Les turbulences économiques à cause de la crise financière

Les turbulences économiques à cause de la crise financière
Chapitre III

L’impact de la crise financière sur l’économie marocaine

L’impact de crise financière actuelle ne s’arrête pas sur l’économie de l’Amérique, d’Europe et les pays émergents ; mais aussi elle s’étend vers les pays sous développées, par exemple le Maroc, et malgré que les banques n’investissent pas dans les actifs issus du crédit hypothécaires.

Les autres secteurs économiques comme le textile, le tourisme …ne sont pas à l’ abri de cette crise . donc quelles sont les degrés de gravite de cette crise actuelle sur ces secteurs ?

Section I

Les grands changements économiques et immobiliers marocaines à cause de la grave crise

I- Bilan de la crise sur l’économie marocaine

[1]
I-1 : les turbulences économiques :

La crise financière internationale touche presque tous les pays . quel est son impact sur l’économie marocaine ?

Amor tahari : le Maroc est aujourd’hui dans une position relativement favorable pour faire face à la crise actuelle. en effet ; l’important effort entrepris ces dernières années en matière de reforme a sensiblement renforce la capacité de l’économie marocaine à résister aux chocs. L’endettement extérieur public du Maroc est limite (10%du PIB environ, dû en grade majorité a des créances officielles).

En outre, la part des actifs étrangers dans l’actif total des banques est faible (environ 4%), de même que leurs engagement sur l’étranger, ce qui limite le risque d’une contagion purement financière.

Le Maroc n’est cependant pas à l’abri d’effets des ricochets liés au fort ralentissement de l’activité économique mondiale, et notamment en Europe.

En d’autres termes, l’impact de la crise actuelle sur le Maroc passerait essentiellement par canaux tels que le ralentissement de la demande extérieure (exportations marocaines) adressé au Maroc ; celui des recettes du tourisme ou des transferts des marocains résidants à l’étranger, et une réduction des investissements étrangers. L’ampleur et timing de ces répercussions dépendant de l’évolution des économies mondiales, et notamment européennes.

La crise pourrait également avoir des effets positifs, notamment si les prix des produits importés tels que l’énergie diminuent. Il faut enfin souligner l’importance de l’intégration régionale dans les pays du Maghreb pour mieux faire face à ce genre de choc.

En ce qui concerne le taux de l’inflation et les prix à la consommation des produits d’alimentaires ; le haut commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami, a estimé que l’impact de la crise financière international sur le Maroc reste « relativement limité ».

[1] www.marrakeck.com

Citant des données du FMI, Lahlimi a précisé que le taux de l’inflation en 2008 est reste en deçà de 4% au Maroc contre 15,8% en Jordanie, 5,1%en Tunisie et 9,4% dans les pays émergents et envoie de développement.

“Les enquêtes sur les prix réalisés par le HCP (haute commissaire au plan) ont permis un suivi régulier de l’impact de la crise sur les prix à la consommation de 385 produits et 768 variétés consommés par les ménages marocains “, a souligné Lahlime , dans une allocation ;lue par le secrétaire général du HCP , Jamal Bourchachen lors d’une journée d’étude organisée par le HCP sur « les défets de la housse des prix des denrées alimentaires et du développement agricole :rôle des statistiques » à l’occasion de a journée africaine de la statistique.

Il a, dans ce sens ; fait savoir que l’indice du cout de vie (ICV) des produits alimentaires connaitrait une hausse de 6,8% en 2008, tirant l’inflation annuelle à un taux de 3,9%.

L’alimentation absorbe près de 41% de budget des ménages ; et les céréales, un des principaux produits touchés par la flambée des prix représentent près de 18% des dépenses alimentaires des ménages, a-t-il précisé, rappelant que certains produits alimentaires ont connu au cours des onze premiers mois de 2008 des hausses significatives.

les turbulences économiquesIl a cité ,dans ce sens les pates alimentaires (+27%),le couscous (+34,9%),l’huile d’arachide (41,4%),la semoule (+47 ,5%) et la beure industrielle (25,4%).

La crise internationale a contribué également à l’aggravation du déficit commercial, affirme le haut commissaire au plan, ajoutant que les importations des produits alimentaires ont augmenté de 37% en 2007 par rapport a ma même période de 2006.

Par ailleurs, le HCP a procède, dans le cadre de la mise à niveau du système statistique national, au lancement d’un programme intègre d’opérations statistiques d’envergure nationale, a souligne Lahlimi, rappelant la réalisation de plusieurs enquêtes, dont les plus récentes portaient sur les niveaux de vie des ménages et le secteur informel en 2007.

Lahlimi a également relève que le HCP est en train de finaliser la mise en place d’un nouvel indice des prix à la consommation (ICP) qui sera basé sur un panier référence élargi tenant compte des dernières données sur la structure de consommation des ménages fournis par l’enquête sur les niveaux de vie de 2007.

A propos de l’Afrique ,Lahlimi a note que le secteur agricole constitue une source essentielle de croissance économique et de revenus . En Afrique sub-saharienne ,en particulier le Maroc ,où le poids de la production rurale avoisine les 65%,l’agriculture contribue a hauteur de 17% au PIB et les exportations des produits alimentaires représentent 15% des exportations totales ,a fait savoir Lahlimi citant des données de la banque mondiale.

L’agriculture en Afrique, a-t-il ajouté, reste cependant caractérisée par sa faible productivité, dans la mesure où la valeur ajoutée par travailleur dans ce secteur représente moins d’un dixième de celle d’un pays émergent, tel le brésil.

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