Etat de l’art sur la Téléphonie sur IP

Etat de l’art sur la Téléphonie sur IP

Première partie: Etat de l’art sur la Téléphonie sur IP et les solutions logiciels libres

II. Problématique de recherche de développement

L’introduction des TICs au niveau des populations rurales par l’utilisation des ordinateurs a montré ses limites lors de la phase I du projet Acacia.

En effet, l’exploitation des applications sur des ordinateurs de bureau dans les zones rurales a posé de sérieux problèmes de maintenance à cause de pannes répétées et de l’absence d’un service après-vente sur place. Il fallait donc transférer les ordinateurs dans les villes comme Dakar.

Ce qui a augmenté d’une manière considérable le coût d’exploitation. D’autre part l’inexistence de l’électricité et le coût élevé du téléphone ont aussi rendu presque inexploitable les solutions qui ont été proposées.

Il convient aussi de souligner que toutes ces applications étaient faites avec des logiciels propriétaires (Suite de Microsoft, SQL Server, Visual Basic, Front Page etc…) d’où les coûts exorbitants pour la généralisation de leur utilisation.

De manière générale, les constats ainsi faits peuvent être partagés avec tous les projets de la première génération d’Acacia.

Peu d’entre eux ont eu les moyens techniques et financiers de poursuivre les expériences tentées dans le même contexte que celui décrit ci-dessus.

Etat de l'art sur la Téléphonie sur IP

Toutes ces limites ont amené le personnel du Centre de ressources (créé lors de la Phase I du projet) a exploré avec certains projets Acacia d’autres opportunités de collaboration en tenant compte de l’évolution technologique marquée par l’expansion des technologies sans fil, notamment la téléphonie mobile, et celle des logiciels libres.

En effet, l’examen des problèmes rencontrés jusqu’ici semble militer en faveur de solutions alternatives qui vont résider dans l’utilisation des technologies sans fil, des services basés sur des serveurs vocaux et l’utilisation d’équipements de communication à usage plus simple et ce, en recourant aux logiciels libres permettant à des entités de poursuivre la recherche dans ce domaine à moindre coût.

Actuellement, plus que toute autre, la technologie cellulaire est celle qui est la plus diffusée dans les pays en développement. Au Sénégal, en moins de sept ans, le nombre de téléphones mobiles a largement dépassé celui des téléphones fixes.

En effet, en 2001, alors que le parc des téléphones fixes n’atteint pas 150 000 lignes, la SONATEL, premier opérateur dans ce segment, déclare plus d’un million (1 000 000) de clients au moment où la SENTEL, devenu TIGO, le second opérateur revendique plus de 5 00 000 clients.

On peut dire que la téléphonie mobile a envahi toutes les couches de la population, toutes les régions du pays et toutes les tranches d’âge. On remarque particulièrement l’appropriation du téléphone mobile par les femmes, les jeunes et les acteurs du secteur informel de l’économie (commerçants, artisans) jusque dans les zones rurales lorsque le signal y est présent.

Cette pénétration du téléphone mobile est sans commune mesure avec celle de l’ordinateur et de l’Internet pour les raisons préalablement évoquées ci-dessus.

Cette pénétration du téléphone mobile est sans commune mesure avec celle de l’ordinateur et de l’Internet pour les raisons préalablement évoquées ci-dessus.

Cet avantage est accentué avec l’utilisation des PDA (Personal Digital Assistant littéralement assistant numérique personnalisé) qui occupent aujourd’hui une place de plus en plus importante dans l’innovation de la communication. En plus de ses fonctions de base en matière d’organisation, un PDA propose de plus en plus des outils multimédia avancés permettant de lire des vidéos ou des animations Flash.

Le PDA offre aussi des usages de géolocalisation, de cartographie et de navigation qui peuvent être d’une grande utilité pour des populations nomades, comme c’est le cas avec les éleveurs.

Le troisième aspect à prendre en considération est l’émergence des réseaux basés sur le sans-fil (réseaux Wi-Fi) offrant à la fois simplicité et coût abordable pour des connexions à Internet avec, en plus, la possibilité des les combiner avec des téléphones mobiles et des PDA.

La quatrième motivation vient de l’utilisation de logiciels libres (open source).

En effet, les logiciels libres constituent une solution pour résoudre le coût élevé des applications est l’utilisation des logiciels libres.

Pour des pays comme les nôtres qui ne peuvent pas se payer les technologies coûteuses du Nord pour se hisser à des niveaux de compétences élevés, le mouvement des logiciels représentant une chance unique que les centres de recherche universitaires doivent saisir.

Une des forces de ces logiciels étant le développement coopératif grâce au partage des connaissances, l’accès aux sources des programmes permet une meilleure appropriation des nouvelles technologies par les programmeurs du Sud.

Leur mode de diffusion permet de les rendre librement accessibles, contribuant ainsi à la vulgarisation de l’outil informatique dans nos pays où, malheureusement, le prix des licences maintient un certain retard et ne permet pas, comme le montre les exemples de la première phase d’Acacia, à la généralisation de leurs usages.

III. Objectifs et méthodologies

La tache que j’aurai eu à accomplir durant ce stage consistera justement à participer au déploiement d’une maquette de test avec toutes les fonctionnalités d’un système de communication VoIP, basées sur des solutions open source, incluant tous les paramètres à prendre en compte en vue d’un déploiement à échelle réelle pour permettre aux villageois, éleveurs et agro-eleveurs migrants ou non de rester dans le contexte rural et d’accéder individuellement ou collectivement à l’information dont ils ont besoin pour mener leurs activités (par exemple prix du bétail, du lait, de la viande et des aliments du bétail ,et sur les informations sanitaires telles que les maladies épizootiques, zoonoses,etc.).

C’est ainsi que dans la première partie, nous penserons à un état de l’art sur la téléphonie sur IP pour assurer une bonne connaissance sur les architectures et modes d’accès qui existent ainsi que sur les protocoles de signalisations et les protocoles de transports.

Cette étude sera complétée par un état de l’art sur les solutions libres et une étude comparative afin de pouvoir choisir la solution la plus adéquate.

Une fois la solution libre et le matériel de test choisi, la seconde partie consistera, quant à elle à la mise en oeuvre d’un PABX IP open source.

Cette phase consiste à l’installation, la configuration et le déploiement d’une solution de communication au sein du département mathématique informatique.

La dernière partie de mon stage consistera à tester les différentes fonctionnalités offertes par notre plateforme et à faire un couplage du PABX IP avec une architecture SMS afin de pouvoir envoyer des SMS.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Etude et mise en place d’un système de communication de VOIP: appliqué à un PABX IP open source
Université 🏫: Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Master II professionnel - Système d'informations réparties
Auteur·trice·s 🎓:
Mr BASSIROU KASSE

Mr BASSIROU KASSE
Année de soutenance 📅:
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