La notion de système de production localisé SPL

La notion de système de production localisé SPL
Systèmes productifs locaux ou système de production localisé

Chapitre II:

Les systèmes productifs locaux

Introduction

Dans une économie mondialisée, l’avantage concurrentiel d’une nation….ne peut reposer sur les seules entreprises globalisées. Il se construit également sur des grappes d’entreprises ancrées sur leur territoire.

« districts industrieles »(1), systèmes de production localisés, reseaux de firmes ou encore clusters, ces grappes sont historiquement nées dans des communautés industrielles locales marquées par un fort jeu de concurrences et de réciprocité.

A travers le monde, dans des structures très differentes, certains systèmes productifs demeurent, d’autres apparaissent.

« systèmes productifs locaux » comme on les nommé en France, « grappes d’entreprises », « agglomération d’entreprises », « distretti industriali » en Etalie ou encore « clusters» dans les pays anglo-saxons, ces réseaux de petites et moyenes entreprises se spécialisent autour d’un métier ou d’un produit et développent entres elle des relations de complémentarité, le plus souvent dans un espace géographiquement restreint.

(1)– on désigne ici le distriel industriel comme concept préalable à celui des SPL

Actuellement, la volanté se fait jour d’engager plus fortement des mesures politiques concrétes en faveur des SPL qui sont présentés comme une réponse éfficace à la compétition mondiale (des entreprises et des économies).

En effet, ces systèmes créent des emplois, innovent et affrontent avec succés les marchés internationaux, tout en valorisant les ressources spécifiques des territoires dans lesquels ils sont ancrés.

Les nombreux exemples de région qui doivent leurs richesse au dynamisme des grappes d’entreprises ont amené les autorités locales, régionales et nationales à envisager une politique axée sur des grappes d’entreprises.

Elle s’intégre parfois, c’est le cas en France, dans une politique d’aménagement du territoire, la déception suscitée par les stratégies reposant sur les grandes entreprises a elle aussi, stimulé l’intérêt porte aux grappes.

Autre moteur de la politique menée dans ce domaine : la constation que les grandes entreprise possédent d’importants avantages sur des marches qui se mondialisent, tendis que nombre de petites entreprises n’atteignent pas le seuil d’efficacité optimal à divers stades de la production, de la commercialisation et du financement, cette constation est pour beaucoup dans l’orientation de la politique vers la création de réseaux locaux d’entreprises qui cherchent à lever les contraintes d’echelles.

Nous proposons d’aborder la question des systémes de production localisés en trois points.

Premierement, ces nouvelles formes d’organisation productives liées à un territoire nous conduit à nous interesser au système de production localisé, nous donnerons un appérçu de ses caractéristiques et soulignerons les raisons de son intérêt.

Deuxièment, nous explorons la question du rôle des pouvoirs publics et des institutionnels locaux dans la dynamique de construction et de développement des systèmes de production localisés et nous montreront que les SPL stimulent la capacité d’innovation et la compétitivité des PME.

Troisièment, et à la lumière des deux points précités, et en partant des spécificités propres à notre région (Méknes-tafilalt), nous essayerons de répondre à la question suivante : Quels SPL à Méknes-Tafilalt, capable de valoriser ses ressources, de crées des emplois et d’affronter la concurrence mondiale à l’instar des cas réussis en France et en Italie.

Section I:

La notion de système de production localisé

Les systèmes de production localisés ne sont pas une catégorie économique nouvelle. En effet, au 19ème siécle, en Angleterre, le célébre économique Alfred Marshall avait identifié des concentrations industrielles en Europe qu’il nomma « districts industriels »(2).

Ces concentrations en un même lieu de nombreuses entreprises engendrent des économies externes, c’est-à-dire que l’ensemble de la zone bénéficie d’avantages en termes de côuts de production par le seul fait de la concentration d’activités qui s’y exercent.

On partant de la notion d’input-output entendu comme un ensemeble d’activités, réunies en un même lieu, conduisant à la production d’un bien commercialisable, caractérisé par un nombre variable d’unités de production interdépendantes et fonctionnant selon une division du travail et une cohérence techniques qui lui sont propres(3).

