Presse Quotidienne Régionale et l’émergence du média Internet

I.1.b. La PQR : La PQR : Presse Quotidienne Régionale Constatant la diminution constante du nombre de ses lecteurs dans les grandes villes, baisse particulièrement sensible chez les jeunes et le cantonnement de l’information locale sur les télévisions et radios à des décrochages, la PQR semble avoir trouvé une brèche avec l’acquisition d’un savoir-faire dans le domaine de l’image et du son. Hier cantonnée dans l’édition « papier » et la stricte copie sur Internet de son contenu éditorial, la presse a aujourd’hui misé sur le multimédia pour faire valoir le fort potentiel de l’information de proximité sur de nouveaux supports. La lente érosion du lectorat de la presse quotidienne régionale ne signifie cependant pas un rejet des français pour l’information de proximité. Avec un réservoir de 20 millions de lecteurs contre 8 millions pour la presse quotidienne nationale, la PQR reste compétitive. (1) Mutations organisationnelles et technologiques L’informatisation des rédactions de la PQR s’est accompagnée d’un bouleversement des méthodes de travail, une mutation technologique à même de changer notablement l’aspect du journal. La généralisation de l’outil informatique à tous les niveaux de la chaîne de fabrication des quotidiens a réorganisé la répartition des tâches et brisé la séparation traditionnelle entre production éditoriale et impression. Les journalistes deviennent ainsi de plus en plus polyvalents et participent à la mise en page, au détriment parfois de leur travail sur le terrain. Outre une plus grande rationalisation de la production pour les quotidiens à éditions multiples (l’exemple extrême étant Ouest-France avec quarante éditions par nuit), l’informatisation a renforcé la décentralisation des fonctions. Les agences locales et bureaux des correspondants ont acquis une plus grande indépendance et vu leur rôle renforcé. L’informatisation permet plus de souplesse dans l’élaboration du projet éditorial. Des normes ont été conçus pour éviter tout remplissage ou coupe aléatoire dans le texte. Les maquettes sont régularisées par le recours à des « formes » ou « cartons » pré-définissant les zones de texte, de titraille et d’illustration. Les systèmes informatiques proposent aussi de nouvelles applications. Les services de documentation et d’archivage, consultables sur les réseaux internes par les journalistes, sont désormais bien mieux exploités. Les photographies enrichissent avec plus de précision les banques d’images tandis que les bases de données rendent plus pertinentes les requêtes inter-services. Par l’expansion du télétravail, les journalistes de la presse locale se rapprochent de leur rédaction. La distance n’est plus un obstacle et le correspondant s’avère moins isolé. Chaque journaliste dispose du même accès aux ressources de la rédaction où qu’il se trouve. L’accès à l’information prends de moins en moins de temps. Mais les journalistes de la presse locale s’interrogent sur les conséquences d’une généralisation de l’informatisation auprès des correspondants locaux, et demain peut-être, auprès des informateurs des rédactions. Cette instantanéité grandissante rend plus difficile le recoupement et la vérification des sources L’informatique permet enfin aux quotidiens régionaux (en perpétuelle lutte pour le maintien de leur lectorat) de poursuivre leur stratégie de développement d’une information locale exhaustive appelée la micro-locale. Pour cela, ils s’appuient sur des réseaux de correspondants locaux informatisés de plus en plus denses. Les spécialistes remplacent parfois les journalistes. Et l’on imagine que les sources institutionnelles (mairies, organismes publics…) ou organisées (associations, syndicats…) pourront demain se connecter directement au journal pour proposer leur information. La profession de journaliste se dirige donc à terme vers un rôle de gestionnaire des flux d’information, de régulateur de réseaux, de sources et de correspondants ainsi que d’administrateur de systèmes de collecte de données sociales. (2) Les mission de la PQR La PQR se définit elle-même par 4 missions fondamentales : une mission d’information, une mission de service, une mission de lien social, une mission d’engagement citoyen. (3) Tous les responsables des journaux de la PQR s’accordent pour mettre en exergue le rôle fédérateur que jouent leurs parutions : « Notre journal favorise l’intégration des lecteurs, donne la parole à ceux qui ne l’ont pas, valorise les succès régionaux, et peut mettre fin à des rumeurs ». (4) La PQR favorise l’enracinement