Distribution des drogues : couches et structures de réseaux

Connaissances de réseaux de distribution

Les différentes couches de réseaux

Les réseaux de distribution des drogues et leur organisation présentent un caractère hiérarchique, ainsi pour le cannabis le réseau de distribution moyen observé en France serait composé de quatre strates : de la tête de réseau (le chef) au revendeur final .

Cette chaîne de distribution se compose de ce fait de deux strates intermédiaires (grossistes, semi-grossistes). » (Lalam, 2017, p. 3).

Ces positions ne sont cependant pas fixes et immobiles, « surtout dès lors que l’action policière commence à faire sentir ses effets : tel homme de main se retrouve livreur, les clients-grossistes sont, à l’occasion, des chauffeurs. » (Kokoreff, 2004, p. 24), l’idée d’une structure pyramidale est donc erronée, « On a davantage affaire à des grappes ou des cliques qu’à une structure hiérarchique. » (Kokoreff, 2004, p. 24).

Un réseau polyvalent, qui fait aussi « ressortir l’hétérogénéité d’un « réseau » qui réunit, en fait, divers niveaux ou couches, ce qui expliquerait, au moins en partie, les tensions, conflits et violences qui le caractérisent. » (Kokoreff, 2004, p. 21). Certains postes présentent plus ou moins d’importance et de responsabilité, le réseau ayant donc un

« Ensemble de « micro-métiers », à l’instar du « coupeur » (adultération de la cocaïne) » (Lalam, 2017, p. 4). L’organisation des réseaux et les strates sont donc « aujourd’hui très largement organisé par des groupes ou des réseaux criminels largement polyvalents » (Schiray, 2001, p. 392), amenant à un travail structuré répondant à diverses méthodes et « codes ».

Pour avoir une idée concrète, les réseaux peuvent être organisés « du fournisseur installé sur la Costa del Sol au semi-grossiste parisien écoulant par dizaines de kilos, en passant par les livreurs dont certains faisaient trois rotations Fuengirola-Paris-Fuengirola en quinze jours, apportant 125 kg de cannabis pour repartir avec, dans les mêmes caches, des millions de francs en petites coupures ; de l’homme de main chargé de la récupération de la marchandise arrivant du Maroc par 400 ou 500 kg au garagiste qui a aménagé les caches pour une demi-douzaine de véhicules, sans oublier les revendeurs chargés d’écouler – parfois sans succès – des quantités allant de quelques kilos à quelques dizaines de kilos de résine de cannabis, il s’agit d’une véritable filière d’approvisionnement à l’échelle du territoire national. » (Kokoreff, 2004, p. 17).

Les structures des réseaux de distribution des stupéfiants

La structure des réseaux de distribution des drogues est construite autour de plusieurs aspects du trafic :

La valeur du produit, le motif du trafic, l’organisation des processus physiques comme les actions de transport et le passage de points de rugosité pour vendre le produit et utiliser les profits par la suite.

En ce qui concerne la valeur du produit, il est important de comprendre que « le prix des drogues n’est pas celui de leur matière première, mais celui de la clandestinité du trafic et du risque pris par les transporteurs et autres revendeurs. » (Hautefeuille et Wieviorka, 2016, p. 46).

Cette clandestinité se traduit par le franchissement de points de rugosité (entrées/sorties de villes, péages, frontières…) où un risque élevé est rencontré, pour les frontières cela est à double tranchant car « La longueur des frontières et le volume du commerce international rendent surveillance et interdiction difficiles : une frontière peut d’autant moins être rendue étanche que sa fermeture, même imparfaite, en rend le franchissement davantage rentable et donc attractif. » (Chouvy, 2020, p. 13).

Les trafiquants sont donc « davantage des commerciaux jouant des frontières et tirant parti des effets de la mondialisation. » (Lalam, 2017, p. 2).

