Le confucianisme originel en Chine et la piété filiale

Le confucianisme originel en Chine et la piété filiale
Deuxième partie 

La société coréenne, une société profondement marquée par le confucianisme

Avant de pouvoir bien appréhender les rites du mariage en Corée, nous devons nous intéresser à ce qui a façonné la société de ce pays bien particulier.

La Corée est un pays qui a su préserver son identité et son indépendance malgré sa position géographique au carrefour de trois société puissantes qui ont toutes trois tenté de l’annexer.

Au nord elle partage une mince frontière avec la Russie, au nord-nord-est une frontière avec la Chine, et, bien qu’il y ait la mer entre les deux pays, le Japon à l’Ouest est tout proche.

Etant donnée sa position géographique, la péninsule coréenne a servi de « tampon » entre la Chine et le Japon, lorsque l’un voulait envahir l’autre, il posait d’abord le pied sur le territoire coréen. Ainsi, la Corée a connu occupations chinoise et japonaise qui ont toutes deux laissé des traces.

La Chine a ainsi influencé la pensée et le système politique coréen que ce soit lors d’occupation ou de contacts privilégiés entre les élites des deux pays. Le système d’écriture, pour les lettrés, était basé sur les sinogrammes qui, malgré l’invention d’un alphabet ordonné par le roi Sejong lors la première moitié du XVe siècle, sont encore utilisés de nos jours par les plus érudits. Le bouddhisme et le confucianisme, ces deux philosophies très importantes pour la Corée, ont aussi été adoptés suite à l’influence chinoise. Malgré la persistance de traditions bien coréennes, celles-ci ont modelé la pensée et le mode de vie coréen tel que nous le connaissons aujourd’hui.

De nos jours, en France, le confucianisme est considéré tel qu’il est défini dans le Petit Larousse, c’est-à-dire comme la « philosophie de Confucius et de ses disciples ». La réalité est plus complexe que cela.

On ne peut pas considérer ce que nous appelons « confucianisme » simplement comme les enseignements de Confucius. Ce terme est d’ailleurs une invention occidentale du XIXe siècle et n’a pas d’équivalent chinois car la notion qu’il recouvre est bien trop générale et touche directement à l’identité chinoise comme le sous-entend Tu Wei-Ming dans Confucianism and the family lorsqu’il écrit « Confucianism is what it means to be Chinese ».

Pour le résumer en quelques mots, le confucianisme n’est pas une religion mais une norme sociale et politique qui a pour but l’harmonie de la société et les rapports interpersonnels.

Pour se faire, elle définit une hiérarchie sociale et des règles de vies permettant des rapports interpersonnels harmonieux, établit des rituels à suivre pour préserver l’harmonie globale de la société, etc.

On dit communément que la Corée est une société confucéenne, mais le confucianisme fait-il partie intégrante de l’identité coréenne ? C’est ce que nous allons tenter de déterminer dans cette partie car cela nous aidera à mieux comprendre les rapports interpersonnels ainsi que la famille coréenne que nous étudierons dans la troisième partie de ce mémoire, car comme nous le verrons, un mariage en Corée n’est pas l’union de deux individus mais de deux familles.

Ainsi nous allons dans un premier temps nous intéresser au confucianisme en tant que tel, à son origine chinoise ainsi qu’aux rapports interpersonnels prescrit par le confucianisme en Chine.

Ce développement sommaire préalable permettra de mieux cerner les adoptions ainsi que les spécificités coréennes que nous étudierons dans un deuxième temps.

Nous nous attarderons sur l’expansion du confucianisme en Corée, puis sur les critiques qu’il a dû affronter au cours du XXe siècle, et enfin sur les rapports interpersonnels guidés par la pensée confucéenne.

