Comment la distribution des drogues fonctionne ?

Comment la distribution des drogues fonctionne ?

Conclusion de ce travail de mémoire
Les solutions alternatives, les résultats et un reflet sur la problématique

Les solutions alternatives

Cette partie viens apporter une conclusion à ce travail de mémoire, les questions de recherche ayant des réponses, il est intéressant de s’intérroger sur des questions plus profonde que celles de la «repression directe» et donc de l’adaptation directe des dealers, transporteurs, grossistes…

Une méthode d’adaptation pourrait être celle où l’activité et son caractère illégal est évité.

Les drogues étant des produits illégaux, il est donc interdit d’en consommer, d’en posséder, d’en produire ou d’en transporter.

Le trafic de drogue fait donc face à des actions de restriction, des méthodes visant à le limiter et l’empêcher, cependant, ces méthodes sont perçues comme des échecs (Chouvy,2020), les politiques restrictives et de « guerre à la drogue » n’étant pas adapté et une réponse démesurée aux différents trafics.

La première logique de restriction est punitive, c’est-à-dire des arrestations, des gardes à vue, des peines d’emprisonnement et des amendes, la seconde est limitative, c’est-à-dire de limiter le nombre de consommateurs, de réduire l’offre et d’essayer de réduire la demande (sensibilisation des consommateurs, accompagnement psychologique…).

Pour le trafic, il est difficile de trouver des solutions pour le dissuader, certains plans d’actions sociaux n’étant pas adapté en réalité aux besoins des acteurs du monde des drogues (dealers, petites mains du trafic…) et ne proposant pas des solutions viables et suffisamment intéressante pour être envisagée, « J’fais pas la victime, mais regarde, un petit là, il a 12 ans, il peut soit aller à l’école, pour apprendre un métier, le faire, peut-être même avoir des diplômes, et au final il va faire quoi…2000 euros par mois ? Et il va être content de « bien gagner sa vie », alors qu’ici, les 2000 euros tu peux les faires en une semaine » (Entretien Vhydra et Big B, Décembre 2021).

Il est donc problématique de trouver des programmes d’aides et d’offre d’alternatives aux trafiquants à petite échelle qui soient assez pertinents.

Plusieurs types d’évolutions législatives sont pourtant possibles. C’est le cas de 3 évolutions que sont la contraventionnalisation, la dépénalisation et la légalisation qui peut prendre plusieurs formes (Hautefeuille et Wieviorka, 2016, p. 47).

La contraventionnalisation c’est la réduction du risque légal lors de possession, de vente à faible quantité ou de consommation de stupéfiants, dans le cas d’arrestation le statut change, rien ne sera inscrit dans le casier judiciaire de la personne arrêtée, l’infraction n’est donc plus un délit et ne donne lieu uniquement à une contravention (Hautefeuille et Wieviorka, 2016, p. 47).

La dépénalisation revient à autoriser la possession mais pas la vente, c’est ce qu’a suivi le Portugal à la suite d’un taux d’usage important d’héroïne au début des années 2000 et une augmentation du taux de séropositivité de la population lié à l’utilisation de seringues non contrôlées lors d’injection d’héroïne (Hautefeuille et Wieviorka, 2016, p. 47).

La légalisation sous sa première forme, médicale, permet de légaliser certaines drogues (leur utilisation et leur commercialisation) sous réserves de pouvoir justifier d’une prescription médicale, la drogue prend alors le même statut que des médicaments prescrit sur ordonnance (qui font également l’objet de marché noir).

Le problème que cela peut poser est que les prescriptions pourront être fournies à mesures variables et donc ne permettent pas de réguler l’offre de manière sérieuse.

C’est un exemple qu’a suivi le Canada ou encore les Pays-Bas pour le cannabis.

La seconde forme de légalisation est celle récréative, dans ce cas, des drogues sélectionnées perdent leur caractère illégal et deviennent des produits de consommation à risque (tout comme l’alcool ou le tabac), leur vente est donc encadrée (interdit aux mineurs par exemple) et leur consommation sensibilisée.

