3.2 La microfinance au Burkina Faso : les parties prenantes et leur rôle
Cinq groupes d’acteurs interviennent principalement dans le secteur de la microfinance au Burkina Faso. Ce sont : l’Etat ; la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ; l’Association Professionnelle des Institutions de Microfinance ; les différents Partenaires techniques et financiers.
3.2.1 L’Etat
L’intervention de l’Etat se situe essentiellement au niveau de la surveillance, l’accompagnement et la promotion des activités de microfinance. La surveillance est assurée par la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) à travers la Direction de la Microfinance. Elle a pour mission d’exercer la tutelle du Ministère chargé des Finances sur les IMF du Burkina dans le but de contribuer à la création d’un environnement favorable à l’émergence d’un secteur de la microfinance pouvant servir adéquatement et en toute sécurité les populations en produits et services financiers. Elle est chargée principalement de veiller à l’application de la réglementation en vigueur sur les institutions de microfinance IMF.
Il convient cependant de mentionner que le Ministère des finances a joué un rôle très important dans la promotion des activités de microfinance depuis l’adoption de la réglementation en décembre 1994. Il peut être retenu :
– l’adoption par l’Etat, en 1997, d’un plan d’actions pour le financement du monde rural (PAFMR). Ce plan a contribué à améliorer l’accès des populations rurales aux services financiers offerts par les institutions de microfinance IMF et les banques, et à accroître cette offre de produits financiers par un soutien au développement de ces institutions ;
– le lancement en janvier 1997, d’un Emprunt d’Etat dénommé « Soutien à la production », pour mobiliser l’épargne nationale et financer la production par le canal des structures de financement intervenant dans le monde rural. Cette opération a mobilisé près de cinq milliards au profit des organisations d’économie sociale et des IMF;
– la contractualisation des volets crédit des projets financés par les partenaires de l’Etat avec les intervenants privés (cas notamment du Projet d’Appui aux Initiatives Communautaires de Base (PAICB) avec le RCPB, du Projet de Développement Intégré de Kaya avec l’Union des Regroupements des Sections d’Epargne et de Crédit, etc.) ;
– l’organisation en 2003 de la conférence nationale sur la microfinance dont l’objectif était de faire l’état des lieux dans la perspective de l’adoption d’une stratégie nationale de microfinance. Cette stratégie a été adoptée en novembre 2005 accompagnée d’un plan d’actions de mise en œuvre de cinq ans (2006-2010). L’exécution de ce plan d’actions est en cours et est assuré par une Unité technique placé sous le contrôle d’un Comité de pilotage qui regroupe en son sein toutes les parties prenantes du secteur et en particulier au niveau de l’Etat tous les ministères impliqués.
Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de lutte contre la pauvreté, l’Etat a mis en place un certain nombre de structures pour favoriser la création et la promotion des activités génératrices de revenus et des PME/PMI. Peuvent être cités : le Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF), le Fonds d’Appui au Secteur Informel (FASI), le Fonds d’Appui à la Promotion de l’Emploi (FAPE), le Fonds Burkinabè de Développement Economique et Social (FBDES), etc.
3.2.2 La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)
La BCEAO intervient dans la microfinance principalement à travers :
– l’appui à la formation des acteurs ;
– l’appui technique et financier à la Structure Ministérielle de Suivi des institutions de microfinance IMF ;
– la réglementation des activités de microfinance par la conception des textes réglementaires et les règles de gestion ;
– la production de statistiques sur la microfinance ;
– la participation aux activités de contrôle.
3.2.3 L’Association Professionnelle des Institutions de Microfinance du Burkina Faso (APIM-BF)
Les institutions de microfinance sont organisées autour d’une association professionnelle dénommée, Association Professionnelle des Institutions de Microfinance du Burkina Faso (APIM-BF). Sa création est intervenue en juin 2002 suite à la fusion de deux anciennes associations, l’Association Professionnelle des Institutions d’Epargne et de Crédit (APIDEC) et l’Association des Intervenants en Microfinance (ASIMIF). L’APIM-BF a un rôle important en matière d’organisation de la profession et de défense des intérêts matériels et moraux des institutions de microfinance IMF membres130. Elle se présente comme le cadre approprié de concertation et d’actions en faveur de l’épanouissement et de la professionnalisation des institutions de microfinance et comme « interlocuteur » unique et reconnu de la profession. C’est une organisation encore jeune, qui vient de se doter d’un plan de développement (avril 2008) et d’un code de déontologie (mai 2008). Ces activités, pour l’instant, sont focalisées sur l’organisation des formations au profit des employés des IMF.
