Les moyens de communication dans l’entreprise: les NTIC

Les NTIC et les moyens de communication dans l’entreprise

8- Evolution des moyens de communication: les NTIC

Les grandes tendances des NTIC dans les entreprises européennes

Ø Les NTIC: un outil d’information/de communication et de relation-client….

Pour les entreprises européennes, les NTIC permettent tout d’abord d’améliorer l’information et la communication.

Les bénéfices des NTIC (via l’e-mail, puis l’Internet) sont dans l’ordre décroissant:

  • Un gain de temps et un accès immédiat à l’information,
  • Un accès au monde/au marché,
  • Une facilité pour traiter tout type de document « lourds ou complexes » (e-mail),
  • Une amélioration de la connaissance,
  • La possibilité d’être connu en quelques mois, voire de devenir leader rapidement.

Les bénéfices qui reviennent le plus souvent sont, l’amélioration de la connaissance, l’amélioration du service client, l’adaptation aux besoins spécifiques des clients (marketing personnalisé), la rationalisation des process et procédures internes pour accroître l’efficacité, la traçabilité des produits et services et la meilleure gestion, le suivi et le contrôle des fournisseurs  » On-line « .

Ø … plus qu’un moyen d’augmenter les ventes

Pour les entreprises, l’e-commerce n’est pas encore un véritable outil de vente mais représente une vitrine nécessaire (site Web).

La majorité des entreprise déclare utiliser Internet pour s’informer sur les produits et les prix mais achète et ne vend peu, citant spontanément les problèmes de sécurité des transactions, ainsi que le faible développement et le manque de fiabilité de la logistique comme principaux freins.

La réduction des coûts induites par les NTIC est également considérée comme difficile à mesurer.

Manquant de recul, les entreprises, bien que conscientes des gains de productivité induits par les NTIC, peinent à évaluer le retour sur investissement.

Ø Les freins au développement des NTIC dans les entreprises

Les freins structurels à l’adoption des NTIC sont tout d’abord les difficultés que représentent pour l’entreprise l’adaptation de son organisation interne et la modification de ses process et procédures.

Par ailleurs, l’incertitude quant aux choix technologiques et leur retour sur investissement est une difficulté ressentie fortement.

Les dirigeants informatiques soulignent ainsi leur difficulté à favoriser l’introduction de nouvelles technologies et ce, à un rythme adapté aux besoins réels de l’entreprise et dans un cadre budgétaire contrôlé.

Au delà des freins structurels, il existe des freins psychologiques: la peur du changement, le manque d’information, de connaissance ou de compétence ; et parfois (beaucoup plus rarement) la résistance de la Direction.

Ces freins psychologiques sont toutefois moins importants dans les entreprises de plus de 500 salariés, qui ont déjà mis en place des projets liés aux NTIC, et ont donc dédramatisé le processus par une forte implication de l’interne.

La sécurité de l’information et des transactions demeure un enjeu essentiel, et un frein non négligeable, cité spontanément dans toutes les entreprises européennes.

Enfin, les entreprises les plus avancées dans l’utilisation des NTIC (les entreprises européennes de + de 500 salariés) évoquent le risque de déshumanisation associé au monde virtuel créé par les NTIC.

Cette apparente contradiction indique qu’une fois franchies les étapes de mise en place des NTIC, le rôle de l’humain dans les relations internes et externes reprend tout sa valeur.

Ø Que faire pour faciliter l’adoption des NTIC dans l’entreprise ?

Les entreprises donnent elles-mêmes des recettes éprouvées: implication et communication au sein de l’ensemble de l’entreprise,  » c’est l’affaire de tous « .

Elles insistent également sur la nécessité de repérer et agir sur les changements nécessaires en amont, pour ne pas les subir ou les faire subir.

Ceci apparaît comme le meilleur moyen pour éviter tout rejet. En conclusion, on peut clairement dire que les NTIC sont de plus en plus intégrées par et dans les entreprises, partout en Europe.

Les entreprises ont une bonne compréhension des bénéfices induits, le principal d’entre eux étant l’amélioration de la communication dans l’entreprise et de l’information (l’E-mail est l’outil indispensable par excellence).

