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Analyse comparative : performances des entreprises publiques au Cameroun

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🏫 Université de Dschang
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master
🎓 Auteur·trice·s
DJOUFACK NGUEFACK Eliot Franklin
DJOUFACK NGUEFACK Eliot Franklin

L’analyse comparative des entreprises publiques révèle une amélioration notable de la rentabilité et de la productivité après privatisation au Cameroun. Ces résultats, fondés sur des données statistiques rigoureuses, remettent en question les idées reçues sur l’efficacité des entreprises publiques dans un contexte de transformation économique.


« L’université de Dschang n’entend donner aucune approbation ou improbation aux opinions émises dans cette thèse. Ces opinions doivent être considérées comme étant propres à l’auteur ».

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ANNEXES

Annexe A : Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité financière

L’estimation du modèle de régression SUR (équation 1) avec le ratio ROA, donne les résultats exposés au tableau A ci-dessous :

Tableau 21: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité financière

Entreprises

Taille

Cycle

R² ajusté

2,29E-07

2,965**

0,032

2,773**

0,872

Constante

T

P

TP

AES-SONEL

-0,275

-6,261***

0,006

0,318

-0,25

-3,924***

0,112

5,214***

CAMRAIL

-0,636

-4,96***

0,165

2,777***

0,199

1,070

-0,085

-1,355

CDC

-0,291

-6,146***

0,004

0,198

0,114

1,669*

0,03

1,307

CHOCOCAM

0,213

3,71***

-0,013

-0,516

-0,275

-3,302***

0,061

2,181**

HEVECAM

-0,057

-3,821***

0,01

1,483

-0,013

-0,606

0,008

1,108

SEPBC

0,181

1,754*

-0,018

-0,382

-0,686

-4,579***

0,172

3,412***

SOCAMAC

0,406

4,926***

-0,095

-2,486**

-0,395

-3,30***

0,135

3,356***

SOCAPALM

0,001

0,141

-0,003

-0,062

-0,0436

-2,474**

0,013

2,312**

Source : l’auteur à partir des données de l’ARSEL, la CTR, l’INS et la SNI

Les coefficients de la variable TP sont positifs pour sept (7) entreprises sur huit (8) de l’échantillon. Toutefois, ils ne sont positifs et significatifs cinq (5) entreprises de l’échantillon (AES-SONEL, CHOCOCAM, SEPBC, SOCAMAC et SOCAPALM). Ce qui veut dire qu’environ 62,5% des entreprises ont subi l’effet positif de la privatisation (effet seuil et effet dynamique) sur leur rentabilité financière.

Annexe B : Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité globale

L’estimation du modèle de régression SUR (équation 1) avec le ratio ROE, donne les résultats exposés au tableau B ci-dessous :

Tableau 22: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité globale

Entreprises

Taille

Cycle

R² ajusté

2,23E-07

2,703**

0,007

2,615**

0,813

Constante

T

P

TP

AES-SONEL

-0,07

-5,646***

0,001

0,277

-0,139

-6,72***

0,047

6,987***

CAMRAIL

-0,05

-5,46***

0,013

3,051***

0,02

1,879*

-0,008

-1,922*

CDC

-0,058

-5,726***

0,000

0,183

0,020

1,376

0,006

1,373

CHOCOCAM

0,067

3,684***

-0,004

-0,514

-0,084

-3,17***

0,018

2,076**

HEVECAM

-0,024

-4,631***

0,004

2,025**

0,002

0,35

0,00

0,298

SEPBC

0,024

1,671*

-0,002

-0,376

-0,129

-6***

0,032

4,499***

SOCAMAC

0,08

4,222***

-0,019

-2,156**

-0,08

-2,910***

0,028

3,048***

SOCAPALM

-0,003

-0,56

0,003

1,167

-0,042

-4,517***

0,008

2,816***

Source : l’auteur à partir des données de l’ARSEL, la CTR, l’INS et la SNI

Les coefficients de la variable TP sont positifs pour sept (7) entreprises sur huit (8) de l’échantillon. Toutefois, ils ne sont positifs et significatifs que pour cinq (5) entreprises (AES- SONEL, CHOCOCAM, SEPBC, SOCAMAC et SOCAPALM) ; inversement, ce coefficient est négatif et significatif pour une (1) seule entreprise (CAMRAIL). Ce qui veut dire qu’environ 62,5% des entreprises ont subi l’effet positif de la privatisation (effet seuil et effet dynamique) sur leur rentabilité globale.

