Les TIC : définition, secteur et productivité

Impact des TIC sur le tissu productif des biens et services

Haut Commissariat au Plan
Institut National de Statistique et d’Economie Appliquée

Option : Statistique

Projet de fin d’études
Soutenu publiquement comme exigence partielle en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur d’Etat.
Impact des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sur le tissu productif des biens et services au Maroc
Impact des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)
sur le tissu productif des biens et services au Maroc

Préparé par :
M. NGASSI-NGAKEGNI Ghynel & M. SAKANDE Souleymane

Sous la direction de:
M. Abdessalam FAZOUANE (INSEA)
M. Abdallah BERRADA (EDESA)

Devant le jury composé de :
M .Abdessalam FAZOUANE (INSEA)
M .Faissal GUEDIRA (INSEA)
M. Abdallah BERRADA (EDESA)

Juin 2010.

Résumé

Dans de nombreux débats et analyses, les technologies de l’information et de la communication sont présentées comme un vecteur de plus en plus important de la croissance économique.

Le cas de l’économie américaine, où la croissance soutenue des années récentes coïncide avec une diffusion accélérée des TIC, est souvent donné comme l’exemple premier.

Ces technologies de l’information et de la communication sont à l’origine de grandes innovations dans tous les secteurs d’activité à travers le monde entier.

« Les changements spectaculaires intervenus quant à l’importance et la portée des moyens techniques d’information ont été le fait marquant des années 90 et continuent de l’être » (Isaacs, 2 Broekman & Mogale, 2005 : 1).

De ce fait les TIC marquent un impact considérable dans tous les secteurs au niveau mondial en général et du Maroc en particulier.

En effet, vu l’embellie qu’a connue le Maroc et la place prépondérante qu’il occupe toujours dans le secteur des TIC 1(*), ce dernier pourrait contribuer largement à l’amélioration de certains indicateurs du pays, en l’occurrence l’Indice du développement humain (IDH).

Dans cette perspective, l’intégration d’un nouvel indicateur sur les TIC aux trois autres indicateurs 2(*) de l’IDH pourrait hisser le rang du Maroc dans le classement du PNUD.

* 1 D’après le rapport 2008-2009 du Forum économique mondial(FEM), le Maroc se positionne au 86ème rang parmi les 134 pays, en perdant 12 rangs par rapport au classement précédent.
Comparé à de nombreux pays émergents, le Maroc est devancé par la Tunisie (38ème), le Chili (39ème), la Chine (46ème), l’Inde (54ème), la Turquie (61ème), le Mexique (67ème) et l’Egypte (76ème).
Il est, par contre, mieux positionné que certains pays tels que l’Argentine (87ème) et l’Algérie (108ème).

* 2 Les trois indicateurs utilisés actuellement par le PNUD sont : l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’instruction et le PIB réel par habitant.

C’est dans cette optique que le présent travail a pour objet de mettre en évidence l’impact et l’importance du secteur des TIC dans le développement économique et social du pays.

Ainsi avons-nous d’une part construit un premier modèle économétrique qui a permis l’évaluation de l’impact du secteur des TIC sur la croissance économique au Maroc et d’autre part un deuxième modèle économétrique qui a mis en évidence les variables socio-économiques et démographiques ayant une influence sur l’accès des TIC par la population marocaine.

Nous nous sommes également appesantis sur des prévisions de l’évolution des TIC que nous avons réalisées jusqu’à l’horizon 2020 à travers la méthode de Box and Jenkins.

Les résultats obtenus à partir des données annuelles de 1980 à 2008 montrent que le premier modèle est globalement significatif.

Dans la suite du travail, partant de l’hypothèse selon laquelle, il existerait une relation entre l‘évolution des TIC et certaines variables socio-économiques et démographiques.

Nous avons pu mettre en évidence ce lien à travers un modèle vectoriel à correction d’erreur (VECM) dont notre variable endogène a été un indicateur de l’évolution des TIC qui est le nombre de lignes téléphoniques pour 100 habitants.

Ce modèle, quoique moins satisfaisant fait état d’existence de relation à court terme entre certaines variables et d’une autre de long terme entre d’autres variables.

Enfin, avec l’idée selon laquelle, les TIC connaissent une expansion prodigieuse, nous avons pu constater cela à travers chacun des modèles de prévisions valides pour chacun des deux indicateurs des TIC à savoir le nombre de lignes téléphoniques pour 100 habitants et le nombre d’ordinateurs personnels pour 100 habitants.

