Bilan énergétique des Centres Commerciaux actuel

b. Bilan à travers les 8 thèmes du Breeam

Malgré un constat difficile dans la première partie, les centres commerciaux peuvent envisager un avenir durable puisque de nombreuses alternatives existent.

Pour développer ces alternatives je vais les présenter suivant la méthode d’étude du Breeam, qui permet d’observer à travers ces 8 thèmes l’ensemble des phases d’un projet (études, constructions, utilisations).

Energie

En termes d’énergie, un centre commercial est très complexe : contexte de la copropriété et « mixité des énergies et organisations techniques »6… Et on a souvent du mal à savoir qui, entre le promoteur et les enseignes, est responsable.

Unibail Rodamco le leader Européen de l’immobilier commercial produit chaque année un rapport sur les évolutions durables de leurs installations et pour eux « le propriétaire d’un centre commercial est généralement responsable de la climatisation de l’ensemble du centre commercial, de la ventilation et de l’éclairage des parties communes, comme le « mall », les toilettes publics et les aires de chargements et parkings.
Les enseignes sont responsables de la gestion de la ventilation, de l’éclairage, de l’eau et des déchets relatifs au local commercial qu’ils louent»7.

Comme tout bâtiment, la performance globale d’un centre commercial est « intimement liée à son utilisation »8.

Bilan énergétique des Centres Commerciaux actuel

A travers ce contexte spécifique des centres commerciaux, quelques études sont menées et sont représentatives des valeurs de consommations des centres commerciaux.

Une étude suisse9 menée dans le cadre de plan de recherche financé par l’OFEN démontre bien l’état actuel des centres commerciaux.

Cette étude révèle que le secteur des services est responsable de plus d’un quart de la consommation totale d’électricité. Elle révèle encore que, dans les bâtiments du secteur des services, environ 36% du courant est consommée la nuit (entre 20h et 6h) et pendant les week-ends.

Cette étude concerne un panel de 32 Centres Commerciaux allant de 412 m² au minimum à 24 300 m² au maximum avec une moyenne de 3 755 m².

Ci-dessous les résultats de ces études : Production de Chaleur

Production de Chaleur

Ci-contre, le graphique des relevés des puissances de chaleur relevées dans les centres commerciaux. Elle fait état de valeur oscillant de 20 à 230 kWh/m²/an, avec une moyenne au alentour des 97 kWh/m².

Electricité

Electricité Electricité

Ci-dessus, les relevés des consommations électriques spécifiques aux centres commerciaux.

Elles font état de 100 à 800 kWh/m²/an avec une moyenne de 547 kWh/m²/an (graphique de gauche), et sans intégrer les consommations de froid commercial, on a des consommations qui varient de 100 à 550 kWh/m²/an avec en moyenne 298kWh/m²/an.

Froid Commercial

Froid Commercial

Ci-dessus, deux graphiques représentants les relevés des consommations de froid commercial uniquement.

Le premier à gauche fait état des indices de dépense électrique par les installations de froid soit au minimum 3700 kWh/m²/an, un maximum de 7700 kWh/m²/an soit en moyenne 5 344 kWh/m²/an. Attention les m2 pris en compte pour ces valeurs concernent uniquement la surface ou rayon de froid commercial et non l’ensemble du Magasin.

Le graphique de droite montre la proposition de la consommation électrique totale du magasin nécessaire au fonctionnement des installations de froid commercial qui varie de 24% à 79 % suivant les magasins pour une moyenne de 51%.

Constat

Il est difficile de tirer des conclusions de ces chiffres puisqu’il s’agit d’une étude suisse et concernant seulement 32 commerces avec des surfaces très différentes.

De plus, la répartition des consommations énergétiques dans un centre commercial est spécifique à ce type d’actif et à l’activité commerciale qui y est exercée par les preneurs.

Mais d’autres chiffres tirés de données du secteur français confirment les valeurs publiés dans ces études suisses.

Elles font état d’une utilisation irrationnelle de l’énergie de la part des centres commerciaux classiques gros consommateurs. La consommation énergétique totale d’un centre commercial est partagées entre :

  • 20% pour les parties communes,
  • 80 % directement imputable aux enseignes, et principalement à l’éclairage de leurs parties privatives.

