Les 4 stratégies discursives : ethos discursif, promesse,…

Les 4 stratégies discursives : ethos discursif, promesse, stigmatisation et présupposition (le discours politique de Macron)

4. Les stratégies discursives

Définition de la stratégie discursive 

Selon Maingueneau : « Par sa façon d’énoncer, le texte implique un certain univers, celui dans lequel il est pertinent de s’exprimer comme il le fait ; mais en retour, c’est parce que cet univers possède certaines propriétés que le texte énonce de cette façon.» (1991 : 205)

Lors de son discours, Macron a eu recours à des stratégies discursives qui représentent les choix langagiers d’un locuteur dans une situation de communication.

Nous avons relevé quatre stratégies de l’énonciateur dont nous ferons l’analyse suivante :

4.1. L’ethos discursif

La notion d’ethos remonte à Aristote, qui dans sa rhétorique la rattache au caractère de l’orateur.

Selon Amossy « chaque genre du discours comporte une distribution préétablie des rôles qui détermine en partie l’image de soi du locuteur » (2002 : 239)

Définition de l’ethos discursif

Dans notre étude, nous nous intéresserons à l’ethos de l’énonciateur qui résulte de sa stratégie discursive qui se manifeste par des marqueurs linguistiques.

Prenons le cas suivant

  • a- « Alors je sais toutes les différences qu’il y a, dans le pays, les divisions, les fractures et les colères, je sais qu’il y en a, et peut-être parmi vous, qui au premier tour ont suivi ou François FILLON ou Benoît HAMON ou Jean-Luc MÉLENCHON ou d’autres candidats et je les respecte »

A partir de cet énoncé, nous pouvons discerner le caractère de l’énonciateur qui se donne une image positive de soi à travers son ethos.

L’ethos dans le discours politique

En effet il construit cet ethos en employant des marqueurs linguistiques tels que l’expression « je respecte » qui peut être polysémique car son interprétation peut impliquer différentes perceptions de l’interlocuteur en rapport avec le contexte social, comme l’explique Maingueneau :

« L’éthos visé n’est pas nécessairement l’éthos produit » (2002 : 59)

Nous pouvons dire que lorsque Macron parle des adhérents des autres partis politiques et dit qu’il les respecte, cela indique sa tolérance vis-à-vis de leur choix de se ranger du côté de ses adversaires.

En effet ceux qui ne sont pas avec lui ne sont pas forcément contre lui.

Ce faisant, l’ethos que le locuteur affiche dans son discours est un ethos de « vertu » qui est une sous classe de l’ethos de crédibilité qui serait selon Charaudeau: «

Le résultat d’une construction opérée par le sujet parlant de son identité discursive de telle sorte que les autres soient conduits à le juger digne de crédit » (2005 : 91).

En montrant du respect, Macron se donne une image d’un homme bienveillant et crédible pour ainsi gagner la confiance de son auditoire.

4.2. La stigmatisation

La notion de stigmatisation est attachée au nom d’Erving Goffman, qui dans son ouvrage « Stigmate. Les usages sociaux des handicaps » (1963), considère que stigmatiser une personne ou un groupe de personnes est le fait de le marginaliser en le déviant des normes sociales.

Soit l’énoncé :

« Nous menons ce combat, ce combat de deuxième tour, qui oppose les deux projets, face à face.

Celui du front national-non, ne les sifflez pas, ne les sifflez pas, ça ne sert à rien, allez les battre, faites voter contre eux, il faut les défaire dans les urnes, pas les siffler – c’est un projet réactionnaire, autoritaire, anti-européen, nationaliste, c’est un projet dangereux pour notre pays et c’est un projet comme nous l’avons compris hier soir, qui ne porte rien, qui n’a aucune proposition pour le pays ! »

Les stratégies discursives et le discours de Macron 

Dans cet énoncé le sujet stigmatisé est « le front national », qui représente le parti adverse qui s’oppose à celui de Macron au second tour.

Nous pouvons repérer les traces de la stigmatisation à travers des termes péjoratifs tels que : réactionnaire, autoritaire, anti-européen, nationaliste, et dangereux qui sont employés par l’énonciateur pour discréditer le FN et le rendre exécrable aux yeux du peuple français.