Annexe C : Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur le bénéfice par employé

L’estimation du modèle de régression SUR (équation 2) avec le ratio IPE, donne les résultats exposés au tableau C ci-dessous :

Tableau 23: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur le bénéfice par employé

Entreprises

Taille

Cycle

R² ajusté

2,73E-05

2,693**

0,208

2,718**

0,911

Constante

T

P

TP

AES-SONEL

-2,062

-6,985***

-0,040

-0,501

-7,598

-5,210***

2,269

7,793***

CAMRAIL

-2,285

-4,953***

0,565

2,646***

0,677

1,012

-0,272

-1,210

CDC

-0,1316

-4,778***

0,00

0,416

0,066

0,944

0,041

1,815*

CHOCOCAM

0,759

3,263***

-0,037

-0,350

-1,983

-5,870***

0,489

4,303***

HEVECAM

-0,274

-3,479***

0,047

1,326

0,066

0,594

0,010

0,282

SEPBC

0,131

1,115

-0,012

-0,236

-0,913

-5,358***

0,223

3,887***

SOCAMAC

1,297

3,403***

-0,297

-1,684*

-1,150

-2,080*

0,436

2,34**

SOCAPALM

0,002

0,07

0,005

0,02

-0,294

-4,943***

0,070

3,503***

Source : l’auteur à partir des données de l’ARSEL, la CTR, l’INS et la SNI

Les coefficients de la variable TP sont positifs pour sept (7) entreprises sur huit (8) de l’échantillon. Toutefois, ils ne sont positifs et significatifs que pour six (6) entreprises (AES- SONEL, CHOCOCAM, CDC, SEPBC, SOCAMAC et SOCAPALM); Ce qui veut dire qu’environ 75% des entreprises ont subi l’effet positif de la privatisation (effet seuil et effet dynamique) sur leur bénéfice par employé.

Annexe D : Bilan des privatisations au Cameroun

Dès la mise en œuvre du processus de privatisation au Cameroun, les autorités publiques ont décidé de privatiser 30 entreprises sur les 171 (Tsafack Nanfosso, 2004) qui existaient, mais seulement 24 d’entre elles ont été effectivement cédées à cette date. Le tableau suivant récapitule cette situation.

Tableau 24: Les 24 entreprises effectivement privatisées

Entreprises

Date de cession

Cessionnaire

Part du capital cédé aux étrangers

Actionnaire

majoritaire

1. BICEC

31 Décembre 1999

Banques populaires

71% (France)

Etranger

2. CAMSHIP

13 Février

1997

Groupe privé étranger

48.41% (France et Allemagne)

Camerounais

3. CAMSUCO

22 Décembre

1998

SOMDIAA (JLV)

75% (France)

Etranger

4. CAMTEL

MOBILE

15 Février

2000

MTN

100% (Afrique du Sud)

Etranger

5. CEPER

14 Septembre

1998

MUPEC

0%

Camerounais

6. CHOCOCAM

11 Décembre

1995

Tiger Brands

74.41% (France)

Etranger

7. CIMENCAM

ND

Groupe Lafarge

55% (France)

Etranger

8. COCAM

19 Décembre

1992

Groupe

Khoury

87.6% (Inde

et Pakistan)

Etranger

9. HEVECAM

9 Décembre

1996

GMG investment

90% (USA)

Etranger

10. La filière thé de

la CDC

18 Octobre

2002

BROBON FINEX LIMITED

60% (Afrique du Sud)

Etranger

11. OCB

15 février

1992

Compagnie fruitière de Marseille

60% (France)

Etranger

12. ONDAPB

13 Février

1995

Groupe Fadil

Privé étranger

Daniel Yok

(Muyuka)

34%(France)

Camerounais

13. REGIFERCAM

1er Mars

1999

BOLLORE-COMAZAR

77% (France

et Afrique du Sud)

Etranger

14. SCDM

30 juin 1994

Hobum Afrika

86.61%

(Allemagne)

Etranger

15. SCM

1989

Privées camerounais

0%

Etranger

16. SEPBC

11 Avril

1992

Privé étranger

70% (France)

Etranger

17. SNEC

2 mai 2008

Groupe ONEP

Maroc

ND

18. SOCAMAC

3 Octobre

1993

GEODIS

51% (France)

Etranger

19. SOCAPALM

12 Février

1999

PALCAM SOGEPART

90% (France)

Etranger

20. SOCAR

Juillet 1999

Chanas Assurances S.A.

