La gestion locative : méthodologie et domaine locatif

La gestion locative : méthodologie et domaine d’étude

Chapitre 1 : Méthodologie et domaine d’étude

Introduction

Ce chapitre a pour objectif de définir la méthodologie utilisée et de circonscrire le domaine d’étude. Ainsi, il revient sur les méthodes, les techniques et les outils utilisés pour réaliser ce travail et fait un exposé synthétique sur le Centre Olame en mettant l’accent sur son domaine locatif.

Méthodologie

La méthodologie se définit comme un programme formel qui règle à l’avance une suite d’opérations à réaliser pour arriver à un résultat en signalant les difficultés à contourner [6]. C’est aussi l’étude de bon usage des méthodes, des techniques et des outils d’un domaine particulier [7].

Méthodes

Selon Descartes, on peut lire une méthode comme un certain nombre de règles pour s’assurer du caractère objectif de ce qu’on étudie et surtout, de ce qu’on élabore à partir de cette étude [8].

C’est la procédure logique d’une science, c’est-à-dire l’ensemble de pratiques particulières qu’elle met en œuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et de ses théorisations soit clair, évident et irréfutable [7]. Une méthode est aussi un schéma de réflexion fournissant au concepteur un guide continu indiquant la manière d’aborder les problèmes [9].

Dans le cadre de ce travail, nous avons fait usage de deux méthodes, la deuxième étant le corollaire de la première, à savoir la méthode systémique et la méthode Merise.

La méthode systémique consiste à analyser le système non pas par fonction, mais par structure en recherchant les invariants au niveau fonctionnel. Elle permet aussi d’aborder ce qui est reconnu trop complexe de façon réductionniste [6]. Cette méthode nous a permis d’appréhender le Centre Olame comme un système et de découvrir ses invariants (données brutes et règles d’organisation).

La méthode Merise1 quant à elle, est une méthode informatique ayant comme objectif de guider les ingénieurs des systèmes d’information dans leurs phases d’analyse, de conception et de développement de l’applicatif. Elle est caractérisée par l’approche systémique, la séparation des données (côté statique) et des traitements (côté dynamique) et l’approche par niveaux [10].

1 Acronyme signifiant méthode d’étude et de réalisation informatique par sous-ensembles ou pour les systèmes d’entreprise.

Le raisonnement Merise consiste en trois découpages : (i) axe communication représentant les échanges ou les flux d’informations entre systèmes ; (ii) axe traitement décrivant les tâches à effectuer à la réception ou pour l’émission d’un flux d’informations ; (iii) axe données désignant la mémorisation des informations [9].

Ces trois découpages s’appliquent sur quatre niveaux d’abstraction : au niveau conceptuel, on analyse les fonctions dans l’organisation ; au niveau organisationnel, on décrit l’organisation ; au niveau logique, on décrit l’informatique sans choix de matériel ; au niveau physique, on décrit le résultat de la méthode ou l’informatisation finale [11].

Techniques

Une technique désigne les moyens par lesquels le chercheur passe pour récolter les données indispensables à l’élaboration de son travail scientifique [7]. Une technique est aussi un ensemble de procédés, c’est-à-dire un ensemble de modes d’élaboration adapté à un résultat recherché et qui implique la mise en œuvre d’outils [12].

Pour recueillir des données indispensables à la réalisation de ce travail, nous avons mis en jeu les techniques courantes d’interview et de documentation.

L’interview (ou entretien) est un rapport oral, en tête à tête, entre deux personnes dont l’une transmet à l’autre des informations sur un sujet prédéterminé [7]. Cette technique nous a permis d’obtenir des informations constructives et de définir le périmètre de l’applicatif futur.

La technique documentaire quant à elle, consiste à étudier les documents supposés contenir les informations constructives [10]. Ainsi, l’étude des documents internes au Centre Olame, notamment le contrat de location, le reçu de paiement, des documents externes, notamment les cartes d’étudiants ainsi que des manuels, ouvrages et travaux scientifiques en rapport avec notre sujet, nous a permis de receler les informations omises lors des entretiens et d’appuyer notre étude.

En plus des techniques courantes présentées précédemment, nous avons utilisé trois techniques de l’ingénierie informatique, à savoir les techniques de représentation de l’objet analysé, celles de la programmation orientée objet et celles de l’interrogation des bases de données.

En effet, en génie logiciel, les techniques comprennent les langages et les documents de programmation tandis qu’en ingénierie de système d’information, il s’agit des techniques de modélisation [6].

Les techniques de représentation de l’objet analysé sont clairement des techniques d’analyse informatique et de modélisation [12]. Elles nous ont permis de représenter le système d’information sous étude par des modèles précis respectant le formalisme de modélisation Merise.

Les techniques de la programmation orientée objet quant à elles, consistent à répartir l’effort de résolution de problèmes sur un ensemble d’objets collaborant par envoi de messages, chaque objet se décrit par un ensemble d’attributs (partie statique) et un ensemble de méthodes portant sur ces attributs (partie dynamique) [13]. Elles nous ont permis d’implémenter l’applicatif.

Quant à la technique d’interrogation des bases de données, elle permet à l’interface de l’application d’interagir avec la base de données [14]. Elle nous a permis d’implémenter les fonctions d’ajout, de sélection et de mise à jour de données dans la base données grâce à des requêtes.

Outils

Nous avons utilisé le logiciel JMerise 0.5 pour modéliser le système d’information sous étude et Microsoft Visual studio 2013 comme environnement de développement intégré (IDE), Microsoft Visual basic.net 2013 comme langage de programmation et Microsoft Access 2013 comme système de gestion des bases de données (SGBD) pour implémenter la nouvelle application.

En effet, en ingénierie de systèmes d’information, les outils désignent les logiciels de modélisation et de spécification et en génie logiciel, ce sont les logiciels de développement de l’applicatif [6].

Domaine d’étude [15]

Le domaine concerné par cette étude est le Centre Olame, un des secteurs de la Caritas Développement de l’Archidiocèse de Bukavu.

Le Centre Olame a vu le jour en juillet 1959 à Murhesa et a porté le nom de Centre d’animation sociale et rurale jusque vers les années 1970. Il s’occupe de la promotion intégrale de la femme et de la jeune fille et a pour mission de susciter, d’encourager et d’appuyer les activités et les initiatives des femmes. La flexibilité, le dynamisme, la transparence, la crédibilité et la foi en Dieu sont ses valeurs prônées.

Les domaines d’intervention du Centre Olame sont orientés vers son objectif global. Ils sont complémentaires et se résument en la protection, la prévention et la promotion de la femme et de la jeune fille, la pastorale de la femme et les activités d’autofinancement.

Partant de l’organigramme repris à la figure 1.1, le Centre Olame a une structure organisationnelle composée principalement de la direction, la commission de suivi et d’accompagnement ainsi que le comité diocésain des femmes, tous étant sous la houlette de l’Archevêque et avec l’aide de Caritas-Développement.

La direction centralise toutes les actions du Centre Olame.

La commission de suivi et d’accompagnement est chargée de l’évaluation des actions et de l’accompagnement psycho-moral. Le comité diocésain des femmes est chargé de la pastorale de la femme.

Organigramme du Centre Olame

Figure 1.1. Organigramme du Centre Olame 7

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