1. Confucianisme en Chine, confucianisme originel

1.1. Le confucianisme

Le confucianisme, comme nous l’avons dit dans l’introduction, est une notion vaste, qui a été créée par les Occidentaux. En fait, si les Anglo-saxons ont choisi le mot « confucianisme » pour caractériser le mode de vie des Chinois, c’est que, selon eux, les idées et enseignements de Confucius, ainsi que de ses disciples, ont été un vrai moule de la société chinoise.

Le confucianisme n’est pas une religion mais une morale, une norme sociale qui définit une hiérarchie sociale et des règles permettant des rapports interpersonnels harmonieux, établit des rituels à suivre pour préserver l’harmonie globale de la société,… Cette philosophie confucéenne existe depuis des millénaires, s’est répandue sur tout le pays et a influencé voire même modelé la société ainsi que la façon qu’ont les individus d’appréhender la société.

De ce fait, on peut dire qu’elle a un lien direct avec l’identité sociale (et non religieuse) des individus, on peut donc écrire qu’on n’est pas confucianiste, on naît confucianiste ; ensuite, libre à chacun de se revendiquer bouddhiste, musulman, chrétien, ou de n’importe quelle religion.

Cet héritage plurimillénaire n’est certes pas resté immobile et inchangé depuis que Confucius a exposé sa pensée et »formé » ses disciples, mais a été bousculé, transformé.

La « philosophie » de Confucius naît dans un certain chaos dû à la chute imminente de l’empire des Zhou. Cette période correspond à l’âge des « cent écoles de philosophie » d’où sont issues quatre grandes écoles.

Tout d’abord l’école taoïste dont les élèves pensent que la nature doit suivre son cours sans intervention humaine ; ensuite l’école moïste dont les disciples, suivant les enseignements de Mozi sont des guerriers pacifistes luttant contre l’art et sont pour le sacrifice personnel dans un amour mutuel sans charité aucune ; puis l’école confucianiste dont le maître souhaite résoudre par la seule morale les problèmes de ce monde au déclin ; et enfin l’école des légistes qui sont plus ou moins les fondateurs d’une bureaucratie centralisée et de lois strictes sur lesquelles se fonde l’Etat.

Ces derniers ont d’ailleurs donné une certaine interprétation aux enseignements de Confucius sous la dynastie des Han, ce qui leur a permis de perdurer jusqu’à aujourd’hui.

En effet, les enseignements de Confucius ont failli disparaître. Ils n’auraient pas perduré sans la réinterprétation pétrie d’humanité et de sagesse de Mencius ou celle, plus autoritaire et réaliste, des légistes, visant par là-même à asseoir le pouvoir de l’Etat grâce à des liens hiérarchiques stricts entre les personnes.

Tout d’abord Mencius (370-290 avant J.C.), dans son livre, invoque le principe de la répartition des tâches : il y a ceux qui travaillent à l’aide de leurs muscles, et ceux qui mobilisent leur cerveau, les uns ayant besoin des autres pour vivre, et vis et versa. C’est le principe de la réciprocité, il y a une interaction entre ceux qui gèrent les services et ceux qui s’occupent de la production.

Comme ce partage des tâches permet à la société de prospérer, il définit les vertus vitales aux cinq relations interpersonnelles, mais en conservant toujours cette notion de réciprocité ; Tu Wei Ming, dans un autre article, cite Mencius : « love between father and son, duty between ruler and subject, distinction between husband and wife, precedence of the old over the young, and faith between friends. (Mencius, IIIA.4) ».

Ensuite viennent les légistes, à un moment où l’empereur Wu (140-87 avant J.C.) choisi de préférence ses fonctionnaires parmi les gens formés par le confucianisme ce qui a permis le développement du système mandarinal. Ainsi, c’est grâce au légiste Dong Zhongshu que la doctrine de Confucius (réinterprété) a connu un succès officiel qui lui a offert une pérennité plurimillénaire.

