Le prophète de l’apocalypse : La Grande Guerre des banques

Le prophète de l’apocalypse : La Grande Guerre des banques

Partie II : Du romancier de génie au pamphlétaire infâme

Dans la première partie de notre recherche, nous avons démontré l’évolution littéraire, ainsi qu’idéologique de Louis-Ferdinand Céline, notamment entre 1936 et 1945. Une période durant laquelle, le style et l’idéologie de l’auteur sont devenus plus virulents, voire provocateurs, envers la communauté juive.

Toutefois, l’animosité que portait l’auteur à l’égard des Juifs, s’est révélée être une haine envers un groupe donné, qu’il qualifie de secte et non pas à l’encontre de tous les Juifs.

Cela démontre que le combat idéologique mené par Ferdinand Céline était non pas contre les Juifs, mais un certain groupe de Juifs qu’il estimait être la cause de la guerre et du malheur des hommes.

Cependant, le verbe cru et les insultes racistes, relevant du délire par moment, contre les Juifs restent à déplorer, car Céline dans ses pamphlets a manqué cruellement de subtilité, en se laissant emporter par sa colère. Quant au message prophétique, ainsi que pacifique de l’auteur, il a été enseveli par ce verbe outrancier, en le rendant insipide aux yeux des lecteurs.

Dans cette deuxième partie, nous allons expliquer en quoi et comment les pamphlets de Louis-Ferdinand Céline publiés entre 1937 et 1941 ont été prophétiques, non seulement au sujet de la guerre, mais aussi sur d’autres points.

Afin de mener à bien notre analyse, cette partie se subdivisera en trois grands chapitres ; les deux premiers chapitres sont consacrés au thème de la guerre, ainsi qu’à l’art qui sont traités parallèlement dans Bagatelles pour un massacre et l’École des cadavres, car les deux pamphlets, bien que sortis à une année d’intervalle, forment un tout, dans la mesure où ils reprennent le même message, c’est-à-dire le contrôle du futur de l’humanité par les Juifs sectaires.

Quant au dernier chapitre, il est consacré au programme socialiste de l’auteur proposé dans son dernier pamphlet Les Beaux Draps et qui peut être considéré comme l’achèvement idéologique de Céline.

Ce pamphlet prône l’égalitarisme social qui vise à redresser la nation française, après la lourde défaite subie face aux nazis. Un programme qui se veut novateur dans sa démarche communiste, tout en cherchant à arrêter la machination des sectaires.

Chapitre I Le prophète de l’apocalypse

« Dieu est en réparation1 »

La guerre, l’Apocalypse, la déchéance de l’Europe sont les points abordés dans ce premier chapitre. Il est plus précisément consacré au message proféré par Louis-Ferdinand Céline dans ses deux pamphlets, à savoir : Bagatelles pour un massacre et l’École des cadavres, à travers lesquels, il informe le peuple français de la Deuxième Guerre mondiale, deux ans avant sa déclaration.

Sa prophétie se poursuit, en donnant les causes réelles de cette guerre, ainsi que l’hécatombe qu’elle engendrera en Europe. Alors que tout porte à croire que le message de Céline s’arrête ici, l’auteur prophétise sur la société moderne, notamment, celle du XXIe et annonce sans directement le nommer, le Nouvel Ordre mondial.

1. La Grande Guerre des banques

Dés Bagatelles pour un massacre, Céline prévoyait une nouvelle guerre mondiale contre les Allemands en déclarant que « d’après ce que racontent des Juifs de New York, la guerre prochaine devrait éclater vers la fin de juin 38 2» certes, la guerre se produit une année plus tard, plus précisément en septembre 1939, par contre, il faut préciser qu’en 1937, rien ne présageait un nouveau conflit en Europe, bien que des tensions politiques aient commencé à se créer entre le Parti national-socialiste et l’Angleterre.

Le monde est loin de s’imaginer une nouvelle guerre mondiale et Céline est le premier écrivain et la première personnalité française à avoir annoncé cette guerre.

