Caractéristiques des exploitants et des étangs piscicoles

Caractéristiques des étangs piscicoles,

Presentation des résultats et discussion – Chapitre troisième:

3.1. Présentation des résultats

Les résultats obtenus durant notre investigation se trouvent consigner dans les différents tableaux et figurent ci-dessous.

3.1.1. Caractéristiques des exploitants

Le tableau 1 présente les données socio-économiques des enquêtés de notre zone d’étude.

Tableau 1: Caractéristiques socio-économiques

ParamètresCaractéristiquesFréquence (%)
SexeMasculin77,5
Féminin22,5
Age≤ 30 ans45
30 à 50 ans30
>50 ans25
Situation matrimonialeMonogame45
Polygame17,5
Veuf (ve)0
Divorcé (e)0
Célibataire37,5
Niveau d’étudeMaternelle0
Primaire22,5
Secondaire55
Universitaire20
Analphabète2,5
Activité principaleFonctionnaire de l’Etat12,5
Agriculteur62,5
Commerçant7,5
Autre17,7
Raison du choix de la piscicultureSociale5
Economique22,5
Auto-consommation + commerce57,5
Recherche scientifique5
Auto-consommation10
Autres0
Formation sur la piscicultureOui30
Non70

Source: Nos observations personnelles effectuées en 2019.

Au regard des résultats consignés dans le tableau ci-dessus, les exploitants piscicoles sont majoritairement des hommes (75%).

Les femmes (25%) qui pratiquent cette activité pour la plus part le font par héritage ou soit par le décès de leurs maris. 45% des pisciculteurs ont moins de 30 ans d’âge, ceux ayant entre 30 et 50 ans représentent 30% et les exploitants âgés de plus de 50 ans représentent à leur tour 25%.

Il a été observé aussi que 62,5 % des enquêtés sont mariés (45% des monogames contre 17,5% des polygames) et 37,5% sont célibataires. 2, 5% des enquêtés sont analphabètes, 22,5% ont un niveau d’étude primaire, 55% ont un niveau secondaire et 20% sont des universitaires.

Les agriculteurs avec un taux de 62,5% représentent le pourcentage le plus élevé de pisciculteurs, suivis des autres dont leurs activités n’ont pas été bien définie (17,5%), les fonctionnaires de l’Etat représentent 12,5% et en fin 7,5% sont des commerçants.

57,5% des enquêtés ont choisi la pisciculture d’étang pour l’autoconsommation et la commercialisation, 22,5% pour de raison économique, 10 % pour l’autoconsommation et 5% pour de raison sociale et scientifique respectivement.

Seulement 30% des exploitants ont suivis une formation.

3.1.2. Caractéristiques des étangs piscicoles

Ici nous présentons le résultat de différentes mesures qui ont été prises au niveau des étangs piscicoles.

Tableau 2: Caractéristiques des étangs piscicoles

EtangSuperficie (m2)Profondeur (m)pH
172359,9659,1274,301125
Moyenne4308,91,476,828,1
Ecartype5476,400,540,352,22
CV %127,0936,75,147,9

Source: Nos observations personnelles effectuées en 2019.

Légende: ∑: Somme; CV%: Coefficient de Variation.

La lecture du tableau 2 nous montre que la superficie moyenne des étangs piscicoles est de 4308,3 m2 avec un coefficient de variation de 127,09% et les données sont hétérogènes.

La profondeur moyenne est de 1,47m avec un coefficient de variation de 36,7% et les données ici sont aussi hétérogènes.

Le pH de l’eau des étangs a une moyenne de 6,8 avec un coefficient de variation de 5,14% et les données sont homogènes. Et la température moyenne de l’eau est de 28,1°C avec un coefficient de variation de 7,9% et il y a homogénéité de données.

3.1.3. Exploitation des étangs de pisciculture

Dans ce point nous présentons les résultats par rapport à l’alimentation des poissons, espèces élevées, durée de cycle, main d’œuvre, matériels de pêche, destination principale de la production, types d’étang, lieu d’approvisionnement des alevins, mise en charge par superficie respectivement dans les figures 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.

La figure 1 ci-après présente l’alimentation des poissons.

Aliments distribués

Figure 1. Aliments distribués

Il est démontré dans la figure ci-dessus que 43% des pisciculteurs donnent à leur poisson rien que de sous-produit végétal, 38% ne donnent rien aux poissons (ici les poissons vivent de l’alimentation naturelle), 15% donnent un mélange de sous-produit végétal + sous-produit animal et 5% des pisciculteurs donnent exclusivement que de sous-produit animal.

La figure 2 ci-dessous présente les différentes espèces de poisson élevées par les exploitants.

les différentes espèces de poisson élevées par les exploitants

Figure 2. Espèces élevées

Il est illustré dans la figure 2 que 90 % des exploitants élèvent le tilapia et par conséquent, il reste l’espèce la plus élevée dans la zone d’étude et 10 % des exploitants pratiquent la culture de clarias.

