite pas aux critères ESG. Elle va plus loin pour apprécier toutes les répercussions voire les externalités des projets.

Par exemple « une entreprise qui pollue moins peut dans le cadre de sa production surconsommer en eau » ou encore « une obligation verte dédiée aux systèmes de climatisation dans des stades et centres commerciaux qui malgré qu’ils permettent une amélioration de l’efficacité énergétique ne contribue pas réellement à la lutte contre le réchauffement climatique ».

Les chiffres ne suffisent pas non plus pour sélectionner les projets à impact. Le gérant doit désormais faire preuve d’un grand discernement.

Il s’intéresse davantage à la promesse du projet et à son réel impact : un impact objectif, réalisable et clairement utile. Au-delà de la mesure de l’impact, un examen du « business model », de la concurrence et du marché est réalisé. Cette démarche est nouvelle. Ces nouvelles connaissances et des outils d’évaluation enrichissent la grille de construction de fonds.

Le fonds d’impact présente la particularité de reposer sur une promesse que le gérant doit être capable de réaliser.

Dans le cas d’une promesse reposant sur la création des emplois, le gérant doit démontrer et quantifier de façon précise le nombre d’emplois créés et leur contenu. Contrairement aux autres fonds responsables, la construction d’un fonds d’impact obéit à une démarche spécifique.

Le gérant a désormais la possibilité de proposer un véhicule d’investissement capable de convaincre l’investisseur sur le caractère réel, positif et mesurable de l’impact social/ou environnemental.

Aussi l’absence d’outils standard de mesure de l’impact donne la possibilité à chaque gérant de proposer sa propre démarche et ainsi d’être en mesure de présenter une offre difficilement imitable. Enfin, la transparence autour des projets sélectionnés et la capacité de toutes les parties de vérifier les performances financières et extra financières à travers le reporting permettent à la société de gestion d’attirer davantage d’investisseurs.

Elle crée donc des compétences distinctives ou fondamentales comme nous les avions distinguées dans notre analyse théorique.

2.3 La performance et la valeur créées à travers la construction d’un fonds d’impact

La stratégie consistant pour une société de gestion à construire un fonds d’impact vise à créer de la valeur durable pour elle-même et pour toutes les parties prenantes. Sa rémunération dépend de la rentabilité des fonds qu’elle a créés. Par conséquent, l’offre de fonds doit obéir à une logique d’amélioration de sa performance globale.

En sélectionnant de façon minutieuse les projets, le gérant s’assure des rendements élevés de ses titres, indispensables pour rétribuer ses actionnaires et assurer le fonctionnement de son organisation. En proposant des produits nouveaux spécifiques « compatibles avec un monde durable », la société de gestion crée de la valeur pour elle-même car elle parvient à répondre aux attentes des investisseurs exigeants comme le souligne Juliette Euzenot.

Elle a fait part de l’expérience de son organisation Alter Equity qui de par sa capacité à convaincre ses premiers investisseurs depuis le lancement du premier fonds en 2013 a réussi à les remobiliser pour le second.

En faisant preuve de pragmatisme, la société de gestion parvient aussi à attirer un plus grand nombre d’entreprises qui désirent lever des fonds. Elle met à disposition des entreprises sélectionnées tout son réseau et son équipe. Elle soutient leur croissance en leur donnant la possibilité d’avoir accès à des capitaux supplémentaires indispensables pour la réalisation de leurs projets.

Les entreprises émettrices de titres améliorent ainsi leur visibilité et renforcent leur image « d’entreprises à mission ».

La communication extra-financière à travers le reporting trimestriel ou annuel permet aux entreprises d’être en accord avec la législation et de prouver le caractère vertueux de leurs projets. Elles se construisent une réputation auprès de leurs clients et gagnent des parts de marché conséquents. Elles rassurent ses investisseurs et peuvent facilement attirer de nouveaux apporteurs de capitaux.

Elles bénéficient d’un accompagnement et donc pilote mieux leur performance et se créent une valeur stratégique.

La construction d’un fonds d’impact fait émerger de nouvelles relations partenariales et de nouvelles architectures organisationnelles. Enfin pour la société il y a une plus-value sociale et environnementale. Les projets à impact contribuent à relever des défis environnementaux et sociaux majeurs et œuvrent pour l’intérêt général.

Conclusion générale

L’investissement d’impact est une forme nouvelle d’investissement qui connait une expansion fulgurante depuis deux décennies.