A la suite de la légalisation médicale, le Canada a ensuite légalisé le cannabis de manière récréative, limitant les possessions à 30 grammes et 4 plants par foyer (Canadian Cannabis Laws and Regulations, 2022).

Les deux formes de légalisation des drogues permettent donc de créer un contexte dans lequel le trafic perdrait de son intérêt, cependant, la légalisation du produit et donc son offre sur un marché classique n’empêche pas l’apparition d’un marché gris1 (cigarettes de contrebande, alcool de contrebande…).

Les consommateurs de drogues étant des clients très stable s (Bergeron et al., 2021, p. 247), cela pourrait ne pas changer leurs pratiques d’achat, la légalisation pouvant également engendrer l’offre plus importante d’autres drogues « tu vas légaliser le bédo ça va faire quoi ? Les gens ils vont toujours venir pour acheter ici, ils sont habitués, le produit il sera moins cher, t’as toujours les autres drogues aussi » (Entretien Vhydra et Big B, Décembre 2021).

A l’inverse, certains produits ne sont pas illégaux et ne disposent d’aucune restriction sur les quantités achetées malgré leur caractère dangereux, c’est le cas de l’alcool et du tabac, avec selon l’OFDT environ 41 000 décès annuels attribuable à l’alcool, 75 000 décès annuels attribuable au tabac contre 537 décès par surdose toutes drogues confondues (OFDT, 2019).

De plus, le fait de responsabilisé les acteurs semblent être essentiel dans une société où l’hypocrisie face aux drogues est difficilement évitable avec des feuilles slims, des grinders, des bangs, des pipes vendues dans les commerces français mais une consommation illégale de drogues.

Comme le dit Anne Coppel, il faut accompagner d’une meilleure manière les drogues et leur consommation et cela passe par la compréhension des réseaux et des consommateurs, la communication avec des membres actifs de ce milieu, « la tolérance d’un petit trafic de rue à condition qu’il ne gêne pas l’environnement » ainsi que par une offre systématique de santé aux usagers (Coppel, 2013).

L’accompagnement passe également par un développement des zones les plus sensibles, de certains quartiers et régions défavorisées par l’apport de solutions durables, de plan éducatifs, d’encadrement sportif ou académique, d’ouverture sur le « reste de la société » …

Une idée assez utopique mais qui viendrait offrir une solution décloisonnée à découlée de ce travail de mémoire.

Serait-il possible de légaliser certaines drogues (cannabis notamment) et de laisser le contrôle de sa vente aux acteurs majeurs d’aujourd’hui que sont les dealers et petites mains du trafic ?

Lors de mes entretiens et de mon observation participante j’ai vu ce que voulait dire le terme « charbonner », ce terme désigne des vendeurs tous les jours de l’année, sous la neige, le soleil ou la pluie, qui ont la « tchatche2 » et qui ont une très bonne connaissance du secteur, des profils de clients et des produits vendus.

Il s’agirait donc d’une solution au trafic actuel décloisonnée, la drogue (dans cet exemple le cannabis semble être le plus pertinent, ses dégâts sociaux étant faible : Cf. Figure 5) serait légalisée donc sa commercialisation permise.

Le produit ne sera pas pris des mains des dealers actuels, ce qui les pousserait à vendre d’autres drogues plus dangereuses où qui pourrait créer des violences dans les zones où le cannabis constitue une partie importante de l’économie locale.

Au contraire, il sera offert un cadre, un contexte de vente avec des contrôles de qualité des produits et du bon déroulement des opérations de ventes fréquemment, des locaux, du matériel (caisses, terminaux de paiements…).

C’est une solution alternative pour des acteurs qui pour le moment ne se voit offrir rien d’autre que des mesures restrictives auxquelles dans tous les cas ils s’adaptent.