L’élevage des autres espèces n’a pas été signalé.

La figure 3 ci-après présente la durée de cycle de vidange des étangs piscicoles par les exploitants.

la durée de cycle de vidange des étangs piscicoles par les exploitants

Figure 3. Durée de cycle de vidange d’étangs

La figure 3 ci-dessus démontre que la vidange des étangs piscicoles n’intervient qu’une année après la mise en charge pour 60% des pisciculteurs, six mois après pour 30% et deux ans après pour 10% des autres pisciculteurs.

La figure 4 ci-dessous présente les résultats obtenus par rapport à la main-d’œuvre utilisée dans l’exploitation piscicole dans notre milieu d’étude.

Main d’œuvre employée dans les étangs

Figure 4. Main d’œuvre employée dans les étangs

A la lumière de la figure 4, nous remarquons que la main d’œuvre utilisée reste familiale pour 60% des enquêtés, 32,5% des enquêtés recourent à une main d’œuvre personnelle et 7,5% ont des travailleurs.

La figure 5 présente le résultat des matériels de pêche utilisés durant l’exploitation.

le résultat des matériels de pêche utilisés durant l’exploitation

Figure 5. Matériels de pêche

La figure 5 ci-dessus élucide que tous les pisciculteurs enquêtés dans notre aire d’étude n’utilisent que le matériel local pour capturer leur poissons dans les étangs piscicoles.

La figure 6 qui suit présente la destination principale de la production piscicole.

la destination principale de la production piscicole

Figure 6. Destination principale de la production réalisée

Il se dégage de la figure 6 ci-haut que 78% de la production piscicole sont destinés pour la commercialisation et 22% à la consommation.

La figure 7 ci-après présente les différents types d’étangs selon la topographie.

les différents types d’étangs selon la topographie

Figure 7. Types d’étang exploités

Il est observé à la figure 7 ci-dessus que 72,5% des exploitants aménagent plus des étangs de barrage et 27,5% construisent des étangs en dérivation.

La figure 8 qui suit présente les différents moyens lieux à l’approvisionnement des alevins par les pisciculteurs.

les différents moyens lieux à l’approvisionnement des alevins par les pisciculteurs

Figure 8. Lieu d’approvisionnement des alevins

Il est illustré dans la figure 8 ci-dessus que 87,5% des exploitants font recours à d’autres pisciculteurs, 10% s’approvisionnent dans des centres piscicoles et 2,5% pratiquent l’insémination artificielle.

La figure 9 ci-après présente le résultat par rapport au respect de la densité lors de la mise en charge des étangs piscicoles.

le résultat par rapport au respect de la densité lors de la mise en charge des étangs piscicoles

Figure 9. Mise en charge par superficie

Il est démontré à la figure 9 ci-haut que 80% des exploitants ne tiennent pas compte de la superficie de leurs étangs piscicoles lors de l’ensemencement et 20% font l’ensemencement tout en tenant compte plus ou moins de la superficie de leurs étangs.

3.1.4. Contraintes liées au développement de la pisciculture

Nous présentons dans le tableau 3, les différents problèmes rencontrés par les pisciculteurs dans la zone d’étude.

Tableau 3. Contraintes liées au développement de la pisciculture

ContraintesFréquence (%)
Manque d’appui technique94,0
Manque d’intrants95,0
Manque de moyen financier97,5
Manque d’information suffisante en matière de pisciculture99,0
Non rentable0
Dépourvu de force0
Vol fréquent5
Croissance et développement d’alevins difficile (nanisme)98

Source: Nos observations personnelles effectuées en 2019.

Le tableau ci-dessus élucide que 94% des exploitants piscicoles de ces contrées ne bénéficient pas d’appui techniques de SENAQUA et des ONGD, 95% n’ont pas d’intrants, 97,5% maquent de moyen financier, 98% déplorent la croissance et développement d’alevins empoissonnés, 5% fustigent les périodes de cas de vol.

Cependant tous les exploitants sont valides (100%) et confirment que cette activité piscicole est rentable.

3.2. Discussion

La pisciculture dans le village de Mobi est pratiquée dans presque toute l’étendue de son territoire. Cette expansion de l’activité piscicole serait due au vaste réseau hydrographique de ce milieu et qui reste favorable à la pisciculture.

La prédominance des hommes (75,5%) dans la pisciculture dans la zone d’étude corrobore avec les résultats trouvés par Yao et al. (2017) en Côte d’Ivoire qui avait démontré que cette exploitation était majoritairement effectuée par les hommes (94%).

Ceci est du au fait que cette activité demande un effort physique considérable lors de la construction des étangs piscicoles.

