La photographie documentaire en Haïti révèle des vérités inattendues sur l’occupation américaine (1915-1920). En analysant des images emblématiques, cet article met en lumière les représentations sociopolitiques complexes et les codes vestimentaires, transformant notre compréhension de cette période tumultueuse.
- JEAN BAPTISTE Conzé et Hanneken
L’image de la honte nationale accompagné de l’assassin
Photo de Jean Baptiste Conzé et Hermann H. Hanneken, le traitre et l’assassin, après avoir assassiné Charlemagne Peralte furent récompensé et décoré par le gouvernement haïtien, se rendait à la citadelle.
Il s’agit d’une photo en noir et blanc de presse sur page écran Haiti – Renouveau, on n’a pas pu identifier le photographe, on l’a publié en 2004; son titre est Conzé et Hanneken à la recherche de Charlemagne Peralte.
Cette image, n’accompagnant pas d’article, a été diffusé sur la page web intitulé : Bassin Zim, sur le site internet Haïti- renouveau en 2004243. Un marine et un haïtien jouant ici le rôle de traitre; un faux cacos, en toute liberté, le marine a une ceinture militaire, pieds à 45 degrés244, pantalon dedans.
Une botte qui lui donne presqu’aux genoux, chacun porte de chapeau mais différents, le traitre porte une veste, après la trahison menant à l’assassinat de Charlemagne Péralte s’est trouvé à la citadelle Henri, espace ouvert et dénudé. Les thèmes Traitrise, assassinat, rapports occupant/occupé ne manquent d’apparaitre.
L’image du marine et du traitre, en toute liberté ayant de ceinture militaire, chapeaux différents, surveillant des cacos qui se vident les lieux après l’assassinat de Charlemagne Péralte, a soulevé une vague d’indignation chez la majorité de la population. Le président d’Haïti d’alors a décoré et récompensé le traitre, les gendarmes et les marines qui ont participé à cet assassinat.
L’image exprime un sentiment de malaise par différents procédés : les postures du marine différents avec ceux du traitre accrochent tout d’abord notre œil ; les accessoires qui caractérisent l’état de soumission de Conzé et le dépouillement du décor accentuent l’effet de malaise, des abus.
243 Op. cite
244 En géométrie, appliqué en formation militaire un angle respectant les principes militaires où même quand on se mette debout on doit mesurer comment s’arranger les pieds.
L’image est réaliste, riche en significations mais polysémique. La légende qui accompagne l’image aide à réduire cette polysémie de la photo et la contextualise. Sans la légende, nous ne pouvons pas savoir où l’action se passe, à quelle époque et la problématique soulevée.
L’ancrage linguistique complète l’information transmise par la photo et donne des repères sur certains éléments narratifs dans l’image: les sujets impliqués et le contexte de lancement des assauts. Le taux d’iconicité du sujet de l’information est élevé, car l’image permet aux lecteurs de reconnaître, d’identifier puis de comprendre ce qui se passe pour ces marines qui essaient d’utiliser tant de « ruses » possible pour étouffer le mouvement des cacos et le rapport de force inéquitable.
Les lignes obliques dominent la photo. La lecture de la photo se fait en suivant un parcours en Z (le titre, l’image et la légende). L’image est cadrée à la verticale et les éléments qui la composent sont organisés en trois paliers: le marine et le traitre en avant-plan, hors foyer, les murs du fort et le sol en deuxième plan et le décor en troisième plan (géographie des lieux et du temps).
Le photographe est placé à gauche par rapport à la scène photographiée; l’angle de prise de vue est en légère contre-plongée, ce qui produit un certain effet de puissance des sujets, surtout ils sont en état de supériorité, debout.
La photo est réaliste et objective, elle a une fonction notionnelle et c’est une photo de reportage. L’image permet de faire une première référence à des marines américains à cause de leur uniforme (couleur kaki, chapeau, botte, ceinture militaire).
