Décodage des levés de terrain : révéler les avités grâce à la télédétection

CHAPITRE V : APPORT DE LA METHODE PAR TELEDETECTION

Ce chapitre vise par la méthode de télédétection l’identification des cavités probables dans notre secteur d’étude afin d’évaluer l’ampleur du phénomène de dissolution ainsi qu’un apport du point de vue structural, outre les connaissances générales régissant la méthode d’étude appliquée.

DEFINITION

D’après Fontanel & Guy, (2010), la télédétection est un ensemble des techniques mises en œuvre à partir d’avions, de ballons, de satellites, de navettes spatiales, de stations orbitales, et ayant pour but d’étudier soit la surface de la Terre (ou d’autres planètes), soit l’atmosphère, en se basant sur les propriétés des ondes électromagnétiques émises, réfléchies ou diffractées par les différents corps observés.

QUELQUES NOTIONS DE BASE

Nous allons ici définir quelques concepts de base qui régissent la méthode de télédétection. Il s’agit entre autres du spectre électromagnétique, la réflectance, signature spectrale, interaction onde- matière, etc.

La télédétection implique donc une interaction entre l’énergie incidente et les cibles. Le processus de la télédétection au moyen de systèmes imageurs comporte les sept étapes ci- après (Fig. 49).


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Fig. 49: Interaction de l’énergie incidente et les cibles (Centre canadien de télédétection , 2010)

Source d’énergie ou d’illumination (A)- À l’origine de tout processus de télédétection se trouve nécessairement une source d’énergie pour illuminer la cible.

Rayonnement et atmosphère (B) : Durant son parcours entre la source d’énergie et la cible, le rayonnement interagit avec l’atmosphère. Une seconde interaction se produit lors du trajet entre la cible et le capteur.

Interaction avec la cible (C) : Une fois parvenue à la cible, l’énergie interagit avec la surface de celle-ci. La nature de cette interaction dépend des caractéristiques du rayonnement et des propriétés de la surface.

Enregistrement de l’énergie par le capteur (D) : Une fois l’énergie diffusée ou émise par la cible, elle doit être captée à distance (par un capteur qui n’est pas en contact avec la cible) pour être enfin enregistrée.

Transmission, réception et traitement (E) : L’énergie enregistrée par le capteur est transmise, souvent par des moyens électroniques, à une station de réception où l’information est transformée en images (numériques ou photographiques).

Interprétation et analyse (F) : Une interprétation visuelle et/ou numérique de l’image traitée est ensuite nécessaire pour extraire l’information que l’on désire obtenir sur la cible.

Application (G) : La dernière étape du processus consiste à utiliser l’information extraite de l’image pour mieux comprendre la cible, pour nous en faire découvrir de nouveaux aspects ou pour aider à résoudre un problème particulier. Domaines d’applications (Centre canadien de télédétection , 2010).

AFFAISSEMENTS

Il ne peut y avoir affaissements que si et seulement si en profondeur il y a de l’espace non occupé par les matériaux rocheux mais plutôt par l’air. L’air étant en moins dense que la roche aura tendance s’effrayer un chemin vers la surface. C’est ce qui justifie d’ailleurs l’absence de l’air au fur et à mesure que la profondeur devient importante. La nature a cependant horreur du vide. Elle aura en effet tendance par gravité à affaisser les matériaux se trouvant au-dessus afin de colmater ce vide à une profondeur donnée.

APPROCHE ET METHODOLOGIE

Nous avons téléchargé les images satellitaires gratuites, dont les images Landsat pour l’élaboration de la carte d’affaissements avec Landsat 8 avec une résolution de 30 mètres de côté où nous avons tout simplement clipper notre zone d’étude en plus des images SRTM (Shuttle Radar Topography Mission).