Cette idée viserait donc à sélectionner des dealers, leur proposer une formation sur la gestion d’un dispensaire de cannabis et de leur offrir donc le cadre nécessaire à la création et au développement autour d’un produit qu’ils connaissent et pour lequel ils ont déjà une clientèle et des prévisions de revenus.

Il serait donc possible de contrôler l’offre de cannabis, de percevoir des taxes sur les ventes qui peuvent être utilisée pour sensibiliser les consommateurs, avoir une offre de santé face aux usagers de drogues dit « problématiques » et d’offrir d’autres formations à d’autres dealers pour avoir un marché contrôler depuis l’intérieur.

Dans ce cas, les dealers se voient offrir une solution alternative décloisonnée , c’est-à-dire qui prend en compte plusieurs éléments dans sa conception, il ne s’agit pas d’uniquement légaliser le cannabis, il s’agit de le légaliser, d’offrir une solution alternative à des dealers, d’avoir une bonne gestion de la vente et des clients qui continueront d’être satisfait.

Cette solution est pertinente par rapport à leurs compétences même si rapportant moins de capital mais offrant un cadre légal, durable et réel, avec une cotisation de retraite, des taxes à devoir et donc de responsabiliser au maximum les acteurs.

1 « Un marché qui échappe au contrôle d’une entreprise par l’existence de circuit parallèle ou à cause de la contrefaçon. Sur ce type de marché, s’échange des biens par des canaux de distribution qui, s’ils sont légaux, ne sont pas autorisés par le fabricant original. »

2 Voir Lexique

Les résultats de ce travail de mémoire

Le travail de recherche réalisé dans le cadre de ce mémoire a permis l’obtention de plusieurs résultats pour répondre aux différentes questions de recherche exposées dans l’introduction et qui ont été répondues au fil de ce mémoire par l’apport d’informations et de productions.

Ainsi, des réponses ont été apportées pour les questions suivantes :

Comment s’organise la distribution et le dernier kilomètre face aux contrôles et à la répression ?

Comment la distribution des drogues fonctionne, quels sont les canaux et méthodes empruntées ?

Quelles sont les similarités avec le monde de la logistique classique et les logiques d’entreprises ?

Quelles sont les solutions alternatives qui sont ou qui pourraient être proposées ?

Que ce soit des réponses globales sur le fonctionnement de la distribution de drogues par exemple, ou avec une dimension concrète grâce à l’étude de terrain réalisée sur l’agglomération de Rouen.

Les éléments de réponses aux questions ont été la suite d’un travail qui a présenté plusieurs sources de collection d’information.

Des ressources documentaires qui étaient déjà existantes et des ressources qui ont été produites et développer au long de ce travail de recherche, c’est le cas des entretiens, de l’observation participante ainsi que des groupes de paroles qui ont permis la création des cartes de chaleurs, des graphes, de descriptions de certaines méthodes pour répondre aux questions d’organisation et de canaux et méthodes empruntées.

Les éléments de réponse pour la question sur les similarités avec la logistique classique et les logiques d’entreprise découlent de mon parcours académique et de ce que j’ai appris sur la logistique et le transport, que j’ai donc mis en parallèle avec ce que j’ai appris au fil de ce travail de recherche sur la logistique des stupéfiants.

Enfin, les solutions alternatives sont le fruit d’informations récoltées dans des ressources documentaires pour les évolutions législatives et le fruit de groupes de paroles, d’interactions lors des entretiens pour la dernière solution « utopique » proposée sur l’offre de cadre à la vente de stupéfiants pour les acteurs aujourd’hui vendeurs illégalement.

Les éléments évoqués dans cette première partie concluant ce mémoire viennent donc apporter des éléments de réponses aux solutions alternatives pouvant être proposées d’un côté aux vendeurs et de l’autre aux consommateurs de stupéfiants.

La diversité des productions et leurs contrôles par des membres actifs du trafic des stupéfiants permet d’avoir plusieurs éléments schématisant et démontrant de manière plus simple, compréhensible et directe les méthodes employées.