local, chaque lecteur est potentiellement amené à avoir un jour son nom imprimé dans le journal. Le journaliste de PQR est le vecteur de ce lien, il se doit d’être proche et à l’écoute des habitants de la zone géographique couverte. Le compte-rendu des problèmes liés à la vie quotidienne d’une région apparaît ici comme un service publique dans lequel le journal joue un rôle de révélateur. En diffusant des informations pratiques mais aussi en se faisant l’écho de problèmes sociaux localisés, le journal créé ou fait émerger une prise de conscience collective qui précipite la résolution de ces problèmes. La presse régionale s’affirme donc comme un acteur à part entière de la vie locale mais une majorité de responsables de PQR affirme que cette implication reste volontairement limitée aux enjeux économiques ou sociaux. La ligne éditoriale dominante est de traiter les enjeux politiques ou religieux d’une manière neutre et objective. Les grands dossiers se ressemblent d’une région à l’autre, et touchent aux questions de l’aménagement du territoire : les journaux de la PQR militent pour le maintien et le développement des équipements de leur région (les écoles, les hôpitaux), et soutiennent en majorité les aménagements urbains (autoroute, tunnels, TGV, aérodrome… ) Pourtant, la situation de monopole des grands titres de la PQR rend difficile le respect de cette volonté d’objectivité dans le traitement de l’information tant les enjeux et les pressions se multiplient. D’après les enquêtes de lectorat menées très régulièrement par la PQR, il ressort que les rubriques plus lues sont le carnet, les faits divers, les informations pratiques, les comptes rendus de manifestations sportives. Le lecteur lit d’abord les informations sur son quartier, puis sur sa ville, puis sur sa région, puis les informations nationales et internationales. Dans tous les journaux de la PQR, une place importante est réservée aux informations pratiques. Ces rubriques sont composées d’une part d’informations culturelles (horaires de cinéma, d’exposition, etc.), d’informations sur les manifestations sportives, de renseignements pratiques (horaires de permanence des députés, liste des pharmacies de garde, etc.), d’autre part de conseils donnés au lecteur (assistance juridique et sociale). Certains journaux emploient des journalistes à plein temps pour l’animation de ces rubriques pratiques. Ils sont aidés par des services juridiques, sociaux et les administrations de l’état. Ces services sont de plus en plus pointus car le lecteur est exigeant et demande une réponse personnalisée. Le courrier des lecteurs est une rubrique qui prend plus ou moins d’importance dans la PQR, chaque titre entretenant une relation spécifique avec son lectorat. Il s’agit pourtant d’une rubrique incontournable témoignant du fonctionnement démocratique du journal ainsi que de son aptitude à entretenir le dialogue avec les lecteurs. De plus, de nombreuses contributions apportés par les lecteurs s’avèrent complémentaires aux articles déjà publiés dans les éditions précédentes. Le courrier des lecteurs prends parfois l’aspect d’un débat de société Les enquêtes et dossiers d’investigations, quand ils ne soulèvent pas de grande polémique sont en général moins lus. La plupart des rédacteurs en chef des journaux de PQR semblent dubitatifs quant à la pertinence d’une rubrique dédiée aux sondages. Les rédaction font cependant appel à des instituts spécialisés (quand le groupe ne possède pas lui-même des parts dans une société compétente) pour connaître l’avis de la population sur les grands sujets d’actualité. Pour qu’il soit fiable, un sondage nécessite de gros moyens qui ne sont pas à la portée de tous les titres. Proximité et éthique La notion d’anonymat diffère entre la presse nationale et la PQR. Bien que soumis aux mêmes contraintes que ceux des autres médias, les journalistes d’informations locales, doivent en plus gérer au quotidien les implications communautaires liées à la couverture d’une zone géographique restreinte. La proximité expose le journaliste de PQR, amené à devenir un interlocuteur privilégié des élus ou dirigeants de grandes entreprises. Le correspondant d’un quotidien dans un agglomération de faible importance peut vite devenir un notable, statut social tacite qui ne lui permet plus d’exercer son métier avec discernement. De plus, il est fréquent pour un journaliste de PQR d’avoir à traiter un sujets dont il connaît personnellement les interlocuteurs. Il est ainsi particulièrement important pour le journaliste de PQR de s’astreindre à une relative mobilité géographique ou de