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Quels résultats du e-commerce en Algérie ? Analyse approfondie

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🏫 UNIVERSITE ABOUBEKR BELKAID TLEMCEN - Faculte de Technologie - DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE ET ELECTRONIQUE
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de MASTER - 2011-2012
🎓 Auteur·trice·s
BAGHDAD Othmane
BAGHDAD Othmane

L’impact du e-commerce en Algérie révèle comment une plateforme de commerce électronique peut transformer le paysage économique local. Découvrez les défis et opportunités qui se présentent aux entreprises et consommateurs, et pourquoi cette évolution est cruciale pour l’avenir commercial du pays.


Chapitre 1

Généralités techniques

«La science nous incite donc à abandonner la recherche de la vérité absolue et à y substituer ce qu’on peut appeler la vérité « technique ».» RUSSELL

Introduction :

L’innovation technique et commerciale, multiplicité des offres, diversité des services et des produits ont largement contribué à l’essor de la téléphonie et de l’Internet au sein de la société industrielle moderne, permettant aux opérateurs de ce secteur de toucher un large public en satisfaisant des attentes aussi variées qu’évolutives.

Cependant, face à la quantité d’offres disponibles et à la technicité croissante des équipements, il est nécessaire pour chaque individu quelque soit ses compétences techniques, d’acquérir une quantité formidable d’informations pour exercer son choix. Comprendre le fonctionnement technique des offres, pour trouver une réponse à comment ça fonctionne, quelles sont ses limites. etc.

Un petit aperçu dans ce monde des nouvelles technologies, vous trouverez dans ce chapitre le vocabulaire et les définitions spécifiques aux différents outils techniques, afin que les mots GSM, WAP, GPRS, Serveur… n’aient plus de secrets pour vous.

Les réseaux de mobiles

Les équipements terminaux qui utilisent la voie hertzienne pour communiquer et qui peuvent se déplacer forment des réseaux de mobiles. Les réseaux sans fil, correspondant à des terminaux dont la mobilité l’objectif principal.

Tableau 2 • Générations de réseaux de mobiles
GénérationRéseau cellulaire
1er générationNMT, R2000, AMPS, TACS
2eme générationGSM, D-AMPS, PDC, PCS1800/1900, IS95A/IS41 et IS136/IS41
2eme generation et demieGPRS, IS95B
3eme generationUMTS, W-CDMA, cdma2000, EDGE, DECT
4eme generationLTE

GSM

Le GSM a été déployé au départ en Europe et partout dans le monde, à l’exception de l’Amérique, avant d’être adopté par plusieurs opérateurs américains.

La CEPT (Conférence européenne des Postes et Télécommunications) entreprend en 1970 d’établir une norme unique en matière de communication avec les mobiles. Dans le même temps, elle affecte une bande de 25 MHz dans la bande des 900 MHz pour réaliser un réseau cellulaire. Un groupe de travail, le groupe spécial mobile (GSM), est constitué pour réaliser ces études. En 1987, treize pays européens se mettent d’accord pour développer un réseau GSM.

En 1990, une adaptation de la bande des 1 800 MHz est mise en place sous le nom de DCS 1800 (Digital Communication System 1 800 MHz). À cette époque, l’ETSI remplace la CETP pour finaliser la normalisation du GSM900 et du DCS 1800. De leur côté, les Américains reprennent une version du GSM dans la bande des 1 900 MHz, sous le nom de DCS1900. Les principes généraux du GSM sont les mêmes pour les trois adaptations.

Le GSM est un environnement complet, rassemblant l’interface air, mais aussi les interfaces entre le système radio et le système de commutation et l’interface utilisateur. Les appels sont contrôlés par la norme Q.931, déjà rencontrée dans le RNIS et le relais de trames.

La station mobile est constituée de deux éléments, le terminal portatif et la carte SIM. Cette carte à puce contient les caractéristiques de l’utilisateur et les éléments de son abonnement.

Le débit proposés sont limités dans les réseaux GM est de 14,4 Kbits/s.

Le GSM définit les relations entre les différents équipements qui constituent le réseau de mobiles :

  • sous-système radio BSS ;
  • sous-système réseau NSS (Network SubSystem), avec ses bases de données pour la Localisation des utilisateurs HLR et VLR ;
  • relations entre les couches de protocoles et les entités du réseau ;
  • interfaces entre sous-système radio (BSS) et sous-système réseau (NSS) ;
  • itinérance (ROAMING).

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Figure 1. Architecture du GSM

GPRS

L’activité majeure de développement de la phase 2+, ou 2,5G, du GSM concerne le GPRS. Ce dernier incarne une nouvelle génération du standard GSM, rendant possible la prise en charge des applications de données à moyen débit dans le cadre de la mobilité. Il constitue en outre une transition vers la troisième génération, caractérisée par le passage d’un débit de 14,4 Kbit/s (9,6 Kbit/s utilisable) à un débit beaucoup plus important, pouvant être multiplié par 8 au maximum c’est à dire 171.2 Kbit/s théorique et 114 Kbit/s en pratique.

Le GPRS utilise la même infrastructure que le GSM mais avec un double réseau cœur, celui du GSM, c’est-à-dire d’un réseau à commutation de circuits, et celui d’un réseau à transfert de données. Si l’utilisateur téléphone, l’information transite par le réseau cœur de type circuit téléphonique. Si l’utilisateur émet des paquets, ces derniers sont acheminés par le réseau cœur de type paquet. Le réseau cœur utilise une technique de relais de trames. Nous ne considérons dans la suite que la partie paquet ajoutée au GSM.