Les entreprises à impact également se multiplient en bénéficiant d’un cadre législatif favorable. Celui-ci est censé permettre aux entreprises de mieux s’inscrire dans les pratiques RSE et d’œuvrer pour les transitions sociales, environnementales et sociétales indispensables pour le développement durable.

En favorisant la conciliation entre rentabilité financière et utilité sociale, l’investissement d’impact attire des acteurs tant du domaine privé que public. Il repose ainsi sur une hybridation des ressources financières.

L’investissement d’impact a gagné l’univers de la gestion d’actifs et est aujourd’hui proposé comme un véhicule d’investissement par des sociétés de gestion quête de notoriété. Notre travail de recherche a consisté à comprendre la façon dont le gestionnaire d’actifs construit un fonds d’impact qui peut être reconnu comme tel par des investisseurs.

Nous avons pu mettre en évidence le caractère spécifique d’un produit d’impact et les contraintes de gestion particulières que la construction d’un portefeuille d’investissement d’impact engendre.

La reconstitution de l’écosystème d’un fonds d’impact fait apparaitre des acteurs aux motivations diverses et contributions spécifiques ainsi que des relations partenariales nouvelles. Deux mondes se côtoient désormais et s’articulent pleinement. Il s’agit de ceux de la finance et du développement durable.

Notre recherche et ses résultats apportent des éclairages qui se traduisent par des apports tant sur le plan théorique, managérial que sociétal.

D’un point de vue théorique notre recherche a permis d’enrichir la littérature scientifique sur la construction d’un fonds d’impact qui reste à ce jour moins abondante. Nous avions pu redéfinir les motivations des investisseurs d’impact qui recherchent une utilité davantage plus grande que le retour sur investissement.

Nos travaux nous ont permis de comprendre le processus complexe de construction d’un fonds d’impact et d’identifier les compétences stratégiques créées par le gérant.

Pour y parvenir, nous avons mobilisé la théorie des compétences distinctives de Hamel et Prahalad (1990) et le concept de « cœur de compétence ». Cette démarche représente une première entre cette théorie et notre objet de recherche.

Nous avons ainsi contribué à élargir le champ de la finance utile et proposé un nouveau modèle caractéristique de la relation entre les compétences, la performance et la valeur durable.

Les apports managériaux sont aussi importants. Les résultats obtenus à partir de l’analyse théorique et confirmés par l’étude empirique, renforcent l’idée que la création d’un fonds d’impact relève d’une stratégie de croissance et de développement des sociétés de gestion.

Notre étude renseigne sur une parfaite harmonisation entre la performance financière et la performance extra financière.

Il aide le gérant dans la mise en place de ses stratégies pour s’inscrire dans un projet de finance utile. Nous avons ainsi permis une compréhension de la démarche de construction d’un fonds d’impact, apporter des éclairages sur la mesure de l’impact et permis une meilleure appréciation de l’appétence des investisseurs en quête de sens.

Enfin, d’un point de vue sociétal, nos travaux prouvent que la finance peut aussi être orientée au service de l’intérêt général et du développement durable. L’investissement d’impact s’inscrit donc dans les innovations sociales susceptibles de favoriser des transitions sociales, environnementales et sociétales.

La prise en compte des intérêts de toutes les parties prenantes renforce la confiance et constitue une source de performance globale.

Une recherche possède en soi des limites tout autant sur la démarche que sur les résultats obtenus. L’identification de ses limites permet aux chercheurs d’élaborer des pistes futures de recherche. La première limite concerne la taille de l’échantillon.

Bien que nous ayons pu obtenir de la part de nos deux répondants des éléments de réponses significatifs à notre question de recherche, une étude plus approfondie avec un plus grand nombre d’acteurs de l’écosystème dont les investisseurs pourrait nous permettre d’avoir plus de précisions sur l’intérêt de la construction d’un fonds d’impact.

Aussi, tout au long de notre étude, nous avons pu relever qu’il n’existe pas à ce jour des outils de mesure de l’impact social et/ ou environnemental.

Des pistes existent mais ne font pas encore l’unanimité. Bien que développer un outil particulier permet à la société de gestion de se distinguer par rapport aux autres concurrents et de ce fait construit une compétence fondamentale, il apparait que cette démarche n’est pas assez rassurante pour des investisseurs d’impact de plus en plus exigeants.

Aussi le critère de territorialité n’a pas été abordé. Un fonds d’impact est un fond qui cherche à combler au mieux les attentes des investisseurs.