Le titre choisi par l’auteur pour son premier pamphlet n’est pas anodin, car il met l’accent sur les raisons de cette prochaine guerre, en les qualifiant de Bagatelles. C’est-à-dire ; des raisons futiles qui envoient le peuple à un massacre, sans précédent.

Un massacre qui cause « la mort de 1 450 000 de Français 3». Lors de sa déclaration entre 1939-1940, cette guerre est nommée la « Drôle de guerre 1» en raison des causes de ce conflit et la situation dans laquelle se trouve la France, après la défaite des Alliés en Pologne.

Cependant la prophétie de Louis-Ferdinand Céline, ne s’arrête pas seulement à cela, car l’auteur va jusqu’à prédire la vraie cause qui pousse la France vers la Seconde Guerre mondiale, en affirmant que :

En définitive, Français «Cocoricos», vous partirez à la guerre, à l’heure choisie par M. le Baron de Rothschild, votre seigneur et maître absolu… à l’heure fixée, en plein accord, avec ses cousins souverains de Londres, de New York et Moscou. C’est lui, M. de Rothschild, qui signera votre Décret de Mobilisation générale, par la personne interposée, par la plume tremblotante de son pantin-larbin-ministre2.

Une accusation qui relevait du délire en 1937, car le peuple français ne s’attendait pas à une guerre mondiale et ne portait pas une grande attention à la famille de Rothschild, et encore moins à son pouvoir politique et économique en Europe, grâce à ses différentes banques.

L’invasion de la Pologne par les Allemands n’a été qu’un prétexte pour que les Alliés (l’Angleterre et la France) entrent en guerre contre Hitler, car « si c’était réellement la cause de la guerre, l’invasion au même moment de l’autre moitié de la Pologne par les soviets, auraient objectivement entrainé une déclaration de guerre contre ces derniers 3 ».

1 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit., 1938, p.01.

2 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit., 1937, p.160.

3 Vincent PAUL. « Conséquences de six années de guerre sur la population française ». In: Population, 1 ᵉ année, N° 3, 1946. P.434.

1 Guy ROSSI-LANDI, « DRÔLE DE GUERRE », Encyclopædia Universalis, Consulté le 28 février 2020. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/drole-de-guerre/

2 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit., 1937, p.186.

3 David SIMS, 03 septembre 2016, « Jewish Bankers Were the Cause of Both World War 2 and the Armenian Genocide », National Vanguard,. Consulté le 29/02/2020 à 11 :45, URL : https://nationalvanguard.org/2016/09/jewish-bankers-were-the-cause-of-both-world-war-2-and-the- armenian-genocide/ [ Notre traduction ].

4 François REYNAERT, 25 janvier 2017, « L’histoire méconnue de la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale », L’OBS, Consulté le 29/02/2020 à 12 :00,

URL : https://www.nouvelobs.com/histoire/20170125.OBS4342/l-histoire-meconnue-de-la-pologne- pendant-la-seconde-guerre-mondiale.html

En effet, après le pacte signé entre Hitler et Staline en fin août 1939, l’URSS s’engageait à ne pas entrer en conflit direct avec l’Allemagne, à la condition d’avoir l’autre moitié de la Pologne. « Fin septembre, prise en tenailles entre chars russes et allemands, elle est occupée par ses deux nouveaux maîtres4 ». Pendant ce temps, les Alliés laissent la Pologne se débrouiller seule face aux attaques allemandes et soviétiques, en préférant rester derrière leurs lignes de défense.

Cela démontre que la raison de la guerre, comme souvent avancée n’est pas l’invasion de la Pologne par l’Allemagne qui aurait dû provoquer une guerre contre les deux fronts (Soviétique et Allemand).

Or les Alliés se sont contentés d’attaquer uniquement les nazis pour stopper l’extension de l’armée allemande, car les Soviets ne constituaient pas un danger réel pour les eux, puisqu’ils finiront par les aider au cours de la Deuxième Guerre mondiale, lorsque « Le camp d’Auschwitz est libéré par la 100e division de la 60e armée du Front de Voronej de l’Armée rouge, renommé «Premier front d’Ukraine » après la libération de l’Ukraine, le 27 janvier 19451 ».