70%

Etranger

21. SOFIBEL

13 Décembre

1995

Groupe Fadil

50%

ND

22. SONEL

18 juillet

2001

AES corp

51% (USA)

Etranger

23. SPFS-SRL

13 Février

1995

Groupe Fadil

et autres particuliers

63.49% (Suisse)

Etranger

Source : Tsafack Nanfosso (2004), Nzomo et Nzongang (2007) et CTPL

Trois observations peuvent être faites à la lumière de ce tableau :

  • Tous les secteurs d’activités ont été engagés lors du processus ; le secteur primaire, secondaire et tertiaire.
  • 78,2% des capitaux sont en majorité étranger ceci suppose une forte absence d’une politique de nationalisation qui sauvegarde les intérêts du pays
  • Le pourcentage d’étrangers dans la répartition du capital des entreprises privatisées s’est accrû. En effet, on constate la présence des repreneurs locaux dans trois entreprises seulement, les autres étant les Etat Unis, l’Allemagne, la Suisse, la France, l’Inde, l’Afrique du sud et le Maroc

Concernant les entreprises à privatiser, si l’on se base sur les trois listes préalablement établies par l’Etat l’on dénombre un total de 35 entreprises inscrites. En complétant la SCM, la BICIC, la SOCAR et la SONEL qui ont fait l’objet de listes à part, l’on comptabilise finalement 39 entreprises. Les 24 entreprises privatisées mentionnées dans le tableau ci dessus, toutes proportions gardées, mettent donc en évidence un taux de réalisation des privatisations de 61,54%. Ce qui reste bel et bien dans le sillage du constat fait par Tsafack-Nanfosso (2004) indiquant un taux de réalisation de 60%, à une époque où certaines privatisations comme celle de la SNEC n’étaient pas encore effectives.

Le constat que nous pouvons d’ores et déjà faire c’est que les entreprises qui avaient été désignées comme devant faire l’objet d’une privatisation, ne le sont pas encore toutes. A ce jour, est encore attendue la privatisation des société comme la Société Camerounaise des dépôts Pétroliers (SCDP), la Cameroon Télécommunication (CAMTEL), mais aussi celle de la Cameroon Airlines Corporation (CAMAIR-CO), compagnie d’aviation de transport créée le 11 Septembre 2006 par le président de la république lorsque que l’Etat a décidé d’abandonner le monopole qu’il exerçait

sur la CAMAIR. Il faut dire que l’offre de l’adjudicataire provisoire de la CAMAIR-CO, First Delta Air Services, qui était de 7 milliards de FCFA a été jugée minable par de nombreux membres du gouvernement et donc, la décision finale viendra du chef de l’Etat.

Ces 24 entreprises privatisées peuvent être regroupées en différents secteurs d’activité dans le but de connaitre le secteur ayant été le plus privatisé. Le graphique ci-dessous nous éclaire sur cette situation.

Figure D1 : Etat des privatisations dans les différents secteurs d’activité

Source : l’auteur à partir des données de la CTPL

A la lumière de ce qui précède et à travers la figure D1, l’on peut remarquer que le secteur secondaire est celui qui contribue le plus à la liste des entreprises privatisées avec 46% des cessions, ce qui peut paraître surprenant puisqu’à l’origine, ce secteur ne représentait que 33% des entreprises à privatiser (c’est-à-dire 13 entreprises sur 39).

Ceci témoigne d’un fort taux de réalisation des privatisations dans le secteur secondaire (11/13 soit 84,6%) comparativement aux deux autres secteurs lesquels ont une proportion de (5/8 soit 62,5%) le secteur primaire et (8/18 soit 44,5% ) pour le secteur tertiaire. L’on note par conséquent que le secteur tertiaire qui apportait au départ la plus grande contribution dans la liste des entreprises à privatiser ne réussit finalement à concrétiser que très peu de privatisations.