Pour avoir un ordre d’idée concret, « on estime ainsi que le kilo de cocaïne pure vendu 1500 $ au moment de sortir de Colombie sera revendu 15 000 $ à l’arrivée aux USA et rapportera 150 000 $ dans les rues de New York, soit un rapport de 1 à 100 3. » (Hautefeuille et Wieviorka, 2016, p. 46), avec comme valeur totale pour le trafic pour l’année 2010 « de l’ordre de 1,5 à 3,2 milliards d’euros pour une estimation préférentielle de 2,3 milliards d’euros. » (Lalam, 2017, p. 2). Des chiffres qui « témoignent d’un secteur dynamique en perpétuelle adaptation à la demande et aux risques répressifs » (Lalam, 2017, p. 3), cette valeur est créée par de nombreux acteurs faisant partie intégrante de la structure des réseaux de distribution des drogues, qui présentent des motifs à la réalisation de ces actions malgré son caractère illégal.

La caractérisation du trafic est de « type réticulaire qui se distinguent clairement de celles de production qui sont de type aréal. » (Chouvy, 2020, p. 4), c’est-à-dire éclatée, en plusieurs points et rayons.

La principale motivation des acteurs est l’aspect financier, « L’argent reste la motivation majeure des trafiquants de drogues.

Ce puissant moteur nourrit des ambitions pour certains jeunes et n’en reste pas moins bridé par les pairs (rivalités territoriales) et surtout par les services répressifs. » (Lalam, 2017, p. 2), des revenus de « l’argent de la drogue qui permet de satisfaire, en premier lieu, des besoins assez primaires telles que les dépenses courantes (alimentation, vêtements, voyages, sorties…). » (Lalam, 2017, p. 3). Cependant la motivation suivie par les acteurs de la distribution de stupéfiant peut également être « logique », par manque de solutions alternatives, « En l’absence de perspectives d’insertion légale, le trafic apparaît chez certains comme un viatique vers une considération par les pairs, comme l’expression d’une forme de réussite. » (Lalam, 2017, p. 3).

Des acteurs créant une valeur au travers d’une organisation des processus physiques, et d’une organisation structurelle « saisissable comme un nœud de contrats, les individus étant payés à la tâche, par jour, par mois… » (Lalam, 2017, p. 4).

Le trafic s’organise autour d’un « équilibre entre inaccessibilité et accessibilité » (Chouvy, 2020, p. 4), les organismes restrictifs qui « concentrent leurs efforts sur des lignes frontières plutôt que sur des zones frontières » (Chouvy, 2020, p. 2), les mesures restrictives engendre donc le passage par des antiroute, « c’est-à-dire tout ce qui peut contraindre, entraver ou restreindre l’accès, de façon « naturelle » (« antiroute naturelle » ou obstacle naturel à la circulation) ou « artificielle » (« antiroute artificielle » ou entrave anthropique à la circulation) (Ispahani, 1989 : 2). » (Chouvy, 2020, p. 4).

Les antiroutes peuvent cependant être contradictoires car « dans le cas du trafic de drogue comme dans celui de tout autre trafic, le trafiquant tourne alors à son avantage les risques et inconvénients de l’antiroute puisqu’elle lui procure parfois une certaine forme de sécurité (faible contrôle policier et douanier impliqué par certains obstacles naturels) et qu’elle justifie la création de valeurs ajoutées élevées (déterminées par la difficulté du franchissement d’obstacles naturels ou anthropiques). » (Chouvy, 2020, p. 4).

Les méthodes

Les méthodes de contournement, de dissimulation et d’utilisation d’antiroutes sont utilisées pour contourner les points de rugosités, les « frontières et murs » érigés venant en partie à empêcher la circulation de produits illicites.

Cependant « aussi spectaculaire soit-elle, l’édification de murs n’interrompt pas les mobilités et elle est même, en soi, comme tout défi, un appel à transgression » (Chouvy, 2020, p. 11).

Cette interdiction apporte de la valeur au produit transporté avec « la non-homogénéité de l’espace (ici particulièrement du point de vue économique, politique et juridique), confirmée, augmentée ou créée par l’imposition de frontières, qui fait que toute discontinuité spatiale, séparant et unissant, appelle au passage, au franchissement, à la mise en valeur des différences. » (Chouvy, 2020, p. 6).

Les méthodes de contournements sont donc des actions de passage qui visent l’accès aux clients pour la distribution finale de produits, pour répondre à une demande par le biais de routes et d’une structure propre (gestion de la planification, de l’anticipation des risques ainsi que des opérations physiques).