Le Fort et le décor renvoient à la réalité de résistance des cacos, à travers des zones difficiles d’accès. Cette image du marine et du traitre, mobilisés débout, avec pieds et poings libre, portant des chapeaux, ceinture par balle, botte, suggèrent à la fois le danger et l’humiliation.
La photo étonne le spectateur et l’émeut par la mise en situation inattendue et le rapport de force démesuré, et les stratégies utilisées par l’occupant.
Le format des personnages à l’avant-plan crée l’effet d’une netteté à travers laquelle le spectateur/lecteur regarde, examine, découvre une réalité … La photo joue le rôle ici de preuve, elle est descriptive: elle montre d’abord un environnement ouvert mais difficile d’accès par une absence de barrière dans un lieu désertique; elle va aussi témoigner de conditions de vie de sujets cacos par des marines dans les luttes de résistances face à l’occupation.
L’effet d’opposition est bien mis en évidence par le kaki qui contraste avec les habillements de Conzé et avec les zones d’éclairage dans l’avant-plan et l’arrière-plan clair. La couleur de l’uniforme du marine est en contraste aussi avec celles du traitre.
Un procédé stylistique d’antithèse met en valeur ce rapport de force entre dominés et dominants (le marine en posture militaire, pieds forment un angle de 45 degrés VS le traitre debout mais qui adopte une posture différente et très vague).
Les personnages hors foyer au premier plan a une valeur métonymique, suggérant les lieux de résistance (la partie pour le tout).
Le photographe a dû faire cette photo avec un téléobjectif : le foyer s’est fait sur l’avant-plan, donnant ainsi une bonne profondeur de champ à l’image tout en créant une netteté en arrière-plan. Peu d’effets sont observables car le but de la photo est de témoigner d’une réalité et non d’être esthétique.
Le 15 aout 1919, l’officier commandant de la Grande-Rivière-du-Nord Hermann H. Hanneken conclut avec Jean Baptiste Conzé un pacte pour une action conjointe en vue de capturer ou tuer le chef de la rébellion caco. Né en 1893 à Saint-Louis (Misouri), s’était enrôlé dans le Marine Corps en Janvier 1914 et avait été envoyé en Haïti après avoir participé à l’intervention américaine à Vera Cruz (Mexique).
Conzé, Publia Pour l’histoire pour se défendre, aurait manœuvré le Marine pour l’amener à épouser son propre projet. Il lui fallait entrer dans ses bonnes grâces de l’américain, d’autre part le rendre moins hostile aux habitants du bourg245.
C’est alors qu’il aurait instruit de la tactique qu’il comptait adopter : il se fait passer lui-même pour caco, reconnaitrait l’autorité de Charlemagne Peralte et des hommes de son état-major le liquideraient.
Nommé depuis 26 octobre 1918, après avoir servi à Port-de-Paix auparavant, parlant parfaitement le créole, il a eu tout le loisir d’étudier les administrés. Mais arrivé jusqu’à Charlemagne qui opère dans le Plateau Central alors qu’on est jusqu’à une ville du Nord, est un défi à la géographie.
Il faut que le caco quitte son territoire de prédilection pour une incursion dans le district qui lui-même commande.
Il faut que quelqu’un parvienne à convaincre le caco pour qu’il fasse le déplacement246. Le secret est indispensable : Hanneken ne compte choisir que trois complices parmi ses notables et s’ouvrir à deux officiers au-dessus : le commandant du département du Nord, major Mead, le chef de la gendarmerie, major Wise.
Enfin Conzé comme un ressort sur lequel on peut agir. Faisant
245 (Ibid, p 199)
246 (Ibid, p 220)
parti de la « classe moyenne », Conzé connait alors des difficultés financières certaines et tire ses ressources d’un petit commerce mené par sa femme. L’entreprise dans laquelle il va se lancer tête baissée demande endurance, privation et l’acceptation de risques graves. Les Conzé sont une famille honorable connue de la Grande – Rivière…247.
