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Implication des marqueurs oxydatifs de la salive chez les patients atteints de parodontite agressive

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🏫 Université d’Oran 1 Ahmed Ben Bella - Faculté de médecine d’Oran 1 - Département de Pharmacie
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Docteur en Pharmacie - 2017/2018
🎓 Auteur·trice·s
HADJ-CHERIF ISMAIL TISSOURAS OUSSAMA
HADJ-CHERIF ISMAIL TISSOURAS OUSSAMA

Ce mémoire étudie l’implication des marqueurs oxydatifs de la salive chez les patients atteints de parodontite agressive, en analysant des paramètres comme la catalase et les protéines carbonylées. L’objectif est d’identifier l’influence du stress oxydatif sur cette maladie parodontale.


Université d’Oran 1 Ahmed Ben Bella

Faculté de médecine d’Oran 1 Département de Pharmacie

Mémoire pour l’obtention du titre de Docteur en Pharmacie

Mémoire de fin d’études

Implication des marqueurs oxydatifs de la salive chez les patients atteints d’une parodontite agressive

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Hadj-Cherif Ismail & Tissouras Oussama

Dirigé par: Dr. Senouci Salima

Année universitaire 2017/2018

Sommaire

Liste des abréviations ………………………………………………………………………………………………………….

Liste des tableaux ……………………………………………………………………………………………………………….

Liste des figures …………………………………………………………………………………………………………………

Introduction générale 1

Chapitre I: La Salive…………………………………………………………………………………………………………

  1. La Salive 3
  2. Sécrétion salivaire 3
  3. Contrôle de la sécrétion salivaire 4
  4. Caractéristiques physicochimiques de la salive 5

4.1- Débit salivaire 5

4.2- pH 5

4.3- Composition de la salive 6

4.3.1- Substances inorganiques 6

4.3.2- Constituants organiques 7

4.3.3- Enzymes salivaires 8

4.3.4- Mucines 8

4.3.5- Immunoglobulines 8

4.3.6- Autres constituants 8

4.4- Fonctions de la salive 9

4.4.1-Fonction digestive 9

4.4.2- Fonction protectrice 9

4.4.3- Fonction d’excrétion 10

4.4.4- Fonction hormonale 11

4.4.5- Autres fonctions salivaires Error! Bookmark not defined.

  1. Conclusion 12

Chapitre Ⅱ:Les Maladies Parodontales …………………………………………………………………………….

  1. Le parodonte 13

1.1- Définition 13

1.2-Les constituants du parodonte 14

1.2.1- La gencive 14

1.2.2- Le desmodonte 15

1.2.3- Le cément 16

1.2.4- L’os alvéolaire 17

  1. Maladies Parodontales 17

2.1-La gingivite 18

2.2-La parodontite 19

      1. Parodontite chronique 19
      2. Parodontite agressive 19
      3. Classification 20
  1. Les parodontites agressives 21

3.1-Définition des parodontites agressives 21

3.2-Les critères des parodontites agressives 22

La parodontite agressive localisée 22

Parodontite agressive généralisée 23

3.3- Caractéristiques communes 24

  1. Facteurs étiologiques des maladies parodontales 25
    1. Le facteur bactérien 25

4.1.1- Les principales bactéries parodontopathogènes 26

      1. Ecologie bactérienne 28

4.2- Facteurs de virulence 28

4.3- Réponse de l’hôte 29

4.4- Les facteurs de risques 30

4.4.1- L’âge 30

4.4.2- Le sexe 31

4.4.3- Le facteur hormonal 31

4.4.4- Le facteur génétique 31

4.5- Facteurs généraux 32

4.5.1- Facteurs environnementaux 32

4.5.2- Le facteur nutritionnel 33

4.5.3- Facteurs comportementaux 33

Chapitre Ⅲ:Le Stress Oxydatif …………………………………………………………………………………………

  1. Le stress oxydatif 35

1.1- Définition 35

    1. Marqueurs de stress oxydatif 36
      1. Potentiel antioxydant 36
      2. Dommages oxydatifs à l’ADN 36
      3. Dommages oxydatifs aux lipides 37
      4. Dommages oxydatifs aux protéines 37
    2. Systèmes Antioxydants 38
      1. Classification des antioxydants 39

A- Classification des antioxydants par rapport à leur mécanisme d’action 39

B- Classification des antioxydants suivant la nature chimique 39

B.1- Les antioxydants naturels 39

B.2- Les antioxydants enzymatiques 39

  1. Superoxyde dismutase (SOD) 39
  2. Catalase 40
  3. Glutathions peroxydase et réductase (GSHPX) 40

B.3- Les antioxydants non enzymatiques 41

  1. L’impact du stress oxydatif sur la parodontite agressive 42

Chapitre Ⅳ:La partie Pratique 46

…………………………………………………………………………………

  1. Introduction- Problématique 46
  2. L’objectif de l’étude 46

2.1- Cadre d’étude 46

  1. Population d’étude 46

3.1- Critères d’inclusion 47

3.2- Critères d’exclusion 47

3.3- La collection de la salive 47

3.4- Les paramètres buccodentaires 48

3.4.1- Le sondage 48

3.4.2- La récession parodontale 49

  1. Matériels et Méthodes 49

4.1- Matériels 49

4.1.1- Les Réactifs 49

    1. Les Réactifs de la méthode d’estimation de l’activité de la catalase 49
    2. Les Réactifs de la méthode de dosage des protéines carbonylées 49