Cette situation est la résultante d’au moins deux réalités :

la première tient au fait que le secteur tertiaire regorge non seulement de « poids lourds» de l’économie camerounaise notamment de par leur chiffre d’affaires (Devey, 2009; Zoé, 2010), mais aussi de sociétés de service public ce qui émousse d’autant l’empressement des pouvoirs publics à procéder à leur privatisation.

la seconde réside dans le fait que bon nombre de sociétés du secteur tertiaire qui étaient inscrites sur la liste des privatisations ont été mises en liquidation ou ont tout simplement disparu .

On ne saurait terminer le bilan des privatisations sans mentionnées les stratégies de privatisation les plus utilisées au Cameroun. La figure suivante récapitule cette situation.

Figure D2 : Récapitulatif des techniques de privatisation utilisées au Cameroun

Source : Nzomo et Nzongang (2007) et CTPL

A la lumière de ce graphique, il en ressort que :

La cession d’actions est la technique de privatisation la plus utilisée au Cameroun avec un taux de 41%. C’est une procédure souple et rapide très utilisée dans les pays en développement et les pays de l’Europe de l’Est. Elle est utilisée dans deux cas : pour constituer un actionnariat stable ou pour pallier l’absence ou l’insuffisance de marchés financier locaux. C’est la technique privilégiée par la France dans toutes les privatisations par le marché financier. Le Maroc a adopté le même schéma dans la privatisation de nombreuses grandes entreprises, notamment la SNI en 1994, la banque BCM, la SOFAC et la CTM-LN en 1993.

La cession d’actifs vient en deuxième position avec un taux de 27%. Tout comme la cession d’actions, elle est la formule rapide et souple la mieux adaptées aux privatisations difficiles. Elle est souvent retenu dans les pays en développement et les pays en transition de l’Europe de l’Est pour les entreprises de grandes tailles qui ont très peu de chance de trouver un acquéreur disposé à les acheter en l’état et avant fragmentation.

Elle est également utilisée dans les opérations de liquidations créatrices qui consistent à apurer le secteur public de ses éléments les moins rentables. La Tunisie est le pays du Maghreb qui a le plus utilisé la cession d’actifs comme mode de transfert dans 90% des opérations réalisés à fin 1993, soit 27 entreprises.

Anthony Boardman et Aidan Vining (1989) à travers leur analyse théorique et leur expérience pratique confirment l’utilisation de ces deux premières techniques dans les pays développés. En plus des avantages précédents, ces deux modes ont l’avantage de transférer le risque économique, commercial et financier (les risques opérationnels) au secteur privé, en particulier le risque de mobiliser les ressources et de réaliser les investissements, lui donnant ainsi toutes les incitations à rechercher l’efficacité dans la production et l’allocation des ressources. Ces schémas offrent en effet de meilleures garanties pour effectivement permettre au secteur privé de réaliser des investissements nécessaires au développement de l’entreprise. Ainsi, lorsque les conditions s’y prêtent ces modes de privatisations doivent être privilégiés et utilisés de manière systématique.

Le leasing et la location en troisième place avec un taux de 18% confirme l’analyse de Vuysteke (1988) pour laquelle les contrats de crédit-bail peuvent apparaître comme les panneaux publicitaires d’un futur transfert, car ils peuvent explicitement faire référence à une possibilité ultérieure de rachat de l’entreprise ou de ses actions par l’entrepreneur. Ainsi, la durée du contrat pourrait permettre à l’entrepreneur de juger de la viabilité de l’entreprise et de formuler une proposition de rachat, ayant une meilleure connaissance de la situation financière de l’entreprise et de ses potentialités.

En ce qui concerne le contrat de gestion, d’affermage, et de concession, ils occupent chacun une petite partie dans les opérations de privatisation soit 5% pour tous les trois. Berg et Shirley (1987) ont constaté que le recours à ces procédures qui présentent des avantages certains de flexibilité est « Étonnamment faible ». Les raisons essentielles qui expliquent le recours limité à ce type de procédures semblent être pour l’Etat le manque de maîtrise de la définition des clauses contractuelles et les difficultés de contrôles de l’application des contrats et, pour l’investisseur privé, la réversibilité de la privatisation (non-renouvellement du contrat par l’Etat).

