L’Europe sous le coup d’une crise immobilière rude

L’Europe sous le coup d’une crise immobilière rude : cas d’Espagne

(II)

II-1) L’impact de la crise financière sur le secteur immobilier en Europe

La dernière étude de 1Standard et Poon’s-Leades mondial en matière de notation Financière indépendante, d’évolution des risques et de la recherche d’investissement vient d’être publiée le mercredi (3 avril 2008).

Tous les professionnels du secteur et autre experts se tournent vers les conclusions de cette filiale de MC Graw-Hill, pour leurs prévisions du marché immobilier en Europe.

Les conclusions sont alarmantes pour plusieurs pays européens, à l’image de l’Espagne, du Royaume Unis ou encore de l’Irlande, en revanche, la France semble pour l’instant épargnée par cette crise sans précédent.

En ce qui concerne le royaume Uni, il est précisé qu’il est déjà sous le coup d’une crise liée à trois phénomènes simultanés : le prix des maisons atteint des records qui ne cesse de continuer sa progression à la hausse. Désormais ; les ménages doivent s’acquitter de trois fois et demi leurs revenus annuels pour pouvoir être propriétaire. Ensuite, le marché du crédit est de plus en plus tendu en Grande Bretagne : les taux d’intérêt ont augmenté, ce qui n’est pas pour faciliter le retour à la stabilité des marchés. [1]

La crise immobilière en l’EuropeEnfin, l’économie britannique est elle aussi touchés par un fléchissement de sa croissance, et bien entendu, cela a des fortes conséquences sur le comportement d’achat des ménages qui se montre de plus en plus attentifs à leur dépenses. La hausse des prix ajoutés à la hausse des taux d’intérêt rend moins solvables les emprunteurs, ce qui explique également la baisse de la demande.

En Irlande, les experts de Standard et Poor’s annoncent une chute des prix autour de 6% en 2008 avant de retrouver une certaine stabilité en 2009. En revanche, le volume de construction sera amené à diminuer de même que le monde de nouveaux primo occidents. Il est encore difficile d’estimer l’impact que cela aura sur l’économie. Toujours est-il que cela ralentira inéluctablement la croissance ?

Enfin, la France fait partie des rares parties où les prévisions frôlent l’optimisme. En effet, le leader de la notation financière admet une « bonne résidence »  du marché de l’immobilier, sans doute du fait de l’attrait des déductions fiscales des intérêts d’emprunt ou encore de la défiscalisation  des droits de succession. Les prévisions tablent sur une stabilité relative des prix sur le marché  de l’ancien voire une légère diminution de l’ordre de 3% seul ombre au tableau, le marché de la construction devrait ralentir quelques peu.

[1] www.prix-immo.com, auteur Anne Chartier.

Au vue de ça, l’Europe s’inquiète des sévères corrections qui attendent certains marchés nationaux. Cela contraste avec les bons résultats que ces pays avaient constatés au cours des années précédentes. Mais les avis divergent, l’évolution du marché reste donc très incertaine.

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