Évaluation des mécanismes de survie des PDI à Goma

Les mécanismes de survie PDI sont analysés dans le contexte des personnes déplacées internes au camp de Mugunga Lushagala, Goma, RDC. L’étude combine des approches quantitatives et qualitatives pour évaluer la résilience et l’assistance des ONG et du gouvernement.

Résultats de la recherche

Méthodes et approche

Notre étude descriptive, partant de fin décembre 2023 est basée sur les approches quantitative et qualitative avec comme population d’étude ou cible constituée de chefs des ménages ou abris des PDI du camp Mugunga Lushagla qui en début Février 2024 le nombre de ménages s’est élevé à 11 242¹⁶ soit une population totale dans le camp estimée à 58 458 personnes¹⁷.

Notre taille d’échantillonnage est déterminée suivant la formule de François Daniel GIEZENDANNER¹⁸ présentée de la manière suivante :

dont :

n : Taille de l’échantillon désirée ;

N : Population d’étude qui est pour nous le nombre de ménages de 11 242 ; t : Coefficient de marge déduit du taux de confiance « s » soit 1,96 ;

e : Marge d’erreur qui est de 5 % soit 0,05 ; I : Fourchette d’incertitude qui est égale à 2e.

En remplaçant les valeurs respectives incluses dans la formule de François Daniel, nous avons obtenu la taille de 371 ménages à enquêter. Notre type d’échantillonnage est systématique du fait qu’il fait recours à une enquête ménage dans le camp ; et donc 371 chefs ou responsables de ménages doivent être enquêtés, et pour y parvenir nous avons tenu compte du moment par lequel les retrouver dans leurs ménages, soit le matin ou après le coucher du soleil.

Pour trouver notre « pas de sondage » c’est-à-dire l’espacement entre les ménages à enquêter, nous avons divisé le total de ménages dans le camp avec notre taille d’échantillon pour trouver un pas de sondage de 30 ménages afin d’avoir des données fiables ; ainsi, pour les 239 blocs présents dans le camp ménageant soit 45, 50 ou 60 ménages par bloc il nous arrivait parfois d’enquêter deux ménages dans un bloc.

Pour récolter les données sur terrain, nous avons utilisé la méthode qualitative et quantitative ; la méthode qualitative nous a aidés à collecter les données non chiffrées auprès d’informateurs ciblés comme cinq agents humanitaires, vingt chefs de blocs et quatre agents de la communauté travaillant dans le bureau au site du camp mais également par l’observation des PDI ainsi que l’entretien en focus group. Par contre, la méthode quantitative nous a aidés pour collecter les données chiffrées auprès de 371 chefs de ménages moyennant l’usage de questionnaire d’enquête bien structuré.

Comme techniques de collecte des données, il est important de noter que nous avons utilisé les technique d’enquête ménage et interview structuré afin de récolter les données chiffrées de 371 ménages ; par contre la technique d’interview non structuré, nous a aidés à récolter les données non chiffrées auprès d’informateurs ciblés cités ci-haut.

Comme outils pour récolter les données chiffrées, nous nous sommes servis d’un questionnaire d’enquête fermé et semi fermé pour favoriser une meilleure compréhension, tout en expliquant à l’enquêté dans sa langue Swahili Congo si nécessaire ;

Le questionnaire d’enquête était rempli dans l’application KOBOCOLLECT et partagé aux dix enquêteurs ayant de connaissance sur l’application dans leurs téléphones Android et étant préalablement briffés sur le respect des normes éthiques et particulièrement la dignité humaine avant d’être déployés sur terrain ;et tous les enquêteurs se sont servis du « pas de sondage » de 30 ménages déjà calculé dans ce travail afin de récolter de données fiables ; par contre la récolte de données qualitatives s’est réalisée sur base d’un guide d’interview.

La saisie, le traitement et l’analyse des données se sont réalisés moyennant un ordinateur portable marque HP par les logiciels Microsoft Word et Excel 2010.

La présentation des résultats de données sont présentés soit dans des tableaux ou des graphiques.

Présentation des résultats

Dans cet indicateur, il été constaté 41,7% des PDI vivent en famille élargie, suivi de 33,1 % en famille restreinte.

Dans notre étude, 50,1% de chef de familles enquêtés sont de sexes féminins contre 49,3% masculins.

La tranche d’âge de 31 – 35 ans réprsentent à elle seule 41,7 % suivi de celle de 36 ans et plus avec 23,9%; et la tranche de 18 – 20 ans est juste à 9,7 %.

Les responsables des abris mariés représentent 59,8 % suivi de ceux ayant perdu leurs conjoints avec 18,3 % ; on a noté 1 % de données manquantes.

Dans notre étude, des abris composés de trois et quatre personnes représentent respectivement 34,2 % et 49,5 % ; et ceux avec six personnes 9,4 %.

Le niveau secondaire représentent seul 49,3 % suivi du primaire à 30,1 %; mais 19,4 % pour aucun niveau d’étude.

Il a été observé par ce graphique que 72,2 % des enquêtés estiment médiocre les conditions de vie portant sur l’abris.

Ce graphique montre que 80 % d’enquêtés ont comme appréciation médiocre portant sur les conditions de vie liées à la nourriture contre 14 % seulement ayant estimé moyennes.

L’assistance venant du gouvernement a représenté seulement 38 %, uniquement pour les vivres contre 59,8 % estimant aucune assistance reçue.

Notre graphique montre que l’assistance humanitaire est de 100 % sur les vivres, l’accès aux soins de santé primaire et au Wash ; et 82,21 % sur l’abris contre 0 % habillement ainsi que nourriture non périssable.

Ce graphique montre que la vente des dons reçus constitue le mécanisme de résilience pour presque la majorité de DPI avec 90,5 % suivi des travaux journaliers avec 56,6 %.

Ce tableau montre que plus de 74,3 % des déplacés internes ont confiance en eux et à leur environnement ;

Ce tableau présente plus de 72 % des DPI se sont dissociés émotionnellement vis-à-vis de ce choc ;

Ce tableau montre comment dans plus de 54,1 % les PDI se sont adaptés de leur environnement et de leur situation ;

Ce tableau

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¹⁶ [Référence manquante] ↑

¹⁷ [Référence manquante] ↑

¹⁸ [Référence manquante] ↑