L’impact des NTIC sur l’organisation de l’entreprise est radical. L’entreprise doit donc s’y préparer structurellement et psychologiquement.

Le  » virtuel  » ne doit pas tuer  » l’humain  » et les individus doivent conserver toute leur valeur.

8.1 Le courrier électronique

A quoi peut servir une messagerie électronique ? A envoyer (et recevoir) toute sorte de documents: du courrier professionnel, de la correspondance personnelle, des notes de service, des graphiques, dessins, photos, courrier publicitaire… mais elle permet également de s’abonner à des revues électroniques.

La messagerie électronique sert enfin à participer à des groupes de discussion ou forums, professionnels ou non, sure des thèmes très variés (économiques…). L’e-mail est de loin l’application la plus utilisée sur Internet.

De nombreux avantages…

  • Moyen de communication rapide, fiable et économique,
  • le courrier électronique est à la fois un complément et une alternative au fax, au téléphone et au courrier postal.
  • Permet de récupérer tous types de documents (tableaux, textes, photos…)
  • manipulation enfantine et résultat immédiat
  • moins intrusif que le téléphone puisque pas de contraintes de temps, de disponibilité
  • coût moindre que le téléphone ou le fax
  • plus sûr: pas de conditions de transport pouvant être affectées

la communication dans l'entreprise

….Et quelques dangers

  • problèmes de confidentialité, peut faire l’objet de « cambriolage informatique »
  • absence de filtrage: les spams publicitaires

Une campagne de mailing ou la création d’une liste de diffusion sont des éléments de marketing direct qui contribuent fortement à l’accroissement du trafic d’un site et à la fidélisation de la clientèle existante.

Ces pratiques sont souvent regroupées sous le terme d' »e-messaging ».

Quelle que soit la solution retenue, en interne ou en externe, l’entreprise doit dans tous les cas prouver la conformité de sa démarche avec le droit français sous peine de gros risques juridiques.

Les bases d’informations sur les clients doivent être soumises à la CNIL, qui vise à faire respecter le droit du consommateur ainsi que la réglementation relative à l’exploitation de fichiers.

L’envoi d’e-mails en masse est une pratique illicite en France lorsque la publicité n’a pas été sollicitée par son destinataire.

L’envoi de publicité traditionnelle sur papier est gratuite, alors que le spam induit un coût de connexion.

Enfin, l' »e-messaging » s’inscrit dans le cadre de la réglementation du marketing direct: l’internaute doit pouvoir s’opposer à tout moment au traitement informatique de ses données personnelles.

Les points clés d’un bon e-mail :

Le choix de l’objet :

Le choix de l’intitulé du titre du message est fondamental car il doit déclencher l’envie d’ouvrir l’e-mail.

La formulation et la présentation

Rédigez un message simple, court, direct. Privilégier les « merci », « cordialement », « à bientôt ».

Aérer la mise en page. N’oubliez pas d’accentuer le texte.

Il ne faut pas non plus hésiter à multiplier les liens et les incitations au clic (cliquez ici !) au sein d’un même message pour profiter pleinement du caractère interactif d’un e-mail.

La personnalisation

La signature doit comprendre nom adresse, fonction dans le cadre d’un échange professionnel. Penser à mettre en copie d’autres correspondants dans le champs CC si nécessaire. L’e-mail gagne en efficacité lorsqu’il reprend, dans son titre ou dans son texte, les éléments personnels de son destinataire: son nom, son âge, etc.

La longueur du message

La lecture sur écran étant moins confortable que la lecture papier, il ne faut pas abuser de la longueur des e-mails et veiller à proposer des paragraphes courts et des titres mis en évidence.

Tester, tester et retester

Alliées aux coûts de production quasiment nuls des messages, les possibilités de mesures très fines et en temps réel des résultats permettent de tester ses envois rapidement et à peu de frais.

Il est ainsi très simple de tester deux intitulés différents d’un même message sur deux échantillons, afin de ne retenir que le plus efficace pour une diffusion sur l’ensemble de la liste des destinataires.

8.2 Les blogs

Ø Un nouveau type de communication interne

Les blogs peuvent être crées sur le réseau interne de l’entreprise (et donc rester confidentiels) avec des logiciels serveurs.

