Les stratégies d’implémentation industrielle révèlent des insights surprenants sur la politique de distribution d’ELECTRO-INDUSTRIES. Cette étude met en lumière comment une approche méthodologique rigoureuse transforme la gestion des circuits de distribution, avec des implications significatives pour le marché B-to-B algérien.
Section 03 :
enquête du terrain sur la politique de distribution au sein de l’E.I
Dans cette section, on tient à mettre en évidence l’analyse des informations recueilli par le biais du guide d’entretien fait avec le personnel de l’entreprise et les questions importante concernant l’objet de notre thématique.
Présentation du cadre méthodologique
On présente ici, le cadre méthodologique suivi pour la récolte des données utilisées dans notre travail.
Approche de la recherche
Pour la présentation de notre travail, on va suivre une démarche méthodologique afin d’expliquer bien notre étude, donc on va définir d’abord notre stratégie de recherche, et de là, on peut dire qu’il existe 3 types d’approche qualitative, quantitative et l’approche mixte13 :
L’approche qualitative :
L’analyse qualitative se définit comme : « l’analyse qui détermine la nature des éléments composant un corps sans tenir compte de leurs proportions. »
L’approche qualitative, privilégiée en recherche-action, met l’accent sur l’expérience subjective des individus dans leurs transactions avec leurs environnements. La compréhension de ce qui est vécu et la recherche de sens au vécu individuel sont prioritaires à tout autre objectif.
L’approche quantitative :
L’approche quantitative, plus spécifiquement la méthode quasi-expérimentale, met l’accent sur l’expérience mesurée, rendue objective par la mesure, de plusieurs individus dans leurs transactions avec l’environnement. La compréhension et la recherche de sens sont motivées par la recherche de l’explication ou de relations causales.
L’approche mixte :
L’approche mixte, c’est le mélange entre les 2 approches précédentes qui font Object de complémentarité au lieu d’opposition « ces méthodologies sont de plus en plus souvent abordées non pas sous l’angle de leurs différences, mais sous celui des complémentarités13 ».
qu’elles peuvent apporter à la recherche. Une vision pratique de la recherche est entrain de s’instaurer par laquelle le chercheur met en œuvre diverses méthodes de travail empruntées à l’une ou l’autre des méthodologies afin d’effectuer une recherche des plus utile et la plus instructive possible.
L’approche utilisée dans notre cas c’est l’approche (qualitative) ajoutant ainsi un guide d’entretien qu’on proposera ainsi à l’entreprise.
Stratégie de la recherche
L’Etude de cas Dans le cadre de notre étude, c’est porté sur l’étude de la politique de distribution des produits industriel au sein de l’entreprise Electro-Industrie. On peut donc définir l’étude de cas comme étant : « une enquête empirique qui étudie un phénomène contemporain dans un contexte de vie réelle, où les limites entre le phénomène et le contexte ne sont pas nettement évidentes, et dans laquelle des sources d’information multiples sont utilisées14 ».
Parmi les aspects de l’étude de cas, on peut mentionner15 :
- Utile dans les situations où l’on veut éclairer les comment et les pourquoi des phénomènes, dans les situations où les chercheurs ont peu de contrôle sur les événements étudiés, et dans les situations où l’attention est dirigée vers des phénomènes contemporains dans un contexte de vie réelle.
- Elle est appropriée lorsque l’on s’intéresse d’avantage aux liens dans le temps qui unissent des éléments, qu’aux fréquences ou aux incidences, et cela plus spécialement lorsque les liens sont trop complexes pour des stratégies d’enquêtes ou des stratégies expérimentales.
- L’étude de cas est utile aussi pour tirer des apprentissages d’événements qui se produisent rarement. Par contre, une étude attentive d’une reconstitution précise permettrait d’apprendre des choses fortes utiles, ce qui n’empêcherait pas le recours à des données quantitatives pour décrire certains aspects de la situation.