De façon globale, les résultats obtenus dans ce travail ont été plus ou moins satisfaisants et il convient de signaler que des problèmes liés aux données utilisées étaient en partie la cause de l’obtention de certains résultats non attendus.

Mots-Clés : TIC, Modèle Vectoriel à Correction d’Erreur, Stationnarité, Cointégration, Croissance Economique.

Introduction générale

De nos jours, les technologies de l’information et de la communication revêtent une importance primordiale au sein de la société et de ce fait, doivent être considérées comme un secteur stratégique contribuant dans une large mesure au développement économique et social.

Ces technologies qui permettent d’offrir des services aussi performants que diversifiés, ont largement contribué à la mondialisation de l’économie et à l’internationalisation des échanges.

Les effets macro-économiques de ces TIC, notamment sur la productivité et le rythme de croissance ont suscité un large débat en sciences économiques durant la dernière décennie, comme en témoignent les prises de position sur le paradoxe de la productivité 3(*).

Mais une position des économistes consiste à affirmer sur la base de constatations établies aux Etats-Unis et dans certains pays de l’OCDE (Australie, Nouvelle-Zélande, Canada), que les TIC jouent un rôle majeur dans l’accélération du potentiel des croissances économiques des pays (Boudson, 2002; Jorgensen et Stiroh, 2001; Jorgensen, 2001; Colecchia et Schyerer, 2001; Gordon, 2002; Petit, 2003 etc.).

* 3 Le paradoxe de la productivité concerne la non-manifestation des gains de productivité au sein des économies modernes, alors que même l’adoption des ordinateurs n’a cessé d’augmenter (Solow, 1987).
Diverses interprétations ont été suggérées pour l’expliquer.
Pour certains ce paradoxe est lié à l’incapacité du système statistique pour le cerner (Mairesse, 2003).

Des lors que des efforts substantiels ont été fait, des gains de productivité ont pu être observés, notamment aux Etats-Unis.

Pour d’autres auteurs, le paradoxe de la productivité est à la non-adoption d’innovations complémentaires (Askenazy et Gianella, 2000 ; Greenan, L’horty et Mairesse, 2002).

Dès lors que les firmes américaines ont modifié leurs pratique organisationnelles, on a observé des gains de productivité importants.
D’autres encore affirment l’existence d’effets de seuil : il est nécessaire d’accumuler du capital jusqu’à un certain seuil avant que les effets macro-économiques ne se manifestent.

Pour un auteur comme Boyer(2002), l’accélération de la productivité, après une phase longue de ralentissement, prend son origine dans les années 80.
Ceci confirme la thèse de l’absence de lien direct et synchrone entre TIC et accroissement de la productivité.

C’est dans l’objectif de mettre en évidence l’impact de ce secteur et son importance dans le développement économique et social du Maroc que notre travail a été réalisé. La présente réflexion est donc articulée comme suit :

Une première partie présentant un aperçu général sur les TIC et s’attardant particulièrement sur le cas du Maroc.

Dans cette partie, le secteur des TIC pour certains pays étrangers sera également présenté pour des fins de comparaison internationale.

Une deuxième partie qui dans un premier temps met en exergue l’impact des TIC sur la croissance économique à travers une modélisation économétrique de la fonction Cobb-Douglass.

Puis dans un second temps met en évidence les variables socio-économiques et démographiques influant sur l’accès aux TIC à la population marocaine et enfin un modèle de prévisions de l’évolution du secteur des TIC jusqu’en 2020.