On peut dire que la notion de système de production localisé se presente donc comme un ensemble d’activités interdépendantes, téchniquement et éconiquement organisées, et territorialement agglomérées.

A- Les caractéristiques des systèmes de production localisés

En nous basont sur série de travaux riches et diversifiès portont sur les SPL, nous pouvons retenir les caractéristiques suivantes:

– Une concentration spatiale de la production dans un espace restreint, on observe en Italie, dans le val vibrata prés de l’adriatique (travail des peaux et habillement), 1600 PME emploient 12000 persones sur un espace de 30hm2 en France, dans le choletais 200 entreprises dans les chaussure dans un rayon de 30km2.(4)

En fin, on peut citer la plus grande concentration mondiale dans le domaine du textile: le système de Prato où 30000 personnes vivent dans dix communes sur un espace très restreint et qui emploi: 60000 personnes.

– Un tissu de petites et moyennes entreprises sur un territoire, mais pas d’entreprise leader, tout au moins dans sa forme originelle.

La dynamique productive n’est donc pas induite par un phénoméne de polarisation autour d’une grande enterprise. En régle générle, aucune entreprise multinationale au départ ne joue de rôle structurant sur le système.

– Une forte spécialisation des productions autour d’un produit, d’un metier sur le territoire considéré (textile, mécanique, cuir et chousure, meuble,micro éléctronique…)

– Des liens interentreprises denses graçe à une histoire et un destin communs: Relation de voisinage, relation de confiance tissés dans la durée, valeurs professionnelles partagées: pratiques, savoir-faire, identité des origines et des parcours d’apprentissage.

– Une production de ces systèmes est suffisament significative pour couvrir une part importante de la production et des exportation nationales. Le poids à l’exportation est une caractéristique imporatante… il illustre l’ouverture de ses systèmes vers l’extérieur et leur implication dans la concurrence mondiale(5).

– Une coexistance de concurrence et solidarité entre les entreprises(6), ces dernière entretiennent les plus souvent des liens informels de solidarité et de réciprocité.

– Des relations étroites avec les autres partenaires (Etat, collectivités, chambre consulaires, société civile…) afin de faciliter et accompagnes les coopération, en favorisant par exemple les actions partenariales de formation et de recherche.

(2)- pour plus de détails sur les « diotricts industrils », voir les pages: 15,16,25,61,75,83,90,109…Benko et Lipietz « les régions qui gageuent ».
(3)- il s’agit de spécialistaion autour notion ou d’un produit (voir la thése de Mme EDDLLANE P.128)
(4)- sont des données des ministére de l’economien des finances et de l’industrie de la panco
(5)- Voir page 45 « les régions qui gagnent »: Benke et lipietz
(6)- on utilise le terme « coopération » pour vendre compte de cette conjonctionentre la concurrence…….et la solidarité.

B- Les dynamiques d’agglomération d’entreprises dans les différentes régions du monde

La dynamique des systèmes de production localisés est engager partout dans le monde.

Qu’il s’agisse des autorités nationales, des économies développés ou en développement, des régions avancées ou périphériques, des économies en tronsition, ou de territoire qui suivent les principes économiques de la non intervention ou du dirigisme, chacun s’oriente vers des stratégies d’entreprises pour essayer de reproduire la réussite des agglomérations d’entreprises très concurrentielles.

Les agglomérations d’entreprises prenent toutefois de multiples formes.

Un diagnostic dans les différents pays, filières, régions voire continent ouvrirait la voie à l’élaboration de modèle spécifiques de développement et de nouvelles formes d’échange.

Par exemple, dans les payes du sud, le groupement d’entreprises ne peut émerger sans le couplage de la demande et des talents… le développement des grappes peut faire l’objet de plusieurs types de stratégies.

Anisi, les messures à prendre en faveur d’une grappe récément formée dans un secteur traditionnel d’une économie en développemnt où l’infrastructure fait défaut ne sont pas nécésairement les mêmes que celles qu’il convient d’appliquer à une grappe de pointe situe dans une région prospère d’un pays mombre de l’OCDE.

Autrement dit, la mondialisation n’exige pas l’homogénéisation au niveau local.