Celles-ci peuvent varier d’un territoire à un autre. Nous pensons que la prise en compte de façon particulière de l’impact territorial peut aussi constituer un attrait supplémentaire pour des investisseurs et favoriser l’inclusion financière.

Les voies de recherche futures autour de nos travaux sont nombreuses. Des études sur une meilleure évaluation de l’impact seraient nécessaires pour faire converger les intentions.

Aussi une étude sur le rôle du critère de « territorialité » peut aider à mieux comprendre l’appétence des investisseurs pour l’investissement d’impact et l’intérêt aujourd’hui croissant pour la re- territorialisation des chaines globales de valeur. Les sociétés de gestion accompagnent les entreprises émettrices de titres dans le déploiement de leur démarche d’impact.

L’étude de la performance des structures d’accompagnement dans un contexte de développement durable semble aujourd’hui indispensable pour renforcer les relations partenariales.

Enfin la communication extra financière tient un rôle essentiel dans la construction d’un fonds d’impact. Cette communication se fait de plus en plus par les outils numériques.

Etudier la relation entre la signalisation des pratiques respectueuses de l’environnement par la digitalisation et la création de la valeur peut aussi constituer une piste de recherche future promettante.

Table des matières

Introduction générale 6

1) Contexte général 6

2) Problématique et question de recherche 8

3) Intérêt managérial, sociétal et académique du sujet 8

4) Présentation du cadre théorique 9

5) Présentation de notre démarche ou méthodologie de recherche 9

6) Objectif du mémoire 10

7) Plan de recherche 10

Première partie : la construction d’investissement d’impact : cadre conceptuel d’un portefeuilles

Chapitre 1 : L’investissement d’impact 12

Section 1 : Les fondements de l’investissement d’impact 12

1.1) Origine 12

1.2) Éléments de définition 12

1.3) La typologie d’impacts 14

Section 2 : Le paysage français et mondial de l’investissement d’impact 16

2.1) Le marché français de l’investissement d’impact 16

2.2) La place de l’investissement d’impact dans le monde 17

Chapitre 2 : la construction d’un portefeuille d’investissement d’impact 18

Section 1 : La mise en perspective théorique 18

1.1) Les fondamentaux de la gestion de portefeuille et la spécificité d’un portefeuille d’impact 18

1.2) Les acteurs de l’écosystème d’un fonds d’impact et leurs contributions 20

1.3) Les apports théoriques 29

1.4) Les relations partenariales dans le cadre de la construction d’un fonds d’impact 39

SECTION 2 : Etude de cas : Processus de construction d’un fonds d’impact 40

2.1) La démarche de Citizen Capital 41

2.2) La démarche de Phitrust 44

Deuxième partie : la construction d’un portefeuille d’investissement d’impact : analyse empirique 47

Chapitre 1 : la méthodologie de l’étude empirique 48

Section 1 : Objectif de l’étude empirique et choix de la démarche qualitative 48

1.1) Les objectifs de l’étude empirique 48

1.2) Le choix d’une démarche qualitative 48

Section 2 : La méthode de collecte et de traitement des données 50

2.1) Le choix du terrain et l’élaboration du guide d’entretien 50

2.1.1) Le choix du terrain 50

2.1.2) L’élaboration du guide d’entretien 51

2.2) Le recueil et le traitement des données 52

2.2.1) Le recueil des données 52

2.2.2) Le traitement des données 52

Chapitre 2 : Interprétation des résultats et discussions 54

Section 1 : L’interprétation des résultats 54

1.1) L’analyse des résultats 54

1.2) L’identification des unités textuelles significatives par classe 63

SECTION 2 : Les enseignements des entretiens 75

2.1) Les critères extra financiers et la mesure de l’impact 75

2.2) La création d’un fonds d’impact : une création de compétences distinctives 77

2.3) La performance et la valeur créées à travers la construction d’un fonds d’impact 79

Conclusion générale

Bibliographie et Annexes

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Université de Bretagne Occidentale - Laboratoire d’économie et de gestion de l’ouest
Auteur·trice·s 🎓:
TCHAKPAME Damigou

TCHAKPAME Damigou
Année de soutenance 📅: 2019 – 2020 - Mémoire de Recherche en vue de l’obtention du diplôme de Master 2 MAE Recherche en Sciences de Gestion
Chercheur en Finance durable . Analyse financière et pilotage de la performance
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