Quels résultats sur les maladies de la tomate à Ebolowa ?

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🏫 Université d'Ebolowa - Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique - Département d'Agriculture et Agropastorale
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Diplôme de professeur de l'enseignement technique de premier grade - 2021-2022
🎓 Auteur·trice·s
NJIKAM Mohamed Nourdine
NJIKAM Mohamed Nourdine

Les maladies de la tomate à Ebolowa représentent une menace croissante pour les agriculteurs locaux, avec une prévalence alarmante de douze affections identifiées. Cette étude révèle des pratiques culturales et des solutions innovantes pour contrer ces défis phytosanitaires, essentielles pour la durabilité des cultures.


CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE

Définition des concepts

Agriculture : Elle vient du latin agricultura, composé à partir d’ager, « champ », et de cultura, « culture ».

C’est un processus par lequel les êtres humains aménagent leurs écosystèmes et contrôlent le cycle biologique d’espèces domestiquées, dans le but de produire des aliments et d’autres ressources utiles à leurs sociétés.

Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et des activités ayant pour objet la culture des sols, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain. (Marc Dufumier, ingénieur agronome)

Horticulture maraichère : Elle consiste en la production des plantes potagères.

C’est l’agriculture de végétaux à usage alimentaire, de manière professionnelle, c’est-à-dire dans le but d’en faire un profit ou simplement d’en vivre, ce qui le distingue du jardin.

Maladie des plantes : C’est un état phénotypique anormal, qui présente des écarts, appelés « symptômes », par rapport au phénotype normal attendu, et qui réduit la croissance de la plante, sa productivité et son utilité pour l’homme.

Elles peuvent être biotiques (infectieuses) ou abiotiques (non-infectieuses). Nassuth, A. (2004).

Ravageurs : C’est l’ensemble des organismes qui entrainent des dégâts sur les plantes cultivées, c’est-à-dire une perte de rendement lié à une baisse de la qualité ou de la quantité de production.

Sur le plan alimentaire, ce sont des animaux dévastateurs et déprédateurs de milieu naturel ou causant beaucoup de dégâts ou de destruction sur des stocks alimentaires.

Phytopathologie : C’est la science qui étudie les raisons d’apparition des maladies, leurs développements et les moyens d’y remédier.

Origine et distribution géographique

La tomate est originaire du Nord-ouest de l’Amérique du sud, précisément des régions andines couvertes par la Colombie, l’Equateur, le Pérou, la Bolivie, et le Nord de la Chili.

C’est dans ces régions qu’on a retrouvé des plantes spontanées (sauvages) de diverses espèces notamment, la tomate cerise (Solanum lycopersicum cerasiforme) à partir de laquelle la tomate cultivée a probablement été domestiquée au Mexique (Harlan, 1987).

Cependant, l’hypothèse d’une domestication parallèle au Pérou ne peut toutefois être définitivement écartée (Peralta et Spooner, 2002).

La plante s’est ensuite répandue dans l’Europe à partir du XVIe siècle, d’abord en Espagne par les conquistadors espagnols puis, en Italie et en France vers le XVIIème siècle.

Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle et jusqu’au début du XXe siècle qu’on a vu sa culture se répandre un peu partout dans le monde (Pirat et Foury, 2003).

Nomenclature et classification

Les botanistes modifièrent à plusieurs reprises les noms de genre et d’espèce attribués à la tomate.

Elle a été classée par Linné en 1753, comme Solanum lycopersicon, d’autre botanistes lui ont attribué différents noms : Solanum lycopersicon, Solanum esculentum, Lycopersicon licopersicum ; c’est finalement Lycopersicon esculentum attribué par Philipe Mille en 1754, qui a été retenu (Munroe et Small, 1997).

Le nom de genre « Lycopersicon » est gréco-latin qui signifie « pêche de loup » et la partie «esculentum » complétant le nom de l’espèce, vient du latin et qui signifie « comestible ».