Plus que l’appétit de l’argent, des motifs d’ordre moral, de compensation psychologique, ont pu donc rendre Conzé sensible aux propositions d’Hanneken. Les témoignages de Regulus Nérée : « Je crois que le besoin de paraitre ; d’être chef qui a déterminé son action contre Péralte». Conzé appartient à notre petite bourgeoisie de la campagne qui assiste à son propre processus de paupérisation.
Sous la présidence d’Oreste Zamor (février – octobre 1914) il est lui-même arête par les cacos et obligé de verser chaque fois une rançon de 2000 gourdes sous la menace des carabines. Ce héros de la classe moyenne pourchasse donc tous ceux qui font courir un danger à l’ordre politique établi.
En 1908,
« Quand éclata aux Gonaïves l’insurrection firministe », Conzé vole « au secours du gouvernement constitutionnel du général Nord, à titre d’état-major du ministre de la guerre ». en 1915, il récidive lors du soulèvement de Bobo contre Vilbrun G. Sam. Cette fois, le président repousse son offre.
« Vous êtes trop Timoun »248.
En 1919, il scelle son pacte avec Hanneken. « De Zamor à Davilmar ma mère a perdu 80 000 dollars et avec le mouvement de Charlemagne, elle fut victime d’une perte de 12 000 dollars. Si la danse devait continuer jusqu’au jugement dernier, il ne resterait donc à ma pauvre famille qu’à sortir dans les rues, armée d’un coui249… On parle de l’idéologie conzéiste.
Celle-ci se repose sur les notions d’ « ordre » et de « paix », la « protection de la société » et de mettre fin à la « politique de la haine et de l’égoïsme ». « Jusqu’à ma dernière heure, je resterai ce que je suis, un ami irréductible de la paix et des pouvoirs établis.
Mieux vaut avoir affaire à un mauvais gouvernement qu’à une révolution de 24 heures »250. Pour lui, le cacoisme est la « calamité » de notre histoire251. « Par quelle voie sauver mon pays et en finir avec ce désordre ? » s’interroge-t-il. En aout 1919, il a quitté la ville durant la nuit un beau jour, abordant tous ceux qu’il rencontrait, leur déclarant « publiquement son antipathie pour l’occupation ».
De là, va émerger un nouveau caco. « …Conzé rassembla bientôt autour de lui une
247 (Ibid, p 221)
248 (Gaillard Roger 1981, p 223)
249 En créole on dit Kwiy, c’est-à-dire une calebasse qu’on coupe en deux et on appelle chaque morceau coui. On l’utilise pour tant de chose, mais ici il y a le sens de la propriété d’un mendiant.
250 (Ibid, p 224)
251 (Ibid, p 225)
importante bande de vrais cacos… il expliquait qu’il avait capturé les armes de la gendarmerie par un coup de chance… ».
Conzé demanda à Charlemagne Péralte l’autorisation de se rendre à son quartier-général, pour lui renouveler de vive voix et prendre ses instructions. Là encore, aucune réponse ne lui fut faite. Nous sommes mi-septembre, et Peralte était déjà en route pour les Orangers252.
« Le général Ti-Jacques, à la tête de soixante-quinze partisans armés, pénétra un soir dans le camp de Conzé. Il avait l’air plus que soupçonneux, et finit par accuser ouvertement Conzé d’être un zandolite.
« Si je suis ce que vous dites, s’exclama ce dernier, allez-y, tuez-moi ! »… Ti-Jacques conclut que ses soupçons n’étaient pas fondés. Il embrassa Conzé sur les deux joues, le félicita de s’être joint à « l’armée de la libération »… Ti-Jacques regagnait le camp général, il rencontra en chemin son collègue Papillon, l’un des officiers les plus proches de Péralte, qui lui avait été confiée. Quand les deux hommes arrivèrent à destination, une nouvelle leur fut confirmée :… Hanneken avait attaqué Capois avec des forces nombreuses mais il est sorti sévèrement blessé de l’opération253.
La nouvelle fit l’effet d’u coup de tonnerre, c’était jour de marché le lendemain : le blanc avait été frappé d’une balle, et c’est Conzé en personne qui l’avait atteint. Les derniers doutes de Charlemagne planent et de son état-major. Ils jugèrent qu’ils pouvaient maintenant conférer avec le « cousin », qui fut invité au quartier-général.