Chez Disney et à la BBC, ce sont des collaborateurs de l’entreprise qui ont eu l’idée de lancer leurs blogs interne d’eux-mêmes.

Ils ont commencé à y écrire les projets sur lesquels ils travaillaient, leurs comptes rendus de réunions et les besoins qu’ils avaient.

Rapidement, leurs blogs accessibles à tous ont fait le tour de l’entreprise, généré de nombreux commentaires et suscité la création de nouveaux blogs.

Leur caractère « bottom-up » accélère la diffusion de l’information et le travail collaboratif. (communication dans l’entreprise). Ainsi, plus de deux cent weblogs sont présents chez Disney, des dizaines à la BBC, et toute l’entreprise peut s’informer facilement sur les actions et besoins en cours de tel ou tel département qui utilise les blogs.

Ils créent une transparence sans précédent dans l’entreprise et sont beaucoup plus vivants que les sites Intranet classiques par leur facilité de publication et de consultation.

8.3 Internet

Ø Comment créer son site facilement

C’est un espace crée par l’entreprise pour informer et initier une relation qui est le point de départ, le coeur du système.

Quel que soit le domaine d’activité de l’entreprise concernée, ce site est le premier d’un système à palier qui repose sur la notion virtuelle (thématique, sociologique, professionnelle, culturelle…).

Il s’agit de fédérer des internautes dans la durée avec un site permanent, ou de manière précaire autour d’un événement.

L’entreprise se constitue ainsi un fichier de clientèle ciblé, qu’elle va pouvoir suivre – et satisfaire – individuellement.

Le site permet ainsi une communication relationnelle ou « one to one »: en échange d’information qu’elle met à la disposition des internautes, l’entreprise se constitue des bases de données fines, précises, mises à jour en permanence.

Le retour sur investissement doit nécessairement s’apprécier à moyen terme, le temps de faire connaître son site, d’y attirer les visiteurs, de les faire participer, de les fidéliser.

La création d’un site web

La création d’un site web absorbe la majorité des dépenses consacrées au multimédia.

Pour apprécier la qualité d’un site, 4 critères sont à prendre en considération: le design, l’arborescence, la qualité des services ainsi que le temps de chargement.

Voici quelques conseils techniques pour concevoir un site web :

  • Elaborer un plan du site lisible.
  • Dresser un mode d’emploi du site avec des grands chapitres selon les utilisateurs
  • Prévoir un bouton « Home »
  • Offrir une possibilité d’entrée Français/Anglais en premier choix
  • Trouver un juste équilibre entre les animations visuelles et la lenteur du téléchargement (directement proportionnels)

Des progrès doivent être encore faits pour que les sites français rattrapent leurs grands frères – et précurseurs – américains….

Attention, on ne peut se contenter de concevoir un site web, il faut aussi en assurer la maintenance: mise à jour des informations, réponse au courrier….

On doit sans cesse évoluer en contenu et en fonctionnalités et cette régie doit être envisagée en termes logistiques et budgétaires.

Enfin et surtout, la qualité d’un site, chargée de véhiculer l’image de la marque et son message, s’appréciera en fonction de sa capacité à avoir « rempli son contrat ».

Car, soyez-en bien persuadé, la réalisation d’un site web n’est pas une simple production créative, loin s’en faut.

L’interactivité n’est pas un gadget: c’est un outil au service d’objectifs clairs et prédéfinis.

Combien coûte la création d’un site Internet ?

Le coût d’une création d’un site web s’échelonne entre 1500 euros pour une simple présence de quelques pages, et plusieurs dizaines de milliers d’euros.

« il faut être sérieux et arrêter de croire qu’on peut réaliser un site web de qualité pour 1500 euros.

Il faut au minimum 15500 euros pour un site vitrine et davantage pour un site transactionnel », explique un professionnel de la conception de sites.

Dans une étude sur les sites institutionnels ne faisant pas de commerce, il ressort que le matériel représente 15% du coût d’un site, les études et la planification 15%, les logiciels et le développement informatiques 30%, la création de la charte graphique, des arborescences et des contenus 40%.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
La communication d’entreprise dans un état d’esprit marketing
Université 🏫: Université de Perpignan - Institue Jacques Maillot - Licence – MASTER 1
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d’études - 2005-2006
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