3.2.4 Les banques commerciales
Les banques ont eu pendant longtemps une attitude de méfiance vis à vis des opérations de microfinancement considérées comme des opérations à risques. Cependant, avec le développement relativement récent des activités de microfinance, certaines banques s’y intéressent de plus en plus et leurs interventions portent sur :
– l’octroi de lignes de crédit aux IMF pour leurs opérations de crédits (cas de la Banque Agricole et Commerciale du Burkina (BACB), la Banque Of Africa (BOA) et la Banque Régionale de Solidarité (BRS) ;
– la promotion des activités de microcrédit à travers le programme « Linkage » mis en place par la BACB, l’ouverture d’un guichet « microfinance » par la Banque Commerciale du Burkina (BCB) et le financement directe de PME/PMI par la BRS.
3.2.5 Les autres partenaires techniques et financiers
Ils peuvent être regroupés en deux catégories : les partenaires bilatéraux et les partenaires multilatéraux. Ces partenaires interviennent dans la microfinance par l’intermédiaire d’organismes publics ou privés de coopération. Ces interventions prennent la forme :
– d’appuis techniques et financiers aux expériences déjà existantes ;
– de promotion de nouvelles expériences (société de cautionnement mutuel, fonds autogérés) ;
– de sécurisation des opérations par la mise en œuvre de fonds de garantie ;
– d’appui technique et financier à l’Etat à travers maintenant le Plan d’actions de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Microfinance.
En résumé, comme évoqué plus haut dans les actions de l’Etat, une amélioration de l’environnement des IMF et une meilleure articulation avec les banques est attendue à travers la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Microfinance adoptée en novembre 2005. Toutes les actions des parties prenantes en faveur de la microfinance devront s’inscrire désormais dans la vision et la mission que s’est fixé cette stratégie et qui se déclinent comme suit :
« La vision pour la microfinance au niveau national peut s’énoncer comme suit : La microfinance doit être un outil de lutte contre la pauvreté, viable, durable, diversifié tant sur le plan institutionnel que sur le plan de l’offre de produits et services et opérant dans un environnement socio-économique, légal, réglementaire et fiscal favorable à son développement.»131
« La Mission du secteur est d’offrir de façon permanente des services financiers (épargne, crédit, assurance, transfert,…..) et non financiers (informations, sensibilisation, suivi-conseils, formation….) diversifiés et adaptés aux besoins du plus grand nombre et en particulier aux catégories sociales n’ayant pas accès aux services bancaires.»132
L’objectif global de la stratégie nationale de microfinance est d’ « améliorer l’accès de la majorité de la population aux produits financiers en quantité et en qualité, en professionnalisant et en organisant la microfinance d’une part, et en l’articulant au secteur financier national d’autre part, en vue de contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’horizon 2015 »133. Il se décline en cinq objectifs spécifiques que sont :
– créer un environnement socio-économique, légal et réglementaire et fiscal favorable au développement du secteur de la microfinance ;
– renforcer les capacités des institutions de microfinance IMF ;
– promouvoir l’innovation financière : développer et diversifier l’offre de services financiers des IMF de manière à toucher le plus grand nombre des populations bénéficiaires ;
– renforcer le cadre institutionnel de manière à permettre la professionnalisation et une meilleure surveillance du secteur ;
– améliorer l’information sur le secteur de manière à favoriser son intégration au système financier national.
L’observation que l’on peut faire de cette vision est que la microfinance est considérée comme un outil de lutte contre la pauvreté, qui doit rendre le plus accessible possible ses produits et services aux populations de façon durable. L’objectif de la stratégie est de faire le lien entre la professionnalisation des institutions de microfinance IMF et l’accessibilité des services financiers aux populations en majorité les pauvres. Or, l’amélioration de l’accessibilité est davantage une question d’adaptation de méthodologies d’approche de proximité en tenant compte du coût pour l’IMF et le client. C’est la difficulté que rencontre la plupart des IMF, c’est-à-dire comment concilier ces deux objectifs ? Cette question met en jeu celle de la responsabilité sociale. Ceci révèle l’importance de notre démarche empirique de recueillir les perceptions des acteurs sur la question.
3.3 Méthodologie
Comme il s’agit d’une question de perception, nous avons cherché à approcher chaque catégorie d’acteurs : les organisations de microfinance et leur association professionnelle, les membres ou clients, les structures d’accompagnement et les partenaires techniques et financiers, les autorités monétaires et de tutelle (la BCEAO et le Ministère des finances), les banques et un certain nombre d’opérateurs techniques tels que les consultants dans le secteur.