La zone d’étude étant dépourvue de la couverture nuageuse, les corrections liées à l’atmosphère ainsi que la correction radiométrique ne s’avèrent plus nécessaires car ayant des bonnes valeurs radiométriques qui caractérise correctement la zone d’étude. La correction géométrique quant à elle a été faite automatique par la NASA lors de l’acquisition des données par le satellite en date du 29 mai 2021, de ce fait nous avons des données déjà corrigées une fois le téléchargement qui a eu le 18 octobre 2021.

Le SRTM fait référence à des fichiers matriciels et vectoriels topographiques fournis par deux agences américaines : la NASA et la NGA (ex-NIMA) représentant le modèle numérique de terrain.

Un modèle numérique de terrain (MNT) en effet est une représentation de la topographie (altimétrie et/ou bathymétrie) d’une zone terrestre (ou d’une planète tellurique) sous une forme adaptée à son utilisation par un calculateur numérique (ordinateur).

TRAITEMENT DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS

En géologie, la meilleure des représentations des résultats consiste en l’élaboration des cartes. Pour se faire, nous avons fait appel à un certain nombre des logiciels afin d’atteindre cette finalité.

Carte des températures au sol

Le logiciel Envi comprend en un seul package des outils particulièrement avancés, mais néanmoins interactifs et faciles d’utilisation : analyse spectrale, correction géométrique, analyse topographique, analyse radar, fonctionnalités SIG raster et vecteur, support d’une large gamme de formats images, et encore bien d’autre possibilités.

Il nous a permis d’élaborer la carte des températures au sol (Fig. 50) en degré Celsius (BLST : bande line surface température).

Fig. 50: Carte de températures au niveau du sol.

Cette carte met en évidence la température au niveau du sol de notre zone d’étude. La couleur rouge indique une forte température. Les différentes gammes de température de notre zone d’étude sont indiquées par différentes couleurs.

Les parties centrale et le sud-ouest de la région semblent être dominées par des fortes températures. Les très faibles températures seraient localisées dans les tracés des cours d’eaux.

Suivant la décroissance de la température, les matériaux de la zone d’étude se succèderaient de la manière suivante :

grès polymorphe ;

grès tendre ;

sables ;

cavités et cours d’eau.

Carte des affaissements (des cavités)

Le logiciel ArcGIS a servi à l’élaboration de la carte des affaissements à partir de l’image SRTM. Les cavités sont mises en évidence par la superposition de la carte de températures et de la carte d’affaissements (Fig. 51). Les affaissements répertoriés pour ce cas de figure ont une valeur moyenne de 40 mètres de diamètre.

Fig. 51: Carte des cavités probables.

Les périmètres et surfaces des cavités calculés sont repris dans le tableau 12.


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Tableau 12. Surfaces et des périmètres des cavités

Ce tableau ne reprend que ces résultats pour quinze cavités probables sur 114 cavités répertoriées.

De manière générale, ces cavités probables ont des surfaces non négligeables et très variables. En plus ces cavités accusent un alignement préférentiel le long des cours d’eau (rivière Lufuku à gauche et celle de Kwilu à droite).

Carte des linéaments

Les linéaments ont été extraits grâce au logiciel PCI Geomatica en utilisant l’image SRTM (Fig. 52).

Fig. 52: Carte des linéaments

Les linéaments sont indiqués par les lignes rouges.

La carte des linéaments ci-haut nous permet d’apprécier le degré de fracturation dans la zone d’étude et d’en évaluer la direction préférentielle. Ces linéaments sont d’origine naturelle (géologique) et non anthropique. Ces linéaments ont une direction préférentielle NEN – SWS, suivie secondairement de la direction NWN – SES.

CONCLUSION PARTIELLE

Par le truchement de la carte des températures de la zone d’étude, la télédétection classe les différents matériaux rocheux de notre zone d’étude en :

grès polymorphe ;

grès tendre ;

sable ;

cavités et cours d’eau.

De plus les linéaments sont orientés préférentiellement suivant les cours d’eaux.

La région du barrage de Kakobola est donc parsemée des cavités de différentes superficies alignées préférentiellement comme la répartition des roches de faibles densités le long des cours d’eau.