maintenir une distance avec le pouvoir local. Tous les dirigeants de journaux locaux affirment qu’ils ont défini des règles strictes en matière de faits divers, rubrique qui constitue un enjeu crucial pour la PQR. Certains journaux ont rédigé des chartes, d’autres ont créé des commissions, quelques quotidiens ajustent enfin leur position concernant les faits divers au cas par cas. Parmi les pratiques qu’ils s’interdisent, on trouve le refus de publier le nom des personnes qui se sont suicidées, le nom des condamnés à une peine de sursis, la publication de photos d’accusé en menottes, etc.. Les journaux de PQR recherchent toujours davantage de proximité avec leurs lecteurs, ce qui se traduit dans leur organisation interne par plusieurs orientations : depuis environ cinq ans, les journalistes sont d’avantage présents sur le terrain, et plus particulièrement dans les quartiers en difficulté, qu’au siège du journal. Les bureaux régionaux sont de plus en plus autonomes sur le plan budgétaire. Le contenu rédactionnel est lui aussi marqué par cette exigence de proximité: le courrier des lecteurs, de plus en plus nombreux, prend une place de plus en plus prépondérante dans le journal. Les rubriques d’informations pratiques pour le lecteur se multiplient également, devenant de plus en plus personnalisées. Ce type de rubrique correspond à la volonté des journaux d’assurer leur survie en devenant indispensables, une politique commerciale destinée au lecteur-client plutôt qu’au lecteur-citoyen décrit dans les valeurs fondatrices de la PQR. Les différentes formes de journalisme pratiquées dans la PQR nous amènent à nous interroger sur la frontière entre le journalisme et d’autres professions : – Entre journaliste et chargé de communication quand le journaliste de PQR soutien sans réserves des dossiers institutionnels ou de vie publique. Cet engouement fréquent pour les initiatives d’aménagement du territoire nécessite pourtant une vision sur le long terme, de nombreuses compétences et beaucoup de précaution avant de proposer un jugement de valeur aux lecteurs. – Entre journaliste animateur social : le journaliste de PQR crée souvent des liens privilégiés avec la population du quartier sur lequel il écrit. Son rôle de relais pour l’intégration sociale ou la possibilité d’amplifier des conflits d’intérêts l’exposent à des débordements d’ordre éthique. La distance à garder vis à vis du pouvoir et des entreprises doit aussi être respectée avec les particuliers et les communautés. Est-il possible de traiter avec recul l’actualité concernant son environnement immédiat ? – Entre journaliste et conseiller juridique : le développement des rubriques de services favorise également le rapprochement entre le lecteur et le journal. Mais le journaliste de PQR, en aidant ainsi le lecteur dans sa vie quotidienne, ne se transforme-t-il pas soit en avocat, soit en assistante sociale ? Dans sa recherche d’une réponse pertinente et aussi exhaustive que possible aux besoins exprimés par le lecteur, la presse de proximité se révèle, à l’instar de la télévision ou de la radio, être un média multi-usages, multifonctions, aux vocations plurielles : informer certes, mais aussi conseiller, divertir et aider. Le journaliste de proximité, semble donc épouser, plus que les contours du journalisme investigateur et redresseur de torts, ceux d’un journalisme solidaire de ses lecteurs au regard de leur relation de proximité. Enfin, la PQR doit le maintien de sa position dominante au lien social qu’elle assure auprès de son public. Le lecteur y puise des informations sur son environnement global (actualité internationale et nationale) mais surtout sur son environnement immédiat. Elle permet à la fois la vulgarisation des connaissances politiques, économiques, culturelles globales et parallèlement, et renforce le sentiment d’appartenance à la communauté environnante. La densité même des réseaux de collecte de l’information globale (carnet, annonces, vie associative, etc.) transforme chaque quotidien régional en véritable base de données d’informations de services. Cette dimension locale a contribué à renforcer l’aspect institutionnel de la pratique informative de la presse régionale. La place importance occupée par l’information de service destinée au plus grand nombre a peu à peu lissé les polémiques et fait disparaître toute expression nette d’opinion dans la vie locale au profit d’un discours désengagé, sinon conservateur. Les initiatives de la PQR sur Internet Dans une étude de la SOFRES, publiée en novembre 2000, sur les attentes des français en terme d’information