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Gestion du risque de liquidité à la BOA RDC

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🏫 Université De Goma - Faculté des sciences economiques et de gestion
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de licence - Novembre 2021
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Le risque de liquidité BOA RDC est analysé à travers l’étude des facteurs de risque et des conséquences d’une gestion inadéquate. L’article aborde également les implications des réglementations internationales, notamment Bâle III, sur la stabilité financière de la banque.


Ce mémoire étudie la gestion du risque de liquidité dans les banques, en se concentrant sur la BOA RDC. Il examine les facteurs de risque, les impacts d’une mauvaise gestion et les réglementations internationales comme Bâle III.


Université de Goma

Unigom

Faculté des sciences économiques et de gestion

Licence en sciences de gestion

Option : gestion financière

Mémoire présenté et défendu pour l’obtention du diplôme de licence en sciences de gestion

Risque de liquidité BOA RDC : étude approfondie
Gestion du risque de liquidité de la BOA RDC

Balibanga Sokane Jérémie

Dirigé par: Professeur ordinaire Deogratias Bugandwa & Chef des travaux Adrien Bakunzi

Novembre 2021

 

Epigraphe

‘’Apprendre c’est déposer de l’or dans la banque de son esprit ‘’

Shad Helmstetter

 

Introduction

1 Etat de la question

Avant de développer notre hypothèse de recherche, il nous faut faire l’état de la question qui consiste à présenter les travaux qui ont été effectués ou publiés en relation avec notre sujet de recherche et en quoi notre travail va s’en démarquer.

En effet plusieurs chercheurs ont déjà abordé l’étude portant sur la gestion du risque de liquidité.

Pour notre part, nous avons mis une attention particulière sur les travaux de recherche ci-après :

Wamda Albert a fait une étude sur le « risques, comportements bancaires et déterminants de la surliquidité ». Son étude portait sur 10 banques camerounaises. Il a démontré que les facteurs de la liquidité reconnus par la littérature, sont le risque de crédit lié à l’illisibilité de l’emprunteur, l’excès de tarification compensatoire du risque additionnel ou lié à la recherche des fonds propres plus sécurisants, l’inefficience judiciaire marquée par des durées longues de décisions, la bonne gouvernance relative à la structure de propriété.

Ses résultats montrent que la surliquidité des banques au Cameroun n’est pas un indice de compétitivité mais le reflet d’un contexte risqué où l’asymétrie de l’information obscurcit la relation banque- emprunteur de nature à limiter au mieux les crédits des banques aux ressources à vue et bénéficiant des vertus de la restructuration de la décennie 1990.1

Drehmann et Nikolaou (2009) définissent la liquidité de financement chez les banques comme une situation de trésorerie où elles sont capables de faire face à leurs obligations à temps. Par conséquent, une banque est illiquide si elle est victime d’une insuffisance de trésorerie, c’est- à-dire si elle n’est plus en mesure d’honorer ses engagements immédiats (décaissements) grâce à ses encaissements. En interne, la banque possède donc des réserves de liquidité que sont les encaissements liés à son activité qui peuvent correspondre, par exemple, à une augmentation de la collecte de dépôts. La liquidité de financement s’apparente donc à une demande nette de liquidité qui peut d’ailleurs correspondre, dans certains cas, à une offre nette de liquidité lorsque la trésorerie nette de la banque est positive (la banque prêtera alors sur le marché monétaire interbancaire).2

Ces auteurs considèrent donc que « le risque de liquidité de financement correspond à la possibilité que sur un horizon donné, la banque puisse devenir incapable de régler ses obligations d’une manière immédiate ». Ce risque présente deux composantes mesurant respectivement un effet « quantité » et un effet « prix » : le montant aléatoire des flux sortants de monnaie ou de trésorerie (décaissements) et le coût aléatoire d’obtention de la liquidité de financement de différentes sources (liquidité de marché, liquidité banque centrale, dépôts à vue). Le risque de liquidité dépend ainsi de la distribution de probabilités des deux composantes aléatoires citées ci-dessus.

Brunnermeier et Pedersen (2009) évoquent deux équilibres. Le premier se produit quand les marchés sont liquides avec des conditions de marge favorables et un accès facile au financement pour les spéculateurs qui aident à leur tour à améliorer cette liquidité à travers leurs activités. Le second se produit lorsque les marchés sont illiquides, avec des exigences de marge plus élevées, ce qui limite l’accès au financement des spéculateurs qui, à leur tour, fournissent moins de liquidité de marché.

Ce renforcement mutuel de l’illiquidité de financement et de l’illiquidité de marché se traduit par des spirales de liquidité qui peuvent être des spirales de marge ou de perte. Une spirale de marge arrive quand une diminution dans le financement contraint un trader à fournir moins de liquidité de marché. Si les marges augmentent avec l’illiquidité de marché, la baisse initiale dans le financement accentue la contrainte de financement des opérateurs de marché, ce qui les conduit à diminuer leur trading, et ainsi de suite.