Il n’existe pas de modèle qui peut fonctionner partout. Cela demande de la prudence dans le choix de modèle, il faut faire du sur-mesure, lien avec l’économie et les politiques du pays(7).

(7)- cogrés mondiale des SPL: des territoires et leurs d’entreprises ouverts sur le monde .(recherche sur le site wib www.google.am)

C- Les systèmes de production localisées comme réponse à de nouveaux défis.

système de production localiséAujoud’hui, les systèmes de production localisés sont obligés de s’adapter pour faire face à l’internationalisation et à l’évolution rapide de la technologie et des marchés.

La « nouvelle économie » (fondée sur la diffusion, acquisition et échanges de toutes sortes d’information et de connaissances grâce à la télématique et au réseau informatiques) monte en puissance tandis que les nouvelles technologies de l’information et de communication (NTIC) progréssent rapidement et revêtent une importance croissante pour l’activité des entreprises(8).

Les technologies de l’information et des communications favorisent l’organisation en réseau des petites entreprises, mettent ensemble leurs pouvoirs d’achat, s’organisent face aux fournisseurs.

Autrement dit, les SPL ont une capacité à développer de l’emlpoi et des mitiés de qualité.

De plus, l’organisation flexible (accords interentreprises, souplesse de l’utilisation du travail, etc…) des systèmes de production permet de donner un avantage afin de répondre à l’évolution rapide des marchés et des technologies.

Les entreprises sont aujourd’hui confrontées à une demande de consommation qui varie et se diversifie de plus en plus, à des cycles de vie de produits plus courts, à des technologies de l’information et des communication qui favorisent l’organisation en réseau et à de nouveau moyens informatiques polyvalent.

Les PME se spécialisant dans des niveaux de complémentarité ont alors leur mot à dire.

En termes théoriques, les grappes d’entreprises paraissent illustrer le passage de la production de masse fordiste classique (où dominent des biens et services standardisées, des méthodes de production normalisées, une main-d’œuvre peu qualifiée et une concurrence par le prix) à un système de production de produits et services surmesure avec des moyens polyvalents et flexibles, avec une main-d’œuvre qualifiées et adaptable.

La définition du SPL, considéré comme un réseau coopératif d’entreprise rassemblées localement , autour d’un même métier ou d’un même couple produit-marché, renvoie à la notion de proximité et réaffirme la dimension territoriale du développement économique.

Dans cette optique, le territoire n’est pas un support passif, mais il se définit par « sa capacité d’organiser son développemnet dans économie de plus en plus mondialisé»(9).

(8)- G.Benla et A. Lipietz: « les régions qui gagnet » P.11.
(9)-voir (Beauviala-Ripert. Peuquev, Roussier, 1993,P:2)

Entreprenariat, gouvernance locale et développement de territoire

Section II :

Système de production localisé SPL et développement de territoire

« lorsqu’une industrie à choisi une localité, elle a des chonces d’y rester longtemps, tant sont grands les avontages que présente pour des gens adonnés à la même industrie, le fait d’être près les uns des autres », cette phrase d’Alfred Morshall commentant les bienfaits d’une organisation productive liée à un territoire est vieille de plus d’un siécle.

Les systèmes de production localisés- SPL– (autre nom des grappes), resultent de processures actifs.

Ils naissent, évoluent, déclinent ou meurent. « les entreprises, pour affronter la concurrence mondiale, doivent innover constamment pour conserver leurs débouchés, non seuleument sur les marchés étrangers, mais aussi sur le marché intérieur »(10).

Même lorsqu’elles s’attaquent à un réseau très étroit, les entreprises locales risquent de perdre leurs marchés au profit de celles qui, ailleurs innovent plus vite ou dont les côuts sont plus faibles.

(10)-Donald Johnston, discour d’ouverture du congrés mondiale des systèmes de production localisé SPL. Des territoire et leurs réseaux d’e /ses ouvert sur le monde,(www.oeced.org/tds/bis/leed.htm)

Les infrastructures, les services, les réseaux et les compétences progressivement constitués dans les systèmes de production localisés sont pour l’entreprise individuelle des appuis face à la concurrence.