De plus, ce parti politique a longtemps été considéré comme fasciste, raciste et xénophobe41.

41 Adrar, « Oui, le FN est un parti fasciste », (nov. 2014). In https://blogs.mediapart.fr/arrad/blog/041114/oui-le-fn-est-un-parti-fasciste

En employant ces différents termes, Macron veut catégoriser le FN en le mettant dans la case de ceux qui veulent jeter à bas le pays et montrer que son parti est tout le contraire, c’est à dire que c’est un projet progressiste, démocrate, cosmopolite et qui veut apporter des changements positifs dans le pays.

La stratégie de stigmatisation est très utilisée dans le discours politique.

En effet c’est une tentation permanente de la rhétorique politique en démocratie pour affaiblir le camp adverse qui ne part pas principalement de mauvaises intentions mais représente plutôt un choix politique, une tactique pour appuyer l’argumentation.

4.3. La présupposition

Dans son ouvrage « Implicite » Catherine Kerbrat Orecchioni définit un présupposé comme suit : « une information qui, sans constituer l’objet du message à transmettre, est toutefois automatiquement entraînée par sa formulation » (1988 : 25.)

Dans notre corpus, nous avons identifié des présupposés que l’énonciateur a introduits dans son discours pour mettre en place sa stratégie discursive.

Afin d’interpréter ces présupposés, nous nous baserons sur la théorie de Ducrot qui s’est beaucoup intéressé au « dit » et au « non-dit » dans une énonciation. (1993).

Ducrot avance l’hypothèse suivante42 :

Exemples :

  1. Pierre a continué à travailler vendredi
  2. Pierre a travaillé avant vendredi
  3. Pierre a travaillé vendredi

Ducrot fait l’interprétation suivante : « Les contenus élémentaires qui constituent ainsi, au point de vue du sens, la signification d’un énoncé complexe, ne la constituent pas tous au même titre.

42 Ducrot Oswald, « La description sémantique des énoncés français et la notion de présupposition ». L’Homme, 1968, pp 37-53. In https://www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1968_num_8_1_366938

Il faut notamment distinguer deux types, ou deux niveaux, de composants.

Certains sont « posés », d’autres sont « présupposés » par l’énoncé complexe. Ainsi le sens de (2) est présupposé, et celui de (3) est posé par (1). » (1968 ; p 38)

https://wikimemoires.net/2013/04/contexte-de-la-petite-phrase-le-discours-politique-et-pouvoir/

Soit l’énoncé :

1- « La confiance, c’est aussi celle que nous devons savoir recréer dans notre société »

Cet énoncé comporte un présupposé indiqué par le verbe « recréer » qui est employé au sens de : créer ce que l’on a perdu.

Suivant l’analyse de Ducrot nous pouvons avancer ce qui suit :

  • a- Nous devons savoir recréer la confiance dans notre société
  • b- La confiance est perdue dans notre société
  • c- Nous devons savoir créer la confiance dans notre société

Nous pouvons dire que dans ces exemples, le sens de (b) est présupposé, et celui de (c) est posé par (a).

Ce qui est posé est censé nous présenter seulement l’action de créer cette confiance.

Ce qui est présupposé est censé être connu de l’énonciateur qui juge que la confiance n’existe plus dans la société et donc il le fait savoir implicitement à travers un élément que le destinataire doit comprendre selon ses interprétations.

2- « Ce sera notre vigilance collective de chaque instant, pour tenir la laïcité de notre société »

Le présupposé présent dans cet énoncé est indiqué par le verbe « tenir » qui signifie : garder ce qui nous échappe.

  • a- Ce sera notre vigilance collective de chaque instant, pour tenir la laïcité de notre société
  • b- Ce sera notre vigilance collective de chaque instant car la laïcité de notre société est menacée
  • c- Ce sera notre vigilance collective de chaque instant pour la laïcité de notre société.

Nous pouvons dire que le sens de (b) est présupposé, et celui de (c) est posé par (a).