L’inconvénient majeur du contrat de gestion réside dans l’absence des risques assumés par l’operateur privé. Ainsi celui-ci n’a pas d’incitation à atteindre l’efficience en production ; les pertes provenant de l’exploitation de l’entreprise sont supportées par le propriétaire à savoir l’Etat d’autant plus que la redevance payée à l’opérateur privé n’est pas liée à sa performance en tant que gestionnaire.

La faiblesse principale de l’affermage réside dans le fait que le financement et la réalisation des investissements de réhabilitation, de renouvellement, de modernisation et d’extension des actifs restent toujours dévolus à l’Etat. Ainsi les pouvoirs publics se retrouvent à utiliser les ressources financières provenant soit de la taxation, soit de l’emprunt ou à donner leur garantie pour assurer le développement des activités de l’entreprise.

Enfin, pour ce qui est de la concession, l’operateur privé est obligé de respecter un certain nombre d’engagement sous peine de sanction.

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU TRAVAIL

Je soussigné DJOUFACK NGUEFACK Eliot Franklin, atteste que le présent mémoire est le fruit de mes propres travaux effectués auprès de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité du Cameroun (ARSEL), la Commission Technique de Réhabilitation des Entreprises Publiques (CTR), la Commission Technique de Privatisation et des Liquidations (CTPL), l’Institut National de la Statistique (INS) et sous la supervision de KAMAJOU François, Professeur à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et sous l’encadrement du Docteur NOULA Armand Gilbert, Chargé de Cours à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion.

Ce mémoire est authentique et n’a jamais fait l’objet d’une présentation en vue de l’obtention d’un grade universitaire de quelque nature que ce soit.

Visa de l’encadreur :

Dr. NOULA Armand Gilbert

Date…………………………….

Visa de l’auteur :

DJOUFACK NGUEFACK Eliot Franklin

Date…………………………….

Visa du chef de département :

Dr. TEKAM OUMBE Honoré

Date…………………………………..

Visa du superviseur :

KAMAJOU François

Professeur Emérite

Date…………………………….

FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS APRES SOUTENANCE

Je soussigné, DJOUFACK NGUEFACK Eliot Franklin, atteste que le présent mémoire a été revu et corrigé conformément aux observations du jury.

Visa du superviseur :

KAMAJOU François

Professeur Emérite

Date…………………………….

Visa du président du jury :

Pr. ONGLA Jean

Date…………………………….

Visa du chef de département :

Dr. TEKAM OUMBE Honoré

Date…………………………………..

DEDICACE

A Dieu Le Tout Miséricordieux,

Ton amour, Ta miséricorde et Tes grâces à mon endroit m’ont fortifié dans

la persévérance et l’ardeur au travail.

A Mon Père, Edouard DJOUFAK

En toi, je vois un père dévoué à sa famille. Ta présence en toute circonstance m’a maintes fois rappelé le sens de la responsabilité.

A Ma Mère, Lucienne LEMDJOU

En toi, je vois la maman parfaite, toujours prête à se sacrifier pour

le bonheur de ses enfants.

Merci pour tout.

REMERCIEMENTS

L’élaboration de cette étude relative à l’«Incidence de la privatisation sur la performance des entreprises publiques au Cameroun» n’a pas été un exercice aisé eu égard aux difficultés pour obtenir certaines informations et données. Toutefois, grâce à la sollicitude et à la disponibilité de certaines personnes qui ont bien voulu nous fournir des informations, nous orienter dans nos recherches, nous encadrer, nous donner des conseils, le présent travail a été possible. C’est pourquoi, dans l’impossibilité de citer ici, tous ceux qui ont apporté des contributions, nous voudrions témoigner notre profonde gratitude, spécialement à :