Quant à la spirale de perte, elle arrive quand un trader détenant un titre fait face à un problème de financement et essaie de vendre le titre, même à « prix cassés ». Il réduit alors la liquidité de marché et encourt des pertes, ce qui renforce le problème initial, et ainsi de suite.3

  1. Problématique

La liquidité s’entend par la capacité d’une institution financière de s’acquitter de ses besoins de liquidité actuels et anticipés à leur échéance sans perturber les opérations courantes et sans enregistrer de pertes considérables.

La liquidité est un facteur essentiel à la viabilité de toutes institutions financière. Une mauvaise gestion du risque de liquidité pourrait se traduire par des coûts excessifs de financement et une difficulté à liquider les actifs à leur juste valeur. Ce risque peut être accentué si la réputation de l’institution est atteinte. Une institution financière illiquide pourrait, par exemple, entraîner un mouvement de retraits massifs des dépôts, ce qui menacerait également sa solvabilité.4

Les banques par leur métier socialement utile, qui consiste à Transformer des ressources à court terme en crédits à moyen et long terme et donc à transformer des échéances, sont exposées au risque d’illiquidité. La crise bancaire profonde, qui a débuté à l’été 2007 l’a rappelé et a remis en cause la gestion des risques bancaires en général et le risque de liquidité en particulier, jusqu’ici négligé au profit d’autres risques comme le risque de crédit ou le risque de marché. Il est marquant d’observer que l’harmonisation internationale de la réglementation bancaire, au travers des accords de Bâle I (1988) ou de Bâle II (2004), a exclu de son champ d’application un tel risque de liquidité.5

Durant la « phase de liquidité » de la crise financière qui s’est déclarée en 2007, de nombreuses banques – quoique dotées d’un niveau de fonds propres adéquat – se sont heurtées à des difficultés parce qu’elles n’ont pas géré leur liquidité de façon prudente. La crise a fait apparaître l’importance de la liquidité pour le bon fonctionnement des marchés financiers et du secteur bancaire.

Avant la crise, les marchés d’actifs étaient orientés à la hausse, et les financements, facilement disponibles à faible coût. Le retournement brutal de la situation a montré que l’assèchement de la liquidité pouvait être rapide et durable. Le système bancaire s’est trouvé soumis à de vives tensions, qui ont amené les banques centrales à intervenir pour assurer le bon fonctionnement des marchés monétaires et, parfois, soutenir certains établissements.6

Pour rendre compte de l’évolution des marchés financiers et des enseignements tirés des turbulences, le Comité de Bâle en 2008 (juste après la crise) a procédé à une révision en profondeur de sa publication. Il a basé ses recommandations sur un certain nombre de points essentiels, notamment :

  • l’importance de fixer un niveau de tolérance au risque de liquidité,
  • le maintien d’un niveau adéquat de liquidité, grâce notamment à un volant d’actifs liquides,
  • la nécessité d’affecter, pour toutes les lignes de métier importantes, des coûts, avantages et risques liés à la liquidité,
  • le recensement et la mesure de toute la gamme de risques de liquidité, dont les risques de liquidité résultant des engagements potentiels,
  • la conception et l’utilisation de scénarios de crises graves dans les simulations,
  • le besoin d’un plan de financement d’urgence solide et opérationnel,
  • la gestion du risque de liquidité intra-journalier et des sûretés,
  • la communication relative au risque de liquidité pour favoriser la discipline de marché.7

Le risque de liquidité peut prendre deux formes : le risque de liquidité de financement et le risque de liquidité du marché. Alors que le premier renvoie à l’incapacité de l’institution financière de s’acquitter de ses engagements présents et futurs, prévus et imprévus, sans nuire à ses opérations journalières ou à sa situation financière, le second fait référence au risque qu’une institution financière ne puisse pas revendre des actifs négociables au prix du marché courant en raison des perturbations sur le marché de liquidité.

Dans un environnement de marchés incomplets et d’asymétrie d’information, deux types de chocs de liquidité menacent les banques : un choc idiosyncratique, qui touche individuellement une banque via des ruées bancaires auto réalisatrices (Diamond et Dybvig, 1983) ou fondées sur des informations sur l’état de santé de la banque, et un choc systémique plus dangereux, qui paralyse l’ensemble du système bancaire.

Ces deux types de chocs ne sont pas indépendants et le premier peut notamment par contagion d’une banque à l’autre provoquer le second. En outre, l’accumulation de liquidité chez certaines banques (liquidity hoarding) peut catalyser la crise systémique en bloquant le fonctionnement du marché monétaire interbancaire, comme la crise bancaire récente a pu le démontrer.

