Le Maroc et la net économie

Le Maroc et la net économie

Chapitre III : le cybermarketing : Evaluation et perspectives cas du Maroc :

Après avoir abordé dans la premier et le deuxième chapitre le fondement théorique du cybermarketing pour une entreprise électronique. Nous traiterons dans le troisième chapitre le volet empirique.

Nous commencerons par l’évaluation du e-commerce au Maroc et la réaction des principaux secteurs face à l’émergence des NTI, puis nous choisissons un terrain d’étude sur lequel nous élaborons notre enquête en suite nous avons procéder à l’analyse des résultats obtenus qui nous aideront à mieux comprendre les pratiques des entreprises marocaines en matière de e-commerce et la mise en œuvre des stratégies cybermarketing.

Section I : Le Maroc et la net économie.

L’avènement de la société de l’information, l’utilisation accrue des technologies de l’information, la globalisation des échanges, l’évolution Vers une société en réseaux sont autant de facteur qui ont poussé la Maroc à revoir sa vision du secteur des NTI et de s’y investir.

Au fait , pour entrer dans la nouvelle économie , il faut que le Maroc profite de tout ce que les TIC peuvent offrir , le rôle que peuvent jouer les TI dans le processus de modernisation, de mise à niveau et de gain de compétitivité n’est plus à démontrer.

Le commerce électronique et les technologies de l’information en général , sont susceptibles d’aider le Maroc à diversifier son économie , loin de l’agriculture vers des services à valeur ajoutée et vers une production industrielle plus performante .

Paragraphe1 : les NTI qu’en est –il au Maroc :

« Le Maroc est plus que jamais condamné à s’adapter à la nouvelle société émergente de l’information et du savoir à se positionner dans les nouvelles technologies et créneaux économiques et à s’imprégner des idées et valeurs universelles( ) »

Le secteur des télécommunications tient une place stratégique dans le développement des NTIC au Maroc,. Il est considéré comme un support pour les autres secteurs d’activité , un vecteurs de développement et un soutient a la réforme des structures .

Ainsi, le secteur de télécommunication a connu une révolution importante marquée essentiellement par l’augmentation des abonnées au téléphone fixe qui on atteint à 1.31million abonnées à fin 2004( ) au lieu de 266000abonnées en 1987( ), en plus  des abonnées au mobile qui avoisinent 8.8millions de client pour IAM en 2005 ( ) avec un chiffre d’affaire consolidé qui a atteint 20542millions de DH.

De même, conscients de l’importance des nouvelles technologies d’information, les autorités publiques ont introduit l’Internet à partir de 1995 dont les abonnés ont atteint 88163abonnés dont 44% à l’ADSL.

Par tous les moyens ,que ce soit par le fixe , le mobile ou l’Internet, l’informatique et les télécommunications sont en train de changer notre manière de vivre.

1- L’Internet au Maroc :

L’Internet a été introduit dans le royaume en 1995 et prés de 11% des internautes

Actuels déclarent être des utilisateurs depuis cette date selon une étude récemment parue.

Toujours, d’après cette étude, ce sont prés de 80%des internautes qui surfent depuis plus d’un an. On le voit, l’utilisation des TIC au Maroc ne date pas d’hier et les internautes se considèrent comme utilisateurs expérimentés( ).

L’introduction d’Internet au Maroc n’a pas  été  une initiative nationale ou politique. Un groupe de cinq personnes a fait un travail de promotion, de vulgarisation, et de sensibilisation auprès des décideurs qui ne savaient pas à quoi Internet pouvait servir et ce que cela pouvait apporter au Maroc.

Le premier facteur en faveur de l’introduction d’Internet au Maroc, était la nécessité d’avoir des système de télécommunications qui permettaient de participer au marché globale.

Un deuxième facteur était la nécessité d’avoir des échanges d’information à l’intérieur du pays pour être compétitif  vis-à-vis d’autres pays.

Le troisième facteur était le déséquilibre entre les régions du Maroc notamment entre les zone rurales et les zones urbaines( ).

L’Internet au Maroc reste encore au stade embryonnaire même si la majorité des analystes tablent sur un développement important dans les prochaines années. Effectivement, entreprise ,citoyen et Etat hésitent toujours à se lancer dans le cyberespace .

A- le citoyen marocain et l’Internet :

Le marché marocain d’Internet enregistre une forte dynamique de croissance aussi bien au niveau des utilisateurs que de l’infrastructure.

D’après ses statistiques sur les internautes marocains, menara a déclaré que le nombre d’internautes au Maroc a atteint 4millions a la fin de décembre 2005, 90% de ces internautes accèdent à Internet à partir d’un cybercafé à des tarifs qui varient entre3 et 5DH/h( ).

Un autre constat important caractérise l’évolution de l’Internet au Maroc, la croissance, rapide du marché de L’Internet qui s’est effectuée récemment, a été possible grâce à la forte demande des accès privés partagés, principalement les cybercafé dont le nombre dépasse 3000 répartis à travers le royaume( ).

