Les risques associés aux Modes de Transport International
B- Les Risques Associés aux Différents Modes de Transport International
Le risque peut être défini comme tout événement incertain contre la réalisation duquel on s’assure.
Ainsi nous pouvons classer les risques selon les mode de transport international suivant:
B.1- Les Risques Associés au Transport Maritime
Les mouvements des navires en mer:
Roulis | (roll) |
Houle | (heave et surge) |
Embardée | (yaw) |
Tangage | (pitch) |
Balancement | (sway) |
Les risques associés au transport maritime peuvent êtres repartis dans le tableau ci-joint:
|
|
|
|
|
|
|
Tous ces points sont cruciaux dans la mesure ou ils peuvent couter la vie chère à la marchandise ou l’expédition.
Exemples
Le tangage et le roulis pouvant atteindre 40 degrés de chaque bord jusqu’à 10 fois par minute). En effet, lorsque l’arrière du navire plonge, un conteneur placé dans la zone avant est soumis à un état proche de l’apesanteur.
En revanche, lorsque c’est l’avant du navire qui plonge, le conteneur subit une pression égale au double de son propre poids. Le mouvement d’oscillation d’un bord à l’autre du au roulis produit des effets analogues.
Ainsi lorsqu’une marchandise est transportée, elle est soumise à une accélération:
Les manutentions des conteneurs: lorsqu’elles sont faites dans des conditions normales, celles-ci n’engendrent pas des accélérations supérieurement effet une manutention brutale au chariot élévateur provoque des accelerations.la valeur de ses accélérations peuvent être dépassées lors des manipulations portuaires au portique, au passage des glissières des cales de navire.
L’image ci-jointe explique mieux les risques des manutentions des conteneurs lorsque la conteneurisation n’est pas bien faite, les conteurs chutent.
B.2- Les Risques Associés au Transport Aérien
Le transport aérien présente une typologie des risques .Ainsi les risques propre au transport aérien peuvent être classé de la façon suivante:
|
|
|
|
|
|
Exemples
(G: repris ci-contre correspond à l’accélération de la pesanteur. Un corps de masse M soumis à une accélération G subit une force égale à M x G).
En effet les compagnies aériennes prévoient l’arrimage en soute pour des accélérations verticales de 2.1G, valeur maximale éventuellement rencontrée en vol (trou d’air).Même dur, un atterrissage n’atteint pas ces valeurs.
Ainsi de la même manière, les accélérations horizontales rencontrées lors d’un crash stop (freinage d’urgence en appliquant toute la puissance dis possible, roue à la limite du dérapage, et retro poussée des réacteurs au maximum sur piste au décollage ou à l’atterrissage)
Une soute d’avion est toujours ventilée et la température est normalement maintenue à environ 5°C .Cette température peut toutefois être abaissée sans préavis de quelques degrés.
Dans la pratique, en aérien des manutentions multiples que subissent les marchandises, au départ et à l’arrivée: pré acheminement routier, entrepôt du commissionnaire aérien, entrepôt du transporteur aérien, mise sur palette avion, mise à bord de l’avion….
B.3- Les Risques Associés au Transport Routier
Le domaine du transport routier est lui aussi affecté par les multiples aléas du transport. Généralement les risques propres à ce mode de transport se classe d’après ce tableau.
|
|
|
|
|
Exemples
Exemple d’accélération auxquelles peut être soumis un corps transporté:
G: repris ci-dessous correspond à l’accélération de la pesonteur.Un corps de masse m soumis à une accélération g subit une force égale à M x G)
Une marchandise de 300 kg posée sur ses roulettes (sans songlage) à même le sol d’un camion à amortisseur à lames passant à 60km/heure sur un passage à niveau subit des accélérations verticales de 10 G(son poids apparent sera multiplié par 8 pendant quelque fractions de secondes).Cette mesure a été faite avec enregistreur de chocs.
En effet les accélérations subies pendant le transport restent inferieures à 1G sur route convenable, et atteignent 1,6 G sur mauvaise route. Ainsi une marchandise de 25 tonne chargée sur une remorque classique /hauteur 1 .10 m) subira une force transversale de 5 tonnes dans un virage de rayon 150 m pris à 70 km/heure/bretelle d’autoroute assez large ou virage limité à 60 sur route.)
L’inclinaison théorique de la remorque consécutive à cette force (écrasement amortisseur +pneus) sera d’environ 5 à 7°.
Si le centre de gravité de la charge est plus de 2,7 m de hauteur, l’attelage basculera ; si la machine fait moins de 2m de large, elle aura tendance à basculer avant l’attelage.
Dans ces circonstances le chauffeur sera en général amené à freiner violemment et à donner un coup de volant ,multipliant les données ci-dessus par 2,et facilitant d’autant le reversement. Ainsi suivant sa configuration, la charge aura tendance à glisser avant ou après le basculement, d’où la nécessité de mettre un calage au sol.
Sur cette image la marchandise peut subir des chocs lors de son chargement
B.4-Les Risques Associés au Transport Ferroviaire
Les différents risques associés au transport ferroviaire peuvent être classés dans le tableau ci-joint.
|
|
|
|
|
|
Exemples
En dehors des vibrations que supportent normalement les marchandises en cours de transport, des accélérations très violentes peuvent êtres constatés lors des tris de wagons et son appelée « coup de tampon ».
En effet, les chemins de fer ont estimé lors d’essai aboutissant à des accélérations de 4g que cette valeur était trop élevée et ne devait pas se rencontrer en situation normale.
Ainsi un wagon roulant à 7km/heure et s’arrêtant sur 40 cm fera subir à une charge force horizontale équivalente à 5 fois son poids.