Cette accumulation de liquidité s’explique par un manque de confiance dans les autres banques ou la peur de ne pas être en mesure de faire face à ses propres besoins de liquidité dans le futur (Heider, Hoerova et Holthausen, 2009). Ce comportement mène naturellement à un gel des prêts entre banques sur le marché interbancaire, les privant par conséquent d’une source de liquidité importante.8

Le risque de liquidité est l’un des risques principaux auxquels est confronté le système bancaire en RDC. Le cadre réglementaire établi a l’air suffisant mais la banque centrale n’a pas établi de mécanisme spécifique ou de système déclaratif lui permettant d’assurer l’établissement d’un système adéquat de gestion du risque de liquidité dans chaque établissement de crédit, d’après son profil de risque. En outre, la banque centrale doit s’assurer de comprendre les risques de liquidité des banques sur une base prospective.9

Depuis la crise financière, le risque de liquidité a reçu une grande attention et constitue la principale source de fragilité du système bancaire mondial. Par la suite, ce risque a conduit à la contagion systémique et l’instabilité financière. Tout comme les autres banques, la BOA n’est pas épargnée de ce risque. Les Accords de Bâle 3 ont déjà permis de renforcer la solidité des banques en suggérant une augmentation des réserves de liquidité et une diminution des financements de marché à court terme. Le problème qui se pose donc est que :

  • Il y a risque de retrait massif de liquidité qui résulte de l’incapacité des banques à gérer la liquidité ;
  • risque de crédit, qui résulte de problème des banques dans la gestion du financement ;
  • le marché de la BOA RDC est plus financé à court terme.
  • Avec un climat d’affaire de notre pays et le système politique la confiance bancaire est à la baisse.
  • Le retrait des fonds par les actionnaires n’est pas inévitable
  • Le délai de retrait étant inferieur que le délai de remboursement des fonds par les créanciers de la banque.
  • Son processus de gestion de risque étant long, vu que tous les risques sont gérés au niveau du siège national, exposerait la banque à une panique bancaire de quelques agences, panique qui risquerait de faire courir la banque à l’illiquidité.

Eu égard à ce qui précède, notre travail tentera de répondre aux questions suivantes :

  • Quel est le niveau du risque de liquidité de la BOA ?
  • Quels sont les facteurs à la base du risque de liquidité à la BOA ?
  • Quel est la politique de la BOA pour faire face à ce risque ?
  1. Hypotheses

En tenant compte des problèmes qui précèdent nos hypothèses se formulent comme suit :

  • Le niveau de liquidité de la BOA est en moyenne supérieur ou égale à 1 et inférieur à 2. Ce qui montre que la banque est liquide.
  • Les principes de saine gestion de liquidité ne seraient pas bien appliqués par la BOA
  • Les sources de financement de la BOA seraient diversifiées, ce qui l’exposerait à moins des risques.
  • La taille de la banque, sa capitalisation et la gestion des crédits exerceraient une grande influence sur le risque de liquidité. Le risque opérationnel occasionné par des évènements extérieur est un grand déterminant du risque de liquidité de la BOA.

Objectifs de recherche

L’objectif général assigné à cette étude est d’analyser la gestion du risque de liquidité de la BOA pour proposer des solutions d’amélioration. Pour cela, il faudra définir les objectifs spécifiques qui concourent à atteindre l’objectif général. Les objectifs spécifiques rattachés à cette étude sont les suivants :

  • expliquer au plan théorique la gestion du risque de liquidité ;
  • examiner l’impact des autres risques sur le risque de liquidité.
  • Examiner les principes de saines surveillance de liquidité et son application au sein de la BOA
  • En partant du Bâle 3, parler de son impact sur le risque de liquidité de la BOA
  • A partir des rapports financiers faire ressortir le ratio de liquidité et les autres ratios qui influent sur la liquidité d’une banque.

Les réponses à ces différentes préoccupations feront l’essentiel de ce mémoire et justifie notre intérêt pour le thème intitulé : « gestion du risque de liquidité bancaire : cas de la BOA RDC ».

  1. Methodologie de recherche

Pour réaliser ce travail nous nous sommes basés tout d’abord sur une recherche bibliographique qui nous a permis de rassembler un certain nombre de références relatives à notre thème.

Ensuite nous avons recueilli des informations sur le site de la BOA relatives à la liquidité bancaire et les instruments mis en place pour la réguler.

Pour récolter les données nous partons de la méthode d’interviews et nos données seront les rapports financiers de la BOA RDC pour une période de Plus de 10 ans pour bien évaluer l’évolution du risque de liquidité.

Dans un premier temps les interviews nous permettront d’évaluer si les principes des saines gestions sont respectés.