Liste des abréviations

ACF : Autocorrelation Function
ADF : Dikey-Fuller Augmenté.
ADSL: Asymmetric Digital Subscriber Line.
AIC: Akaike Information Criterion.
ANRT : Agence Nationale de Régulations des Télécommunications.
APEBI : Association des Professionnels de Technologies de l’Information.
AR : Auto Régressif.
ARPA: Advanced Research Projects Agency.
ARPAnet : Advanced Research Projects Agency network.
ATP : Africa Telecom People.
BM : Banque Mondiale.
BVC : Bourse des Valeurs de Casablanca.
CDG : Caisse de Dépôt et de Gestion.
CDMA: Code division Multiple Access.
CERI : Centre pour la Recherche et l’Innovation dans l’Enseignement.
CSTI : Comité Stratégique des Technologies de l’Information.
DCN : Direction de la Comptabilité Nationale.
DF : Dickey-Fuller.
DOI : Digital Opportunity Index.
DS : Differency Stationnary.
EAU : Émirats Arabes Unis.
EIU : Economist Intelligence Unit.
FAI : Fournisseur d’Accès à Internet.
FEM : Forum Economique Mondial
GCC : Conseil de Coopération du Golfe.
GITR : Global Information Technology Report.
GPS: Global Positioning System.
GSM: Global System for Mobile Communications.
HTML: Hypertext Markup Language.
HTTP: HyperText Transfer Protocol.
IAM : Itissalat Al-Maghreb.
IBM: International Business Machines.
IDH : Indice du Développement Humain.
IEA : International Energy Agency.
INSEAD : Institut Européen d’Administration des Affaires.
IP : Internet Protocol.
KEI : Knowledge Economy Index.
KI : Knowledge Index.
LMS : Learning Management System.
MA : Moving Average : Moyenne Mobile.
MAD : Dirham marocain.
MCE: Modèle à Correction d’Erreur.
MCO : Moindres Carrés Ordinaires.
MMS : Multimédia Messaging Service.
MPLS : Multi-Protocol Label Switching.
MSN : Main Serial Number : Numéro de série principal.
MVNO: Mobile Virtual Network Operator.
NCSA : National Center for Supercomputing Applications.
NREN: National Research and Education Network.
NRI : Networked Readiness Index
NTIC : Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques.
ONA : Omnium Nord Africain.
ONE: Office National de l’Electricité.
ONPT : Office National des Postes et Télécommunications.
ONU : Organisation des Nations Unies.
PACF : Partial Autocorrelation Function.
PIB : Produit Intérieur Brut.
PME : Petites et Moyennes Entreprises.
PNB : Produit National Brut.
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement.
PPA : Parité Pouvoir d’Achat.
PVD : Pays en Voie de Développement.
RSSI : Responsable de la Sécurité du Système d’Information.
SAGE : Semi-Automatic Ground Environment.
AIC : Akaike Information Criterion.
SEPTTI : Secrétariat d’État auprès du Premier Ministre chargé de la Poste, des Télécommunications et des Technologies de l’Information.
SFR : Société Française du Radiotéléphone.
SGBD : Systèmes de Gestion de Bases de Données.
SITES: Second Information Technology in Education Study.
SMS : Short Message Service.
SOTELMA : Société des Télécommunications du Mali.
SPSS: Statistical Package for the Social Sciences.
SQL : Structured Query Language.
TIC : Technologies de l’information et de la communication.
UIT : Union Internationale des Télécommunications.
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture.
URSS : Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
VA : Valeur Ajoutée.
VAR: Vector Autoregressif.
VECM : Vector Error Correction Model.
VIF : Variance Inflation Factor.
WWW: World Wide Web.