Une fois le client atteint et sa demande ayant reçu une réponse, il y a une transaction monétaire qui engendre des revenus mais qui ne peuvent pas directement être exploitable car caractérisé comme de « l’argent sale ».

Les couches de réseaux de distribution des drogues

Les revenus sont donc par la suite blanchis, « La palette des techniques de blanchiment est large, depuis l’acquisition de commerces de proximité, d’achats immobiliers (appartements, villas, bureaux…), de véhicules, de sociétés de voitures de luxe, de placements (assurance-vie, notamment) et de transferts de cash vers des pays tiers pour y acquérir du patrimoine foncier et immobilier (domaine touristique, par exemple) … » (Lalam, 2017, p. 4).

Les acteurs viennent donc apporter de la structuration aux réseaux de distribution et suivent ensuite plusieurs méthodes qui s’appuie sur cette structure.

Dans un premier temps, les méthodes de dissimulation sont partie intégrante de la logistique des stupéfiants également sur l’axe de la distribution , « le réseau de vente de drogues, que ce soit en ligne ou hors ligne, dépend du commerce légal pour camoufler ses transactions » (Bergeron et al., 2021, p. 249).

Avec des spécificité également sur le body-packing, l’utilisation de mules pour le transport de stupéfiants, méthode employée pour les connexions internationale mais également locale et pré-distribution, « Specifically, body packing refers to a method of intracorporeal drug transportation where the packed drugs are swallowed or inserted rectally or vaginally by body packers (Lee et al., 2012), also known as “swallowers,” “internal carriers,” or “(drug) mules1” (Stewart, Heaton & Hogbin, 1990; Traub, Hoffman & Nelson, 2003). » (Tang et Cai, 2020, p. 2).

Des méthodes de dissimulation qui emprunte nt un ensemble d’axes dans le commerce maritime aussi bien que dans le transport routier national ou le transport aérien de passager à l’international, « le narcotrafic exploite tous les axes de communication (accroissement, diversification et complexification des échanges au cœur de la mondialisation), en précédant parfois le transit de biens légaux de consommation (dans lequel il s’immisce souvent) pour lequel certaines infrastructures ont été mises en place (Chouvy, 2009). » (Chouvy, 2020, p. 4).

Il y a également d’a utres méthodes qui viennent appuyer la dissimulation comme la corruption , « Face aux profits escomptés de la revente de cocaïne, les trafiquants font preuve de perspicacité pour repérer des cibles de corruption et s’assurer des revenus pérennes. » (Lalam, 2017, p. 4).

Toutes ces méthodes sont organisées et existent pour « rendre possible des passages réguliers et approvisionner plusieurs métropoles françaises » (Kokoreff, 2004, p. 21), pour accéder à « divers « marchés urbains illicites » (Lacoste et Tremblay, 1999), qu’il s’agisse d’agglomérations comme Paris, Bordeaux, Toulouse, ou de villes comme Rouen, Lille ou Dijon. » (Kokoreff, 2004, p. 14).

Ces méthodes de dissimulation et de corruption rendent donc possible l’approvisionnement en produit et offrent une réponse à la demande avec notamment la planification des commandes et avec comme objectif final la satisfaction du client.

1 Plus précisément, le body packing désigne une méthode de transport intracorporel de médicaments dans laquelle les médicaments emballés sont avalés ou insérés par voie rectale ou vaginale par les body packers (Lee et al., 2012), également appelés « avaleurs », « transporteurs internes » ou « mules (de médicaments) ».

Les méthodes évoquées pour le transport de stupéfiants présentent des logiques propres à la logistique classique, celle des entreprises traitant de produits de grande consommation.

Une logique entrepreneuriale est présente dans le trafic de stupéfiants, avec notamment une décomposition dans l’organisation globale depuis la création des filières :

  1. la « création de la bande organisée » ;
  2. les « clients-grossistes en France » ;
  3. les « chauffeurs-livreurs » ;
  4. les « dépositaires de drogues » ;
  5. les « revendeurs ». » (Kokoreff, 2004, p. 23).

Cette décomposition est différente de celle vue précédemment qui s’intéressait uniquement aux couches uniquement pour la distribution des stupéfiants.

