L’analyse de cas e-commerce Algérie révèle comment une plateforme de commerce électronique peut transformer le paysage commercial local. Découvrez les défis et opportunités qui se présentent aux entreprises algériennes face à l’essor des technologies mobiles et des systèmes de paiement électroniques.
Internet mobile
À partir des années 2011, 2012, les applications dans l’environnement mobile seront les mêmes que dans les environnements fixes. L’augmentation des débits procurée par les réseaux UMTS et Wi-Fi est telle que données, parole et vidéo se superposeront, même si la qualité de la parole ou de l’image restera inférieure à l’équivalent en réseau fixe.
Pour le moment, et dans beaucoup de pays émergents les applications pour réseaux de mobiles sont assez différentes de celles que l’on trouve dans les réseaux fixes du fait des très faibles débits disponibles sur les interfaces hertziennes en comparaison des vitesses d’accès aux réseaux filaires. De plus, il faut différentier les applications pour les réseaux sans fil et les réseaux de mobiles étant donné les fortes différences de débit aujourd’hui.
Dans les pays développé, le débit dans les réseaux sans fil, s’approchent des valeurs atteintes dans le fixe, ce qui induit un développement rapide du multimédia sur ce type de réseau. Les protocoles utilisés ne sont d’ailleurs pas différents des principaux protocoles déjà présentés au préalable. En revanche, les débits des interfaces des réseaux de mobiles restent d’un ordre de grandeur faible comparé aux autres réseaux, allant de 9,6 Kbit/s pour le GSM à quelque 30 Kbit/s pour le GPRS et peut-être 50 Kbit/s en moyenne pour l’UMTS.
Le cas de l’UMTS pose cependant de nombreux problèmes, car si l’on peut s’attendre à des débits relativement importants en période creuse, de 384 Kbit/s à 10 Mbit/s, ils ne devraient pas dépasser 50 Kbit/s en moyenne dans les périodes chargées.
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Figure 11. Environnement de l’Internet mobile
Les applications de l’internet mobile
Les applications de l’Internet mobile regroupent de nombreux services, comme le WAP, i-Mode, les services de radiomessagerie de type pager, les applications à base de HTML allégé, les jeux distribués, la télévision interactive, ainsi que des services liés à la parole. Ces applications ont en commun de ne gérer aucune persistance de l’information sur le terminal mobile connecté, tout se passant sur un serveur d’applications.
La puissance des nouveaux terminaux mobiles virtuels, comme les PDA, change fondamentalement les choses. Ces terminaux se comportent comme des ordinateurs standards, et les applications y sont traitées comme sur une machine terminale fixe. En conséquence, des protocoles tels que le WAP deviennent totalement inutiles, puisqu’il suffit d’utiliser directement HTTP.
Les applications de base de l’Internet mobile sont de type client-serveur, le terminal ne servant que d’affichage. Le débit des communications est très faible.
Le WAP (Wireless Application Protocol)
Le WAP utilise un langage particulier dérivant du XML, appelé WML (Wireless Markup Language), ainsi qu’un langage de script, WMLScript, qui autorise la transmission de pages Internet sur des téléphones portables.
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Figure 12. Communication WAP
Les terminaux peuvent être des téléphones WAP, des PDA, des Handheld PC, etc. Ils possèdent un micro navigateur, qui est soit chargé par l’utilisateur, soit fourni avec le terminal. Ce micro navigateur est généralement dépendant de l’équipementier, (Opera mini, Safari, Deep Fish,
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Voici l’architecture protocolaire WAP :
Figure 13. Architecture protocolaire WAP
Le I-mode
Le standard japonais i-Mode, de NTT DoCoMo, utilise du C-HTML (Compact HTML), c’est-à-dire du HTML sans cadre, animation Flash ni JavaScript.
Le C-HTML est un sous-ensemble du HTML destiné à fonctionner sur des navigateurs mobiles allégés. Il est en cela comparable au format utilisé sur certains navigateurs Internet équipant les assistants personnels de type Pocket PC. L’ergonomie globale des téléphones i-Mode reste cependant assez proche de celle des téléphones GSM ou GPRS, avec un écran certes de petite taille, mais en couleurs.