Un système de production localisé se caractérise donc par la présence de ressources, de compétences et d’externalités spécifiques qui se développent par l’action collective des différents agents locaux et qui se sont mis en commun pour produire .

A- Repensez la gouvernance locale

Les enjeux locaux ne deviennent pas un paradoxe à l’époque de la mondialisation. Les SPL sont générateurs de synergies dynamiques sur un territoire ce qui suppose de l’ensemble des acteurs des comportemets nouveaux, la notion d’identité à partir de projet commun, le solidarité chanteau….etc.

Le développement des systèmes de production localisés nécessite donc que l’en repense les modes de gouvernement et la politique industrielle, pour que les modalités de l’intervention publique soient adaptées aux caractéristiques de ces systèmes.

Exemple, l’action publique espagnole a orienté les politiques publiques : réduction des déficits publics, orientation de l’epargne vers l’investissemnt. Il s’agit d’un processus de libération et climat davontage concurrentiel afin que les entreprises connaissent des conditions financières plus intéressantes.

Les systèmes de production localisée reposent sur la synergie des entreprises locales et des institutions. Les acteurs locaux des grappes d’entreprises sont nécessairement liès par pratiques complices, ou se mêlent la oncurence et la collaboration.

Les systèmes de production localisé SPL introduisent des nouveaux modes d’organisation, de sorte que le territoire, est appréhendé de façon social, économique, culturelle et historique, la diversité des ressources d’un territoire explique la varieté de contexte locaux.

Les SPL intégrent des ressources territoriales dont les caractéristiques historico-socio- économiques sont différentes ; chaques grappe d’entreprise est différente. Les grappes d’aujourd’hui sont le fruit d’une histoire chaque fois differente.

Ainsi, une « grappe » peut compter un petit nombre d’entreprises, petites et grandes,certaines grappes, dans les districts Italiens par exemple, se composent surtout d’entreprise de petite taille, dans d’autres, de grands établissements, parfois d’origine étrangèrs, forment le cœur de  la grappe .

Les SPL différent par leur domaine de spécialisation, leur marché d’emploi, leur environnement, leur réseau et leur degré de maturité, par exemple, et chacun doit analyser ses retards et ses possibilités propres.

Les différents grappes doivent donc élaborer et mettre en œuvre leurs propres stratégies et intervention, et l’organisations de l’action publique doit être adaptée à la situation locale.

Les systèmes de production localisé SPL sont des constructions sociales enracinées dans une histoire, un savoir-faire, sur les caractéristiques de chaque territoire.

Les grappes d’entreprises présentent de nombreux avantages économiques et sociaux.

Tout d’abord, cette organisation renforce les performances économiques des entreprises dans les domaines de l’innovation, de la compétitivité, de la production, de l’exportation, de l’efficacité et de la spécialisation.

Ensuite, au sein des grappes, il est possibles de rapprocher les autorités publiques et privées, ainsi que les differents acteurs économiques.

Il est évident que malgré les intérêts divergents les populations locales doivent être unies par un projet politique et social fort ! l’adhésion des individus à se projet doit être assure.

On assiste dans plusieurs Etats à la montée en puissance au niveau local(11) de modes d’organisations et de regulation des acteurs public et privés autour de stratégies globales de développement de territoires.

La force d’un territoire pour favoriser la création et le développement d’entreprises tient à son environnement institutionnel et culturel, et à son organisation locale.

(11)– voir la Thése de Mme eDDILANE « la redé couverte de local ». P.123

B- La gouvernance locale à l’épreuve

Comment les collectivités locales peuvent-elles contribuer à produire des externalités positives ? la mise en place d’une organisation territoriale entre acteurs locaux(12) peut insuffler des formes de coopération inter-entreprises.

En témoignant les réformes dans les politiques et les institutions territoriales française : le vieux socle politico-administratif- doit de plus en plus composer avec les forces de la recomposition sociale et de la démocratie territoriale.

La loi Pasqua et surtout la loi vognet représente un tournant dans l’évolution des politiques et des institutions territoriales française (13) : hier, une approche téchnique, si non technocratique, faite de découpages administratifs imposés, de grands programmes d’équipement, du subventions marginales pour corriger les inégalités les plus criantes.