Cette décomposition présente donc les méthodes suivies en plusieurs étapes pour démontrer l’aspect entrepreneurial du trafic de stupéfiants.

En plus des différentes couches, plusieurs tâches viennent s’ajouter en fonction de la position et du niveau de la filière, plus ou moins impliqué e directement ou indirectement avec le trafic et qui viennent également montrer des méthodes entrepreneuriales avec plusieurs tâches à responsabilités, d’autres de gestion et d’autres plus opérationnelles, « La circulation des marchandises (logistique, distribution par les semi-grossistes, rapatriement de l’argent, etc.), les fonctions « périphériques » (maquillage des voitures, hébergement, comptage de l’argent, réseau de blanchiment, etc.) et les savoir-faire (savoir recruter, savoir circuler, savoir opérer des placements, etc.). » (Kokoreff, 2004, p. 14).

Un trafic organisé et professionnalisé, « au sens où elles s’appuient sur une division du travail et des rôles, une transmission des compétences et des ressources, un climat de tension dans ces territoires, qui en assurent la pérennité.

Le néo-prolétariat des trafics dans les caves ou les cages d’escalier est dirigé, pour ne pas dire exploité, par des semi-grossistes dont les méthodes de travail et les chiffres d’affaires relèvent bien des logiques des économies informelles criminelles (Ruggioro, 1998). » (Kokoreff, 2004, p. 13).

Avec « dans les trafics locaux certaines caractéristiques de ces trafics en réseau : division du travail accrue, professionnalisme des « grosses têtes » – (pour reprendre cette catégorie indigène) se traduisant dans la distribution, l’embauche et la revente – opérations de blanchiment bénéficiant des ressources des réseaux familiaux et d’interconnaissances, climat de peur et de violence entourant les lieux de revente et les « petites mains » » (Kokoreff, 2004, p. 25).

Une autre logique entrepreneuriale est liée à la question du travail, pour l’embauche , comme dans le monde du travail classique, le monde des drogues est « un secteur qui « recrute » et qui occupe une petite partie de la population, de manière exclusive ou en parallèle d’un emploi légal. » (Lalam, 2017, p.3) , ce qui présente des similarités aux contrats connus à temps complet ou à temps partiel.

Comme évoqué dans l’introduction, le monde de la distribution de stupéfiant présente un réel aspect de « charbon », cette éthique de la besogne fait que des trafiquants « montre de capacités à user de méthodes entrepreneuriales, de marketing pour évincer de potentiels concurrents ou pour accaparer une clientèle. » (Lalam, 2017, p. 4), une logique de peur est donc instaurée à certains niveaux, « les petits trafiquants se protègent du risque de dénonciation en terrorisant leur environnement. Une logique de type mafieux est donc bien à l’œuvre. » (Coppel, 2013, p. 60).

Le trafic de stupéfiant est une filière qui n’est pas sans risque, qui fait face à une lutte qui est prise en compte dans ses méthodes et son organisation.

La lutte est organisée en « plusieurs phases distinctes mais dont certaines peuvent parfois être simultanées : « repérage, détection, tri, suivi, interception, transfert, interruption, clôture, arrestation » (United States Department of Defense, 2010 : 96). » (Chouvy, 2020, p. 7).

La conséquence lors d’arrestation(s) et de démantèlement de réseau est expliquée comme les « effets de vases communicants du type déplacement et multiplication d’itinéraires, la dispersion et la fragmentation des organisations trafiquantes (« cockroach effect » ou « hydra phenomenon », notamment en Colombie à la suite du démantèlement des cartels de Cali et Medellin) (Redpath, 2001 ; Bagley, 2013), la violence armée bilatérale (Etat contre trafiquants), et le recours à des activités trafiquantes et de prédation alternatives (trafic de personnes, d’armes, d’espèces animales et végétales, de contrefaçons, braquages, prostitution, kidnappings, etc.) (Chouvy, 2013b). » (Chouvy, 2020, p. 15).

Un marché donc difficilement contrôlable et qui même une fois démantelé, s’éclate pour toujours proposer une offre qui répond à une demande forte.