  • Pr. KAMAJOU François pour avoir accepté de superviser ce travail en dépit de ses multiples occupations, pour les conseils, l’encouragement et la patience dans les lectures et les corrections ;
  • Dr NOULA Armand Gilbert mon encadreur, pour ses encouragements, son soutien, ses précieux conseils, la confiance qu’il m’a accordée et la grande liberté qu’il m’a laissée dans la réalisation de ce travail. je lui dis merci d’avoir renforcé mes connaissances et aiguisé mon sens critique ;
  • Dr ISSAOUI Fakhri, enseignant universitaire en sciences économiques dans les facultés tunisiennes, pour sa disponibilité et ses éclaircissements forts en matière d’utilisation du modèle économétrique SUR (Seemingly Unrelated Regressions) ;
  • la Direction Générale de l’ARSEL, la CTR, l’INS et la SNI sans lesquelles ce mémoire n’aurait jamais vu le jour. Je leur dis merci pour leur accueil et pour avoir mis à ma disposition les données sur les entreprises privatisées au Cameroun ;
  • Mireille LEFEBVRE pour tous les moyens logistiques et financiers investis pour la réalisation de ce travail ;
  • ma famille et surtout mes parents pour leur soutien moral, leurs encouragements et leur patience durant les étapes difficiles de ce travail ;
  • mes compagnons de travail réalisant aussi leurs mémoires, pour l’entraide dans les moments difficiles ;
  • enfin, à tous ceux que je n’ai pas pu mentionner et qui ont apporté une pierre à l’édifice de ce mémoire, je réitère ma profonde gratitude : que le Seigneur vous bénisse abondamment!