En effet, si on ne prend pas en compte le froid commercial, le poste éclairage représente 50 % de la consommation totale d’énergie et accroît sensiblement le besoin de climatisation, comme en témoigne les graphiques ci- dessous :

le poste éclairage représente 50 % de la consommation totale d'énergie et accroît sensiblement le besoin de climatisation

De plus, dans ces études ne sont développées que les consommations énergétiques.

Si on fait un point sur le bilan carbone d’un centre commercial, il est pour 80% directement lié à l’activité des enseignes, et principalement à la fabrication et au transport des marchandises.

Heureusement il existe des améliorations qui sont déjà appliquées dans certains centres, comme détaillé ci-dessous :

Les Solutions d’améliorations

 

  • Une amélioration notable la construction bio-climatique.

Il s’agit d’utiliser les ressources naturelles pour se chauffer, climatiser, éclairer. L’Exemple de Sainsbury à Londres est le plus marquant dans ce sens, ce centre commercial ouvert en 99, dans la périphérie de Londres.

 

La volonté était de privilégier la lumière naturelle, ce qui permet de réduire les consommations, d’améliorer le confort et la perception des clients et des utilisateurs.

Huit sheds ont été prévus pour permettre l’apport de lumière naturelle, des bandes végétalisées se prolongent à l’arrière de cassures de la toiture pour apporter à l’enveloppe une isolation accrue. Un puits canadien a été installés, il permet la ventilation, le chauffage et la climatisation des locaux.

L’installation est gérée par une station informatique qui régule le débit d’air selon les saisons. La récupération des EP dans un caniveau périphérique permet d’alimenter les sanitaires.

La volonté était de privilégier la lumière naturelle

Ce centre est vraiment un exemple en terme de conception bioclimatique, ce qui lui permet de consommer deux fois moins que les derniers centres commerciaux qui sont construits actuellement…

Bilan énergétique des Centres Commerciaux actuel

Dans ce même type d’utilisations de ressources naturelles, on a par exemple des centres commerciaux qui amènent la végétation et l’eau à l’intérieur pour amener un climat plus confortable.

On sait que la végétation amène un air sain, et l’eau permet de climatiser naturellement un bâtiment. On le voit avec la photo ci-contre qui représente le jet d’eau présent dans le centre commercial de la Part Dieu qui amène de la fraicheur.

  • La solution la plus utilisée par les promoteurs de centres commerciaux : les Panneaux Solaires photovoltaïques.

Les grandes surfaces de toitures, de parking sont une des raisons qui permettent ces installations. Le photovoltaïque a été pendant un temps un investissement très rentable avec des taux de rachats intéressants. De plus, le photovoltaïque est un outil de communication. De nombreux promoteurs ont ainsi pu valoriser leurs démarches durables.

Bilan énergétique des Centres Commerciaux actuel

Avec beaucoup de retombées en France, le centre commercial Leclerc de Saint Aunès est un véritable exemple.

Il comprend un parking qui comporte 1300 places dont maintenant 816 places abritées. Cela représente 12 rangées d’ombrières de 85 mètres chacune. De plus, ces 8 045 m² de panneaux photovoltaïques qui produisent l’équivalent à la consommation annuelle, hors chauffage, de 400 familles, soit 1,42 GWh/an.

Ce projet comprend également des gouttières afin de recycler l’eau de pluie pour la réutiliser directement dans le centre commercial (sanitaires par exemple).

Bilan énergétique des Centres Commerciaux actuel

Les ombrières ont une structure en bois, ce qui permet de pouvoir être modulables et de s’adapter à des parkings dès 12 places.

Cette centrale photovoltaïque a entrainé un investissement de 7 millions d’euros (avec l’aide de subventions régionales, européennes et de prêts) et devrait être rentabilisée dans les 20 ans à venir.

Bilan énergétique des Centres Commerciaux actuel

  • Les circulations internes des centres commerciaux représentent des surfaces énormes aussi bien au sol qu’en hauteur sous plafond.

En plus de cette perte de place, les circulations sont chauffées alors que la majorité voire la totalité des clients qui entrent dans ces centres sont habillés pour l’extérieurs.