D’autre part le taux d’équipement des ménages en micro-ordinateurs reste très Faible au Maroc. En effet, les foyers urbains disposant d’un ordinateur ne représente que 5% de la population total. Tel pourcentage reflète l’incapacité du citoyen marocain moyen à se procurer un ordinateur jugé coûteux et inutile( ).

En fait, à partir des indicateurs publiés par mènera ,190000 ménages marocaines sont connectes a Internet( ), un nombre qui est beaucoup plus faible par rapport aux USA aux pays européennes ce qui nous explique clairement que la démocratisation de l’utilisation d’Internet au Maroc ne semble alors qu’a ses début .

Plusieurs obstacles, du côte particuliers ,empêchent un véritable essor d’Internet. Outre le taux d’analphabétisme dont souffre toujours le royaume et qui est a l’ordre de 50% ( ), on cite entre autres :le facteur économique qui trait notamment aux coûts d’accès (abonnement et communication )et au coûts d’équipements qui demeurent trop  élevés par rapport au niveau de vie de la population dont le taux de chômage oscille entre 16% et 18%( ) ensuite, le facteur formation avec une faible maîtrise de l’outil informatique, de plus le facteur culturel qui fait que le citoyen marocain n’appréhende toujours pas la réalité de cette révolution .

Un autre handicape qui ralenti la diffusion du réseau des réseaux est la lenteur des transmissions Internet, au point que des internautes déçus qualifient le réseau de world wide wait (www).

L’avenir du numérique ne sera pas complètement assuré tant que ce problème

Ne sera pas résolue, Ittisalat-Al -Maghreb  a introduit L’ADSL( )–Internet à haut débit _au Maroc pour remédier à ce problème, mais son coût est loin d’être à la portée du citoyen marocain( ).

D’autre raisons à la faiblesse de l’effectif des Internautes , peuvent être ajouter, d’abord, l’absence d’une politique visant la promotion d’Internet qui n’encourage guerre une grande utilisation surtout pour une population qui demeure majoritairement à revenu faible, ainsi que le monopole d’Ittissalat-AL-Maghreb qui impose les prix qu’elle veut et qui ne laisse pas une grande place aux providers privés (Wanadoo par exemple)( ).

Afin qu’Internet devient un élément familier de l’environnement de chacun, le secrétaire d’Etat marocain chargé des affaires économique et générales,

Monsieur Rachid Talbi Alami, et à  l’occasion de la conférence de suivi arabo-africaine du sommet mondial sur la société de l’information, a déclare que le Maroc encourage, de deux manières, un accès plus vaste à l’Internet( ) : premièrement, en réduisant les coûts,

Deuxièmement, en augmentant le débit, grâce à l’installation de ligne ADSL, une nouvelle technologie qui permet de faire passer un plus grand nombre de donnée sur les lignes téléphoniques en cuivre existantes.

Le Maroc et la net économie

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– déclaration du feu sa majesté le roi Hassan II, que dieu  l’ait en sa sainte miséricorde, en d’adressant aux participants des IIème journées nationales de télécommunications tenues en 1994.

– www.anrt.net .ma

– « les NTIC, un secteur porteur » l’opinion le 06/04/2001

– « chiffre d’affaire consolidé au 31 décembre 2005 »article sur le site de Maroc telecom www.iam.am le 26/01/2006

– « le secteur des télécommunications au Maroc », www.1stmaroc .Com, 2005

– « entre technologie et tradition gérant les déséquilibres  »entretien avec najat Rochdi, coordinatrice réseau de développement durable (SDNP) et vice Présidents du chapitre d’ISOC du Maroc lors de la conférence annuelle du Internet society à kualalumpur en  Malaisie 21juin 1997.

– « les indicateurs d’Internet  au Maroc « le blog de Mehdi Dehbi blog marocain sur le site : www.menara.ma, le 16 décembre 2005

– Les indicateurs d’Internet au Maroc sur le site :www.menara.ma le 16/04/2005.

– Internet au Maroc : radioscopie du marche, mènera technologie du 16/04/2002.

– Les indicateurs d’Internet  au Maroc  sur le site :www.menara.ma le 16/12/2005.

– Rapport de l’association Maroc 2020, sur le site : www.maroc2020.ma

– Ibid.

– Asymmetric digital subscriber lines : L’ADSL permet d’améliorer les performances des réseaux d’accès et en particulier de la ligne d’abonné du réseau téléphonique classique, il est donc une solution intéressante pour  bénéficier d’un accès rapide à Internet.

– « cyberespace et cybermarketing: des concepts encore au stade embryonnaire au Maroc » Samira Bakkouri  2003-2004, univerité de Fès.

– « Le commerce électronique, cas des banques de Méknes » El kharbaoui taoufik 1999-2000, universités de Méknes.

– www.ifrance.com, le lundi 12 novembre 2005.

Pour citer ce mémoire (mémoire de master, thèse, PFE,...) :
📌 La première page du mémoire (avec le fichier pdf) - Thème 📜:
Le cybermarketing
Université 🏫: Université Moulay Ismail - Faculté des sciences juridiques, Economiques et sociales
Auteur·trice·s 🎓:

Année de soutenance 📅: Mémoire de Licence en sciences économiques et gestion
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