En ce qui concerne le point qui nous intéresse particulièrement ici, les relations interpersonnelles, les légistes les définissent plutôt comme des liens d’autorité basés sur une hiérarchie sévère. Ils espèrent ainsi permettre le maintien de l’ordre social. Ils assurent donc l’autorité du dirigeant sur ses subordonnés, du père sur son fils et de l’homme sur sa femme.

Ce que nous, Occidentaux, appelons confucianisme, n’est en fait qu’une sorte de spectre insaisissable, mélange des « enseignements » originels de Confucius et de deux interprétations différentes mais se complétant dans les faits.

Le confucianisme est en quelque sorte une façon de voir le monde, un mode de vie, une idéologie politique, une tradition d’enseignement véhiculé par les érudits.

Finalement, sous cette notion, nous (les Occidentaux) avons regroupé tout et son contraire ce qui nous a en outre permis d’expliquer le refus du commerce, de l’économie marchande et de son ethos capitaliste ou encore le conservatisme chinois invétéré ou l’utopie qui encourage les révolutions.

1.2. Piété filiale

La relation père-fils est la plus importante dans la famille confucéenne, voire même dans le modèle confucéen de la société chinoise. L’importance de ce lien est d’ailleurs soulignée dans la plupart de mes lectures.

En effet, l’institution familiale est la base de l’organisation sociale confucéenne donc, de l’organisation sociale chinoise (et par extension des sociétés dites sinisées au Japon, en Corée et au Vietnam). L’organisation sociale chinoise étant centrée autour de la famille, la piété filiale a traditionnellement été élevée au rang de vertu cardinale, les autres vertus lui étant subordonnées.

L’éthique de la piété filiale est basée sur la relation père-fils qui peut être considérée sous deux aspects :

  •  L’aspect autoritaire défini par une certaine élite intellectuelle qui a réinterprété les enseignements de Confucius quelques siècle plus tard qui insiste sur les devoirs du fils face au père, et ce, afin de légitimer et renforcer l’autorité politique du dirigeant et du mari.
  •  L’aspect de réciprocité considéré par Mencius qui considère que chacun a des devoirs envers l’autre.

Sous son aspect autoritaire ce lien peut laisser penser que seul le fils (l’enfant) est redevable de son père (ses parents). Cet aspect donne l’impression d’un lien à sens unique sous-entendu dans le terme de « piété filiale ». En réalité, ce lien est bel et bien réciproque c’est à dire que père et fils ont des devoirs l’un envers l’autre.

Envisageons tout d’abord ce lien dans le sens fils-père, c’est-à-dire les devoirs que le fils (l’enfant) a envers son père (ses parents). Mencius, plutôt que de parler d’une obéissance à sens unique sous-entendue plus tard dans l’aspect autoritaire, préfère évoquer une affection mutuelle, et de ce fait une relation réciproque, chacun ayant des droits et des devoirs envers l’autre.

L’affection mutuelle entre un père et son fils semblant moins naturelle que celle existant entre une mère et son enfant, Mencius prend la peine de préciser cet état de fait.

En effet, comme le père incarne l’autorité, il se laisse peu le loisir d’exprimer son affection et reste plus ou moins distant. De son côté, la mère exprime bien plus son amour et entretien une relation de proximité bien plus grande avec son enfant. Lors des six ou sept premières années de sa vie un enfant a une grande licence car on ne le considère pas comme apte à comprendre la notion de discipline.

Ainsi, cet âge est un âge charnière à partir duquel les parents attendent de l’enfant qu’il les respecte et qu’il soit empli de piété filiale.

En effet, en premier lieu, les enfants doivent le respect à leurs parents qui seront plus tard des ancêtres à qui il faudra rendre un culte dans le cadre plus général du culte des ancêtres. De plus, leurs parents (et par extension leurs ancêtres) leur ont donné un corps, dont ils ne sont que les dépositaires. Dans le système hiérarchique de la société chinoise, les aînés sont placés au-dessus des cadets, leur âge étant la plupart du temps synonyme d’expérience, donc de savoir et de sagesse.