CHAPITRE VI : DISCUSSIONS DES RESULTATS

La matrice de différents échantillons des grès analysés par la microscopie serait argileuse.

Pour la plupart des échantillons analysés à l’échelle microscopique, les minéraux des quartz sont craquelés, et la roche est ainsi fragilisée.

Les minéraux moins durs tels que les feldspaths, la calcite n’ont pas été observés. En effet ces minéraux ne résisteraient pas à l’altération durant un long transport. La matrice ne serait pas calcareuse vu la forme des grains de la majorité des échantillons analysés. Seul le minéral résistant, le quartz, est présent dans les lames minces analysées. Le quartz a été aussi observé sur le même site par Kapita B. & Mbongo D., (2019).

La diffraction X montre également une abondance en silice où le quartz est prépondérant. Les phases métastables de la silice, notamment la tridymite et la cristobalite, et les phases minérales carbonatées ont été observées.

La fluorescence X révèle la présence des métaux les plus abondants dans notre zone d’étude. Il s’agit du zinc, du nickel et du fer.

Les eaux de la rivière Lufuku sur laquelle est érigé le barrage hydroélectrique de Kakobola sont riches en nickel et en fer (Katuku G. & Mboyo M. (2017)). Ceci est en accord avec nos résultats sur la fluorescence X.

La gravimétrie nous révèle un réseau des fractures situées à différentes profondeurs de notre zone d’étude. Les fractures présentent différentes orientations dont la direction préférentielle est le NE-SW. De plus, en termes de leurs densités, les matériaux rocheux sont inégalement répartis sur le site d’étude. La densité des matériaux rocheux sur lesquels repose le barrage de Kakobola est comprise entre 2,35 et 2,44. Cette densité est inférieure à la densité moyenne de la terre. Les zones de très faibles anomalies indiqueraient la présence de plusieurs fossés.

A notre connaissance des études gravimétriques sur notre site d’étude n’existent pas.

L’étude par télédétection répartit les matériaux rocheux de notre zone d’étude en grès polymorphe, en grès tendre, sable et cavités remplies d’air ou d’eau. De plus les linéaments sont mis en évidence dans notre zone d’étude par la télédétection et sont orientés préférentiellement suivant les cours d’eaux. Des cavités des différentes superficies sont éparpillées sur la zone d’étude. Elles s’alignent préférentiellement le long des cours d’eaux au même titre que la répartition des roches de faibles densités.

La répartition des cavités sur notre site d’étude ne saurait pas être comparée à une répartition sur un autre site pour plusieurs raisons (dimensions du site, méthodes d’approche, etc.).

Par leurs dimensions et leur nombre, les cavités et gouffres influencent la géomorphologie de cette région qui s’apparente à un paysage karstique mais dans des grès ou des quartzites.

Les cavités et les gouffres de diverses dimensions ont été découverts en Amérique du Sud et même sur le continent africain (Truluck, 1992).

Les cavités mises en évidence par notre étude se situent dans des roches non carbonatées. Des cavités similaires sont signalées dans les grès carbonatés du Luxembourg ( (Botzem, 1987); (Knust & Weber, 1987)).

La genèse de différentes cavités et d’autres formes répertoriées dans les grès et les quartzites, se trouverait dans des phénomènes d’altération chimique ( (Willems & al., 1993); (Sponholz , 1994)) parmi lesquels des altérations hydrothermales ( (Urbani , 1981); (Galan & Lagarde , 1988)), la dissolution de la silice en grains ou sous forme de ciment (Galan & Lagarde , 1988) et des processus d’hydrolyse alcaline (Marker, 1976) sont avancés.

Selon certains chercheurs l’apparition des cavités dans les grès est due aux joints de stratification, fractures, failles et diaclases, joints de décompression ( (Chabert & Bigot, 1993); (Inglese & Tognini, 1993); (Willems & Vicat, 1993)).