Comme le langage utilisé par i-Mode est dérivé du HTML, il ne nécessite pas d’étape intermédiaire de conversion en binaire, à l’inverse du WAP, qui réclame l’emploi d’une passerelle. L’accès aux pages se fait en direct, comme pour les assistants personnels, via les couches réseau. Grâce à la technique i-Mode, qui permet d’afficher rapidement une page sur l’écran couleur, et à une stratégie marketing bien ciblée vers les jeunes, NTT DoCoMo est devenu le premier opérateur de mobiles à réaliser des bénéfices sur un système équivalent au WAP. Au japon, le trafic de l’Internet mobile est à présent supérieur au trafic généré par la voix téléphonique grâce à cette application i-Mode.
La passerelle WAP
La passerelle WAP est l’élément qui différencie le WAP du Web. Elle assure deux fonctionnalités principales :
Elle réalise la connexion entre le réseau informatique et le réseau téléphonique sans fil, elle code et décode les requêtes et les réponses entre le terminal mobile et le serveur Web.
Elle peut être hébergée soit chez un opérateur mobile, soit chez un fournisseur d’accès, soit resté en interne au sein de l’entreprise. L’intérêt de la dernière solution réside dans le fait que l’entreprise garde ainsi la maitrise des connexions WAP.
Fonctionnalités de la Gateway WAP
Nombreuses sont les fonctions d’une Gateway WAP, mais elles ne sont pas obligatoirement toutes implémentées. La liste ci-dessous nous en donne un premier aperçu :
- Implémentation du protocole à couches WAP
- Contrôle d’accès.
- Protocole de conversion WAP en http.
- Conversion HTML en WML.
- Encodage du WML.
- Compilation du WML Script.
- Sécurité.
Les serveurs
Nous allons présenter quelle que serveurs que nous aurons besoin par la suite :
Serveur web :
Un serveur WEB est un ordinateur sur lequel fonctionne un logiciel serveur http, mais peut être aussi désigné le serveur HTTP (le logiciel) lui-même. Les deux termes sont utilisés pour le logiciel car le protocole HTTP a été développé pour le Web et les pages Web sont en pratique toujours servies avec ce protocole.
La plupart des ordinateurs utilisés comme Serveur Web sont reliés à internet et hébergent des sites Web.
Les serveurs Web les plus utilisés sont :
- Apache HTTP Server de Apache Software Foundation, successeur du NCSA ;
- Internet Information Services de Microsoft ;
- Sun Java System Web Server de Sun Microsystems (anciennement iPlanet de Netscape Communications Corporation, puis Sun One de Sun Microsystems) ;
- Le serveur Web Zeus de Zeus Technology.
Serveur de base de données
Un serveur de base de données répond à des demandes de manipulation de données stockées dans une ou plusieurs bases de données. Il s’agit typiquement de demandes de recherche, de tri, d’ajout, de modification ou de suppression de données.
Le serveur de base de données fait partie d’un système de gestion de base de données (abréviation SGBD) qui comporte un logiciel client et un logiciel serveur. Les demandes de manipulation de données sont souvent créées par un logiciel de gestion sous forme de requêtes en langage SQL, puis le client les transmet au serveur en utilisant un protocole propre au SGBD.
Une application informatique en architecture trois tiers comporte typiquement un serveur de base de données (tiers 3) avec un serveur web (tiers 2) et un navigateur web (tiers 1). L’application hébergée par le serveur web est le client du serveur de base de données.
L’un des SGBD les plus connu sont : Oracle, Microsoft SQL Server ou MySQL
Serveur dédié
Un serveur dédié est un serveur qui est mis à disposition d’un seul client par un hébergeur. Le serveur dédié peut être administré à distance via le réseau Internet ou administré par l’hébergeur. Dans le second cas, on parle de serveur dédié info géré.
On parle de machine entièrement dédié par un hébergeur de sites Web lorsque le client a la possibilité de gérer, non seulement les fichiers sur le serveur, mais également les applications ainsi que leurs configurations et de serveur semi-dédié lorsque le client a uniquement accès aux fichiers du serveur.
Conclusion
Ce chapitre représente les différents réseaux mobile cellulaire comme hertziens, ainsi qu’un aperçu sur l’internet et son développement fixe et mobile ainsi que son développement ainsi que ces différentes applications et domaine d’utilisation.
Par la suite nous avons présenté les différents outils et protocole d’accès que nous aurons besoin par la suite dans la réalisation de notre solution.