TABLE DES MATIERES

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU TRAVAIL i

DEDICACE iii

REMERCIEMENTS v

TABLE DES MATIERES vi

LISTE DES TABLEAUX ix

LISTE DES FIGURES xi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS xii

RESUME xiv

ABSTRACT xv

CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE 1

1.1 Contexte 1

1.2 Problématique 3

1.3 Objectifs de l’étude 6

1.4 Hypothèses 6

1.5 Intérêt de l’étude 6

1.5.1 Intérêt sur le plan scientifique 6

1.5.2 Intérêt sur le plan pratique 7

1.6 Organisation de l’étude 7

CHAPITRE II : CLARIFICATION CONCEPTUELLE, CADRE THEORIQUE ET TRAVAUX EMPIRIQUES 8

2.1 Clarification des concepts 8

2.1.1 Définition du concept d’entreprise publique 8

2.1.2 Définition du concept de privatisation 9

2.1.3 Concept de la performance 10

2.1.3.1 Définition et indicateurs de mesure de la performance 10

2.1.3.2 La notion de rentabilité et sa mesure 12

2.1.3.2.1 La notion de rentabilité 12

2.1.3.2.2 Mesure de la rentabilité 13

2.1.3.3 La notion de productivité et sa mesure 15

2.1.3.3.1 La notion de productivité 15

2.1.3.3.2 Mesure de la productivité 18

2.2 Cadre théorique 20

2.2.1 La théorie des droits de propriété 20

2.2.2 La théorie de l’agence 21

2.2.3 La théorie des choix publics 23

2.2.4 La théorie de l’efficience-X 23

2.3 Les travaux empiriques 24

2.3.1 Comparaison des performances des entreprises avant et après leur privatisation 24

2.3.2 Comparaison des performances des entreprises publiques et des entreprises privées 27

CHAPITRE III : PROCESSUS DE PRIVATISATION AU CAMEROUN 30

3.1 Mise en œuvre de la privatisation au Cameroun 30

3.2 Le cadre légal et principes directeurs des privatisations camerounaises 33

3.2.1 Le cadre légal des Privatisations au Cameroun 33

3.2.2 Les principes directeurs des privatisations au Cameroun 34

3.3 Le processus de prise de décision 35

3.3.1 La dissolution 35

3.3.2 La liquidation 35

3.3.3 La restructuration 37

3.4 De la stratégie de Privatisation à la signature du contrat 38

3.4.1 La préparation de la stratégie de Privatisation 38

3.4.2 L’Appel d’offre 38

3.4.3 Signature de la convention de cession 39

3.5 Les techniques de privatisation 39

CHAPITRE IV : APPROCHE METHODOLOGIQUE 41

4.1 Données et échantillons 41

4.2 Le modèle d’analyse et ses spécifications 42

4.3 Limites de l’étude 46

CHAPITRE V : RESULTATS ET INTERPRETATIONS 48

5.1 Effets statiques de la privatisation sur la rentabilité des entreprises 48

5.1.1 Présentation graphique des évolutions du Return On Sales (ROS) et tableaux des tests 51

5.1.2 Analyse de l’effet de la privatisation sur les différents indicateurs de rentabilité (t= 3 à 0 et t = 0 à +5) 58

5.2 Effets dynamiques de la privatisation sur la rentabilité des entreprises 60

5.3 Effets statiques de la privatisation sur la productivité des entreprises 62

5.3.1 Présentation graphique des évolutions du Sales Per Employee (SPE) et tableaux des tests 65

5.3.2 Analyse de l’effet de la privatisation sur les différents indicateurs de productivité (t = -3 à 0 et t=0 à +5) 72

5.4 Effets dynamiques de la privatisation sur la productivité des entreprises 73

CHAPITRE VI : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 79

6.1 Conclusion générale 79

6.2 Recommandations 81

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 83

ANNEXES 91

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Les ratios de rentabilité (Profitability ratios) 14

Tableau 2: Typologie et mesure de la productivité 19

Tableau 3: Les ratios de productivité (Productivity ratios) 19

Tableau 4: Les 8 entreprises privatisées de l’étude 41

Tableau 5: Présentation des ratios d’analyse 42

Tableau 6: Comparaison de la rentabilité des entreprises publiques trois ans avant et cinq ans après leur privatisation (t = -3 à +5, variante 1) 48

Tableau 7: Test du ROS 54

Tableau 8: Test du ROE 55

Tableau 9: Test du ROA 56

Tableau 10: Synthèse des Résultats 57

Tableau 11: Comparaison de la rentabilité des entreprises publiques trois ans avant et au moment de leur privatisation (t = -3 à 0, variante 2) 58

Tableau 12: Comparaison de la rentabilité des entreprises publiques au moment de leur privatisation et cinq ans après leur privatisation (t = 0 à +5, variante 2) 59

Tableau 13: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité commerciale 60

Tableau 14: Comparaison de la productivité des entreprises publiques trois ans avant et cinq ans après leur privatisation (t = -3 à +5, variante 1) 63

Tableau 15: Test du SPE 69

Tableau 16: Test de l’IPE 70

Tableau 17: Synthèse des Résultats 71

Tableau 18: Comparaison de la productivité des entreprises publiques trois ans avant et au moment de leur privatisation(t = -3 à 0, variante 2) 72

Tableau 19: Comparaison de la productivité des entreprises publiques au moment de leur privatisation et cinq ans après leur privatisation (t = 0 à +5, variante 2) 72

Tableau 20: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la productivité commerciale 73

Tableau 21: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité financière 91

Tableau 22: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité globale 92

Tableau 23: Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur le bénéfice par employé 93

Tableau 24: les 24 entreprises effectivement privatisées 94

LISTE DES FIGURES

Figure 2.1 : Les composantes de la performance 11

Figure 2.2 : Analyse du taux de rentabilité en taux de marge et taux de rotation 14