La présence d’une couche plus résistante (de quartzite par exemple) ( (Vitek, 1987) ; (Bigot, 1990)) ou plus imperméable (schiste) ( (Callot , 1981); (Craft, 1987)) peut provoquer une érosion différentielle qui serait à l’origine des formes souterraines (cavités, grottes, conduits,

…). Tel est le cas de notre zone d’étude dans laquelle nous avons une couche des grès polymorphes résistante nécessitant énormément d’énergie pour être brisés à cause de leur silicification (Keenen , 1983) contrairement aux grès tendres.

L’érosion par des cours d’eau souterrains ou des eaux de surface (Galan & Lagarde , 1988), la solifluxion (Galan & Lagarde, 1988), la déflation ou éolisation (Vitek, 1987), l’exfoliation (Galan & Lagarde, 1988), la suffosion (piping) (Willems & al., 1996), la désagrégation granulaire (Joyce, 1974), … peuvent aussi être des processus à l’origine des formes souterraines.

L’apparition des karsts dans les grès et les quartzites (Ford & Williams, 1989) serait favorisée par :

une grande pureté minérale pour que les phénomènes karstiques ne soient pas bloqués par des résidus insolubles tels que des aluminosilicates ;

une stratification épaisse, massive mais avec une fracturation bien marquée et largement espacée.

Les facteurs et processus favorisant la genèse de karsts quartzeuses ou karsts gréseux sont similaires ((Gori & al., 1993)).

Des altérations hydrothermales et météoriques (pluies, humidité…) pourraient être à la base de certaines formes karstiques ( (Martini, 1987); (Galan & Lagarde , 1988)). Les études menées sur la nature des eaux de surface et de percolation ont montré l’influence du caractère acide des eaux sur les karstifications ((Zawidzki & al., 1976) ; (Gori & al., 1993)).

Les fortes variations de température sont également mentionnées comme facteur de formation de ces gouffres, grottes et autres formes géantes trouvées en Amérique du Sud (Gori & al., 1993).

Nous adoptons l’appellation de « karst » selon Botzem (1987) et Knust & Weber (1987). Le karst caractérise les phénomènes de naissance des cavités et des morphologies propres aux roches carbonatées ou non carbonatées (ou ayant un ciment carbonaté en trace) tels que les grès, les quartzites et même les conglomérats.

Pour expliquer la genèse des cavités souterraines dans lesquelles coulent des rivières souterraines et celles observées en surface, nous proposons le schéma suivant pour le modèle conceptuel de notre zone d’étude (Fig. 53) :

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Fig. 53: Modèle conceptuel de l’aménagement hydroélectrique de Kakobola (Ndala, 2022).

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60

Les fractures observées en amont et en aval du barrage de Kakobola, la présence de la chute de la rivière Lufuku à l’endroit d’érection du barrage ainsi que d’autres chutes observées dans la région et les résultats issus de la gravimétrie et de la télédétection mettent en évidence une activité tectonique cassante non négligeable dans la région.

Le terrain étant gréseux, avec en effet une double porosité, l’eau de la rivière Lufuku se fraye un chemin au travers de ces fractures. La porosité étant grande, l’infiltration l’est aussi. Il en découle d’une part la naissance des rivières souterraines (Mboyo & Katuku (2017)) et d’autre part l’assèchement de la rivière par infiltration au fil du temps.

L’eau de la rivière Lufuku ayant un pH inférieur à 5 en moyenne (Katuku & Mboyo, (2017)) a un caractère acide. En effet lors de son écoulement à travers les fissures et les grains des roches, l’eau occasionne le phénomène de dissolution chimique des minéraux constitutifs de la roche. Les minéraux se dissolvent dans l’eau en fonction de leur solubilité.

