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Comment l’analyse comparative des modes d’internationalisation transforme les entreprises en Algérie ?

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🏫 Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou - Faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et Sciences Commerciales - Département des Sciences Commerciales
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Master - 2019
🎓 Auteur·trice·s
Mr LAIDANI Nabil, Mr MAHDI Mokrane
Mr LAIDANI Nabil, Mr MAHDI Mokrane

L’analyse comparative des modes d’internationalisation révèle que 93,77 % des exportations algériennes dépendent des hydrocarbures, soulevant des questions cruciales sur la diversification. Cet article explore comment les entreprises privées, comme MFG, peuvent transformer cette dynamique, avec des implications significatives pour l’économie algérienne.


Facteurs liées au choix du mode d’internationalisation

Le choix d’un mode de présence à l’étranger est complexe et influencé par de multiples facteurs externes ou internes

La politique commerciale de l’entreprise

Le choix d’un mode de présence peut être contraint par le type de produits commercialisés par l’entreprise. La question du service après-vente est essentielle pour les biens industriels et le choix du partenaire pourra dépendre de ce critère.

Le choix de l’intermédiaire doit être également cohérent avec le mix de l’entreprise le prix est souvent un critère déterminant, tout comme l’image que l’entreprise souhaite véhiculer dans sa politique de communication.

L’expérience de l’entreprise à l’international est prépondérante, une méconnaissance de certains marchés la poussera nécessairement à s’associer avec des partenaires locaux.

Les ressources humaines de l’entreprise

L’effectif de l’entreprise joue un rôle déterminant dans les ressources susceptibles d’être mobilisées à l’export. Cela vaut aussi pour la maîtrise ou non des langues étrangères, de la dimension interculturelle des pays visés, de la compétence de ses ressources propres ou de ses partenaires.

Dans certains cas, l’entreprise peut envoyer sur place des salariés, dans d’autres cas elle devra passer par des intermédiaires locaux.

Une PME de 200 personnes peut facilement mobiliser une vingtaine de salariés pour une commande importante à l’étranger, mais une TPE de 10 salariés aura plus de difficultés et devra s’associer à des partenaires pour envisager le même contrat.

24 DELACOLETTE Jean « Les contrats de commerce internationaux » ; Ed de Boeck, Bruxelles, 1996, P120.

Le degré d’attractivité du marché

La pérennité des structures mises en place dépend du potentiel commercial détecté lors de l’étude de marché. Il est préférable de choisir un importateur-distributeur pour un marché sur lequel l’entreprise ne vise pas de développement de sa structure et d’envisager au contraire la création d’une filiale pour des marchés appelés à se développer sur le long terme.

Cette attractivité du marché se mesure à la fois par sa taille, sa progression en termes de ventes, son degré de pression concurrentielle, ses particularités.

Les aspects financiers et juridiques

La trésorerie de l’entreprise conditionne le choix des intermédiaires. Certains choix peuvent être strictement financiers (la création d’une filiale représente un investissement dont la rentabilité n’est pas immédiate).

D’autres choix dépendent du risque que l’entreprise est prête à consentir. Ainsi, le choix d’un importateur-distributeur est nettement moins risqué puisque ce dernier achète les produits et supporte ensuite le risque de non-paiement du client.

D’autre part, il est important de mesurer l’incidence des marges de chaque intermédiaire dans un circuit de distribution.

Ainsi, des produits à faible valeur ajoutée ne pourront pas transiter par un circuit de distribution trop long car cela réduirait au final la compétitivité de l’entreprise face aux produits étrangers.

Dans plusieurs pays, la législation impose certaines formes de distribution et la fiscalité doit également être prise en compte, au même titre que les habitudes locales de consommation.

Les raisons et les risques d’internationalisation

L’internationalisation des entreprises est le résultat de plusieurs raisons, mais elle est sujette à plusieurs risques :

Les raisons d’internationalisation

Les facteurs qui poussent les entreprises à s’internationaliser sont résumés dans le tableau ci-dessus :

Tableau n° 1 : Les raisons d’internationalisation

Tableau n° 1 : Les raisons d’internationalisation
Paramètre/CritèreDescription/Valeur
Facteurs de pousséeFacteurs qui incitent les entreprises à s’internationaliser
Facteurs d’attractionOpportunités offertes par les marchés étrangers

Source : J. PAVEAU, J. DUBOIN, « pratique du commerce international » 24eme Edition, Edition Foucher, France, 2013, p 119.

Les risques d’internationalisation

Nous distinguons plusieurs types de risques auxquels sont exposées les entreprises qui s’internationalisent, notamment dans le cadre de leurs stratégies d’exportation nous pouvant les résumer comme suit :

Tableau n° 2 : Les risques d’internationalisation

Tableau n° 2 : Les risques d’internationalisation
Paramètre/CritèreDescription/Valeur
Risques commerciauxRisques liés aux marchés et à la concurrence
Risques financiersRisques liés aux changes et aux paiements
Risques politiquesRisques liés à l’environnement politique des pays

Source : J. PAVEAU, J. DUBOIN, « pratique du commerce international » 24eme Edition, Edition Foucher, France, 2013, p 121.

L’internationalisation des entreprises représente à la fois une réponse et un facteur important du développement de l’entreprise, cette dernière va devoir prendre en considération l’internationalisation dans la définition de sa stratégie et cela qu’elle que soit sa taille.

Comme nous l’avons vu, l’exportation constitue un premier pas vers la conquête des marchés étrangers, elle constitue également la phase initiale d’internationalisation, que nous allons voir dans la dernière section de ce chapitre tout en se basant sur les outils de l’analyse stratégique du processus d’exportation.

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24 DELACOLETTE Jean « Les contrats de commerce internationaux » ; Ed de Boeck, Bruxelles, 1996, P120.


Questions Fréquemment Posées

Quels sont les facteurs influençant le choix du mode d’internationalisation?

Le choix d’un mode de présence à l’étranger est complexe et influencé par de multiples facteurs externes ou internes, tels que la politique commerciale de l’entreprise, l’expérience à l’international, les ressources humaines, l’attractivité du marché, ainsi que les aspects financiers et juridiques.

Pourquoi les entreprises choisissent-elles de s’internationaliser?

Les raisons d’internationalisation des entreprises sont liées à des facteurs de poussée qui incitent les entreprises à s’internationaliser et à des facteurs d’attraction qui représentent les opportunités offertes par les marchés étrangers.

Quels risques sont associés à l’internationalisation des entreprises?

L’internationalisation des entreprises est sujette à plusieurs risques, notamment le risque de non-paiement du client et les défis liés à la création d’une filiale qui représente un investissement dont la rentabilité n’est pas immédiate.

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