Figure 2.3 : Fonction de production mono-output/mono-input 16

Figure 2.4 : Fonction de production mono-output/multi-inputs 17

Figure 2.5 : Niveaux de délégation dans l’entreprise publique 22

Figure 2.6 : Niveaux de délégation dans l’entreprise privée 22

Figure 5.1 : Evolution du ROS de 1998 à 2006……………………………………………………………..51

Figure 5.2 : Evolution du ROS de 1996 à 2004……………………………………………………………..51

Figure 5.3 : Evolution du ROS de 1999 à 2007……………………………………………………………..52

Figure 5.4 : Evolution du ROS de 1992 à 2000……………………………………………………………..52

Figure 5.5 : Evolution du ROS de 1993 à 2001……………………………………………………………..52

Figure 5.6 : Evolution du ROS de 1989 à 1997……………………………………………………………..53

Figure 5.7 : Evolution du ROS de 1990 à 1998……………………………………………………………..53

Figure 5.8 : Evolution du ROS de 1996 à 2004……………………………………………………………..53

Figure 5.9 : Evolution du SPE de 1998 à 2006………………………………………………………………65

Figure 5.10 : Evolution du SPE de 1996 à 2004…………………………………………………………….66

Figure 5.11 : Evolution du SPE de 1999 à 2007…………………………………………………………….66

Figure 5.12 : Evolution du SPE de 1992 à 2000…………………………………………………………….66

Figure 5.13 : Evolution du SPE de 1993 à 2001…………………………………………………………….67

Figure 5.14 : Evolution du SPE de 1989 à 1997…………………………………………………………….67

Figure 5.15 : Evolution du SPE de 1990 à 1998…………………………………………………………….67

Figure 5.16 : Evolution du SPE de 1996 à 2004…………………………………………………………….68

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AES-SONEL Applied Energies Services-Société Nationale d’Electricité du Cameroun

AFD Agence Française de Développement

ARSEL Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité du Cameroun

APE Assets Per Employee

BICIC Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Cameroun

CAMAIR-CO Cameroon Airlines Corporation

CAMRAIL Cameroon Railways

CAMSHIP Cameroon Shipping lines

CAMSUCO Cameroon Sugar Company

CAMTEL MOBILE Cameroon Telecommunications-Mobile

CAMTEL Cameroon Telecommunications

CDC Cameroon Development Corporation

CDE Camerounaise Des Eaux

CEPER Centre d’Edition et de Production pour l’Enseignement et la Recherche

CFD Caisse Française de Développement

CHOCOCAM Chocolaterie Confiserie Camerounaise

CIMENCAM Cimenteries industrielles du Cameroun

COCAM Contreplaqués du Cameroun

CTM-LN La Compagnie de transports au Maroc-Lignes Nationales

CTPL Commission Technique de Privatisation et des Liquidations

CTR Commission Technique de Réhabilitation des Entreprises Publiques

EBIT Earnings Before Interests and Taxes

EP Entreprise Publique

ENP Entreprise Nouvellement Privatisées

FMI Fonds Monétaire International

HEVECAM Hévéas du Cameroun

IPE Income Per Employee

MOYa Moyenne After

MOYb Moyenne Before

Mission de Réhabilitation des Entreprises du Secteur Public et Parapublic

MRESPP International Telecommunications of Cameroon

INTELCAM Organisation Camerounaise de la Banane

OCB Office National de Développement de l’Agriculture et du

ONDAPB Petit Bétail

ONEP Office Nationale de l’Eau Potable du Maroc

OPV Offre publique de vente

ROA Return On Assets

ROE Return On Equity

ROIC Return On Invested Capital

ROS Return On Sales

REGIFERCAM Régie Nationale des Chemins de Fer du Cameroun

SCDP Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers

SCP Société Camerounaise De Métallurgie

SCM Société Camerounaise de Mobile

SEPBC Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun

SFP Single Factor Productivity

SN-COCAM Société Nouvelle de Contreplaqués du Cameroun

SNEC Société Nationale des Eaux du Cameroun

SNI Société Nationale d’Investissement

SOCAMAC Société Camerounaise de Manutention et d’Acconage

SOCAPALM Société Camerounaise des Palmeraies

SOCAR Société Camerounaise d’Assurance et de Réassurance

SODECOTON Société de Développement du Coton

SOFAC Société de Financement d’Achats à Crédit

SOFIBEL Société Forestière et Industrielle de Belabo

TFP Total Factor Productivity

SOSUCAM Société Sucrière du Cameroun

SUR Seemingly Unrelated Regression

SPE Sales Per Employee

SPFS Société des Palmeraies de la Ferme Suisse


Questions Fréquemment Posées

Quelle est l’incidence de la privatisation sur la performance des entreprises publiques au Cameroun?

Les résultats montrent une amélioration significative de la rentabilité et de la productivité pour la majorité des entreprises étudiées.

Comment la performance microéconomique des entreprises publiques est-elle évaluée après privatisation?

L’analyse évalue spécifiquement la rentabilité et la productivité des entreprises avant et après leur privatisation.

Quelles données ont été utilisées pour l’analyse des entreprises publiques au Cameroun?

Cette étude s’appuie sur des données collectées et analysées statistiquement.

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