Le cadre théorique du e-commerce en Algérie révèle comment une plateforme de commerce électronique peut transformer le paysage commercial. Découvrez les défis et opportunités qui façonnent l’avenir du e-commerce dans ce contexte dynamique et en pleine évolution.
Les réseaux sans-fil
Les réseaux sans fil sont en plein développement du fait de la flexibilité de leur interface, qui permet à un utilisateur de changer de place tout en restant connecté. Les communications entre équipements terminaux peuvent s’effectuer directement ou par le biais de stations de base, appelées points d’accès, ou AP (Access Point). Les communications entre points d’accès peuvent être hertziennes ou par câble.
Les débits de ces réseaux se comptent en mégabits par seconde, voire en dizaines de mégabits par seconde. Plusieurs gammes de produits sont actuellement commercialisées.
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Figure 4 : Principales normes des réseaux sans fil
On va présenter les principaux réseaux de connexion sans fil.
Les réseaux WIFI
Wi-Fi suggère la contraction de Wireless Fidelity, par analogie au terme Hi-Fi, WI-FI est un ensemble de protocoles de communication sans fil régis par les normes du groupe IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11). Un réseau Wi-Fi permet de relier sans fil plusieurs appareils informatiques (ordinateur, routeur, décodeur Internet, etc.) au sein d’un réseau informatique afin de permettre la transmission de données entre eux.
Les normes IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11), qui sont utilisées internationalement, décrivent les caractéristiques d’un réseau local sans fil (WLAN). La marque déposée «Wi-Fi» correspond initialement au nom donné à la certification délivrée par la Wi-Fi Alliance (« Wireless Ethernet Compatibility Alliance », WECA), organisme ayant pour mission de spécifier l’interopérabilité entre les matériels répondant à la norme 802.11 et de vendre le label « Wi-Fi » aux matériels répondant à leurs spécifications.
Par abus de langage (et pour des raisons de marketing) le nom de la norme se confond aujourd’hui avec le nom de la certification (c’est du moins le cas en France, en Espagne, au Canada, en Tunisie…). Ainsi, un réseau Wi-Fi est en réalité un réseau répondant à la norme 802.11. Dans d’autres pays (en Allemagne, aux États-Unis par exemple) de tels réseaux sont correctement nommés WLAN (Wireless LAN).
Grâce aux normes Wi-Fi, il est possible de créer des réseaux locaux sans fil à haut débit. Dans la pratique, le Wi-Fi permet de relier des ordinateurs portables, des machines de bureau, des assistants personnels (PDA), des objets communicants ou même des périphériques à une liaison haut débit (de 11 Mbit/s théoriques ou 6 Mbit/s réels en 802.11b à 54 Mbit/s théoriques ou environ 25 Mbit/s réels en 802.11a ou 802.11g et 600 Mbit/s théoriques pour le 802.11n) sur un rayon de plusieurs dizaines de mètres en intérieur (généralement entre une vingtaine et une cinquantaine de mètres).
Ainsi, des fournisseurs d’accès à Internet peuvent établir un réseau Wi-Fi connecté à Internet dans une zone à forte concentration d’utilisateurs (gare, aéroport, hôtel, train…). Ces zones ou point d’accès sont appelées bornes Wi-Fi ou points d’accès Wi-Fi ou « hot spots ».
Les iBooks d’Apple furent, en 1999, les premiers ordinateurs à proposer un équipement Wi-Fi intégré (sous le nom d’AirPort), bientôt suivis par le reste de la gamme. Les autres ordinateurs commencent ensuite à être vendus avec des cartes Wi-Fi intégrées tandis que les autres doivent s’équiper d’une carte externe adaptée (PCMCIA, USB, Compact Flash, SD, PCI, Mini PCI, etc.). À partir de 2003, on voit aussi apparaître des ordinateurs portables intégrant la plateforme Centrino, qui permet une intégration simplifiée du Wi-Fi.1
Il y’a différents normes Wi-Fi on peut citer : 802.11 (A, B, C, D, E, G, H, I, IR, J, N, S)
La norme 802.11g est la plus répandue dans le commerce actuellement. Elle offre un haut débit (54 Mbit/s théoriques, 25 Mbit/s réels) sur la bande de fréquences des 2,4 GHz. La norme 802.11g a une compatibilité ascendante avec la norme 802.11b, ce qui signifie que des matériels conformes à la norme 802.11g peuvent fonctionner en 802.11b.
Cette aptitude permet aux nouveaux équipements de proposer le 802.11g tout en restant compatibles avec les réseaux existants qui sont souvent encore en 802.11b. Le principe est le même que celui de la norme 802.11a puisqu’on utilise ici 52 canaux de sous-porteuses radio mais cette fois dans la bande de fréquences des 2,4 GHz.
Ces sous-porteuses permettent une modulation OFDM autorisant de plus haut débit que les modulations classiques BPSk, QPSK ou QAM utilisé par la norme 802.11g.