La demande en stupéfiants

Les clients de drogues sont décrits comme étant des « clients très stables » » (Bergeron et al., 2021, p. 247) qui suivent donc des habitudes de consommations régulières en temps et en quantité, dans un secteur où « La puissance de l’offre permettant d’expliquer en partie celle de la demande. » (Gandilhon, 2016, p. 32).

Par exemple, la demande en drogue en France estimée entre 2010 et 2014 par le baromètre santé est de :

Tableau 1 : Estimation du nombre de substance psychoactives illicites en France métropolitaine parmi les 11-75 ans, Gandilhon, 2016

Estimation du nombre de substance psychoactives illicites en France métropolitaine parmi les 11-75 ans

Une demande en drogue, qui créée une offre qui « quelle qu’elle soit, n’a nulle part été affectée durablement (par les mesures restrictives) et les prix, particulièrement ceux de l’héroïne (77 % en Europe entre 1990 et 2005 par exemple) mais aussi ceux de la cocaïne, ont baissé de façon très importante au cours

des dernières décennies, notamment du fait du maintien de taux de marges extrêmement élevés (1680 % pour l’héroïne et 1580 % pour la cocaïne au milieu des années 2000) entre producteurs et consommateurs (Wilson & Stevens, 2008 : 2). » (Chouvy, 2020, p. 3).

Une demande en drogue, qui créée une offre qui « quelle qu’elle soit, n’a nulle part été affectée durablement (par les mesures restrictives) et les prix, particulièrement ceux de l’héroïne (77 % en Europe entre 1990 et 2005 par exemple) mais aussi ceux de la cocaïne, ont baissé de façon très importante au cours des dernières décennies, notamment du fait du maintien de taux de marges extrêmement élevés (1680 % pour l’héroïne et 1580 % pour la cocaïne au milieu des années 2000) entre producteurs et consommateurs (Wilson & Stevens, 2008 : 2). » (Chouvy, 2020, p. 3).

Cependant, les méthodes que ce soit pour la production, le transport ou la distribution évoluent, ainsi que leurs zones de consommation, « l’urbanisation est un facteur déterminant pour le marché des drogues, tant aujourd’hui qu’à l’avenir l’usage de drogues est plus élevé en zones urbaines que dans les zones rurales, tant dans les pays développés que dans les pays en développement. L’exode rural massif » (UNODOC, 2020, p.2), avec « l’habitude des consommateurs de drogue ne change pas, la méthode pour l’obtenir pourrait être modifiée. » (Bergeron et al., 2021, p. 247).

Indiquant une évolution sur les méthodes d’offres de stupéfiants, déjà observée « de plus, pour l’essentiel, les jeunes des classes moyennes se procurent leurs drogues dans leur milieu sans aller dans la rue. » (Coppel, 2017, p. 3), ainsi qu’une évolution des produits transportés de par l’augmentation de consommation de cocaïne et de sa forte valeur, ainsi, « Les axes caravaniers continentaux reliant l’Afrique de l’Ouest au Maghreb ont eux aussi connu un développement récent dans le cadre du trafic de cocaïne, notamment depuis le Mali et le Niger, les réseaux et techniques du trafic de haschich marocain à destination de l’Europe (Espagne tout particulièrement) ayant été mis à profit pour le trafic de cocaïne (collaborations entre trafiquants colombiens et marocains d’après Europol) (Wyler & Cook, 2009 : 19 ; OCDE/CSAO, 2014 : 228-239). » (Chouvy, 2020, p. 11).

Le marché des stupéfiants est donc assujetti à plusieurs modifications et évolutions, dans les méthodes de production, d’offre et également par rapport à une demande qui évolue (en quantité et en type de drogues).

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
La logistique des stupéfiants : Zoom sur la distribution finale et le dernier kilomètre
Université 🏫: Sorbonne Université - Master TLTE
Auteur·trice·s 🎓:
Julien Magana

Julien Magana
Année de soutenance 📅: Travail de mémoire de Master (Transports, Logistiques, Territoires & Environnements) - Jun 2026
Student in second year of Master GAED specialized in Transport Logistics Territories and Environment . searching for an intersting PhD program that would meet my mindset and curiosity
Rechercher
Télécharger ce mémoire en ligne PDF (gratuit)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to Top