Par conséquent, cette donnée se conjugue aux deux précédentes, le tout étant le garant du respect que les enfants portent à leurs parents.

Une des conséquences de ce respect dû est qu’ils se doivent d’honorer leurs parents, leur famille ainsi que leur nom par le mérite de leurs actions. En aucun cas ils ne doivent entacher l’honneur de la famille et faire perdre la face aux membres de leurs familles par des actions répréhensibles. En effet, la famille chinoise n’est pas une somme d’individualités comme cela peut être le cas en Occident.

A partir du moment où un enfant agit de façon condamnable, il n’est pas le seul à en subir les conséquences, tous les membres de la famille sont concernés car leur nom est alors terni. Citons l’exemple lumineux de Walter H. Slote : en Occident, chaque membre de la famille serait comme une part de tarte (la tarte symbolisant la famille entière).

Par conséquent, chacun peut avoir une existence autonome, la famille étant alors une somme d’individualités. De son côté, la famille chinoise (confucéenne) serait représentée par une soupe de lentilles qui ne permet pas une existence autonome en dehors de ce tout qu’est la famille (à moins d’un rejet de la personne, phénomène extrêmement rare).

Chacun doit donc être particulièrement vigilant et ne rien faire d’irrespectueux car la honte qui vient ensuite ne concerne pas seulement l’individu mais tombe sur la famille entière. C’est un lourd fardeau à porter ; il faut bien se comporter, être digne et vertueux.

Ensuite, une fois « bien » marié, le fils doit engendrer au mois un fils (ce qui n’est pas facilité aujourd’hui avec le contrôle des naissances) afin d’assurer la pérennité du nom dont il a hérité, et par conséquent de faire honneur à ses aïeuls.

Dans l’idéal confucéen, les trois générations vivent sous le même toit, d’ailleurs, en théorie, on peut arriver à cinq générations partageant le même logement, mais il s’agit d’un idéal inatteignable. Malgré cela, si l’on prend aussi en considération les générations des ancêtres pour lesquels la famille célèbre un culte, en plus des générations vivant effectivement dans la demeure familiale, on atteint dans ces cas-là l’idéal des cinq générations.

Cette théorie est plus adaptée à la vie rurale, qui nécessite une main d’œuvre nombreuse afin d’avoir la force de travail suffisante à l’exploitation agricole, ce qui permet d’assurer nourriture et vêtements à tous.

Cependant, selon certains anthropologues, il semblerait que ce cas de figure ait été plutôt exceptionnel.

Dans les faits, surtout de nos jours, l’exode rural ayant été assez important, la vie urbaine ne le permet plus. Quoiqu’il en soit, mariage ne rime pas automatiquement avec foyer indépendant pour la famille nouvellement formée. De plus, même s’ils vivent ailleurs, les liens entre les parents et leur fils restent très serrés (en cas de mariage d’une fille, celle-ci « part » dans la famille de son époux).

Il y a ainsi repas en commun au minimum une fois par semaine, le couple convie aussi les parents du mari à ses loisirs et balades, et il est commun que les grands-parents s’occupent de leurs petits-enfants afin de permettre au couple de travailler. Le couple en question se doit de prendre soin des parents une fois que ceux-ci sont retraités, et à plus forte raison lorsque l’un d’eux se retrouve veuf.

Dans ce cas-là, il est en règle général accueilli dans le foyer fondé par un de ses fils (le plus souvent le fils aîné). A la mort de l’un de ses parents, le fils a le devoir de l’enterrer dignement, de porter le deuil.

De plus, lorsque son père décède, héritant de l’hôtel des ancêtres, lui revient alors la responsabilité de pratiquer le culte des ancêtres.