La raison de la guerre de 39-45 était d’ordre économique et idéologique. Depuis l’ascension d’Hitler au pouvoir, ce dernier a mené une politique visant à nationaliser les biens de l’État en éradiquant le capitalisme en Allemagne, et ce en procédant à la nationalisation des banques allemandes.

Cette politique a eu un impact direct sur l’économie, car les Allemands ont pu reconstruire leur pays en moins de dix années et lui rendre son statut de puissance mondiale. Cette nationalisation des biens par les nazis « a mis en caisse Rothschild 2» qui a perdu son contrôle sur l’économie allemande, tout en provoquant un déficit dans l’économie mondiale.

Afin de sauvegarder sa suprématie sur la monnaie mondiale, Rothschild décide de provoquer une guerre contre Hitler et le fascisme, afin de stopper la propagation de cette idéologie anticapitaliste et surtout de garantir son monopole sur l’argent.

En 1939, Viscount Lymington déclare que « s’[il] y’a une période de paix durant les trois années à venir, le système financier MM. Frankfurter, Warburg et Baruch et la totalité de Wall Street s’effondreront3 ».

Cette citation souligne bien que le déclic de la seconde mondiale est surtout dû à des intérêts personnels et comme l’a prédit Céline, Rothschild a exercé une pression sur les pays alliés, en partie, l’Angleterre puis l’Amérique pour déclarer la guerre à l’Allemagne. La France quant à elle, a été poussée de force dans cette guerre.

En effet, lors de la déclaration de la guerre en 1939, l’Angleterre presse la France d’entrer en guerre contre Hitler, alors que « le Parlement français, contrairement à la loi constitutionnelle, n’avait pas été explicitement consulté sur cette déclaration de guerre 1».

Ainsi, la France sans consulter l’avis du parlement français et encore moins celui du peuple déclare la guerre. Sa déclaration résulte plus d’une pression de la part de l’Angleterre que d’une réelle envie d’entrer en guerre contre les nazis.

Il faut comprendre que l’Angleterre entretient un lien solide avec la famille Rothschild depuis le XIXe siècle contrôlait un grand nombre de banques en Angleterre et avait la main mise sur la politique, ainsi que sur l’économie du pays. Il est intéressant de noter que déjà en 1815, des ancêtres de la famille Rothschild déclaraient que :

Peu m’importe de savoir quel pantin siège sur le trône d’Angleterre pour gouverner l’Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la monnaie de la Grande-Bretagne contrôle l’Empire Britannique, et c’est moi qui contrôle la monnaie2.

Et avec le temps, cette domination sur le plan économique et politique s’est fortifiée, en partie durant la première mondiale, lorsque les banques ont prêté de l’argent aux trois puissances mondiales (l’Angleterre, la France et l’Allemagne) pour continuer la guerre.

« En seulement deux années, les prêts de la Réserve fédérale américaine sont passés de 15,6 millions de dollars, à presque 240 millions de dollars en 1916 3» et « tout le pouvoir financier venait de l’Angleterre, centré dans la branche de Londres de Rothschild […] Les États- Unis, en 1910, étaient dirigés depuis l’Angleterre4.»

Céline reprend ces informations pour accuser les banquiers et à leurs tètes les Rothschild de provoquer cette guerre, afin d’en tirer un avantage économique. « Cette guerre a été financée par le trésor et la réserve fédérale 1» pour garantir la paix et arrêter l’expansion des Allemands.

À titre d’exemple, l’armée américaine a bénéficié d’un prêt qui lui a permis d’augmenter ses dépenses annuelles en armement « de quelques millions de dollars à 85 milliards en 1942 et 91 milliards de dollars en 19442. »

Donc, le rôle de Rothschild était prédominant dans le déroulement, ainsi que dans l’évolution de la Deuxième Guerre mondiale, grâce aux prêts accordés aux Alliés, dans le but d’arrêter la montée du Fascisme en Europe qui représentait un grand danger pour le capitalisme soutenu par les huit grandes familles qui sont « Goldman Sachs, Rockefellers, Lehmans, Kuhn Loebs, les Rothschilds Warburgs, Lazards et the Israel Moses Seifs 3 ».