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Figure 5. Architecture d’un réseau Wi-Fi
Les réseaux WIMAX
L’initiative Wimax est partie de l’idée de développer des liaisons hertziennes concurrentes des techniques xDSL terrestres. Après de longues années d’hésitation, le vrai démarrage de cette technologie a été favorisé par l’arrivée de la norme IEEE 802.16.
Avant de décrire brièvement cette norme, nous avons représenté un exemple de son utilisation à la figure suivante :
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Figure 6. Réseau WIMAX
À partir d’une antenne d’opérateur, plusieurs répéteurs propagent les signaux vers des maisons individuelles, leur donnant accès à la téléphonie et à l’équivalent d’une connexion xDSL. Sur la figure, la connexion à l’utilisateur se fait en deux temps, en passant par un répéteur. Il est tout à fait possible d’avoir une liaison directe entre l’utilisateur et l’antenne de l’opérateur.
Le groupe de travail 802.16 a mis en place des sous-groupes pour s’attaquer à des problèmes distincts. Le groupe de travail de base a normalisé un accès métropolitain dans la bande des 10-66 GHz, avec une vue directe entre les antennes et un protocole point-à-point.
Finalisée en 2001, cette norme a été complétée par les extensions 802.16c, en 2002, qui introduit les profils système Wimax, et 802.16d, en 2004, qui apporte des correctifs, ainsi que les éléments nécessaires à une compatibilité avec la future extension 802.16e.
Une autre extension, 802.16a, sortie en 2003, concerne la bande de 2 à 11 GHz et la possibilité d’utiliser des protocoles multipoint en plus de l’environnement point-à-point de base.
802.16e a pour objectif d’étendre Wimax à des machines terminales mobiles, impliquant donc la possibilité de réaliser des connexions xDSL vers des mobiles. Les fréquences utilisées se situeront entre 2 et 6 GHz.
Les différences entre ces normes et extensions et 802.11 sont nombreuses. D’abord, la portée est beaucoup plus grande, puisqu’elle peut dépasser 10 km, contre quelques dizaines ou centaines de mètres pour Wi-Fi. La technologie 802.16 est en outre moins sensible aux effets multi trajet et pénètre mieux à l’intérieur des bâtiments. Elle est de surcroît mieux conçue pour assurer le passage à l’échelle sur de grandes surfaces. Pour un canal de 20 MHz, Wimax permet enfin de faire passer un peu plus de débit, avec une meilleure qualité de service.
En contre partie, les avantages de Wi-Fi résident dans son faible prix de revient, la forte réutilisation des fréquences qu’il permet et sa reconnaissance à peu près partout dans le monde.2
Les réseaux Ad-hoc
Une autre grande catégorie de réseaux est constituée par les réseaux ad-hoc, dans lesquels l’infrastructure n’est composée que des stations elles-mêmes. Ces dernières acceptent de jouer le rôle de routeur pour permettre le passage de l’information d’un terminal vers un autre, sans que ces terminaux soient reliés directement.
Un réseau ad-hoc est illustré à la figure suivante :
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Figure 7. Réseau Ad-hoc
Contrairement aux apparences, les réseaux ad-hoc datent de plusieurs dizaines d’années. Ils visent à réaliser un environnement de communication qui se déploie sans autre infrastructure que les mobiles eux-mêmes. En d’autres termes, les mobiles peuvent jouer le rôle de passerelle pour permettre une communication d’un mobile à un autre.
Deux mobiles trop éloignés l’un de l’autre pour communiquer directement peuvent trouver un mobile intermédiaire capable de jouer le rôle de relais.
La difficulté majeure engendrée par ce type de réseau provient de la définition même de topologie du réseau : comment déterminer quels sont les nœuds voisins et comment aller d’un nœud vers un autre nœud ? Deux solutions extrêmes peuvent être comparées. La première est celle d’un réseau ad-hoc dans lequel tous les nœuds peuvent communiquer avec tous les autres, impliquant une longue portée des émetteurs.
Dans la seconde solution, au contraire, la portée hertzienne est la plus courte possible : pour effectuer une communication entre deux nœuds, il faut généralement passer par plusieurs machines intermédiaires. L’avantage de la première solution est la sécurité de la transmission, puisqu’on peut aller directement de l’émetteur au récepteur, sans dépendre d’un équipement intermédiaire.
Le débit du réseau est minimal, les fréquences ne pouvant être réutilisées.
Dans le second cas, si un terminal tombe en panne ou est éteint, le réseau peut se couper en deux sous-réseaux distincts, sans communication de l’un à l’autre. Bien évidemment, dans ce cas, le débit global est optimisé, puisqu’il peut y avoir une forte réutilisation des fréquences.3
Les avantages des réseaux ad-hoc sont leurs extensions très simples, leur couverture physique et leur coût. Toutefois, pour en bénéficier pleinement, un certain nombre d’écueils sont à surmonter, telle la qualité de service et de sécurité, du fait de la mobilité des nœuds.
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