Le degré de dissolution des minéraux des roches est fonction de la durée de contact eau-roche et de la composition chimique de chacune de roches. C’est ce qui pourrait expliquer le fait que les grès polymorphes soient moins touchés par la naissance des cavités en leur sein car ils sont observés en surface au-dessus des grès tendres. L’infiltration des eaux à travers les fractures sera beaucoup plus rapide sans provoquer un grand endommagement des grès polymorphes. Ceci est en accord avec l’altération hydrothermale dû au caractère acide des eaux ((Zawidzki & al., 1976) ; (Urbani, 1978 ); (Martini, 1987 ); (Galan & Lagarde, 1988) ; (Gori & al., 1993)).

Par contre, favorisés par la porosité des fractures et la porosité intergranulaire, les grès tendres se trouvent imprégnés dans une eau acide. L’infiltration intergranulaire des eaux acides prend énormément du temps et de ce fait, l’eau acide endommage fortement la roche, générant ainsi des cavités souterraines.

De plus les travaux antérieurs de recherche (Ndala I., 2017) effectués sur le site du barrage de Kakobola ont mis en évidence à travers les sondages la formation des roches meubles (sables) dans les grès tendres au fur et à mesure que la profondeur d’investigation augmente (Fig. 54).

Fig. 54: Vue macroscopique de la coupe lithostratigrapHie de la centrale hydroélectrique (Ndala, 2017).

La naissance de ce sable pourrait s’expliquer par le processus de suffusion (Willems § al., 1996). Le processus de suffusion peut également se dérouler dans les roches très friables telles que les grès tendres suite à l’écoulement des eaux souterraines, qui au cours de leur écoulement arrachent d’abord les grains très fins. On parle de pHénomène « Piping ».

Plus tard, suite à la raréfaction des particules fines le processus peut faire apparaitre les conditions de la suffusion. Comme une forme d’érosion interne caractérisée par l’arrachement, le transport et le dépôt, sous l’effet d’un écoulement, des grains fins du squelette solide du sol concerné (Bonelli & al., 2012), la suffusion peut engendrer des cavités et des gouffres béants. Les cavités ont été observées sur notre zone d’étude grâce à la télédétection.

Notre zone d’étude est donc une zone assez complexe qui est le siège d’une diversité des processus responsables de la genèse des cavités tant superficielles que souterraines observées dans la zone qui aboutissent à des formes similaires aux terrins karstiques.

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

A l’issu de ce travail nous pouvons retenir ce qui suit :

La région de Kakobola et de ses environs est un terrain gréseux riche en quartz mais les polymorphes de la silice tels que la tridymite et la cristobalite, et les minéraux argileux et carbonatés tels que la dolomite et sjoegrenite ne sont pas présents surtout le site. Les roches gréseuses sont aussi riches en fer, nickel et zinc.

La zone est parsemée de cavités et de fractures fragilisant ainsi le secteur. Les cours d’eaux longent ces fractures. La zone d’étude serait constituée de matériaux rocheux de faible densité dans lequel l’eau s’infiltrerait facilement, fragilisant ainsi le site sur lequel est érigé le barrage de Kakobola.

Pour permettre le bon fonctionnement de cet aménagement hydroélectrique de Kakobola dans les conditions susmentionnées ; nous recommandons :

Une surveillance méticuleuse réalisée par un équipement d’auscultation de pointe par des ingénieurs bien formés au contrôle de la stabilité des aménagements hydroélectriques sur terrains karstiques ;

L’injection des laits de ciment pour un colmatage et recouvrement imperméables des zones sensibles à l’eau.

Un déversement gravitaire depuis la surface.

De veiller au respect des différentes étapes de réalisation d’un projet de construction, partant du stade de l’identification en passant par la conception et la réalisation jusqu’à la mise en exploitation de l’ouvrage.

De bien veiller aux respects des normes qui régissent l’érection des barrages d’une manière générale mais en particulier celles se rapportant à un barrage poids pour ce cas de figure en tenant compte de la géologie locale.

Au gouvernement congolais de veiller au contrôle et à la vérification du déroulement des travaux au travers de ses entités qualifiées en la matière, par une contre- expertise.