Toujours dans le cadre du respect dû aux parents, soulignons le fait qu’un enfant ne peut pas exprimer de griefs vis-à-vis d’eux. Il lui est interdit d’exprimer ouvertement sa rancœur envers ses parents ; à la limite, il lui est même interdit d’en ressentir. Cependant, il est libre d’exprimer de la rancœur envers des étrangers, même si en fait, ce sont ses parents qui en sont à l’origine. Quoiqu’il en soit, il n’en est pas conscient.

En conséquence, n’ayant pas conscience d’en vouloir à ses parents, « l’enfant » renvoie sa frustration sur ses frères et sœurs, son époux ou son épouse, ses propres enfants ou encore d’autres personnes bien choisies.

Abordons maintenant la considération de réciprocité rappelant que le père (les parents) aussi a (ont) des devoirs vis-à-vis de ses (leurs) enfant(s). Cette considération est apportée non seulement par Mencius, mais aussi par la loi sur le mariage de 1950, amendée en septembre 1980.

Ainsi, comme nous l’avons vu, Mencius insiste sur le fait que les parents ont de l’affection pour leurs enfants, et en particulier que les pères ont de l’affection pour leurs fils car cette affection semble moins évidente que celle qu’une mère porte à son enfant.

Mais en plus de cette affection, plus ou moins habilement manifestée, les parents ont le devoir de prendre soin de leurs enfants. Ils doivent subvenir à leur besoin tant qu’ils les ont à leur charge, les nourrir et leur prodiguer des soins. Et la loi de 1950, plus ou moins reprise dans l’amendement de 1980, interdit aux parents de les maltraiter ou de les abandonner.

De plus, ils ont la responsabilité de les éduquer, participer à leur socialisation, ce qu’ils faisaient suivant un modèle grosso modo unique. Aujourd’hui, cette conformité est en perte de vitesse. Les parents étaient donc en charge de donner l’enseignement formel, éduquer suivant les règles confucéennes. A ce sujet, auparavant, les pères procédaient souvent à un échange rituel de fils, afin de ne pas saper leur affection mutuelle pour ce qui est de l’enseignement formel.

Les parents ont aussi la charge de trouver le meilleur parti pour leurs enfants en vue d’une union fructueuse qui ne fera perdre la face à aucune des deux familles en cause.

Aujourd’hui, en général, ce sont les enfants qui choisissent seuls la personne qui leur semble « bonne » pour eux ; cependant, les enfants continuent à soumettre leur choix à leurs parents qui gardent un droit de regard très important sur leur futur gendre ou bru. Il arrive d’ailleurs que les parents, malgré la loi sur le mariage de 1950 qui permet un mariage sur la seule signature des futurs mariés, de tenter d’empêcher une union qui leur semble inappropriée. Les parents font alors appel à la tradition, quand les enfants font eux appel à la loi.

Ces cas posent de gros problèmes de conscience aux enfants qui supportent mal de s’opposer à l’autorité paternelle (ce qui est un révélateur de l’importance persistance de la piété filiale aujourd’hui).

Le père a une responsabilité supplémentaire, il a l’obligation de léguer à son fils un « bon » nom, c’est-à-dire un nom digne, mais aussi lui laisser l’héritage le plus grand possible.

En outre, comme nous l’avons déjà dit, le fils a des devoirs envers son père, et le père a des devoirs envers son fils. Il y a dans ce rapport père-fils un mélange de soumission du fils et de réciprocité.

Père et fils ne doivent pas suivre ces règles seulement parce qu’ils se le doivent l’un à l’autre mais parce qu’ils sont tous deux les obligés des générations antérieures et futures. Ils sont redevables des générations antérieures car ce sont elles qui leur ont permis d’exister et leur ont légué un nom digne ; de même ils doivent faire attention à conserver la dignité de leur famille pour les générations futures.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Le mariage en Corée : un rite de passage comme miroir d’une société
Université 🏫: Université Paris VIII Vincennes – Saint-Denis
Auteur·trice·s 🎓:
Aga

Aga
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d’études - Septembre 2009
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