Ces familles sont toutes d’origine juive et ont eu un lien apparent avec les loges maçonniques comme le cas de la famille Rothschild qui a « entretenu de bonnes relations avec Alexander Hamilton, le premier secrétaire du trésor fédéral, père fondateur de l’Amérique, ainsi qu’un Franc-maçon de la loge Virginia 4».

Ces relations ont permis aux banquiers « d’exporter le mouvement maçonnique en Europe5 », ainsi que de « fonder avec Hamilton les deux banques de New York 6».

1 Vasili PETRENKO, Avant et après Auschwitz, Paris, Flammarion, mars 2002, p.285

2 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit., 1938, p.47.

3 The New Pioneer, Mai, 1939. Cité dans : David SIMS, loc. cit., 03 septembre 2016.

1 Guy ROSSI-LANDI, loc.cit.

2 Burton.P.FABRICAND, American History : Through the eyes of the moderne chaos theory, Lulu, Londre, 2009, p.191. [Notre traduction]

3 Naomi PRINS, All The President’s Bankers, Nation Books, New York, 2014, p. 47. [ Notre traduction ]

4 Eustace MULLINS, The Secrets of the Federal Reserve: The London Connection, Bridger House Publishers Inc, Washington, 2009, p.48-49. [ Notre traduction ]

1 Gary RICHARDSON, 22/11/2013, « Federal Reserve’s Role During WWII 1941–1945» In : Federal reserve History, Consulté le 02/03/2020 à 12 h, URL :]https://www.federalreservehistory.org/essays/feds_role_during_wwii#footnote1

2 Gary RICHARDSON, loc.cit.

3 Gary H. KAH, En Route to Global Occupation, Huntington House Inc., U.S., New York, 1991, p.150.

4 Dean HENDERSON, Big Oil & Their Bankers In The Persian Gulf: Four Horsemen, Eight Families & Their Global Intelligence, Narcotics & Terror Network, CreateSpace Independent Publishing Platform, Washington, 2010, p.274. [Notre traduction ] .

5 Ibid., p.384.

6 David ICKE, The Robot’s Rebellion: The Story of the Spiritual Renaissance, Gateway Books. Bath, UK. 1994. p.156. [Notre traduction ]

Ces informations viennent parfaitement corroborer le discours d’avant- guerre de Ferdinand Céline qui pointait du doigt les Banquiers et les francs- maçons comme la cause suprême de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que celles à venir :

Au moment voulu, décidé, prémédité par les banquiers juifs, les commissaires juifs, l’internationale juive. Ils n’auront qu’un mot à dire, les grands Juifs, les Warburg, les Rothschild, pour dissoudre tous ces cabotins, à l’heure choisie du Kahal, comme ils ont vaporisé tous les autres pantins de même, les bavardeurs : Boulanger… Poincaré… Clemenceau… etc. Un petit bouton qu’ils tournent et… flouff !… Petit bonhomme file au néant !… Disparaît… On n’en parle plus !…1

L’auteur envisageait dés 1937, cette machination par les grands banquiers du monde et environ cinquante ans après, certaines informations avancées par Céline se trouvent confirmées.

Bien évidemment, il est à souligner qu’en pointant du doigt le « Juif » Céline est à vrai dire, en train de s’attaquer à une secte de banquiers d’origine juive et de francs-maçons qui ont réellement joué un rôle direct dans la Seconde Guerre mondiale, car comme vu plus haut, ils ont envoyé les Français à la guerre « pour défendre l’or de leurs patrons, de leurs youtres, de leur dieux 2 ».