de proximité (5) il apparaît que les classes socioprofessionnelles satisfaites par les médias et supports d’information locale sont aussi celles qui disposent du plus de temps libre. Ainsi, les inactifs ou travailleurs à temps partiels manifestent une plus grande satisfaction que les catégories jeunes, urbaines et travailleurs à temps complet car ils consacrent plus de temps à chercher une information dans les différentes sources disponibles. Cette satisfaction relative des français indique donc à la presse régionale une marge possible de progression. L’inégale perception par les Français de la qualité des services de proximité existants donne ainsi des pistes quant au possible renouveau d’une presse quotidienne régionale vieillissante. Il existe donc un véritable potentiel d’expansion pour l’information de proximité tant les Français expriment l’attente claire d’une information plus accessible, plus immédiate et plus proche de leur mode de vie. Depuis 1994 presque tous les journaux de la PQR ont créé leur version Internet, souvent via une filiale multimédia. Le premier en ligne fut sudouest.com, édition bordelaise, du groupe Sud Ouest, les autres suivirent en ordre dispersé, avec des moyens très disparates. Les raisons de ces différentes appréhensions de « la toile » sont diverses : certains ont cru en l’opportunité de créer une vitrine pour leur journal tandis que d’autres se sont longtemps réfugiés dans le protectionnisme par peur de voir leurs ressources financières amputées par ce nouveau support. La gratuité des petites annonces en ligne fut le principal obstacle à l’engouement de la PQR pour Internet. La rentabilité n’étant pas envisageable à cours terme, certains préfèrent développer leur site en interne en créant un filiale Internet, Méditerranée Networks pour Nice Matin, Atlantel pour Sud Ouest, TC-Multimédia pour Ouest-France, Phaestos pour Midi Libre, i-Paris pour Le Parisien… Les équipes multimédias se bornent bien souvent à une personne chargée de veiller à la mise en ligne des articles du quotidien, certains tels Le Télégramme de Brest, Le Républicain Lorrain ou encore Midi Libre dédient des journalistes pour proposer une édition légèrement différente de la version papier. La publication des articles est également très disparate suivant les négociations effectuée par les rédactions sur les droits d’auteurs. En juillet 1999, Le Progrès à Lyon à du suspendre la publication de certains articles du quotidien sur son site Internet. Après une condamnation du TGI de Lyon, le quotidien ne pourra dupliquer les articles sur son site qu’avec l’autorisation express des journalistes concernés. Les premiers essais ne sont pas toujours concluants, « La PQR a bien souvent créé des sites très lourds, avec des offres larges, qui s’étendent des informations mondiales à la micro locale. Je ne suis pas certain que le lecteur s’y retrouve » (6). Les rédactions poursuivent leur réflexion sur l’ergonomie, le contenu ou la rentabilité de leur site. Régulièrement, chaque journal propose une nouvelle version de son portail. Cependant, la presse locale tarde à exploiter toutes les potentialités offertes par Internet en terme de multimédia et les portails proposant une ergonomie et un contenu adapté au web restent à peaufiner. Point commun entre les sites web de la PQR, une hiérarchie souvent confuse entre les services pratiques, l’information locale et l’information nationale. Les équipes de rédaction dévouées à l’Internet restent peu nombreuses, allant de zéro à cinq journalistes ou stagiaires en moyenne. Certains titres comme la dépêche du midi possèdent des sites dont la mise en page des articles est entièrement automatisée. Bien souvent, l’aspect technique est à la charge des filiales multimédia. La responsabilité des éditions en ligne incombe soit au directeur de la publication du journal papier soit à un journaliste nommé rédacteur en chef de l’édition électronique. Premiers regroupements au sein de la PQR Conscients de la nouvelle donne représentée par l’émergence d’Internet dans le domaine de l’information et de l’arrivée d’une nombreuse concurrence, les responsables des grands titres de la PQR ont pris conscience de la nécessité de regrouper leurs compétences. Il est désormais vital pour la PQR de partager son savoir-faire technologique, de créer des alliances commerciales et de développer en commun de nouvelles applications liées au multimédia. – France Images Régions, de l’écrit à l’audiovisuel. En 1995 une partie de la presse locale a constitué un GIE (Groupement d’Intérêt Economique) pour mettre en commun son fonds