- Etant par définition réalisée à posteriori l’étude de cas, serait particulièrement pertinente ici. On peut également y recourir pour des situations qui sans être rares, semblent particulièrement riches en informations.
14 Pierre, Colleret « l’étude de cas au service de la recherche » Recherche en soins infirmiers N” 50 ,Septembre 1997, page 81.
15 Pierre, Colleret « l’étude de cas au service de la recherche » Recherche en soins infirmiers N” 50 ,Septembre 1997, page83.
Objectif de recherche :
Objectif de notre recherche est de savoir : La manière dont l’entreprise commercialise et distribue ses produits sur son marché à savoir directement au client final/ou bien par le biais d’intermédiaire ainsi que les types de circuits qu’elle utilise.
La raison du choix de cette entreprise :
On a choisit l’entreprise (EI) pour notre étude empirique pour les raisons :
D’abord cette entreprise est opère dans le milieu industriel, et le choix de notre thème est conforme aux études menées et aux éléments du cours qu’on a traité dans notre spécialité.
Deuxièmement, notre intérêt à réaliser cette étude précisément pour accroitre nos connaissances par rapport au marketing industriel et son application par une entreprise.
L’entreprise fabrique des produits électriques vendus pour différentes entreprises étatiques ou privés dans le bute de répondre à leurs demandes sachant que ses produits servent à recouvrir environ 70% du marché national.
L’entreprise aussi est considérée comme leader de la production électrique à l’échelle national, une autre motivation qui nous à pousser à la choisir.
Collecte des données
Dans notre cas, on a fait appel à l’observation sur le terrain et à des entretiens avec des responsables de l’entreprise.
On peut donc définir l’observation et l’entretien comme suite :
- L’observation c’est s’accaparer certains éléments du réel et en ignorer d’autres. Cependant, bien que l’objectif autour duquel s’organise l’observation oblige à la restriction, il permet également d’optimiser et de mieux circonscrire l’objet d’étude. La qualité des informations recueillies n’en sera que meilleure. – On peut parler d’observation en opposition à l’expérimentation. L’observation sera alors une phase exploratoire de la recherche visant à se familiariser avec une situation ou un phénomène afin de faire surgir une hypothèse. – On peut parler d’observation comme méthode de recherche lorsqu’on recueille des informations dans le but de tester des hypothèses16.
Pour la collecte des données, on opté pour un guide d’entretien contenant un ensemble de questions pertinentes qu’on a posé au responsable au sein de l’entreprise.
Définition du guide d’entretien
16 https://www.techno-science.net, le 13 décembre 21 à 12 :53
Cet entretien était un cas de communication verbale entre 2 parties prenantes, l’un étant que l’intervieweur/ ou bien l’enquêteur qui est nous, l’autre c’est l’entreprise. Les données collectées sont essentiellement des opinions et des motivations descriptives sur la situation de l’entreprise, c’est-à-dire des informations qualitatives. Nous allons effectivement essayer de comprendre ces informations dans le domaine de l’entreprise.
Justification
Notre entretien qui va contenir un ensemble de questions à poser, est bien nécessaire :
- Plus qu’une simple liste d’interrogation, le guide d’entretien a pour but de fournir un cadre général ordonné à l’entretien.
- Afin de recueillir des informations et des données sur notre thème, et pour les analyser.
Le guide d’entretien utilisé :
- quelle est la fonction principale de l’entreprise ?
-quels types de produits fabrique-t-elle ?
- Quelle est la politique de distribution adapté par votre entreprise ?
- Quelles sont les objectifs assignés par la DG de l’entreprise ?
- quelle stratégie de distribution utilise l’entreprise ?
- Quel type de circuit utilisé dans l’acheminement de votre produit ?
- Quelles sont les contraintes auxquelles êtes-vous confrontés ?
- Commet effectuez-vous l’opération de vente ?
- Faites-vous des services après-vente ? Et est-ce qu’il y’a des garanties pour vos produits ?
