Pour la valorisation scientifique en particulier

Pour la valorisation scientifique en particulier

Chapitre II : pour la valorisation scientifique en particulier

I. De la valorisation du système de la CST lui-même

Les bienfaits qu’on peut tirer de notre proposition de cette politique de CST sont nombreux.

Primo, elle offrira un accès à la documentation grise nationale et par la même occasion rendre visible les producteurs de cette dernière.

Secundo, avec le CaGUP, il sera possible de classer les meilleures universités en fonction du h-index; ce qui évidemment est une excellente chose parce que la meilleure du marché sera bien évidemment la plus compétente scientifiquement parlant. Cela poussera les écoles à être compétitives et à produire de la qualité.

Tertio, les plagiats ne seront plus possibles, sinon seront extrêmement minimisés.

Quarto, Il y aura peu de risque de voir un même sujet traité deux fois par deux personnes différentes, à cause de l’indexation en texte intégrale.

Quinto, étant conçu par nous, la manipulation et le maintien du système sera lisse et plus intéressant encore elle pourra dans des avenirs, se décliner en d’autres formats d’applications, mobile par exemple, dans lesquelles les contenus seront adaptés à cet usage précis ; les possibilités seront infinies.

Sexto, il serait plus facile et plus approprié d’identifier les écoles et les meilleurs spécialistes pour mener des études des projets former un comité de réflexions etc. pour le compte de l’Etat ou des entreprises.

Septimo, nous serons capables de quantifier nos connaissances et faire facilement des états de l’art ; en d’autres mots, nous pourrions savoir ce que nous savons.

Octavo, nous pourrions aller vers une science ouverte.

Comme mentionné plus haut, les possibilités sont nombreuses.

II. De la valorisation des IST elles-mêmes

Primordialement il faudra trouver un moyen de puiser de réelles solutions de ces documentations ; c’est-à-dire d’extraire les parties recommandations ou opérationnalisations (pour les mémoires basés sur des projets) et de les étudier dans le but de vérifier leurs faisabilités, et de là, les implémentés si possible.

Les mémoires en général traitent d’un réel problème, d’une administration, d’une entreprise… Bref, des entités territoriales ou organisationnelles.

Il est incontestablement dommage que ces entités en question passent à côté de ces ressources.

Ailleurs, ce sont de par leurs activités scientifiques (publications) que les entreprises, multinationales, et même les Etats trouvent des pépites pour confier certaines affaires nécessitant une haute expertise et / ou technicité (Cassier, 1996).

Toujours dans le cadre de cette valorisation, il est tout à fait important de former des vulgarisateurs spécialisés dans la diffusion les contenus scientifiques des chercheurs sénégalais, aujourd’hui c’est absolument un métier avec les nouveaux médias, YouTube en l’occurrence.

Les chaînes comme Dr Nozman (3,5 millions d’abonnés) e-penser (1,1 million d’abonnés), etc. sont spécialisés dans la vulgarisation scientifique des sciences exactes et appliqués ; d’autres chaînes existent sur les autres types de sciences (humaines, sociales, cognitives…) le but étant de rendre visible la production scientifique sénégalaise.

Conclusion :

Dans cette étude il est question de voir l’état des lieux en matière de communication scientifique des universités privées et de proposer une voix pour celle-ci.

Nous avons, grâce à une étude et un entretien, fait l’état des lieux et vérifié nos hypothèses.

Mais il nous a avant tout fallu tracer un cadre théorique de ce thème dans lequel nous avons fait : un historique de celui-ci, une définition des concepts clés ainsi qu’une revue des travaux qui s’y rapportent.

Notre travail a été possible grâce à de longues et fructueuses recherches documentaires et bien sûr aussi à la combinaison d’une enquête par questionnaire et de l’entrevue.

Pour atteindre nos objectifs, il nous a été indispensable de nous intéresser à la proportion de personnes qui connaissent le sujet, les comportements de nos populations « étudiants » et « enseignants » vis-à-vis de la documentation scientifique et de la visibilité de l’IST sénégalais auprès de ceux-ci.

Nous avons noté que nos populations étudiées croient avoir une idée sur la notion de communication scientifique, alors que l’idée qu’ils en ont est trop imprécise, ou tout simplement très vague si elle n’est pas inexacte ; ce qui valide notre première hypothèse sur la méconnaissance de la CST.

Toutes les écoles ne disposent pas de bibliothèque un des acteurs les plus élémentaires de la CST.

Certaines d’entre elle ont préféré des outils comme ScholarVox ; cependant bien qu’il soit utilisé, les sentiments recueillis expriment pour la majorité une frustration, ou du moins un besoin que cet outil ne satisfait pas.

Nous notons que les étudiants comme les enseignants lors de leurs recherches d’information de manière spontané interrogent Internet alors que le travail de GAWOU Abla Dédégan Whithney sur la question (concernant les étudiants seulement) montre que les étudiants « […] n’emploient pas non plus une bonne méthodologie lors de leur recherche d’information […] ».