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WEBOGRAPHIE

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Table des matières

RESUME i

ABSTRACT ii

SOMMAIRE iii

EPIGRAPHE iv

DEDICACE (1) v

REMERCIEMENTS (1) vi

DEDICACE (2) vii

REMERCIEMENTS (2) viii

LISTE DES TABLEAUX ix

LISTE DES FIGURES x

LISTE DES ABREVIATIONS xii

INTRODUCTION GENERALE 1

1. Présentation et motivation 1

2. Hypothèses 2

3. Problématique 2

4. Objectif et intérêt du sujet 2

5. Choix du Sujet 2

6. Matériels et méthodes 3

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA PROVINCE DU KWILU 5

I.1. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE 5

I.1.1. Localisation 5

I.1.2. Relief 6

I.1.3. Climat 6

I.1.4. Hydrographie 6

I.1.5. Pédologie 6

I.1.6. Végétation 6

I.1.7. Précipitations 7

I.2. CONTEXTE GEOLOGIQUE 7

I.2.1. Formations de couverture 7

I.2.2. Les formations du soubassement 8

I.3. CONCLUSION PARTIELLE 8

CHAPITRE II : CARACTERISATION PETROGRAPHIQUE DES ROCHES 9

II.1. DEFINITION DE LA PETROGRAPHIE 9

II.2. PRESENTATION DES ECHANTILLONS 9

II.3. DESCRIPTION MACROSCOPIQUE ET MICROSCOPIQUE DES ECHANTILLONS DE ROCHES 10

II.4. CONCLUSION PARTIELLE 16

CHAPITRE III. ANALYSE MINERALOGIQUE 17

III.1. LA DIFFRACTION X 17

III.1.1. Définition 17

III.1.2. Principe de la diffraction x 18

III.1.3. Matériels et appareillage 19

III.1.4. Mode opératoire 20

III.1.5. Présentation des résultats 21

III.1.6. Interprétations des résultats 29

III.2. FLUORESCENCE X 30

III.2.1. Définition 30

III.2.2. Principes 30

III.2.3. Matériels 31

III.2.4. Mode opératoire 31

III.2.5. Résultats et interprétations 33

III.3. COMPARAISON MINERALOGIQUE ENTRE LES GRES POLYMORPHES ET LES GRES TENDRES 38

III.4. CONCLUSION PARTIELLE 38

CHAPITRE IV : APPORT DE LA METHODE PAR GRAVIMETRIE 39

IV.1. DEFINITION 39

IV.1.2. Différentes corrections gravimétriques 39

IV.2. METHODOLOGIE ET MATERIELS UTILISES 39

IV.2.1. Les données satellitaires 40

IV.3. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES 41

IV.4. PRESENTATION ET INTERPRETATTION DES RESULTATS 42

IV.4.1. Résultats par le filtre passe bas et le filtre passe haut 42

IV.4.2. Résultats par le filtrage directionnel 44

IV.4.3. Résultats par le filtre de la densité apparente 47

IV.4.4. Résultats par le filtre de dérivée directionnelle 48

IV.4.5. Résultats par le filtre de la déconvolution d’Euler 49

V.5. CONCLUSION PARTIELLE 50

CHAPITRE V : APPORT DE LA METHODE PAR TELEDETECTION 51

V.1. DEFINITION 51

V.2. QUELQUES NOTIONS DE BASE 51

V.4. APPROCHE ET METHODOLOGIE 52

V.5. TRAITEMENT DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS 53

V.6. CONCLUSION PARTIELLE 55

CHAPITRE VI : DISCUSSIONS DES RESULTATS 57

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS 63

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 64

WEBOGRAPHIE 66

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
Université 🏫: Université de Kinshasa - Faculté des sciences département des géosciences
Auteur·trice·s 🎓:
MUSITU MULIWAVYO Jonathan

MUSITU MULIWAVYO Jonathan
Année de soutenance 📅: Mémoire de fin d’étude présenté et défendu en vue de l’obtention du titre de licencié en Sciences - Option : Génie géologique - Géotechnique et Hydrogéologie
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