Sommaire

# Introduction générale:
# Partie I : Approche théorique.
* Chap. I : Contexte général : Les TIC ! De quoi s’agit-il ?
o I. Nature et définition des TIC
o II. Historique des TIC
o II.1. Développement des ordinateurs
o II .2.Développement des logiciels
o II.3 Réseaux et télécommunications
o II.4 Technologies audiovisuelles
o III. Caractéristiques des TIC
o IV. Les différents types des TIC
o V. Rapport des TIC avec d’autres domaines
o V.1. Les TIC et le politique
o V.2.Les TIC et la Santé
o V.3.Les TIC et l’environnement
o V.4.Les TIC et l’éducation
o VI. Effet des TIC sur la croissance économique
o VI.1. Les effets multiplicateurs
o VI.2. L’effet déflateur
o VI.3. L’effet de substitution du capital au travail
o VI.4. L’effet qualité
o VI.5. L’effet productivité globale des facteurs
* Chap. II : Benchmarking
o I. Présentation des outils de Benchmarking
o II .Les TIC dans le Monde
o III. Les TIC dans les pays Arabes
o IV. Les TIC en Afrique subsaharienne
o V .Synthèse des rapports sur le classement des pays en de matière de TIC
o V.I. Selon le rapport du FEM
o V.2. Selon le rapport de l’UIT:
* Chap. III : les TIC au Maroc
o I. Aperçu historique des TIC et action des pouvoirs publics en faveur du développement des TIC au Maroc
o II. Etat de lieux des TIC au Maroc
o II.1. Régulation et réglementation
o II.2. Opérateurs téléphoniques
o II.3. Services offerts par les principaux opérateurs
o II.4. Le secteur offshore
o III .Utilisation des TIC au Maroc : quels impacts ?
o III.1. Impacts dans les entreprises
o III.2. Impact dans l’administration publique
o III.3. Impact dans l’enseignement et l’éducation
o III.4. Impact sur les ménages
o Conclusion
# Partie II : Modélisation
* Chap. I : Etude empirique de l’impact du secteur TIC sur la croissance économique : Modèle de régression linéaire multiple.
o I. Présentation théorique du modèle
o I.1. Diagramme de dispersion
o I.2. Estimation des paramètres
o I.3. Validation du modèle
o II. Mise en pratique du modèle
o II.1. Les variables d’analyse
o II.3. Présentation du diagramme de dispersion
# Le graphique présentant les diagrammes de dispersion des variables deux à deux, laisse entrevoir l’existence d’une relation linéaire entre le Ln_PIB et les autres variables : Ln_KTIC, LnKHTIC et Ln_L.
# Ces résultats suggèrent un modèle de régression linéaire multiple expliquant le PIB en fonctions des trois variables explicatives.
* II.4. Estimation des paramètres du modèle
* II.5. Validation du modèle
* II.6. Présentation des résultats et interprétations : contribution des TIC à la croissance Economique.
* Chap. II: Etude empirique de l’impact des autres secteurs sur le secteur TIC : Modèle Vectoriel à Correction d’Erreur (VECM).
o I. Aspect théorique du Modèle à Correction d’erreur
o I.1. Niveau d’intégration d’une série
o I.2. Modèle autorégressif vectoriel (VAR) et Modèle à correction d’erreur (MCE)
o I.3. L’approche de JOHANSEN de la cointégration
o I.4. Cas d’une seule variable explicative, modèle à correction d’erreur (MCE)
o I.5. Synthèse de la procédure de test de cointégration et d’estimation du MCE
o II. Application du modèle à correction d’erreur
o II.1. Test de DICKEY-FULLER Augmenté(ADF)
o II.2. Formulation du modèle
o II.3. L’estimation par la méthode de Johansen
o Recommandations
* Chap. III : Utilisation d’un modèle de séries temporelles pour des prévisions : méthode de Box and Jenkins
o I. Présentation théorique du Modèle
o I.1. Analyse des Séries Chronologiques
o I.3. Processus non stationnaires : ARIMA et SARIMA
o I.4. Méthodologie de Box and Jenkins
o II. Mise en oeuvre de la méthodologie de Box and Jenkins pour des prévisions à l’horizon 2020
o Conclusion
# Conclusion générale

Technologies de l’information et de la communication : Nature et définition

Partie I : approche théorique

Introduction

Une approche théorique est une structure potentielle d’explication qui comporte un certain nombre d’éléments.

Elle comprend d’abord des postulats qui traduisent la vision des choses sur laquelle elle s’appuie ainsi que des concepts qui permettent de cerner et de classifier les phénomènes à étudier.

Elle précise, par des propositions, l’ensemble des relations postulées entre les différents concepts et sous-concepts de l’approche et pose quelques hypothèses sur des relations entre concepts qui, si elles peuvent être vérifiées et confirmées, pourront être transformées en lois générales ou en généralisations théoriques.

Ce n’est que lorsqu’on aboutit à de telles lois générales que l’on peut parler de théories.» (Mace, 1992).

En effet, le cadre théorique qui est le fondement de toute étude appuie et renforce la problématique, sert à clarifier les concepts et permet de définir chaque concept pour l’arrimer au problème de recherche.

C’est pourquoi, cette partie est relative à l’aspect théorique et s’intéresse d’abord aux généralités sur les technologies de l’information et de la communication et ce, concernant leur nature et définition, leur historique, leurs caractéristiques essentielles, les catégories de TIC qui existent et le rapport que ces dernières ont avec les autres domaines.

Il s’agira ensuite dans cette partie de faire un aperçu des TIC dans les autres pays du monde en général et en particulier ceux du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne afin de pouvoir situer le Maroc par rapport à ces pays.

https://wikimemoires.net/2011/02/types-tic-historique-tic-caracteristiques-des-tic/

Enfin, cette partie mettra l’accent sur les technologies de l’information et de la communication au Maroc plus particulièrement sur son historique, son bilan, ses effets sur la croissance économique, l’action du gouvernement marocain en sa faveur et l’impact de son utilisation chez les différents agents.