Le choix des répondants en fonction des parties prenantes
Du côté des organisations de microfinance :
Les organisations de microfinance étant très nombreuses et de statuts différents, il a fallu tenir compte de cette diversité dans le choix. Aussi avons-nous pris en compte l’importance de chaque structure en termes de couverture géographique et de leur implantation dans des zones où opèrent également d’autres structures d’approches différentes. Cette approche visait également à rencontrer dans une même localité des clients membres d’organisations de microfinance différentes qui donneraient leurs points de vue sur leurs services. En définitive, six (6) organisations de microfinance ont été ciblées parmi lesquelles les deux plus grands réseaux de microfinance implantés dans toutes les quarante cinq (45) provinces que compte le Burkina : l’une d’approche mutualiste, le Réseau des Caisses Populaires du Burkina (RCPB), et l’autre d’approche crédit direct, le Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF) qui est par ailleurs une structure étatique. Les quatre autres structures ont une couverture plutôt régionale, ce sont :
– la Caisse des Producteurs du Burkina (CPB), structure d’épargne et de crédit non mutualiste issue d’un projet ;
– le Catholic Relief Service (CRS), ONG internationale à vocation humanitaire avec un volet microfinance en cours d’institutionnalisation en société à responsabilité limitée dénommée « GRAINE » ;
– le réseau des Caisses Villageoises d’Epargne et de Crédit (CVECA) de la Boucle du Mouhoun, modèle de caisse villageoise promu par le CIDR ;
– la Première Agence de Microfinance (PAMF), créée par l’Agence Agan Khan pour la Microfinance (AKAM), en cours de transformation en société anonyme dont le capital est constitué à cent pour cent de l’apport du Groupe Agan Khan.
Par rapport aux localités choisies selon le critère de zone urbaine, semi-urbaine et rurale on retrouvait au moins trois IMF dans chacune d’elle. Les localités retenues étaient les suivantes :
– milieu urbain (grande ville) : Ouagadougou ;
– milieu semi-urbain (ville moyenne) : Koudougou ;
– milieu semi-urbain avec une population rurale supérieure à la population urbaine : Dédougou, Boromo, Réo, Tenkodogo, Garango ;
– milieu rural (villages) : à 25 km de Dédougou, 20 km de Boromo ; 25 km de Tenkodogo.
Du côté des clients de la microfinance :
L’approche n’a pas tenu compte de la représentation du nombre de clients en fonction des organisations de microfinance. La rencontre des clients s’est faite au niveau des institutions de microfinance IMF lorsque ces derniers se présentaient pour y effectuer leurs opérations, et en dehors, dans les marchés et alentours, aux lieux de travail ou de rencontre pour ce qui est des clients en groupe. Cent dix sept (117) fiches individuelles d’enquête ont été remplies. Il n’était pas fixé un quota selon le genre mais au bout du compte le nombre de clients enquêtés se composait de soixante dix (70) hommes et quarante sept (47) femmes, soit en pourcentage respectivement 59,8% et 40,2%. Au niveau des villages, il a plutôt été réalisé des entretiens de groupes, la plupart de la clientèle étant organisée en groupements. Néanmoins le crédit individuel y est également octroyé.
Les autres acteurs:
Il s’agit des acteurs partenaires des organisations de microfinance d’une part et les autorités de régulation du secteur. Ce sont :
– l’Association des Institutions de Microfinance du Burkina Faso (APIM-BF)
– les banques : la Banque Commerciale du Burkina (BCB) et la Banque Régionale de Solidarité (BRS) ;
– les partenaires techniques et financiers notamment l’Agence Française de Développement et la Coopération Canadienne ;
– les structures d’accompagnement des organisations de microfinance parmi lesquelles : le Centre d’Innovation Financière (CIF) et le SYDEV134 (Synergie et Développement des Institutions de Microfinance du Burkina Faso) ;
– les consultants : le Bureau d’études en Microfinance et Micro Banking LESSOKON et le Bureau d’Etudes « GBS-CONSULT SARL» en microfinance ;
– les autorités monétaires et de tutelle : la Direction de la Microfinance, l’Unité Technique d’Exécution du plan d’actions de mise en œuvre de la stratégie nationale de microfinance et son Assistant technique (un agent de HORUS banque – finance). Nous n’avons pas pu avoir de rencontre à la BCEAO pour des raisons de calendrier.
Les outils utilisés
La collecte des données s’est effectuée par des entretiens. Un guide d’entretien a été élaboré pour chaque catégorie d’acteurs : (1) pour les organisations de microfinance, (2) les clients, (3) les autres acteurs.
Par cette approche qualitative, il s’agissait pour nous de comprendre comment nos répondants se définissent la responsabilité sociale d’une organisation de microfinance, l’assimilent-t-ils à une responsabilité sociale d’entreprise et quelles dimensions lui donnent-ils. Le guide d’entretien joint en annexe est organisé en deux grandes parties :
– la première partie s’intéresse au profil et contexte de l’IMF : elle a servi d’une part à recueillir les données sur l’institution, son statut et le but déclaré, et d’autre part à retracer son histoire, ses valeurs et sa mission ainsi que son organisation notamment sa gouvernance ;
– la deuxième partie revient sur la mission de l’IMF en des termes plus claires « sociale » et/ou « commerciale » pour amener le répondant à positionner l’approche de l’IMF et ensuite à dire ce qu’il entend par la responsabilité sociale d’une IMF, à lui donner des contours et des critères.