éditorial et négocier d’une seule voix avec les opérateurs de réseaux. France Images Régions est un réseau de fourniture d’images qui rassemble les filiales audiovisuelles de 10 titres de la presse quotidienne régionale (La Voix du Nord, La Nouvelle République du Centre-Ouest, Ouest-France, Sud-Ouest, Midi Libre, Le Républicain Lorrain, L’Alsace, Le Télégramme de Brest et de l’Ouest, La Provence et Nice-Matin). Ce groupement a pour objectif la vente d’informations régionales dans les médias audiovisuels où le créneau est vacant. France Images Régions est enfin un moyen pour ses actionnaires d’assurer une présence audiovisuelle dans un secteur où la diversification et les alliances « pluri-médias » s’intensifient et un contexte où les bouquets multimédias éclosent. – Web 66 C’est en février 1998 que le Syndicat de la presse quotidienne régionale a annoncé la constitution d’un Groupement d’intérêt économique intitulé Web 66 (7), afin de développer le marché publicitaire sur Internet (l’expérience de couplage publicitaire existait déjà sous le nom de PQR 66). Ce groupement a pour vocation la commercialisation de ses espaces publicitaires sur Internet en fonction de l’audience cumulée de chacun de ses membres. Le prix des espaces est ainsi relatif au nombre de pages vues réalisées par les sites des 58 titres et leurs sites Internet respectifs. L’objectif de Web 66 est d’offrir aux annonceurs une plate-forme Internet nationale capable de valoriser des audiences régionales. Il permet à ses membres de créer une seule régie publicitaire avec une tarification unifiée et des bilans de campagne publicitaire centralisés. – France PA Presse France PA Presse joue le rôle de centrale de syndication de Petites Annonces pour la presse régionale. « Il s’agit à l’origine d’une initiative prise fin 1998 au sein du Syndicat de la presse quotidienne régionale », explique Christian Jegourel, PDG de la société. L’idée de base de France PA Presse est de mettre en commun les petites annonces de tous les groupes de presse signataires. Dix-sept groupes de presse représentant 23 quotidiens régionaux ont adhéré à France PA Presse : Nice-Matin-La Provence, mais également Le Midi Libre dont le groupe Le Monde vient de prendre le contrôle, Sud Ouest, La Dépêche du Midi, L’Alsace, Le Bien Public, Le Dauphiné Libéré, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, L’Est Républicain, La Montagne, La Nouvelle République du Centre Ouest, Le Parisien, Le Progrès, Le Républicain Lorrain, Le Télégramme et La Voix du Nord. Parmi les grands absents figure Ouest France, le plus grand quotidien français en terme de tirage qui n’a pas souhaité se joindre au mouvement et a déjà opté pour une exploitation directe en ligne de ses PA. Chaque actionnaire détient entre 5 et 7% du capital de la structure chargée de gérer une base de données de 200.000 annonces accessible indépendamment depuis les sites respectifs de chaque quotidien. 10000 nouvelles annonces sont mises à jour quotidiennement. Celles-ci sont classées suivant quatre grandes familles : emploi, immobilier, véhicules, divers-loisirs. Les groupes alimentent le site Internet mais gardent une liberté de manœuvre dans leur politique commerciale à l’égard des annonceurs et dans la durée de vie de leurs annonces (30 jours au maximum cependant). Les grands acteurs se sont également engagés seuls ou en alliances dans des réseaux nationaux de City-guides que nous étudierons dans la troisième partie du présent mémoire. Lire le mémoire complet ==> Mutation de la presse issue de l’émergence des NTIC – Internet Mémoire de DESU, diplôme d’études supérieures universitaires Réseaux câblés et technologies de communication Université Paris VIII – Vincennes – St Denis _________________________________ (1) SPQR : Syndicat de la PQR : www.pqr.org (2) « Productions en réseaux et mutations professionnelles du journalisme », étude réalisée en 1997 par l’Observatoire des nouvelles technologies d’information-communication et des métiers de l’IUT de Lannion – Réseau – Avril 98 – N° 143 (3) Etude commandée par la Fondation Varenne pour approfondir la connaissance des stratégies citoyennes de la presse quotidienne régionale : http://www.famv.com/infos/enquetes/enquetes1_edito.html (4) Jean Michel Baylet, PDG de la La dépêche du Midi (5) Site de la Sofres : http://www.sofres.com/etudes/pol/101100_proxim_r.htm (6) Denis Ruellan, directeur du département information communication à l’IUT de Lannion et maître de conférence à l’université Rennes 1. (7) Site Internet : http://www.pqr.org

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