Technologies de l'information et de la communication TIC

Chap. I: contexte général: les TIC ! De quoi s’agit-il ?

I. Nature et définition des TIC

Les notions de technologies de l’information et de la communication et de NTIC (en anglais, Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l’ informatique, de l’internet et des télécommunications.

Par extension, elles désignent aussi le secteur d’ activité économique de TIC.

Le concept de « technologies de l’information et de la communication » présente deux caractéristiques typiques des notions nouvelles: s’il est fréquemment évoqué dans les débats contemporains, sa définition sémantique reste floue.

On peut d’ailleurs observer que dans cette expression le terme technologie, qui en toute rigueur signifie discours sur la technique, est utilisé à la place de technique qui serait à la fois plus simple et plus exact.

Les Nouvelles Technologies de l’Information et des Communication (NTIC) désignent les TIC qui viennent d’être inventées.

Définition des technologies de l’information et de la communication

Les premiers pas vers une société de l’information furent entamés lors de l’invention du télégraphe électrique, du téléphone fixe, de la radiotéléphonie et, enfin, de la télévision.

L’Internet, la télécommunication mobile et le GPS peuvent être considérés comme des NTIC.

Le rapprochement entre l’informatique et les télécoms date de la dernière décennie du XXe siècle; les appareils miniaturisés « multifonctions » sont sur le marché en 2005-2006 (suivi de programmes télévisuels sur téléphone portable).

https://wikimemoires.net/2021/03/nouvelles-technologies-ntic-et-son-influence-sur-le-commerce/

Cette notion de NTIC a été créée à l’initiative de nombreux ingénieurs réseaux qui suite à l’évolution des technologies réseaux ont pensé nécessaires de distinguer ces technologies des anciennes.

Toutefois aucune délimitation n’existe entre les technologies de l’information et de la communication et les NTIC et donc on peut légitimement se demander quand est ce qu’une NTIC devient ancienne.

Cela conduit à une tendance qui est la disparition de ce terme.

Dans les différentes littératures on constate qu’il n’y a pas un consensus sur la définition des TIC vu leurs hétérogénéités et leurs complexités.

Définition des TIC selon les auteurs

En effet, on peut distinguer selon les auteurs les définitions (TIC) suivantes:

HERBERT SIMON: (prix Nobel des sciences économiques 1998). Selon cet auteur ces technologies aident à rendre:

«Toute information accessible aux hommes, sous forme verbale ou symbolique, également sous forme lisible par ordinateur; les livres et mémoires seront stockés dans les mémoires électroniques…»

Ainsi les technologies d’information et de communication peuvent être définies comme étant:

» L’ensemble des technologies d’informatiques et de télécommunication, elles sont les résultats d’une convergence entre technologies.

Elles permettent l’échange des informations ainsi que leurs traitements. Elles offrent aussi de nouveaux moyens et méthodes de communication«.

C’est quoi le tic ?

CHARPENTIER: « Les TIC sont un ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger de l’information, plus spécifiquement des données numérisées.

La naissance de ces TIC est due notamment à la convergence de trois activités.

Au sens strict, les technologies de l’information et de la communication sont composées:

  • du domaine des télécommunications qui comprend lui-même les services et les équipements.
  • du domaine de l’informatique qui comprend le matériel, les services et les logiciels.
  • du domaine de l’audiovisuel qui comprend principalement la production et les services audiovisuels ainsi que l’électronique grand public. »

Quant à l’OCDE, sa définition est un peu plus large puisqu’elle inclut en outre le commerce de gros d’équipements industriels.

https://wikimemoires.net/2011/04/internet-moyen-moderne-communication/

Le principe consiste à retenir l’ensemble des secteurs d’activités économiques qui contribuent à la visualisation, au traitement, au stockage et à la transmission de l’information par des moyens électroniques.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Institut National de Statistique et d’Economie Appliquée Option : Statistique
Auteur·trice·s 🎓:
M. NGASSI-NGAKEGNI Ghynel  &  M. SAKANDE Souleymane

M. NGASSI-NGAKEGNI Ghynel & M. SAKANDE Souleymane
Année de soutenance 📅:
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