La pisciculture reste une activité secondaire dans notre milieu d’étude, pratiquée majoritairement par les agriculteurs (62,5%) et ce résultat est similaire à celui trouvé au Cameroun par Hirigoyen et al. (1997) qui concluent que 77% de ses enquêtés s’occupaient principalement aussi de l’agriculture. Et ces résultats démontrent l’importance de l’agriculture dans ces milieux.

En effet, la superficie moyenne exploitée par les pisciculteurs est inférieure à 1 ha et reste acceptable pour une pisciculture familiale.

La température moyenne des étangs pendant la période d’étude était de 28,1°C et cette valeur est dans la fourchette de température optimale de 27°C à 31°C indiquée pour une production optimale d’Oreochromis niloticus (Kestemont et al., 1989; Kapetsky, 1996; Viveen et al., 1995 et Bondombe, 2015), espèce élevée sur notre site d’étude et abondamment produits dans les fermes piscicoles de zone d’étude.

Les poissons étant des animaux poïkilothermes, la température de l’eau affecte leur croissance et celle de leurs larves (Fontaine et Le Bail, 2004).

Le pH moyen enregistré aux étangs de ces exploitants piscicoles (6,8) reste dans les gammes de tolérance de T. guineensis (Philipart et Ruwet, 1982; Wokoma, 1986; FAO, 1987; Mélard, 2006) et de celui recommandé de façon général en pisciculture d’étangs (Viveen et al., op.cit, Bondombe 2015 et 2018).

Cependant le sous-produit végétal constitue une source d’alimentation des poissons pour la plus part de nos enquêtés et ce résultat est en adéquation avec celui trouvé par Ngalya et al. (2019).

De ce qui précède, et partageant l’opinion de Liti et al., (2006) est du au fait que la quasi-majorité des exploitants piscicoles ne savent pas fabriquer leur propres aliments pour poissons à partir des ingrédients alimentaires localement.

Et la petite production qu’ils obtiennent à la récolte que serait par la simple raison que Oreochromis niloticus de même O. macrochir sont plus omnivores, a une tolérance plus élevée ou irrégularité alimentaire et de facteurs physico-chimiques près.

Elle valorise les aliments trouvés sur place. Par ce fait, Lacroix (2004) l’a qualifié de la ‘’poule d’eau douce’’.

Elle valorise les aliments se trouvant sur et dans la vase et la nourriture naturelle des étangs (Oswald et al., 2003 et Monentcham Monentcham, 2009). De plus, cette espèce présente une grande taille marchande et sa production dans les conditions de l’étang ne pose pas de problème.

La durée de cycle de l’élevage montre que les techniques modernes d’élevage ne sont pas appliquées, puisque les pisciculteurs font la vidange au gré de leurs besoins (6 mois à 2 ans).

Ces derniers ne connaissent pas le poids moyen des poissons qu’ils récoltent et pourtant le poids étant fonction de la durée de l’élevage et l’élément capital du prix.

Le matériel de pêche reste inadapté ce qui rend la récolte plus onéreuse, aléatoire et coûteuse qui demande une main d’œuvre importante et celle-ci constitue souvent une voie de la fuite de la petite récolte réalisée et de conflits.

Par ailleurs, 72,5% des exploitants érigent des étangs de barrage et ceci est du à la topographie du milieu qui présente plusieurs vallées. Yao et al. (2017) n’ont pas trouvé le même résultat.

Cependant, cet avis diffère de celui trouvé par Yao et al. (2017) chez les pisciculteurs de la Côte d’Ivoire qui aménagent plus les étangs de dérivation avec l’appui de Gouvernement et des ONG tant rationnels qu’internationales.

Les exploitants piscicoles (87,5%) recourent à d’autres pisciculteurs dans le milieu pour s’approvisionner en alevins.

Cette situation influence la qualité de souche du fait que la plus part de ces exploitants (70%) ne sont pas formés et par conséquent utilisent que les matériels dégénérés ou en voie de dégénérescence comme souligné par Bondombe (2015).

Enfin, le manque de moyen financier, le manque d’appuie technique, le vol fréquent et le manque de connaissances approfondis en matière de la pisciculture constituent les principales contraintes de l’essor de cette exploitation piscicole dans notre zone d’étude.

Ce résultat est concorde à ceux trouvés par Hirigoyen et al (1997) au Cameroun, Yao et al (2017) en Côte d’Ivoire et Ngongo à Kisangani et ses environs et Ngalya et al. (2019) à Kisangani.

Conclusion et suggestions

Cette étude avait pour objectif d’évaluer la situation actuelle de l’exploitation piscicole de village Mobi et ses environs. L’analyse minutieuse des facteurs socio-économiques et techniques entreprise a montré que:

→ Les exploitants piscicoles sont majoritairement des hommes (75%) mariés et âgés, pratiquent l’agriculture comme activité principale, avec un taux d’alphabétisation élevé.