Le posé nous informe que cette vigilance collective sera pour la laïcité.

Le présupposé nous renseigne davantage sur cette laïcité que l’énonciateur considère comme menacée et qu’il faut faire en sorte de la garder.

Nous constatons que le posé rend bien compte de ce qui est asserté dans l’énoncé, mais il n’est pas possible de le formuler sans réintroduire le présupposé.

L’intérêt d’utiliser l’implicite dans un discours persuasif peut se manifester par le fait que l’énonciateur veut faire passer indirectement des informations ou des sujets délicats pour ne pas perturber ou choquer le destinataire mais encore il peut vouloir le manipuler en lui présentant une idée déjà acquise.

4.4. La promesse

Si l’on se réfère au dictionnaire « Larousse », le verbe promettre signifie : s’engager à faire, à donner. C’est-à-dire assurer ou garantir quelque chose à quelqu’un.

Mais qu’en est-il de la responsabilité et de l’agir responsable ?

Dans son ouvrage « Quand dire, c’est faire » (1970), Austin montre que certains énoncés ont la capacité d’accomplirent eux-mêmes l’acte qu’ils désignent.

Ce qu’il appelle « discours performatif ».

Cependant les énoncés performatifs peuvent être explicites : « je te promets de t’accompagner » ou bien implicites : « je viendrai demain ».

Dans l’énoncé implicite l’acte de promesse n’est pas clair, cela dit, cet acte de parole engage le locuteur à accomplir des actions.

Prenons le cas suivant :

  • a- « Acceptons le changement profond en veillant à chaque instant qu’il soit efficace et juste. Je serai le garant de cet équilibre »

Dans cet énoncé, l’énonciateur réalise un acte de parole, celui de la « promesse ». Il promet implicitement au peuple d’être le garant de cet équilibre, donc il s’engage à accomplir cette action une fois qu’il sera élu.

La promesse électorale représente les différentes actions que l’homme politique se donne comme obligation d’accomplir envers le public qu’il souhaite faire adhérer.

Ce faisant la stratégie de promesse est un moyen efficace pour créer de l’espoir, la confiance, l’attente et ainsi créer l’envie d’adhérer à un parti politique.

Nous pouvons dire qu’il s’agit d’une manipulation de la part de Macron pour maintenir le pouvoir sur le peuple.

Néanmoins promettre est une action à double tranchant qui peut créer soit une satisfaction ou bien une désillusion chez le destinataire, dans le cas où cette promesse n’est pas tenue par le sujet communiquant, comme nous le constatons actuellement en France après deux ans de quinquennat du président.

Les stratégies discursives que nous avons identifiées dans le corpus, représentent les choix langagiers auxquels a eu recours Macron dans son discours pour persuader son auditoire.

En mettant en avant son ethos discursif, l’orateur veut donner une image positive de sa personne pour ainsi paraitre crédible aux yeux du destinataire.

Afin de se valoriser encore plus, l’énonciateur stigmatise son adversaire en le dénigrant auprès de l’auditoire.

S’ajoute à cela, sa stratégie de faire passer indirectement des informations ou des idées déjà acquises pour manipuler le public.

Enfin, il s’engage à faire des promesses au peuple français en créant chez eux de l’espoir pour ainsi maintenir le pouvoir.

Une communication politique diffère d’un individu à un autre selon le cadre et les motivations de celui-ci.

De ce fait, les stratégies du discours seront spécifiques à chaque homme politique, qui sera jugé sur ce qu’il dit, ce qu’il fait ainsi que la forme de son discours.

Emmanuel Macron dont le vocabulaire est plutôt émotionnel, a employé énormément de pronoms personnels dans son discours, en l’occurrence le pronom « je » pour se mettre en scène dans son discours, mais il choisit aussi de se fondre dans un « nous » et utilise très peu le pronom « vous ».

Ce qui n’est pas le cas chez d’autres présidents de la cinquième république, tels que De Gaulle et Pompidou, qui eux sous-utilisent fortement le « je » alors que Mitterrand le surutilise tout aussi fortement, De Gaulle sous-utilise le « vous » là où Mitterrand sous-utilise le « nous »43.