C’était une mise en scène. Et par coïncidence, elle s’était produite au moment même où Charlemagne avait pris la décision d’en en finir avec la soi-disant caco de Grande – Rivière. Conzé fit donc le voyage. Il rencontra le caco, qui « lui signa une commission au grade et à l’appellation de « General Jean », le remercie au nom de la liberté haïtienne, et s’engagea à opérer avec lui.
A cette occasion, le visiteur lui offert un revolver à crosse de nacre, qui avait appartenu à leur ennemi commun… »254.
Conzé repartit sans Edmond Jean-François. Peralte le prit en telle estime qu’il en fit plus tard son secrétaire privé. Le 13 octobre, Conzé revenait à la charge avec une lettre, sans doute dictée par Hanneken. Le 26 octobre, Charlemagne, à la tête de 12 000 hommes, arrive à Fort-Capois. Plusieurs généraux l’accompagnent parmi lesquels son frère Saint-Rémy Péralte, Papillon,
252 (Ibid, p 280)
253 (Ibid, p 281)
254 (Gaillard Roger 1981, p 282)
Estravil et Adémar Francisma. Le cérémoniel d’accueil est le même que lors de la rencontre avec Batraville : accolade des deux chefs, salut des troupes, hymne présidentiel255.
Il prévoit des attaques simultanées, contre Grande – Rivière avec 1 500 hommes, contre Bahon avec 259, contre Le-Trou avec 500 et Vallières avec 500 aussi.
Quelques jours précédaient l’assaut, Conzé descend à deux ou trois reprises à la Grande – Rivière pour s’approvisionner auprès des notables qui le soutiennent, dit-il. Il remonte chaque fois avec des bœufs, des mules chargées de cassave, de l’argent. La raison fondamentale de ses déplacements est soufflé à Hanneken toutes les décisions qui ont été adoptées.
Le 28 octobre, le Colonel McCarty Little, assistant du chef de l’occupation diffuse ce mémorandum numéro 2256 :
« 1- on rapporte que Charlemagne se trouve à Fort – Capois, à l’est de Bahon avec un grand nombre de soldat. 2- les « marines » et les gendarmes de cette section occuperont la ligne Saint-Raphaël- Ranquitte – Grosse-Roche – Vallières… 3- a) un détachement provenant de Saint-Michel se mettre en ligne à l’Est occupant le chemin Saint-Raphaël – Pignon.
; b) les « marines », à partir de Pignon, prendront position à l’Ouest de Pignon… ; c) le commandant de Maissade enverra deux escouades, de 500 chacune, se mettre en ligne, de Pignon, à l’Est sur le chemin de Pignon –Ranquite… ; d) Les « marines » venant de Hinche, occuperont la ligne Pignon – Ranquite – Grosse-Roche… ; e) Les gendarmes de Mombin Crochu occuperont Ranquite et Grosse-Roche.
Ceux de Cerca- Carbahal occuperont Grosse-Roche-Vallières. Du 31 octobre au 1 novembre rien n’avait laissé au hasard.
Jeudi 30 octobre, Conzé descend à la Grande – Rivière du Nord, et y passe la nuit. Il remonte le 31 à midi, il demande audience à Charlemagne qui commande le camp. Le rappel du plan : le gros des troupes évacuera Fort-Capois, il franchira ensuite au gué de Massère, le courant d’eau de la grande Rivière du Nord qui arrose la cité portant son nom, la troupe se sépare alors en deux, en détachement sera envoyé à ce dernier pour lui faire part de
la victoire. Avant de clore, Charlemagne repartit les taches entre ses officiers : Papillon se portera vers le Nord avec son armée et se jettera contre le Trou ; Saint-Rémy et Edmond Jean-François resteront à ses côtés257.