Sur le plan empirique, il y a une augmentation des travaux focalisés sur les banques. Notre objectif est d’analyser les facteurs qui pourraient expliquer le risque de liquidité des banques, notamment la BOA RDC durant la période de 2009 à 2020. Nous utilisons les états financiers de la BOA RDC pour déterminer le niveau du risque de liquidité, vérifier les facteurs déterminant de ce risque afin de proposer une bonne gestion de ce risque.

Enfin, nous utilisons des variables spécifiques à la banque et des variables macroéconomiques pour expliquer le risque de liquidité et qui ont présenté comme suit.

    1. Variable à expliquer : risque de liquidité

Le risque de liquidité constitue la variable dépendante qui est mesurée par le ratio suivant : la liquidité bancaire. Nous utiliserons le Ratio de liquidité à long terme étant donné que nos données recueillies sont annuelles.

    1. Variables explicatives

En Bale 3 on stipule que toute banque devrait disposer d’un processus rigoureux pour identifier, mesurer, surveiller et contrôler le risque de liquidité.10 Ainsi Dans cette recherche, nous nous concentrons sur les déterminants du risque de liquidité en utilisant un ensemble de facteurs spécifiques à la banque. Les variables qui expliquent le risque de liquidité sont nombreux, nous pouvons tout de même tenir compte des créances clients douteux, du taux d’intérêt, du risque opérationnel, du risque du marché, des dettes à court termes, la rentabilité de la banque, le taux d’endettement le ratio d’autonomie financière. La capitalisation bancaire, la qualité des actifs, la rentabilité, et la taille de la banque. Et d’autres facteurs macroéconomiques comme la croissance (mesurée par le PIB) et l’inflation. Le choix de ces variables, à part le taux d’inflation et la croissance du PIB, est motivé par le fait qu’elles sont sous le contrôle de la direction de la banque, donc on pourrait analyser comment ces facteurs internes influencent la liquidité bancaire.

Nous utilisons comme indicateur du risque de crédit (la qualité des actifs), le ratio de prêts non performants (NPL).

Choix et intérêt du sujet

Le choix de notre sujet est justifié par la situation économique de notre pays et la faillite des plusieurs banques causée par une mauvaise politique de gestion de liquidité, résultat d’une mauvaise politique de crédit et maque d’un système d’information efficace.

Ce travail a un triple intérêt :

  • Sur le plan personnel, il nous permettra d’avoir un aperçu scientifique sur la gestion du risque de liquidité ;
  • Sur le plan pratique, cette étude peut servir de base aux banques et institutions financières dans la gestion du risque qu’ils peuvent rencontrer;
  • Sur le plan scientifique, ce travail est une contribution à la compréhension de la liquidité bancaire. Ainsi, il constitue un cadre de référence pour les futurs chercheurs intéressés par cette thématique.

Délimitation du sujet

La délimitation spatio-temporelle dans une recherche scientifique reste un indicateur important pour la localisation et la compréhension des faits étudiés.

Cette étude concerne la période allant de 2010 et 2020 qui ont été menée à la BOA RDC.

Subdivision du travail

A part l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en quatre chapitres :

Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature théorique et empirique sur la gestion du risque de liquidité.

Le deuxième chapitre porte sur la présentation de la BOA RDC et le cadre méthodologique de l’étude. Dans ce cadre nous allons spécifier notre modèle tout en explicitant nos variables endogènes et exogènes et donner les méthodes et techniques utilisées pour l’atteinte de nos objectifs.

Le troisième chapitre est consacré à la présentation des données et discussion des résultats.

________________________

1 Wanda Albert : Risques, comportements bancaires et déterminants de la surliquidité 2007/6 n°228 | pages 93 à 102.

2 Drehmann M. et Nikolaou K. (2009), « Funding Liquidity Risk Definition and Measurement », European Central Bank, Working Paper Series, n° 1024, mars.

3 Brunnermeier M. et Pedersen L. H. (2009), « Liquidité du marché et liquidité de financement », Review of Financial Studies, vol. 22, pp. 201-238.

4 Autorité des marchés financiers : Ligne directrice sur la gestion du risque de liquidité. Mars 2019.

5 Youssef Azzouzi Idrissi et Philippe Madies : « Les risques de liquidité bancaire : définitions, interactions et réglementation ». Page 315.

6 Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, Bâle III : Ratio de liquidité à court terme et outils de suivi du risque de liquidité. Mars 2013.

7 Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, Principes de saine gestion et de surveillance du risque de liquidité. Septembre 2008.

8 Youssef Azzouzi Idrissi et Philippe Madies : Op.cit page 324.

9 Fond monétaire international. Évaluation de la stabilité du système financier. Rapport du FMI nº 14/315 RDC. Octobre 2014.

10 Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Op.cit principe 5.

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