43 Damon Mayaffre, « Le Discours présidentiel sous la Ve république », Presses de Sciences Po, 2012, p.97.

Tandis que d’autres, comme Sarkozy ou Hollande surutilisent fortement le « je » et le « vous ». Il est intéressant d’observer la relation entre le « vous » et le « nous ».

En effet la présence d’un « vous » est souvent le signe d’un débat polarisé où l’on cherche fortement à convaincre, alors que la prédominance du « nous » indique plutôt une argumentation par les valeurs communes.

Quant au « je », il peut être acteur ou organisateur du discours ou bien un « je » être du monde.

Les discours de Macron ne sont pas fondamentalement différents de ceux de Hollande, en particulier au niveau de la rhétorique qui est caractérisée par une réduction de la conflictualité sociale ce qui est à l’opposé des discours de Marine Lepen, caractérisés souvent par des termes racistes.

Effectivement la majorité des expressions employées dans notre corpus sont des termes mélioratifs comme nous l’indiquent les résultats de l’analyse.

Comme Macron, Hollande aimait beaucoup utiliser les figures d’insistance en particulier les Anaphores, avec sa célèbre phrase « Moi président de la république » répétée lors du débat télévisé de l’entre-deux-tours l’opposant à Sarkozy, lors de l’élection présidentielle française de 2012.

Au niveau du lexique, on dit que la phrase qui caractérise les discours de Macron est la suivante : « et en même temps »44, qui est d’ailleurs présente dans notre corpus.

44 Ludovic Piedtenu, « Que disent d’Emmanuel Macron ses formulations préférées », Elysez-moi, 2017. In https://www.franceculture.fr/emissions/elysez-moi/que-disent-demmanuel-macron-ses-formulations- preferees

Dans son discours il dit : « Il en va de notre capacité à produire, à créer de la richesse, à transformer la société (…) Et en même temps-toujours- il y a un manque de confiance profond qui est là, une défiance dès qu’on parle de réforme ».

Nous pouvons dire que l’utilisation de cette expression est une volonté de donner à penser la complexité du réel.

Son discours est également caractérisé par une grande stabilité de certaines expressions toutes faites et qui reviennent à chaque fois telle que « Ce projet d’avenir », ou bien des mots comme « Réformes ».

En effet le « réformisme » qui veut dire l’abandon de ce qui est idéalement souhaitable pour ce qui est immédiatement possible, représente le but principal de Macron, qui veut apporter des changements dans plusieurs domaines et secteurs.

Nous constatons que Macron utilise un langage plutôt complexe avec des mots rares comme par exemple : « un brouhaha » qui signifie le bruit confus indiquant l’approbation ou la désapprobation d’un public.

Là ou d’autres présidents tels que Sarkozy cherche à communiquer aisément avec le peuple, Macron, lui cherche à imiter un langage poétique et littéraire d’où le nombre de figures de style relevées.

Effectivement Sarkozy qui a un vocabulaire plutôt facile d’accès, se définit comme un politicien « pragmatique », c’est-à- dire que ses discours portent l’action sensée être libre de toute idéologie45.

45 Thomas Legrand, « Le pragmatisme de Nicolas Sarkozy », L’édito politique, 2008. In https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-03-novembre-2008 72

Macron quant à lui veut donner une allure héroïque à son discours et s’inscrire dans l’histoire.

Il pense probablement qu’être un représentant de la nation passe par un langage exigeant, mais ne serait-ce pas là une forme de supériorité ?

Conclusion

Tout au long de la préparation de notre projet de fin d’étude, nous avons tenté de mettre en pratique les connaissances acquises durant nos études universitaires.

En adoptant une analyse pragmatique du discours, nous sommes parvenus à dégager la perspective actionnelle d’Emmanuel Macron dans son dernier discours avant son élection présidentielle.

Dans un premier temps, nous nous sommes donnés pour objectif de relever les procédés persuasifs et rhétoriques présents dans le corpus en tenant compte de la situation d’énonciation.

En se basant sur l’hypothèse que le discours politique est axé sur une perspective actionnelle pour exercer son pouvoir sur autrui dans le but de le faire adhérer.

