Les zones de libre échange entre le Maroc et l’UE

Les zones de libre échange entre le Maroc et l’UE

Les zones de libre échange entre le Maroc et l’UE – Section II :

Aujourd’hui, l’économie marocaine est d’or et déjà fortement intégrée à l’économie européenne à de nombreux égards : l’UE absorbe en effet 64% de ses exportations et fournit 54% des ses importations, elle fournit 60 à 70% des investissements étrangers privés, les citoyens marocains établis en Europe fournissent 90% des transferts de tous les émigrés marocains, ou encore les touristes européens fournissent 50% des entrées annuelles 17

Paragraphe 1 : Les accords entre le Maroc et l’UE

Le Maroc a été, en 1992, le premier partenaire méditerranéen de l’Union Européenne à envisager de passer avec elle un accord visant le libre échange et remplaçant les accords de 1976 qui comportaient une libéralisation unilatérale du commerce par la seule partie européenne.

1- L’évolution des accords entre le Maroc et l’UE de 1969 à 1995 (18)

Après un premier accord commercial de portée limitée signé en mars 1969, un accord de coopération CEE – Maroc fut signé en avril 1976 avec trois volets principaux : échanges commerciaux, coopération économique et financière, domaine social.
Cet accord de coopération a été révisé en mai 1988 par la signature de protocoles d’adaptation permettant de tenir compte de l’accession de l’Espagne et du Portugal à la communauté Européenne.
En janvier 1995, un échange de lettres a amendé le régime commercial régissant les importations de certains produits agricoles, afin de tenir compte des nouvelles règles découlant des accords du GATT.

2- Accord d’adaptation 1996 : création d’une zone de libre échange entre le Maroc et l’UE (19)

En 1996, le Maroc a conclu avec l’Union Européenne (UE) un accord d’association partant sur la création d’une zone de libre échange à l’horizon 2010. Celui-ci s’inscrit dans le prolongement de la conférence de l’OMC (née à Marrakech en 1994). Il constitue le début d’un véritable ancrage de l’économie marocaine à celles des pays de l’UE.
L’économie marocaine devra se traduire principalement par la mise en place d’une zone de libre échange UE – Maroc, cette ouverture encore plus grande sur l’environnement extérieur doit se concrétiser par un démantèlement tarifaire dans le domaine industriel.
Cette nouvelle perspective implique des défis importants pour l’économie nationale en terme de mise à niveau de l’appareil productif, de mise en place d’un système fiscal adapté, des conditions d’attraction des investissements étrangers plus favorables et d’une législation en conformité avec les standards en vigueur dans les pays partenaires.

Paragraphe 2 : Les impacts de l’accord entre le Maroc et l’UE

L’évolution structurelle des exportations marocaines vers l’UE depuis 1981 a été favorable. En effet, les exportations on reflété très directement la mutation du Maroc vers une économie industrielle.
C’est ainsi que la part des produits primaires (minéraux, etc.) dans les exportations vers l’UE a baissé de 35% en 1982 à 8% en 1994, tandis que la part des exportations agricoles restait stable à 31% contre 32%. Par contre, on note la forte progression des produits industriels qui représentent plus de 61% en 1994 contre 33% en 1981 20.
Les zones de libre échange entre le Maroc et l’UE
En 1995, près de 70% des exportations marocaines, c’est-à-dire tous les produits primaires et les produits industriels autres qu’agro-industriels, entrent sans aucun obstacle tarifaire ou non tarifaire dans l’Union Européenne. Ce libre accès particulièrement bénéficié au secteur de la confection et aux produits électriques et électroniques, qui sont devenus les véritables «moteurs» du développement industriel du Maroc.
Les produits de la pêche et des agro – industries qui comptent pour environ 21% du total des exportations marocaines vers l’UE bénéficient de concessions tarifaires et contingentaires substantielles par rapport aux produits équivalents d’autres origines.
Les produits agricoles dits sensibles en particulier les tomates et certains autres légumes, les agrumes et les fleurs coupées sont soumis à un encadrement commercial qui demeure largement préférentiel par rapport à d’autres origines. Ces produits représentent environ 9% du total des exportations marocaines vers l’UE, dont 2% pour les seules tomates.
Globalement, l’Union Européenne constitue un partenaire de plus en plus important pour l’économie marocaine. En effet le Maroc a signé d’autres accords avec les Etats -Unis pour la création d’une zone de libre échange.
Chapitre II: Les différentes étapes de libéralisation de l’économie Marocaine
La compétitivité des entreprises marocaines face aux défis de libre-échange
Mémoire de Licence en sciences économiques et gestion
Faculté des sciences juridiques, Economiques et sociales
_______________________
17 Maroc et l’UE, paris l’HARMATTAN, 1984, p : 6
18  », p : 5
19 Billan 2002 : Bilan mitigé à l’OMC : Bulletin du CMC, 26, p : 12.
20  » l’HARMATTAN, 1984, p : 6.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
La compétitivité des entreprises marocaines face aux défis de libre échange
Université 🏫: Université Moulay Ismail - Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales
Auteur·trice·s 🎓:
Taoufik E. & Jalila J. & Mohammed C. & Laila K.

Taoufik E. & Jalila J. & Mohammed C. & Laila K.
Année de soutenance 📅: Mémoire de Licence en sciences économiques et gestion - 2005-2010
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