255 (Ibid, p 284)
256 (Ibid, p 286)
257 (Ibid, p 297)
Charlemagne confère de nouveau avec Conzé et lui apprend qu’il vient de modifier une partie de son plan : il n’accompagnera pas les troupes jusqu’à Mazère ; il restera ici sur le plateau et c’est là qu’on viendra lui annoncer la prise du bourg et l’inviter à s’y prendre. Les sept cent cacos, victimes aussi du jeu de Conzé, que Hanneken avait pu passer à Mazère, déclenchent le mouvement contre Grande – Rivière258. Les rebelles sont en fuite, abandonnant cartouches, fusils, épées. Laissant l’un des leurs par terre, ils repassent en désordre la rivière. Les blessés étaient environ une trentaine et furent transportés dans le camp259.
Hanneken a gagné, il n’envisage pas enterrer la dépouille sur place. Il faut que Charlemagne soit exposé à Grande – Rivière et au Cap. Il est 7h AM, le cadavre fut porté par une « bourrique » capturée. A la hauteur des chutes de la rivière de Caracol, la petite troupe encadrant le cadavre se heurte à un groupe de cacos revenant de la désastreuse attaque de Grande – Rivière, et ramenant lui aussi l’un des chefs morts : l’échange des coups de feu mais
Hanneken ne poursuit pas les vaincus. A quelque distance du bourg, des gardes arrivés la veille du Cap prennent la caravane, avec ses hommes toujours en guenilles, pour une seconde bande rebelle. Ils tirent, mais Hanneken a le temps de les détromper260.
C’est tout de suite la panique : les rues sont vides, les portes se ferment avec fracas, des femmes, criaillant, commencent à fuir, 9h, le corps est exposé « dans le parc communal, une ancienne savane, devenue Place – Monrosier ». Le défunt est mis dans le train et expédié AU Cap… le 2 novembre, une opération contre le fort dirigé par Hanneken contre Papillon. Les rebelles se jettent dans le couloir libre et échappent aux assaillants.
258 (Gaillard Roger 1981, p 306)
259 (Ibid, 307)
260 (Ibid, p 308)
En conclusion, la photo ici est à la fois descriptive (informe sur une situation) et symbolique (joue sur les codes gestuels, chromatique et rhétorique entre marines et haïtiens tantôt vigilant tantôt traitre). L’action photographiée semble avoir été saisie sur le vif, pas de trucages techniques et veut attester ainsi de l’authenticité de l’événement.
Le grand public ainsi que les organisations progressistes sont les destinataires visés. Enfin, l’image, par sa sobriété et sa légende, montre sans artifices une situation de domination inacceptable en démocratie, ce qui vient confirmer le rôle émotif que peut jouer une image qui informe certes, mais qui cherche aussi à faire réagir, à susciter la réflexion et éventuellement l’engagement.
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244 En géométrie, appliqué en formation militaire un angle respectant les principes militaires où même quand on se mette debout on doit mesurer comment s’arranger les pieds ↑
248 (Gaillard Roger 1981, p 223) ↑
249 En créole on dit Kwiy, c’est-à-dire une calebasse qu’on coupe en deux et on appelle chaque morceau coui. On l’utilise pour tant de chose, mais ici il y a le sens de la propriété d’un mendiant. ↑
254 (Gaillard Roger 1981, p 282) ↑
258 (Gaillard Roger 1981, p 306) ↑
Questions Fréquemment Posées
Quelle est l’importance de la photographie documentaire en Haïti pendant l’occupation américaine ?
L’objectif principal est d’examiner comment les photographes créent des images inédites qui dépassent leur fonction documentaire initiale.
Quels thèmes sont abordés dans les photographies documentaires de l’occupation américaine en Haïti ?
Les thèmes de la trahison, de l’assassinat et des rapports occupant/occupé apparaissent fréquemment dans les photographies.
Comment les postures et les codes vestimentaires sont-ils utilisés dans la photographie documentaire en Haïti ?
L’analyse se concentre particulièrement sur les codes vestimentaires et les postures des personnages pour comprendre les représentations sociopolitiques de l’époque.