La solution serait de ne pas chauffer ces circulations et de prévoir une enveloppe plus performante thermiquement ce qui pourrait permettre d’atteindre une température dite de « confort » sans avoir recours au chauffage.

  • Une manière de réduire facilement les consommations de chauffage est de réduire le volume chauffé soit en installant des faux plafonds plus isolants soit en les rapprochant du volume utile.

les consommations de chauffage

  • Il est important que les enseignes qui viennent s’installer dans les centres commerciaux soit vigilantes sur le type de luminaires, de chauffage, et de climatisations installée qui peuvent être très consommateurs d’énergie.

Comme on le voit sur la photo ci-contre, des spots en plafond sont très consommateurs.

Cependant des leds très performantes existent, elles ont un rendu au niveau des couleurs intéressant qui deviennent aujourd’hui économiquement abordables.

  • La consommation de l’éclairage représente plus de 50% des consommations globales d’un centre commercial.

Beaucoup de centres commerciaux établis dans les années 70-80 ont été construits comme des boites avec très peu d’éclairages naturels, obligeant l’éclairage artificiel continue.

D’autre part, nombre de parkings de ces centres commerciaux restent éclairés une grande partie de la nuit, sans raison.

Ces deux problématiques peuvent être améliorées facilement durant la phase de conception en privilégiant l’éclairage naturel, et en installant une gestion intelligente de l’éclairage interne et externe (domotique).

La consommation de l'éclairage

  • Le rayon froid, le secteur qui représente plus de la moitié des consommations d’un supermarché.

 

On est dans un système dit « vicieux » puisque ces rayons frais qui produisent le froid pour les aliments ne sont pas fermés. Au lieu de conserver ce froid uniquement près des aliments il se retrouve entre les rayons où on produit de la chaleur pour les chauffer…

Des frigos à portes vitrées existent pour les rayons de surgelés, ce qui permet de conserver les aliments à température sans rompre le cycle de congélation et qui permet surtout de limiter les déperditions.

On pourrait très bien imaginer des rayonnages à portes coulissantes pour les rayons des yaourts, fromages, voir pour des produits congelés, ce qui limiteraient les déperditions.

 

Des supermarchés Autrichiens aux performances environnementales élevés atteignant le niveau passif, ont respecté ces dispositions en ne choisissant que des rayonnages à portes.

Transport

Bilan

Peu d’études sur le plan national ont été menées, l’ile de France a menée une étude intéressante sur le positionnement des centres commerciaux dans le département.

Cette étude compte 48 centres commerciaux de plus de 20 000m² de surface commerciale.

Les deux-tiers de ces centres sont de taille moyenne (de 20 000 à 50 000m² de surface commerciale), mais ils intègrent pour plus de la moitié un hypermarché important (d’une surface supérieure à 10 000m² de surface de vente). Les plus grands d’entre eux (plus de 80 000m²), sont au nombre de six.

Les Solutions d'améliorations

L’étude montre que 60 % des centres commerciaux sont situés dans les zones centrales agglomérées de l’Ile-de-France.

La moitié des centres commerciaux sont accessibles par une voie rapide. 40% sont accessibles par les transports en commun ou par des aménagements cyclables. Le graphique ci-contre montre qu’en fonction de la distance qui sépare le centre commercial et le domicile, le moyen de déplacement est différent.

Ceci montre que le positionnement d’un centre commercial peut engendrer des déplacements différents économes en énergie.

Cette étude montre aussi que l’utilisation de la voiture qui paraissait indispensable, est loin d’être automatique. Tout dépend de l’accessibilité des cheminements (piéton, cyclables, voiture et transport en commun), et de leur qualité.

On remarque une utilisation de plus de 50 % des modes doux, ce qui invite les promoteurs à se poser la question de l’utilité de ces grands parkings en centre villes et surtout sur la création de vrais stationnements de vélos et de vrais cheminements piétons.

Les Solutions d’améliorations

Aujourd’hui certaines enseignes permettent la livraison à domicile des courses, ce qui permet au client de venir au magasin à pied en vélo ou en bus.