Elles permettent donc une meilleure compréhension des logiques organisationnelles des trafiquants de drogues sur l’axe de la distribution et du dernier kilomètre, ce qui a été l’objectif de ce mémoire.

Un reflet sur la problématique étudiée

La problématique étudiée n’a pas été simple. Comme indiqué dans la méthodologie de recherche de ce mémoire, plusieurs difficultés on été rencontrées.

Ce travail est donc soumis à certaines limites, ces limites ont été celles de l’accès que ce soit pour la collecte d’information sur un sujet limité par la recherche ou l’accessibilité aux acteurs du monde des drogues et leurs rencontre.

Des limites également en termes de temps, la majorité des entretiens ayant été réalisés en l’espace d’un mois en décembre 2021, il aurait été intéressant d’avoir l’opportunité de réaliser plus d’entretiens avec les mêmes types d’acteurs mais dans différentes zones par exemple.

Les limites ont également été dans la rédaction et la retranscription des informations récoltées, il était important de bien exploiter les informations collectées et d’offrir au lecteur un cadre intéressant et compréhensible des éléments de réponses aux questions de recherches de ce mémoire.

Comment la distribution des drogues fonctionne ?

Ces limites auraient pu être appréhendées d’une meilleure manière, en prenant plus de temps à la réalisation des entretiens et en préparant d’une meilleure manière les entretiens pour avoir encore plus d’éléments de réponses aux questions souhaitées.

En ayant également une meilleure vision du travail à effectuer et en le planifiant d’une meilleure manière, en structurant plus la rédaction dans un premier temps pour avoir un travail encore plus cohérent.

Malgré ces limites et les difficultés rencontrées, ce travail a été un réel plaisir, de par notamment le lien étroit que j’ai avec la problématique, il a été important d’essayer de créer un travail authentique, proche de la réalité du terrain et compréhensible au maximum pour tous en le rendant accessible au maximum.

Au fil de ce travail, je me suis rendu compte qu’il était combattu, sans spécialement être compris, et que plusieurs acteurs chercheurs de ce « monde » des drogues incite à pousser la recherche sur cette thématique.

C’est le cas de l’OFDT qui pousse la recherche sur d’autres thématiques comme la recherche du point de vue de l’offre et pas de la demande.

La thématique des drogues et leurs évolutions législatives est un aspect qui est soumis à des changements, de plus en plus de pays légalises, dépénalises certains stupéfiants, le débat en France est toujours d’actualité et il n’est pas sans évoluer.

Il me semble important de ne pas laisser des thématiques dans « l’ombre », d’autant plus si elles sont le cœur de répressions et si elles sont parties intégrantes d’une société (tout le monde connaît quelqu’un qui…).

Il a été donc important pour moi de faire ce travail, pour essayer de traiter un sujet situé dans la marge, qui est donc pris en compte mais souvent de la mauvaise manière.

Les drogues et leurs logistiques restent des aspects relevant de l’antimonde, qui sont dans la marge, mais je pense que les solutions se trouvent dans la compréhension de ces dernières, car on ne peut pas chasser ce que l’ont ne comprend qu’à moitié.

Aujourd’hui, après la recherche réalisée sur ce sujet, les échanges avec les acteurs rencontrés, il me semble important de pousser à la compréhension et à traiter les problématiques autours des drogues de manière plus objective, il faut d’un côté responsabilisé les consommateurs et offrir un cadre nouveau et pertinent aux vendeurs.

Les drogues sont une partie intégrante de notre société et pour les plus douces, elles présentent un caractère moins dangereux que le tabac ou l’alcool, alors comment les drogues s’adaptent aux répressions, les réponses sont dans ce mémoire, comment et quand la répression va essayer de comprendre les drogues pour s’adapter ?

Les réponses restent encore floues.

