III – Le logiciel libre comme modèle communautaire de développement
Manuel Castells décrit dans la Galaxie Internet (p.128), le développement du logiciel libre comme étant le plus adapté à la production de réseaux qui émergent d’Internet. En effet, le développement des logiciels se fait autour de communautés virtuelles plus ou moins grandes.
Les logiciels doivent être conçus de façon à être le plus modulaire possible afin de permettre un développement décentralisé. Linux par exemple ne constitue qu’un petit noyau sur lequel se greffe ensuite un grand nombre d’outils qui eux-mêmes constituent la base d’un système plus grand appelé à tort Linux.
Ainsi, chacune des composantes est à peu près autonome par rapport aux autres. Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas l’anarchie qui règne dans ces différentes communautés.
Chacun a son modèle de gestion, où l’on retrouve des leaders implicites ou plus formels.
IV – Impact socioéconomique du logiciel libre
Il est reproché au logiciel libre de ne pas offrir suffisamment de garantie. Pourtant, ce phénomène peut se targuer d’un immense succès,dont linux se fais l’écho, preuve du meilleure gage de respectabilité. L’Internet est un formidable gisement de compétence, souvent bien plus réactif que l’assistance technique assurée par les éditeurs commerciaux ou certaine société de service.
Le marché naissant du logiciel libre est intrinsèquement générateur d’emplois de service autour de prestations d’intégration, de développement, de maintenance et de formation. Une nouvelle donne économique ou la matière premier informatique est vendus à prix contant, pourrait susciter un vaste marché, de service ou clients et fournisseurs y trouveraient biens leurs complètes
- Un investissement raisonnable et pour le client.
- Des prestations de services élargies à forte valeur ajouté et des marges substantielles pour le fournisseur.