Méthode d’analyse des données
Dans notre cas, c’est la méthode d’analyse de contenu. Qu’on peut définir ci-dessous :
Description de l’analyse de contenu
L’analyse de contenu est un ensemble d’instruments méthodologiques de plus en plus raffinés et en constante amélioration s’appliquant à des « discours » extrêmement diversifiés et fondé sur la déduction ainsi que l’inférence. Il s’agit d’un effort d’interprétation qui se balance entre deux pôles, d’une part, la rigueur de l’objectivité, et, d’autre part, la fécondité de la subjectivité. L’analyse de contenu s’organise autour de trois phases chronologiques : la pré analyse, l’exploitation du matériel ainsi que le traitement des résultats, l’inférence et l’interprétation17.
17 Philippe Wanlin, « L’analyse de contenu comme méthode d’analyse qualitative d’entretiens : une comparaison entre les traitements manuels et l’utilisation de logiciels » recherches qualitatives – Hors Série – numéro 3,
On peut ainsi énumérer 3 phases18 :
La préanalyse
Il s’agit de l’étape préliminaire d’intuition et d’organisation pour opérationnaliser et systématiser les idées de départ afin d’aboutir à un schéma ou à un plan d’analyse. Cette phase a trois missions : le choix des documents à soumettre à l’analyse, la formulation des hypothèses ainsi que des objectifs et l’élaboration des indicateurs sur lesquels s’appuiera l’interprétation finale.
L’exploitation du matériel
Le but poursuivi durant cette phase centrale d’une analyse de contenu consiste à appliquer, au corpus de données, des traitements autorisant l’accès à une signification différente répondant à la problématique mais ne dénaturant pas le contenu initial. Cette deuxième phase consiste surtout à procéder aux opérations de codage, décompte ou énumération en fonction des consignes préalablement formulées.
Traitement, interprétation et inférence
Lors de cette phase, les données brutes sont traitées de manière à être significatives et valides. L’interprétation des résultats consiste à « prendre appui sur les éléments mis au jour par la catégorisation pour fonder une lecture à la fois originale et objective du corpus étudié ».
En analyse de contenu, l’inférence est un type d’interprétation contrôlée lors de laquelle on accomplit « une opération logique par laquelle on tire d’une ou de plusieurs propositions (en l’occurrence les données établies au terme de l’application des grilles d’analyse) une ou des conséquences qui en résultent nécessairement. Il s’agit donc de justifier la validité de ce qu’on avance à propos de l’objet étudié en exposant les raisons de la preuve ».
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13 Renée Pinard, Pierre potvain, Romain « le choix d’une approche méthodologique mixte de recherche en éducation » revue sur la recherche qualitatives, vol.24, année 2004, page61. ↑
14 Pierre, Colleret « l’étude de cas au service de la recherche » Recherche en soins infirmiers N” 50 ,Septembre 1997, page 81. ↑
15 Pierre, Colleret « l’étude de cas au service de la recherche » Recherche en soins infirmiers N” 50 ,Septembre 1997, page83. ↑
16 https://www.techno-science.net, le 13 décembre 21 à 12 :53 ↑
17 Philippe Wanlin, « L’analyse de contenu comme méthode d’analyse qualitative d’entretiens : une comparaison entre les traitements manuels et l’utilisation de logiciels » recherches qualitatives – Hors Série – numéro 3, ↑
Questions Fréquemment Posées
Quelle est l’approche méthodologique utilisée pour l’étude de la politique de distribution chez ELECTRO-INDUSTRIES ?
L’approche utilisée dans notre cas c’est l’approche qualitative, ajoutant ainsi un guide d’entretien qu’on proposera ainsi à l’entreprise.
Pourquoi l’étude de cas est-elle pertinente pour analyser la distribution industrielle ?
L’étude de cas est particulièrement pertinente ici car elle permet d’éclairer les comment et les pourquoi des phénomènes dans un contexte de vie réelle.
Quels types d’approches sont mentionnés dans l’article pour la recherche en distribution industrielle ?
Il existe trois types d’approches : qualitative, quantitative et l’approche mixte.