Table des matières

Page de couverture 1
Photographies de la page de couverture 2 2
Description des photographies de la page de couverture 3 3
Résumé 4
Remerciements 5
Sommaire 6
Index des sigles 7
Lexique 8
Lecture de ce mémoire 9
Introduction générale 1019
Une contextualisation sur les drogues 12-16
Qu’est-ce que la logistique des drogues ? 16-19
Etat de l’art : La logistique des drogues 20 43
Les organisations logistiques : introduction des logiques liées à la production, au transport et à la gestion logistique des opérations 23-25
L’état des connaissances sur la logistique des drogues dans les différentes étapes de la supply chain 26-41
Une connaissance limitée sur la distribution et le dernier kilomètre pour l’offre de stupéfiants, une lacune de recherche qui fait l’objet de ce travail de mémoire 42-43
Etat des lieux général : Les 4 drogues de ce mémoire 44 55
Le cannabis 46-47
La cocaïne 47-48
L’héroïne 49-50
L’ecstasy 51-52
La consommation de drogues en Europe 53-54
Les dégâts physiques de différentes drogues et leurs combinaisons dangereuses 55
Une méthodologie essentiellement qualitative 56 69
Les étapes de ma recherche 58 – 59
Une enquête essentiellement qualitative 59 – 68
L’identification des acteurs, des étapes, des techniques de la chaîne d’approvisionnement des drogues 70 90
Entretiens qualitatifs 72 – 73
Les méthodes et techniques de conditionnement adapté à chaque étapes 74 – 76
Les fonctions supports à la distribution de drogues 76 – 78
Les techniques utilisées pour favoriser le transport physique de stupéfiants 78 – 81
Un exemple de dissimulation : Uber shit (dissimulation en livreur Uber Eats classique) 81 – 82
Les différentes méthodes de transport et de ventes utilisées dans le trafic de stupéfiants 82 – 83
Les différents modes et canaux de vente 83 – 84
Un exemple de distribution particulière, les événements musicaux 85
La vente de stupéfiant digitalisée, le e-commerce et le Darknet 85 – 86
Les similarités dans les méthodes du trafic de stupéfiants avec les marchés légaux 87 – 90
Une étude de cas territorialisée de la livraison du dernier kilomètre des stupéfiants à travers l’exemple de l’agglomération de Rouen 91 102
Une modélisation de l’organisation globale des réseaux et des similarités avec la logistique classique 103 109
La schématisation des réseaux 103 – 106
La schématisation des réseaux 107 – 109
Conclusion de ce travail de mémoire : Les solutions alternatives, les résultats et un reflet sur la problématique 110 – 115
Annexes 116 – 147
Sommaire des annexes 118
1. Listes des entretiens 119
2. Entretiens complets 120 – 130
Veris 120 – 121
Cio 122 – 123
K’Nix 124 – 125
Vhydra & Big B 126 – 127
Ycharon 128 – 130
3. Schéma récapitulatif des entretiens et descriptions 131
4. Liste observation participante / groupes de paroles 132 – 133
5. Jotted note sur les conditionnements 134 – 135
6. Liste musiques traitant du trafic de stupéfiants 136
Bibliographie 137 – 140
Webographie 140 – 141
Table des figures 142 – 146
Figures 144
Schémas 144
Cartes 144 – 145
Systèmes de flux 145
Graphes / Equation / Graphiques 145 – 146
Dessins 146
Photographies 146
Table des tableaux 147
Table des matières 148 – 150

Bibliographie et annexes

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
La logistique des stupéfiants : Zoom sur la distribution finale et le dernier kilomètre
Université 🏫: Sorbonne Université - Master TLTE
Auteur·trice·s 🎓:
Julien Magana

Julien Magana
Année de soutenance 📅: Travail de mémoire de Master (Transports, Logistiques, Territoires & Environnements) - Jun 2037
Student in second year of Master GAED specialized in Transport Logistics Territories and Environment . searching for an intersting PhD program that would meet my mindset and curiosity
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