Le terminal intègre les composants nécessaires au traitement de la parole téléphonique pour la numériser de façon plus ou moins compressée et se complète d’un modem, qui émet les paquets de l’utilisateur vers le réseau cœur paquet. La traversée de l’interface radio utilise les slots du TDMA qui ne sont pas utilisés par la parole téléphonique.

L’architecture du GPRS est illustrée à la figure suivante. Cette architecture est composée de divers types de nœuds :

  • Les SGSN (Serving GPRS Support Node), qui sont des routeurs connectés à un ou plusieurs BSS.
  • Les GGSN (Gateway GPRS Support Node), qui sont des routeurs acheminant le trafic vers des réseaux de données GPRS ou externes.

Le réseau GPRS possède deux plans, le plan utilisateur et le plan de signalisation.

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Figure 2. Architecture du GPRS.

L’UMTS

L’UMTS est l’une des technologies de téléphonie mobile de troisième génération (3G) standardisée par le 3GPP et constitue l’implémentation européenne des spécifications IMT-2000 de l’UIT pour les systèmes radio cellulaires 3G.

Le réseau UMTS est complémentaire aux réseaux GSM et GPRS. Le réseau GSM couvre les fonctionnalités nécessaires aux services de type voix en un mode circuit, le réseau GPRS apporte les premières fonctionnalités à la mise en place de services de type Data en mode paquets, et l’UMTS vient compléter ces deux réseaux par une offre de services Voix et Data complémentaire sur un mode paquet.

L’UMTS repose sur la technique d’accès multiple W-CDMA, ce qui permet d’obtenir un débit très important. Les fréquences allouées pour l’UMTS sont de l’ordre de GHz (1885- 2025 MHz et 2110-2200 MHz).

Il permet théoriquement des débits de transfert de 1.920 Mbits/s, mais pratiquement les débits offerts par les opérateurs dépassent rarement 384 Kbits/s. Néanmoins, cette vitesse est nettement supérieure au débit de base GSM qui est de 9,6 kbit/s.

Grâce à sa vitesse accrue de transmission de données, l’UMTS ouvre la porte à des applications er services nouveaux. Cette génération permet en particulier de transférer dans des temps relativement courts des contenus multimédias tels que les images, les sons et la vidéo. Les nouveaux services concernent surtout l’aspect vidéo : Visiophonie, MMS Vidéo, Vidéo à la demande, Télévision.

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Figure 3. Réseau UMTS global

L’UMTS offre plusieurs services et application dont on peut citer quelle que uns :

  • La visiophonie de poche : l’un des services les plus spectaculaires et les plus attendus des terminaux de la 3eme génération, ils permettent de voir l’interlocuteur avec lequel on discute.
  • Fax et messagerie rapide : ces fonctions existent déjà sur certains téléphones de la 2eme génération, il n’est que perfectionné.
  • Internet : outils privilégié, Internet représente à lui seul un des principaux atouts essentiels pour le développement, aussi bien auprès du grand public que des professionnels.
  • Jeux multimédias : des jeux en solo ou en réseau sont disponible en couleurs et aux graphismes évolués.
  • Application commerciale : la commande d’article ou la possibilité d’acheter des tickets, l’E-banking, le paiement de facture…etc.

Le HSDPA (3.5G)

L’UMTS ne connaît pas un essor foudroyant, il impose des investissements énormes pour des débits finalement pas si éloignés de ceux du GPRS et se voit déjà rapidement remplacée par la nouvelle génération 3,5G, appelée HSDPA.

Cette nouvelle technologie annonce des débits pouvant aller au delà de 10 Mbits/s sur le lien descendant. Un autre avantage du HSDPA réside dans le fait qu’il puisse être déployé sans changer radicalement l’architecture de l’UMTS et permet du coup aux opérateurs de réaliser cette évolution à moindre coût.

Le HSUPA (3.75G)

Le HSUPA est une variante de HSDPA sur la voie montante. HSUPA présentée comme le successeur de HSDPA porte le débit montant (Uplink) à 5.8 Mbit/s théorique, le flux descendant (Downlink) étant de 14 Mbit/s comme en HSDPA. L’intérêt d’HSUPA est d’offrir la possibilité d’émettre vers d’autres mobiles, des images, des vidéos favorisant ainsi le développement de l’internet haut débit Mobile

Le LTE

LTE, ou Long Term Evolution, recouvre un ensemble de technologies amenées à prendre la suite des réseaux mobiles 3,5G (HSPA). Plus performante, avec une architecture tendant vers le tout-IP, elle prépare l’avènement du concept  » broadband everywhere « .

L’actualité de la technologie LTE (Long Term Evolution), l’une des techniques en cours de validation en vue de faire évoluer les réseaux mobiles vers des débits toujours plus importants, s’est accélérée depuis 2007 avec la formation d’un groupement d’industriels (opérateurs, équipementiers, fabricants de terminaux) au sein de la LSTI (LTE / SAE Trial Initiative).

Cette LSTI a pour but de valider les expérimentations techniques qui permettront de pousser LTE au rang de standard. Confrontée au Mobile Wimax et à l’UMB (Ultra Mobile Broadband), LTE a cependant l’avantage d’avoir reçu le soutien d’une grande partie de l’industrie-mobile.

Avec des débits de 100 Mbit/s descendants et 50 Mbit/s montants, ce nouveau type de réseau mobile, qui a commencé à exister en Asie et en Europe dans 2 à 3 ans.

Ce qui se prépare aujourd’hui en coulisses annonce de grandes révolutions d’usages à venir avec une architecture réseau utilisant le protocole TCP/IP et des terminaux mobiles toujours plus tourné vers l’Internet et ses services.

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