La plus part de ses exploitants ne sont pas formés en pisciculture. D’où, notre troisième hypothèse est rejetée;

→ Les caractéristiques des étangs piscicoles sont satisfaisantes permettant une bonne croissance des poissons mais les infrastructures d’élevage sont dominées par les étangs de barrage (72,5%) et ces derniers ne sont pas favorables à la mise en place des nouvelles techniques de production;

→ L’alimentation des poissons est constituée des sous-produits agricoles et sous-produits animaux pour la plus part des pisciculteurs et des aliments naturels (phytoplancton et zooplancton) exclusivement produits dans les étangs pour les autres.

Ceci nous permet de caractériser deux types de pisciculture dans notre milieu d’étude: la pisciculture extensive et la pisciculture semi-intensive.

→ Le Tilapia et le Clarias sont les espèces plus élevées dans notre zone d’étude, la durée de cycle d’élevage n’est pas bien maitrisée.

La main d’œuvre familiale est la plus employée et le matériel de pêche reste non spécialisé.

La production est destinée à la commercialisation et moins à la consommation. La conduite de la pisciculture laisse à désirer, notre première hypothèse est confirmée.

→ Le manque de moyen financier, le manque d’appuie technique et le vol fréquent constituent les principales contraintes à l’essor de cette exploitation dans notre zone d’étude.

Les pisciculteurs ne sont pas appuyer techniquement par le service de l’Etat et de ses partenaires. D’où notre deuxième hypothèse est infirmée.

Au regard de résultats ci-haut en vue d’améliorer les conditions techniques, sociales et économiques des exploitants piscicoles de Mobi et ses environs, nous souhaitons que:

  • → La réhabilitation et la création par l’Etat Congolais de centres d’alevinage pour une production suffisante des souches d’alevins de qualité;
  • → Des courtes sessions de formation pour que les pisciculteurs soient formés sur les nouvelles techniques d’élevage et un appui technique de l’Etat Congolais;
  • → La subvention de ce secteur;
  • → L’installation d’une provenderie pour disponibilité l’aliment pour poisson durant toute l’année et bon marché.

Table des matières

0. Introduction 1
0.1. Problématique 1
0.2. Hypothèses 2
0.3. Objectifs 3
0.3.1. Objectif général 3
0.3.2. Objectifs spécifiques 3
0.4. Choix et intérêt du travail 3
0.4.1. Choix du travail 3
0.4.2. Intérêt de l’étude 3
0.5. Subdivision du travail 4
Chapitre Premier: Généralités sur la pisciculture 5
I.1. Définition 5
I.2. Origine et diffusion de la pisciculture 5
I.3. Parties d’un étang 6
I.3.1. Digue 7
I.3.2. Lit ou assiette ou fond de l’étang 7
I.3.3. Système de vidange 7
I.4. Espèces exploitées en pisciculture d’étangs 8
I.5. Méthodes d’élevage (types de pisciculture) 8
I.6. Sortes d’étangs 8
I.6.1. Les étangs en dérivation 8
I.6.2. Les étangs de barrage 9
I.7. Différents type de pisciculture 9
I.8. Aliments pour poissons 11
I.9. Gestion piscicole 13
I.9.1. Empoissonnement d’un étang 13
I.9.2. Récolte des poissons 14
I.9.3. Transport des poissons 14
I.10. Maladies des poissons 15
I.11. Systématique des poissons 15
Chapitre deuxièmes: Milieu, matériels et méthodes 17
2.1. Description du milieu 17
2.1.1. Situations géographiques et administratives 17
2.1.2. Considérations écologiques 17
2.2. Matériels d’étude 18
2.2.1. Matériel biologique 18
2.2.2. Matériel technique 18
2.3. Méthodes 18
2.3.1. Source de données 18
2.3.2. Echantillonnage 18
2.3.3. Paramètres d’études 18
2.3.4. Analyse statistique 19
Chapitre Troisième: Présentation des résultats et discussion 20
3.1. Présentation des résultats 20
3.1.1. Caractéristiques des exploitants 20
3.1.2. Caractéristiques des étangs piscicoles 21
3.1.3. Exploitation des étangs de pisciculture 22
3.1.4. Contraintes liées au développement de la pisciculture 26
3.2. Discussion 27
Conclusion et Suggestions 30

Références bibliographiques

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Institut facultaire des sciences agronomiques de yangambi IFA-YANGAMBI - Laboratoire d’Hydrobiologie, Aquaculture, Production Animale et Pathologie
Auteur·trice·s 🎓:
Nestor LINANGOLA NGANDI

Nestor LINANGOLA NGANDI
Année de soutenance 📅: Travail de fin de cycle Présenté en vue de l’obtention de grade de Gradué en Sciences Agronomiques - Option: Agronomie Générale - 2018 – 2022
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