La prophétie de Céline est loin de s’arrêter là, car en plus d’avoir annoncé une deuxième guerre mondiale imminente, notre écrivain annonce une défaite cuisante de l’armée française face à l’armée allemande, si la France entrait en guerre contre les Allemands, il écrit « toutes les viandes françaises indigènes seront demain hachées, grésillées, farcies “petits éclats”, menues grenailles, fondues, revenues “estouffades”, servies chaudes au gaz, sur les champs de bataille des cinq fronts3. »

Une prédiction qui ne tarde pas à se réaliser, puisque la France subit une défaite écrasante face aux Allemands en mai 1940, lors de la « Bataille de France ». Après la chute de la « ligne Maginot » les Allemands parviennent à occuper le pays et le 22 juin 1940, le maréchal Pétain signe l’armistice, en déclarant au peuple français « La franc-maçonnerie est la principale responsable de nos malheurs actuels, c’est elle qui a appris aux Français le mensonge et c’est le mensonge qui nous a menés où nous sommes4 » quant au chiffre des pertes militaires, durant cette bataille, il s’élève entre « 55 000 et 123 000 morts 1».

Ainsi, les prédictions de Céline sur la guerre se sont réalisées point par point ; la guerre, la défaite et surtout les causes de cette « drôle de guerre ». Il ira même jusqu’à donner l’estimation totale des pertes durant la Seconde Guerre mondiale en avançant le chiffre « de dix ou quinze millions de cadavres (et demain bien davantage 2» et note :

Ça va barder les corps à corps ! 10, 20 fois mieux qu’en 14 ! Grâce aux transfusions ! 50 fois plus que sous l’Empire ! N’importe quel soldat pourra survivre désormais à de bien plus terribles blessures, de bien plus grands délabrements qu’en 143.

L’hécatombe annoncée par Céline finit par se réaliser. La Seconde Guerre mondiale reste aujourd’hui la guerre, la plus meurtrière que l’humanité ait connue avec un chiffre avoisinant les « 50-55 millions de morts 4».

Un nombre anticipé par aucun intellectuel français, ou n’importe quel homme politique d’avant-guerre, hormis Louis-Ferdinand Céline est parvenu avec une justesse prophétique à prévoir cette guerre, ainsi que son évolution au cours des années qui suivirent la publication de ses deux pamphlets : Bagatelles pour un massacre, l’École des cadavres.

Cependant, il est à noter que la vision prophétique de Céline sur la guerre ne s’est pas entièrement réalisée, notamment au sujet d’Hitler et des États fascistes, lorsqu’il a avancé que « Les États fascistes ne veulent pas de la guerre.

Ils n’ont rien à gagner dans une guerre5 ». La réalité a été toute autre chose, puisque ces derniers ont eu à plusieurs reprises la possibilité d’arrêter la guerre, mais ils ont continué à se battre, en cumulant dans les deux camps des pertes.

Comme le cas de « la Bataille des Ardennes » une dernière offensive lancée par une Allemagne affaiblie et à sa tête un homme qui refuse de perdre par fierté. Ce conflit cause la mort de « 17 000 morts 1» dans le camp des nazis.

Néanmoins, la prophétie apocalyptique de Louis-Ferdinand Céline sur la Seconde Guerre mondiale, n’est qu’un début d’une longue série de prophéties qui pour la plupart s’accompliront, car l’auteur est le premier écrivain du XXe à faire allusion au « Nouvel ordre mondial », bien avant Aldous Huxley et George Orwell qui tous deux, feront de ce concept, le thème principal de leurs œuvres.

1 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit., 1937, p.178.

2 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit., 1938, p.14.

3 Ibid., p.54.

4Martine POULAIN, « Saisies et spoliations des archives maçonniques durant la Seconde Guerre mondiale », Consulté 03/03/20 à 11 :30, URL :http://expositions.bnf.fr/franc-maconnerie/arret/03- 10.htm#top

1 Henri AMOUROUX, La vie des Français sous l’Occupation, éd. Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », Paris, 1961, p. 264.

2 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit., 1938 p.47.

3 Ibid., 1938, p.69.

4 H. J., « Les pertes en vies humaines lors de la deuxième guerre en divers pays et spécialement en Italie. », In: Population, 27 ᵉ année, n° 2, 1972. p. 323.

5 Louis-Ferdinand CÉLINE, op.cit .1938, p.35.

Bien évidemment, Céline ne donne pas explicitement le nom de « Nouvel Ordre mondial » dans ses pamphlets, mais la description qu’il fait du futur et surtout du XXe est extrêmement analogue à celle du N.O.M.

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