Pour l’analyse du contenu de ces entretiens, nous avons utilisé la « matrice à groupements conceptuels » de M.B. Miles et A.M. Huberman (2003)135 qui consiste à identifier par rapport à nos éléments de recherche les représentations des interlocuteurs, autrement dit à thématiser leurs propos.
Avec les clients, le guide d’entretien visait à recueillir leurs appréciations des services financiers des IMF, quels impacts qualitatifs et quel degré de confiance accordent-ils aux institutions de microfinance IMF. L’analyse des données a été effectuée à l’aide de l’outil statistique « Epi Info » après une codification des réponses.
Concernant les autres acteurs, selon leurs particularités le guide d’entretien poursuivait deux objectifs qui sont : premièrement de savoir quelle est leur perception de la microfinance au Burkina et deuxièmement de recueillir leur perception de la responsabilité sociale en microfinance.
Des sources secondaires (études et documents de référence des IMF) ont été consultées car renseignant beaucoup sur les missions, principes et valeurs des IMF. Egalement les rapports d’activités des IMF ainsi que des études et rapports sur le secteur de la microfinance mis à notre disposition à la Direction de la Microfinance rattachée à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité (DGTCP).
Difficultés rencontrées
Un sujet apparemment facile à aborder avec les acteurs mais assez délicat dans le fond. La facilité réside dans le fait que les acteurs notamment les répondants des IMF trouvent la question de la responsabilité sociale plutôt redondante car se disant pour la plupart d’entre eux que leur action s’inscrit déjà dans une certaine vocation sociale. Ce qui n’est pas tout à fait vrai car bon nombre d’employés des institutions de microfinance IMF y sont parvenus d’abord guidé par la recherche d’emploi dans un contexte national où l’emploi est d’ailleurs difficile à obtenir. Il n’est pas évident que dans une telle situation on ne soit plus guidé par la recherche de gains personnels sur le dos justement des clients ou au sein de l’IMF, ce qui constitue par ailleurs une dimension de la responsabilité sociale en microfinance. Cette position de certains interviewés nous a valu des réponses quelques fois pas trop approfondies, du genre par exemple, « mais la mission de notre IMF est sociale ! ».
Une autre difficulté peut-être serait liée à la position que nous-mêmes avons occupé autrefois dans le secteur, à savoir que nous étions chargé du suivi et du contrôle des IMF du côté de l’Autorité de tutelle, le Ministère chargé des Finances. Cette casquette qui n’a pas été oublié, dans certains cas elle a facilité les contacts et les échanges comme dans d’autres cas elle a certainement créée un sentiment de méfiance donc de rétention. Par ailleurs, cet ancien statut n’a pas été sans effet pour nous-mêmes en terme de prise de distance par rapport à son objet d’étude.
Nous avons voulu également expérimenter la démarche de l’approche compréhensive du sujet au sens de J.C Kaufmann136, en partant sur le terrain sans un approfondissement du cadrage théorique (première partie de notre mémoire) de sorte à ne pas donner une direction au travail sur le terrain, surtout qu’il ne s’agissait pas de confirmer ou d’infirmer une théorie. La manipulation de cette approche est simple mais délicate car nécessitant du chercheur une certaine expérience et des qualités. Nos résultats pourront l’attester.
Lire le mémoire complet ==> (La responsabilité sociale des organisations de microfinance) :
Quels critères pour une meilleure contribution de la microfinance à l’inclusion financière ? L’exemple du Burkina Faso.
Mémoire de Master en études du développement
Université de Genève – Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement
________________________________________
130 La nouvelle loi en cours d’adoption fait obligation à toutes les IMF agréées de s’affilier à l’APIM-BF.
131 Ministère des Finances et du Budget, 2005, Stratégie Nationale de Microfinance, document de politique et cadre logique de mise en œuvre, pp.35-36.
132 Id., p.36.
133 Ibid, p.36.
134 Le SYDEV est un centre technique constitué sous forme d’association regroupant quatre anciens réseaux en difficultés qui pour faire face aux exigences de la professionnalisation ont recruté des professionnelles en microfinance pour les accompagner dans le contrôle, la formation, l’élaboration et la gestion de systèmes d’information de gestion, l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’affaires. Ce type de centre fonctionne comme les unions ou fédérations des caisses mutuelles. Il en existe deux au Burkina et ils ont été promus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Actions pour le Financement du Monde Rural en vue donc de promouvoir les bonnes pratiques en microfinance.
135 M.B. Miles et A.M. Huberman, 2003, Analyse des données qualitatives, Traduction de la 2e édition américaine par Martine Hlady Rispal, Editions De Boeck Université, Bruxelle, pp.231-236.
 

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