 

De nombreux centres commerciaux installés loin des villes sont devenus, au fil de l’évolution, proches des agglomérations. Malheureusement le réseau de transports en commun n’étant pas assez développés ou non reliés au center commercial, il ne permet pas aux clients de s’y rendre en transports en commun.

Pollution

Pollution

La gestion des déchets des centres commerciaux est une problématique importante, en plus des déchets alimentaires que l’on connait, s’ajoute les déchets inhérents aux livraisons comme énumérés dans le tableau ci contre.

La problématique des déchets est aujourd’hui bien traitée puisque plus de 90% des centres commerciaux dispose d’un contrat avec un organisme de récupération et de traitement des déchets.

Bien évidemment, les réductions des consommations permettront de limiter les émissions de Co2.

Matériaux

On dit que « la meilleure ressource est souvent celle qui est la plus proche ». En effet, des études d’énergie grise dans le bâtiment montrent que certains projets construits avec des produits innovants ont permis de réduire les consommations.

Les économies réalisées par ces matériaux sur 40 ans _ soit le temps d’utilisations moyen d’un bâtiment _ ne permettra pas d’amortir les consommations d’énergies nécessaires pour les produire et les transporter sur le chantier.

Le meilleur moyen d’éviter ce genre d’erreur serait de développer des bases de données pour obtenir des comparatifs intéressants.

Ces bases existent dans certains pays et sont acceptées par les professionnels comme le Green Guide to specifications en Angleterre par l’association Bree (référentiel Breeam) ou en Autriche dans la région du Vorarlberg avec le baubook consultable en allemand sur le site http://www.baubook.info/.

Maquette de la cité de l'habitat à Reims

Maquette de la cité de l’habitat à Reims

Une autre alternative existe, celle développée par la Cité de l’habitat à Reims.

Le projet d’extension de l’Ecoparc Reims-Sud a pour objectif de réunir une pépinière d’artisans locaux spécialisés dans la construction, la rénovation et l’équipement de la maison avec divers services , architectes, banques, assureurs, déménageurs, etc.

Ce projet, en plus de développer une volonté de réunir les acteurs, veut établir une charte environnementale optant pour la conception de bâtiments privilégiant les matériaux naturels.

Eau

La problématique de l’eau dans les centres commerciaux n’est que très peu différentes que dans les autres secteurs, même si n’y a que très peu de besoin dans les centres commerciaux.

Les améliorations des installations sont communes aux autres secteurs du bâtiment :

  • Récupération et utilisation de l’eau de pluie ou l’eau grise pour les WC et les urinoirs. Les exemples existent comme celui de Sainsbury à Londres.
  • Les systèmes hydroéconomes mis en œuvre, mousseurs, réservoirs 3/6 litres, douchettes à effet venturi, limiteurs de pression, sous compteur sur les réseaux de distribution …, permettront de limiter les consommations d’eau froide et chaude, et ainsi de limiter les consommations énergétiques

Utilisation de l’espace et écologie

Peu de constructeurs ou de promoteurs s’intéressent à l’histoire des sites qui pourrait en dire plus sur le terrain qu’une simple étude de sol.

Ces Analyses Environnementales de Sites permettent de vérifier l’histoire du site (industriel, archéologique,…), elle permet aussi de vérifier le potentiel écologique du site (nappe, ressources écologiques) et de simuler l’impact de l’implantation d’une activité commerciale.

Utilisation de l'espace et écologie

Les grandes toitures des Centres commerciaux représentent des surfaces inutilisées ou utilisées pour le stationnement.

Or, la végétalisation des toitures pourrait permettre la rétention des eaux, limiter l’effet d’ilot de chaleur présent dans les villes, mais aussi créer des espaces conviviaux de rencontres (café, restaurant, etc.).

Nombreux commerces Autrichiens issus de la chaîne de supermarchés MPreis prennent en compte cette problématique en cherchant à minimiser leur impact dans des sites et recherchent comme pour les logements à bénéficier des vues et du paysage.

Utilisation de l'espace et écologie

Santé et bien être

Les promoteurs exploitent depuis peu le pouvoir du bien être sur la consommation. Les promoteurs de centres commerciaux conçoivent maintenant des lieux ou l’on reste pour la journée comme les Fun shopping.