La recherche scientifique dans les Universités privées est pratiquement inexistante, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de politique de CST pour celles-ci.

L’inactivité scientifique de la quasi-totalité des enseignants qui y enseignent les prive de visibilité aussi bien en interne (entre eux et vis-à-vis de leur étudiant) qu’à l’international.

La visibilité est très importante pour la légitimité d’un enseignant-chercheur, car elle donne plus d’autorité à ces publications. C’est d’ailleurs un critère important pour évaluer l’information scientifique (GAWOU, 2019).

Mais pour une bonne visibilité de l’IST des universités privées du Sénégal, « Il ne s’agit pas seulement d’être bien diffusé mais d’être visible pour être lu et cité » (Bergot, 2012 dans Diakhate, 2014), d’où notre recommandation d’implémenter un système interne aux écoles et au pays pour mettre à porter de « clics et de doigts » toute cette énorme ressource pour son exploitation dans les futures recherches et surtout, à travers elle, permettre aux producteurs de cette ressource de régler les problèmes des pays en voie de développement comme celui dans lequel nous sommes.

Toutefois, notre présent travail n’est qu’une appréhension d’angle de ce thème. Il y a donc plusieurs possibilités de le continuer en, par exemple, optant pour une étude comparative pour faire l’état des lieux.

L’absence d’un sérieux journalisme scientifique est d’ailleurs un pan entier de cette absence d’une vraie politique de CST, etc. Nous avons dû faire un choix, par impossibilité de traiter chaque aspect de ce thème.

Mais ce travail n’est qu’un début et nous espérons pouvoir justement nous pencher sur les différents angles et aspects de ce thème dans des articles ou dans le cadre des futurs laboratoires dans les écoles si possibles.

Après une observation plus minutieuse de nos données documentaires, nous nous sommes aperçus de l’enseignement en soi n’est pas considéré comme une CST.

Cependant si on y pense, l’enseignement supérieur est dans le principe, la transmission de sommes de conclusions et / ou théories de recherches scientifiques à de futurs chercheurs.

N’est-il donc pas légitime de remettre ce que nous avons observé en perspective ?

Table des matières

INTRODUCTION 1

PARTIE I : CADRE THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE 0

CHAPITRE I : CADRE THÉORIQUE 4

I. OBJECTIFS 4

Général 4

Spécifiques 4

II. PROBLÉMATIQUE 4

III. HYPOTHESES 5

IV. REVUE DE LITTÉRATURE 5

V. DÉFINITION DE QUELQUES CONCEPTS 9

1. Communication Scientifique 9

2. Information 10

3. Information scientifique et technique 11

4. Vulgarisation scientifique 11

5. Valorisation scientifique 11

VI. PERTINENCE DU SUJET 12

CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE 14

I. CADRE DE L’ÉTUDE 14

II. CHAMP D’INVESTIGATION 14

III. TECHNIQUES D’INVESTIGATION 15

IV. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES 16

PARTIE II : CADRE ANALYTIQUE ET PRATIQUE 0

CHAPITRE I : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 18

I. L’ENTRETIEN ET LE QUESTIONNAIRE 18

1. L’ENTRETIEN PAR QUESTIONNAIRE 18

2. ENTRETIENS 18

II. PRESENTATION, INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 18

1) PRESENTATION 18

• Les Enseignants 19

• Les étudiants 22

• Les questions centrales communes aux trois types de répondants. 27

2) INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 33

CHAPITRE II : LES REALISATIONS CONCRETES EN MATIERE DE COMMUNICATION SCIENTIFIQUE 37

I. DES INITIATIVES EXTERIEURES 37

1) SCHOLARVOX 37

2) MEMOIRE ONLINE 38

3) INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD) 38

II. LES INITIATIVES AFRICAINES ET SENEGALAISES 38

1. INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES (ISRA) 38

2. BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE DE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR (BUCAD) 39

3. CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CNDST) 39

4. CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE POUR L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (CAMES) 40

Conclusion partielle 41

PARTIE III : RECOMMANDATIONS : PROPOSITION D’UNE APPROCHE 42

CHAPITRE I : RECOMMANDATIONS POUR UNE BONNE COMMUNICATION DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHINIQUE 43

I. DES RECOMMANDATIONS GENERAUX 43

II. DEPOTS INSTITUTIONNELS 43

Dispositions Techniques 44

III. DE LA GESTION DE LA DOCUMENTATION GRISE ET DES PROTOCOLES 45

1. MEMOIRES, THESES ET ARTICLES 45

2. DES LABORATOIRES 46

CHAPITRE II : POUR LA VALORISATION SCIENTIFIQUE EN PARTICULIER 46

I. DE LA VALORISATION DU SYSTEME DE LA CST LUI-MEME 46

II. DE LA VALORISATION DES IST ELLES-MEMES 47

Conclusion

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