Les plans de relance de Paulson et Barack Obama

Les plans de relance de Paulson et Barack Obama

(III)

III-1) le plan de Paulson

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Le plan de paulson présente pour la première fois le 18 septembre 2008 par Henry Paulson (secrétaire eu trésor américain), avait pour d’enrayer la propagation du cyclone qui balaye le système bancaire international.

Faisant suites aux sauvetages successifs de Merrill Dynch et AIG, te à la faillite de Lehman Brother, ce plan a proposé une solution globale d’envergure qui contraste aves les politiques de gestion utilisées depuis le début de la crise financière.

Dans ces grandes lignes, le plan de paulson prévoit le rachat par l’Etat américain des créances douteuses détenues par les banques, et devenues toxiques à la suite de l’aggravation de la crise des subprimes.essentiellement composés de crédits immobiliers, des actifs pèsent très lourdement les bilans des banques.

Aussi la création d’une cellule de cantonnement n destiné à accueillir, regrouper et gérer ces actifs toxiques, permettrait de réduire le risque de faillite au système bancaire.et en échange il obtiendrait des titres de propriétés dans les banques audées.si les institutions financières se dressent, le trésor touchera les bénéfices, voire revendre à profil ses titre. L’Etat sera aussi tenu d’assouplir les modalités des rachetés pour soulager les emprunteurs propriétaires de maison menacées de saisie.[2]

Le trésor s’empare des titres dont personne ne veut. Afin de restaurer artificiellement un marché, il visait l’utilisation d’u système d’enchère inversé en inverse en invitant les banques à y participer.

Le financement du plan de Paulson par la dette publique pour un montant de 700 milliards de dollars, constitue l’un des points les plus contestés par l’opinion et les élus qui refusent de payer les excès de risques pris par les banquiers de Well Street.

Par ailleurs, l’exécution pratique du plan s’avère également être plus complexe que prévue, notamment en raison de l’incapacité des banques à valoriser correctement le prix des actifs toxiques présents dans leurs bilans. En effet, la quasi-disparition de la demande du marché pour ce type de produits a accentué la dégradation des prix, et a sensiblement réduit la qualité des évaluations faites par les banques et les auditeurs pour valoriser ces actifs.

Par conséquent, la question des prix de rachat par l’Etat américaine des créances toxiques reste ouverte. Alors qu’un prix trop élevé serait injuste pour le contribuable américain, un prix trop bas conduirait les banques à enregistrer des pertes supplémentaires qui pourraient être fatale. D’ailleurs, ce débat sur la « juste valeur » des actifs s’inscrit dans une problématique plus générale sur la part de responsabilité des  nouvelles normes comptables de l’aggravation de la crise.

Alors que la moitié de 700 milliards de dollars votées en octobre  ont été dépensés, la contestation monte sur l’utilité de ce plan et l’opacité de l’utilisation des fonds par les banques.

III-2) Le plan de relance de Barack Obama

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La chambre des représentants et le Sénat ont voté vendredi (13 février 2009) un plan de 787 milliards de dollars. Barack Obama devrait le promulguer dés lundi. Avant de s’attaquer à l’élaboration d’un programme pour mettre un frein aux saisies immobilières.

Les deux chambres du congrès américain ont adopté vendredi (20 mars 2009) un plan de relance économique de 787 milliard de dollars, donnant au président Barack Obama une première victoire législative majeure, sans le soutien des républicains.

Henry Paulson
Henry Paulson

Le Sénat a approuvé le plan de relance peu avant 23H00 vendredi (04H00GMT samedi) par 60voix contre 38, après le vote de la chambre des représentants par 246 voix contre 183, un peu plus tôt dans l’après-midi.

‘’Le président Obama maintenant un projet de loi à signer qui va créer des millions d’emplois bien payés et aider les familles et les entreprises à rester financièrement à flot ‘’, a écrit vendredi soir dans un communiqué l’influent sénateur démocrate Max Bauus, léun des artisans de ce plan de relance.

Au sénat, la majorité démocrate a bénéficié des voix de trois républicains modérés, ce qui leur a permis de se mettre à l’abri de toute tentative de blocage de la part de l’opposition. À la chambre basse en revanche, aucun républicain n’a voté pour le plan. Les représentants de l’opposition ont fustigé son cout élève.

L’adaptation du plan par les deux chambres permet au Congrès de transmettre le texte de la nouvelle législation au président Obama pour promulgation.

L’objectif des démocrates d’envoyer le projet de loi sur le bureau de M.Obama avant les vacances parlementaires de février a donc été atteint.

Après un peu plus de trois semaines à la Maison Blanche, M.Obama obtient donc son plan de relance destiné à créer ou sauver entre trois et quatre millions d’emplois.

Vendredi, il a toutefois prévenu que l’adaptation du plan de relance par le Congrès n’était « que le début » de son action pour rétablir la situation économique. la président américain présentera mercredi 25 mars 2009, lors d’un déplacement dans l’Arizona (sud-ouest) , un plan destiné à enrayer les saisies immobilières, a annoncé vendredi son porte-parole Robert Gibbs.

Tout au long du débat sur le plan de relance, qui a duré environ un mois, les républicains ont réclamé plus d’allègements fiscaux, davantage de mesures d lutte contre la crise du logement et moins de dépenses publiques.  « Ce n’est pas de l’argent du Monopoly, c’est du vrai », a lancé le leader de la minorité républicaine du Sénat Mitch McConnell vendredi peu avant le vote. “il devra être remboursé par nos enfants ‘’, a-t-il ajouté.

Les républicains ont pourtant obtenu de faire passer le cout total du plan sous la barre des 800 milliards de dollars, soit moins que le projet approuvé par la chambre le 28 janvier (819 milliards de dollars) et celui adopté mardi par le Sénat (838 milliards de dollars).

Après de longues heures de tractions, le Sénat et la chambre des représentants, dominés par les démocrates, avaient annoncé mercredi qu’ils s’étaient  mis d’accord sur un texte de synthèse.

[1]Rapport of governorsthe Federal Reserve System.

[2] Rapport of governorsthe federal reserve system.

[3] www.contreinfo.com. ’’jaques sapir, directeur d’etudes à l’AHESS

La présidente de la chambre des représentants Nancy Pelosi a assuré vendredi que le texte du plan de relance “peut être résumé en un mot : emplois ‘’ .de nouveaux emplois pour les 3,6 millions ’’D’américains qui ont été licenciés depuis le début de la récession “, a-t-elle dit. Mais en attendant, la Bourse de New York a terminé en baisse vendredi soir, le marché se trouvant un peu découragé par le peu d’avancées face à la crise : le Dow Jones a perdu 1,04%.

Le plan est composé, pour plus d’un tiers, d’allègements fiscaux. Le reste est constitué de dépenses sur les infrastructures, la santé, les sciences et technologies, l’éducation ou encore l’énergie propre.

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