Cette comestibilité ne concerne ni le feuillage, ni les jeunes fruits verts car ils contiennent des alcaloïdes toxiques (tomatine, solanine).

Ces derniers disparaissent des fruits au cours du mûrissement (Blancard et al, 2009).

Cronquist (1981) ; Gaussen et al. (1982) proposèrent la classification de la tomate qui est largement suivie :

Règne → Plantae

Sous règne → Trachenobionta Embranchement → Magnoliophyta Classe → Magnoliopsida

Sous-classe → Asteridae Ordre → Solanales

Genre → Solanum ou lycopersicon

Espèce → lycopersicon esculentum Mill.

Description de la plante

La tomate est une plante herbacée annuelle, appartenant au groupe des légumes-fruits (Baba Aissa, 1999).

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Feuille

Tige

Racine

Fruit

Fleur

Fig. 1. Plante entière de tomate

  • Système racinaire : forte racine pivotante qui pousse jusqu’à une profondeur de 50 Cm ou plus. La racine principale produit une haute densité de racines latérales et adventices (Shankara, 2005).
  • Tige : le port de croissance varie entre érigé et prostré. La tige pousse jusqu’à une longueur de 2 à 4 m, pleine, fortement poilue et glandulaire, se ramifie souvent pour donner un arbuste large et empli.
  • Feuillage : feuilles disposées en spirale, 15 à 50 cm de long et 10 à 30 cm de large. Les folioles sont ovées à oblongues, couvertes de poils glandulaires. Les grandes folioles sont parfois pennatifides à la base. L’inflorescence est une cyme formée de 6 à 12 fleurs. Le pétiole mesure entre 3 et 6 cm.
  • Fleurs : Bisexuées, régulières et entre 1.5 et 2 cm de diamètre. Le tube du calice est court et velu, les sépales sont persistants. En générale, il y a six pétales qui peuvent atteindre une longueur de 1 cm, jaunes et courbés lorsqu’ils sont mûrs, et six étamines et les anthères ont une couleur jaune vif entourant le style qui a une extrémité stérile allongée. L’ovaire est supère doté de deux à neuf carpelles. Souvent, la plante est autogame, mais la fécondation croisée peut avoir lieu où les abeilles et les bourdons sont les principaux pollinisateurs.
  • Fruit : Baie charnue, de forme globulaire ou aplatie avec un diamètre de 2 à 15 cm. Lorsqu’il n’est pas encore mûr, le fruit est vert et poilu, en revanche, la couleur des fruits mûrs varie du jaune au rouge en passant par l’orange. Le fruit à maturité peut se présenter soit, rond et régulier ou côtelé.
  • Graines : Nombreuses, en forme de rein ou de poire, poilues, beiges, de 3 à 5 mm de long et de 2 à 4 mm de large. L’embryon est enroulé dans l’albumen. Le poids de mille graines est en moyenne de 3 g (Shankara, 2005). Le cycle de la graine à la graine, est variable selon les variétés et les conditions de culture, il est en moyenne de 3.5 à 4 mois (7 à 8 semaines de la graine à la fleur et 7 à 9 semaines de la fleur au fruit) (Gallais et Bannerot, 1992).

Questions Fréquemment Posées

Quelles sont les principales maladies de la tomate à Ebolowa?

L’analyse présente une étude épidémiologique des maladies affectant la culture de tomate dans la région d’Ebolowa, examinant douze maladies identifiées sur quatre sites différents.

Comment les agriculteurs d’Ebolowa contrôlent-ils les maladies de la tomate?

La recherche explore les pratiques culturales des agriculteurs locaux et leur utilisation de produits chimiques pour contrôler les maladies.

Quelle est l’origine de la tomate?

La tomate est originaire du Nord-ouest de l’Amérique du sud, précisément des régions andines couvertes par la Colombie, l’Equateur, le Pérou, la Bolivie, et le Nord de la Chili.

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