(12)– les principont acteurs locaux sont : l’etat, les région, l’entreprise et les organismes de recherche et de formation.
(13) Honée Piéere « découpage administratifs et territoire vivants »p :55

Demain, peut être des démarches globales d’aménagement et de développement qui portent des territoires vecus, de leurs demandes et initiatives, pour les coordonner en projet commun négociable avec les institution établies.

A signaler que la loi Pasqua introduit le « pays » dans le déspositif institutionnel, non comme un découpage détérminé par les services de l’Etat mais comme la reconnaissance d’une réalité socio- économique qui façonne la vie courante des gens, d’un territoire-projet qui se veut assez cohérent et pertinent pour conduire une action globale de développement.

Dans cetet optique, les « pays » voient leur rôle renforcé, leur capacité à contractualiser, jusqu’à devenir les partenaires habituels de l’Etat et de la région dans leurs politiques territoriales. Grace au système de production localisé.

Les entreprises organisées en réseau rasemblent leurs compétences, sont plus convaincantes face aux demandes des clients, luttent entre les marchés concurrents, et développent une offensive vers l’exportation.

Le pays du bocage a servi d’interface entre les entreprises et l’Etat : permit de faire travailler les entreprise ensembles, animer, monter les dossiers financier… l’autorité publique a un rôle organisateur, canalysateur… le SPL de quincaillerie par exemple a renforcé le développemnt de l’image toujours plus dynamique de la quincaillerie.

Ce regrouppement a en un effet déclencheurs en incitant les entreprises du secteur mécanique du pays du bocage à faire aide de condidature lors de la sconde phase de la DATAR(14), relatif au SPL. L’interaction entre pays et SPL se révéle tés positive.

Un partenariat très actif entre les deux SPL et le pays s’est instauré.L’experience interntionale montre q’un « territoire »(15) doit se donner une stratégie, une organisation de partenariat et qui se perennise dans le temps.

(14)-1ér phase de l’appel à projets de la DATAR mars 1999 et 2ème phase de l’appel à projet fevrier 2000.
(15)– k.ohmae « des Etas notions aux Etats région. Pp.cit, P.79 »

Nous notons qu’il n’éxiste pas de modéles mais des méthodes d’organisation entre collectivités et groupements d’entrepreneurs plus ou moins dificile à utiliser.

Ainsi, dans une économie globalisée, la compétitivité d’un territoire dépend des infrastructures des ressources humains et de l’innovation, pas seulement téchnologique mais aussi l’innovation du milieu (coordination, implication).

C’est l’organisation publique qui redonne les moyens de développer le territoire et promouvoir l’entrepreneurial(16).

(16)– M.El Merghadi, “Etat et symbolique du développement territorial”, In, recherche des territoire, op.cit. P.158

C- Entreprenariat et innovation

L’experience fronçaise en matière des SPL montre que le regroupement sur un même lieu des centres téchniques crées et dirigés par les entreprises et des structures de recherche et de formation publique (universités, laboratoires de recherche…), stimule la diffusion des téchnologies auprès et entre les entrepreneurs.

Aussi, ce regroupement, aidant l’amélioration de la productivité d’une chaîne de valeur, engendre des innovations incrémentales qui donnent au territoire un avontage spécifique reconnu à l’extérieur.

En fin, les SPL favorisent la circulation d’échange d’informations, de connaissances, d’experiences, etc.. au sein et entre les différentes entitées de production et institutions locales, dés lors les progrés techniques et sociaux se diffusent plus rapidement.

Les acteurs d’un systéme de production localisé confrontés à une réalité technico-éonomique commune, développement colléctivement et partagent des information (scientifiques téchniques, industrielles, commerciales) sur les contraintes externes, sur les problémes à résoudre, ainsi que sur les modalités de solution possible.

Marshill évoquait l’intérêt de la concentration de petites unités entre lesquelles passe l’information à travers un processus effectif d’innovation.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Développement des NTIC au Maroc : Apport économique et contraintes
Université 🏫: Université Moulay Ismail - Faculté des Sciences Juridiques
Année de soutenance 📅: Economiques et Sociales - 2009-2010
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