Nous avons relevé des procédés persuasifs dont la deixis s’avère être un élément important dans une argumentation, en l’occurrence les pronoms personnels.

En effet, celui qui veut persuader doit se faire connaitre et connaitre son destinataire.

Donc nous déduisons que Macron utilise les déictiques pour mettre plus l’accent sur les personnes que sur les idées.

Cette relation énonciateur/co-énonciateur implique des échanges et des partages sur le plan affectif, de ce fait les adjectifs et les adverbes relevés, nous informent davantage sur les sentiments du locuteur, qui sont un moyen efficace pour influencer le destinataire et l’inciter à réagir.

Nous constatons que les termes mélioratifs priment sur les termes péjoratifs cela indique que le discours de Macron est caractérisé par son aspect solennel et non conflictuel.

Les verbes énonciatifs dans le discours ont une fonction performative, en particulier les verbes d’action.

Afin d’apporter une touche d’objectivité et de crédibilité à son discours, l’énonciateur rapporte des propos d’autres personnalités politiques, qu’il considère comme des exemples à suivre dans la reconstruction de la république.

Ensuite, en partant de l’hypothèse que la rhétorique représente une mise en scène du discours politique, nous avons relevé des figures d’analogie qui donnent vie aux idées telles des personnages et stimulent l’imagination du destinataire.

A côté de cela, des figures d’insistance qui servent à marteler les idées fortes ainsi qu’à organiser et structurer le discours pour plaire à l’auditoire, ont aussi été recensées des apostrophes oratoires, qui donnent un aspect théâtral au discours de Macron.

Enfin nous nous sommes résolues à démontrer quelles sont les stratégies discursives utilisées par Macron pour faire adhérer ses auditeurs à son idéologie politique.

En s’appuyant sur l’hypothèse que les stratégies discursives réfèrent au choix langagiers dans une énonciation pour persuader, nous avons pu déceler trois stratégies dont l’ethos discursif qui représente l’image de l’orateur.

Macron apparait comme un homme de principes en montrant du respect et de la tolérance envers son auditoire, ce qui fait de lui une personne crédible et digne de confiance.

Le second choix de l’énonciateur s’est porté sur l’implicite qui représente en quelque sorte une manipulation de l’auditoire.

Effectivement, Macron veut faire passer indirectement certaines idées ou bien faire croire en leur existence, mais en partant principalement de bonnes intentions pour ne pas heurter la sensibilité du destinataire.

Aussi, Macron choisi de mettre en place une stratégie de stigmatisation qui consiste à discréditer et à marginaliser le parti adverse pour ainsi montrer que son parti est meilleur et pouvoir le valoriser aux yeux de l’auditoire.

Mais encore, en adoptant la stratégie de promesse, Macron utilise la stratégie de promesse d’apporter des changements et ainsi créer de l’espoir chez ces français pour ainsi mieux maintenir le pouvoir.

Au terme de notre analyse, nous pouvons dire que nous sommes parvenues à apporter des réponses à nos interrogations et à valider nos hypothèses.

Les résultats obtenus nous informent davantage sur Emmanuel Macron ainsi que sur son discours qui est caractérisé par son style particulier, ses expressions spécifiques ainsi que son vocabulaire émotionnel et complexe qui le distinguent des discours d’autres présidents français.

C’est un discours à la fois poétique et performatif, puisqu’il vise la plupart du temps à faire agir l’auditoire.

En se revendiquant progressiste, Macron voulait tourner la page et apporter des réformes pour le pays.

Ce travail de recherche se voulait principalement une analyse pragmatique, mais à travers une nouvelle perspective.

Il serait intéressant de procéder à une approche sémiologique ou encore sociolinguistique de ce discours.

Références bibliographiques & Annexe

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Analyse pragmatique du discours politique (Macron)
Université 🏫: Université Abderrahmane Mira – Bejaia - Faculté des Lettres et des Langues
Auteur·trice·s 🎓:
Melle BACHIRI Sonia

Melle BACHIRI Sonia
Année de soutenance 📅: Mémoire de master - 2018/2019
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