Autour du loisir, ils cherchent à valoriser le bien être de leur client mais ils cherchent aussi un climat propice à la consommation. Pour ces raisons, ils créaient des centres commerciaux avec des centres de loisirs, ou des espaces de détente. On vient aussi au centre commercial pour se changer les idées et consommer.

Pour cela, les promoteurs recherchent à créer des centres commerciaux novateurs de plus en plus proches des espaces de loisir tel que le cinéma, le théâtre…

Maintenances des installations et équipements techniques

Aujourd’hui, la problématique de management des projets après réception n’est que très peu soulevée. Les promoteurs qui entreprennent un projet sans se préoccuper de son utilisation, risqueront de ne pas atteindre leurs objectifs et surtout de réaliser un projet obsolète.

La majorité des centres commerciaux sont créés pour y installer des magasins.

Si un contrat d’utilisation n’est pas signé entre les deux parties, on a de grandes chances de voir arriver des enseignes qui installeront des climatisations, des radiateurs électriques ou des spots, ce qui explosera les consommations.

Il faut impliquer les utilisateurs des centres commerciaux dans la démarche et aussi le suivi des installations et des consommations. Pour engendrer une dynamique de progrès grâce à la promotion et à la communication visant les utilisateurs mais aussi les clients.

Par conséquent, la réduction de l’impact environnemental d’un centre commercial ne peut s’envisager sans une implication totale des parties prenantes, et en particulier des enseignes.

Cette démarche est suivie par certains centres commerciaux, c’est le cas, par exemple, du Green Center qui va être construit à Toulouse, premier centre commercial entièrement réalisé selon les normes HQE (Haute Qualité Environnementale) et qui impose une charte aux enseignes présentes.

Autre exemple, celui du centre Sainsbury à Londres, un bâtiment économe en énergie.

Conclusion

A travers cette étude, le constat n’est pas dans le catastrophisme, face à un climat délicat, celui de la consommation à outrance, des solutions existent pour construire ces centres commerciaux.

Malheureusement ces solutions, même si elles ont un impact non négligeable sur les consommations, ne sont pas suffisantes afin d’obtenir une démarche environnementale complète et il faudra bien plus d’efforts de la part de toutes les parties prenantes, en passant par le promoteur ou encore les clients.

Il faudrait changer cette vision de surconsommation, de sur-confort. Nous devons

devenir acteurs et non clients de cette société de consommation. Malheureusement, Peu d’entre nous, et je me place en tant que consommateur, somme prêt à changer tout un mode de consommation et des habitudes durement ancrées dans notre éducation.

Les outils sont aujourd’hui présents et sont de plus en plus performants, espérons que nous les utilisions plus non pas dans un objectif de profit financier mais dans un objectif de préservation de notre patrimoine.

Lexique/Glossaire

Surface LGA (Gross Leasing Area)Cette notion est fréquemment utilisée dans les centres commerciaux.Elle correspond à la surface hors-oeuvre nette d’un local commercial augmentée des auvents, paliers extérieurs, gaines techniques.
Elle ne comprend pas les voies de desserte ou circulations communes à différents lots (dans les galeries marchandes ou centres commerciaux par exemple)
AFNORAgence Française de Normalisation
SDRIFSchéma directeur de la Région Ile-de-France
BREEAMRéférentiel anglais
Développement durableun développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs
Centres commerciauxEnsemble de boutiques regroupées autour d’une ou plusieurs locomotives (Grande surfaces alimentaires et spécialisées) assurant un flux de clientèle ou de prospects.
Démarche HQELa « Haute Qualité Environnementale » vise l’intégration, dans le bâti, des principes du développement durable
POSPlan d’Organisation des Sols
Schéma DirecteurL’élaboration du schéma directeur repose sur une définition claire des objectifs et une étude des besoins et de l’existant
Plan de déplacementOrganisation des déplacements
CDUCCommission Départementale d’Urbanisme Commercial
CNECCommission Nationale d’Équipement Commercial
SMOSystème de Management Organisationnel

Les Centres Commerciaux face au développement durable
Mémoire de fin d’étude – Formation en Qualité Environnementale du Bâtiment
Ecole nationale supérieure de l’architecture de Lyon

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