Les avantages de l’agroécologie incluent une préservation efficace de l’environnement tout en augmentant la production agricole. Cette étude explore également les limites de cette approche dans le contexte d’une agriculture durable.
Cette étude analyse les avantages et les limites de l’agroécologie et de l’agriculture durable dans le cadre d’une agriculture respectueuse de l’environnement. Elle met en évidence que l’agroécologie est un moyen efficace pour préserver l’environnement tout en augmentant la production agricole.
Université de Kinshasa
Faculté des sciences agronomiques Département de gestion des ressources naturelles
Option : Eaux et forêts
Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du titre de gradué en Eaux et Forêts
Bref aperçu sur les avantages et les limites de l’agroécologie et l’agriculture durable
Clarin Basusu Masimo
Dirigé par: Professeur Muengula Manyi
Année académique 2019-2020
Table des matières
Table des matières i
Epigraphe iii
Dedicace iv
Remerciements v
Liste de figures vi
Liste de sigles et abréviations vii
Résumé 1
- Introduction 2
- Problematique 2
- Objectifs du travail 3
- Objectif général 3
- Objectifs spécifiques 3
- Interet du travail 4
- Canevas 4
Chapitre 1. L’agroécologie 5
- Definition de l’agroécologie 5
- Les principes de l’agroécologie 5
- Avantages de l’agroécologie 6
- Avantages écologiques 7
- Avantages socio-culturels 8
- Avantages économiques 9
Chapitre 2. L’agriculture durable 10
- Definition de l’agriculture durable 10
- Principes de l’agriculture durable 12
- Avantages de l’agriculture durable 12
- Avantages écologiques 13
- Avantages socio-culturels 15
- Avantages économiques 16
Chapitre 3. Les limites de l’agroécologie et l’agriculture durable 17
- Limites de l’agroécologie 17
- Limites liées à la transition 17
- Limites socio-culturelles 18
- Limites économiques 19
- Limites de l’agriculture durable 21
- Limites écologiques 21
- Limites socio-culturelles 22
- Limites techniques 23
- Limites de l’agroécologie 17
Conclusion 24
Références bibliographiques 25
Résumé
La sécurité alimentaire reste une préoccupation essentielle de très nombreuses familles dans le monde. L’agriculture va donc être de plus en plus sollicitée dans les années à venir et il nous faut raisonnablement envisager un doublement de production végétale mondiale. L’augmentation de cette production agricole doit néanmoins respecter les normes de l’agroécologie et du développement durable.
La présente étude a été menée pour analyser les avantages et les limites de l’agroécologie et de l’agriculture durable dans le cadre d’une agriculture respectueuse de l’environnement.
À l’issue de cette analyse, l’agroécologie demeure le meilleur moyen pour préserver l’environnement tout en accroissant la production agricole, elle préserve la vie dans le sol et encourage l’interaction positive entre éléments des écosystèmes agricoles. L’agriculture durable préserve les ressources, recycle les déchets et protège les semences et les espèces.
Les limites de l’agroécologie et de l’agriculture durable sont liées à la transition comme l’apprentissage des exploitants aux nouvelles techniques, les limites économiques, socio-culturelles et écologiques.
Mots clés: agroécologie, développement durable, transition écologique, déchets, environnement.
Introduction
Problematique
Depuis 1945, les modes de production de l’agriculture se sont profondément transformés, entraînant une augmentation considérable de la productivité par hectare et par travailleur, grâce notamment à la généralisation de la mécanisation et de l’utilisation d’intrants chimiques (engrais et produits de traitement phytosanitaire) afin de permettre à l’humanité de répondre aux besoins alimentaires croissants (Schaller, 2013)
Les agrosystèmes « modernes » tendent ainsi vers une maximisation des performances économiques et productives, reposant entre autres sur des schémas de sélection (végétale et animale) orientés vers la productivité et des systèmes de production homogénéisés pouvant conduire à la dégradation de la fertilité des écosystèmes cultivés (Schaller, 2013).
L’utilisation intensive de fertilisants chimiques et de pesticides aboutit à la destruction de la fertilité biologique et physique des sols, qui tendent à devenir un support stérile et dépendants des apports ultérieurs d’engrais chimiques (disparition en particulier des micro-organismes, principaux transformateurs de la matière organique en éléments minéraux assimilables par les plantes), pertes de terres agricoles ( érosion, aridification, salinisation de terres irriguées ; épuisement de ressources non renouvelables), dégradation et simplification des paysages et la contribution au changement climatique par les énergies fossiles qui contribuent fortement aux émissions de gaz à effet de serre. En outre, de plus en plus de travaux tendent à montrer que l’utilisation des produits phytosanitaires affecte la santé des agriculteurs (Ledent, 1986).
En conséquence, la reconnaissance des différentes externalités négatives associées aux systèmes de production agricole conduit l’humanité, dans son ensemble, à repenser la croissance économique en termes de développement durable. L’agroécologie et l’agriculture durable représentent des alternatives prometteuses pour un développement durable des modes de production agricole. Elles visent à concevoir des systèmes de production agricole s’appuyant sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elles sont ainsi des sources de résilience aussi bien à l’échelle d’un pays, d’une région ou d’une ferme. C’est en raison de ces différents contextes que nous nous sommes focalisés afin d’en savoir plus dans le travail ici présent.
C’est au regard de ce qui précède que nous nous sommes posés quelques questions de recherche : a) Quels sont les avantages et limites de l’agroécologie ? b) Comment le développement durable peut influencer nos systèmes de cultures ?
Hypothèses
Sur base de nos questions de recherche, nous émettons des hypothèses suivantes :
- L’agroécologie et l’agriculture durable sont moins émettrices de gaz à effet de serre et de pollution, et bénéfiques pour les milieux naturels. Elles visent la préservation de l’environnement, le renouvellement durable des ressources naturelles nécessaire à la production (eau, sol, biodiversité…) et l’économie d’utilisation des ressources non renouvelables ;
- Elles réduisent l’utilisation des produits chimiques jusqu’à s’en passer, elles tendent vers une agriculture biologique et contribuent à améliorer la santé des agriculteurs et des consommateurs, et orientent positivement nos systèmes de culture. Elles ont un faible rendement et favorisent l’avènement des nouvelles contraintes (nouveaux bioagresseurs etc.).
Objectifs du travail
Objectif général
L’objectif général poursuivi par cette monographie est d’étudier les avantages et les limites de l’agroécologie et l’agriculture durable dans le cadre d’une agriculture respectueuse de l’environnement.
Objectifs spécifiques
Les principaux objectifs spécifiques de ce travail sont :
- Informer sur l’approche globale que propose l’agroécologie.
- Susciter une réflexion sur les avantages et limites de l’agroécologie et l’agriculture durable ;
- Amener une prise de conscience autour de l’agroécologie ainsi que l’agriculture durable comme des moyens d’atteindre la souveraineté alimentaire.
Interet du travail
Notre travail est d’une importance capitale pour la simple raison que face aux ressources qui sont épuisables, l’agroécologie tout comme l’agriculture durable permettent à mieux gérer la production agricole tout en accroissant la biodiversité dans les agroécosystèmes et en renforçant les régulations biologiques. Elles permettent aussi à produire une alimentation diversifiée et de qualité ou encore elles contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique.
Canevas
En dehors de l’introduction et la conclusion, le présent travail est structuré en trois chapitres à savoir : le premier chapitre aborde la problématique de l’agroécologie, le second décrit l’agriculture durable et enfin le troisième présente les limites de l’agroécologie et de l’agriculture durable.