4.1.2- Les appareils : (Voir l’annexe). 49

4.2- Méthodes 50

A- Méthode d’estimation de l’activité de la catalase salivaire : suivant la méthode de M. Hadwan et H. Najm Abed, 2016 50

Principe de la méthode 50

Catalase 50

Mesures d’activité enzymatique 50

Activité enzymatique 51

Mode opératoire 51

Calcul 52

B- Méthode de dosage des protéines carbonylés 53

Principe de la méthode 53

Protocole de dosage 54

Calcul des résultats 54

  1. Analyse statistique 55

…………………………………………. I- Interprétation des Résultats 56

I.1- Distributions des fréquences 56

  1. Distribution selon le sexe 56
  2. Distribution selon l’âge 56
  3. Distribution selon la profondeur de poche 56

I.2- L’activité antioxydante de la catalase dans la salive 57

I.3- Teneurs salivaire en protéines carbonylées 57

  1. Discussion 59

CONCLUSION GENERALE 63

Références bibliographiques ……………………………………………………………………………………………….

Annexe N : 01……………………………………………………………………………………………………………………

Introduction Générale

La maladie parodontale regroupe les états inflammatoires d’origine infectieuse, localisés au niveau des tissus de soutien de la dent, le parodonte. Les lésions causées par ces états inflammatoires peuvent aboutir à la perte de la dent. La composante inflammatoire résulte d’une agression microbienne modulée par la réponse de l’hôte.

Les parodontites agressives sont des parodontites particulières à cause de leurs évolutions rapide et sévère, qui touchent généralement les sujets jeunes entre 12 et 26 ans. Elles sont caractérisées par la destruction sévère des éléments de soutien de la dent, sans signe majeur d’inflammation, et elles peuvent être localisée ou généralisée.

Les mesures cliniques traditionnelles, telles que la profondeur des poches, le saignement au sondage et la perte d’attachement clinique, utilisées pour le diagnostic parodontal, sont souvent indiquées d’une utilité limitée car elles sont des indicateurs de parodontopathie antérieure plutôt que de l’activité actuelle (Sexton WM, et al., 2011).

La salive a des propriétés antioxydantes attribuées à sa composition enzymatique superoxyde dismutase (SOD), catalase(CAT), glutathion peroxydase(GPX) et des composés non enzymatiques (acide urique, le glutathion, l’acide sialique), qui peuvent être déterminés dans des échantillons de salive.

En effet Battino et coll, 2002 ont affirmés la présence des enzymes antioxidants: superoxide dismutase, catalase, et glutathione peroxidase dans la salive. Ainsi Canakci et coll 2009 ont détectés des activités antioxydantes réduites dans la salive, reflétant une augmentation de la production ou de l’activité des radicaux oxygénés au cours de l’inflammation parodontale.

Tout un déséquilibre entre la production des radicaux libres et la disponibilité des antioxydants dans la salive déclenche un stress oxydant qui sont impliqué dans l’étiologie des maladies du parodonte.

Le stress oxydant se définit par un déséquilibre entre production de radicaux libres et des antioxydants en faveur de la production de radicaux libres ou espèces réactives oxygénées (ERO). (Atamer et al., 2008).

Notre travail a pour but d’identifier l’influence du stress oxydant sur la parodontite agressive par l’analyse de quelques paramètres du stress oxydatif (la catalase, protéines carbonyles).

L’objectif de cette investigation est de réaliser une analyse sur les biomarqueurs oxydatifs de la salive chez les patients atteints d’une parodontite agressive.

Chapitre I La Salive

La salive est un fluide oral l’un des éléments d’un ensemble plus complexe appelé milieu buccal qui intègre tous les éléments anatomiques de la bouche, Les sécrétions salivaires, spécifiques selon leur origine, sont un contributeur majeur de l’écosystème buccal (Pellat B. 2010). Elle résulte d’un mélange du produit de sécrétion des glandes parotides, sub- mandibulaires, sublinguales et des glandes salivaires accessoires muqueuses labiales, palatines, linguales et jugales, et de l’excrétion de celle-ci par les canaux excréteurs des glandes salivaire.

Elle possède de multiples fonctions, dont les principales sont représentées par la protection de la muqueuse buccale et des dents, une aide à la digestion en facilitant la formation du bol alimentaire, l’élocution, le maintien d’un pH buccal constant par son pouvoir tampon, ses propriétés antimicrobiennes et une hydratation de l’organisme à un degré satisfaisant.

La salive étant un liquide biologique essentiel au maintien de la santé buccodentaire et au bon déroulement de nombreuses fonctions orales, le diagnostic et le traitement de ces pathologies sont indispensables.

La Salive :

La salive est un liquide biologique indispensable à l’intégrité de la cavité buccale et de ses composants. C’est un liquide aqueux, incolore, translucide et dont la viscosité dépend de sa sécrétion (glandes salivaires, conditions de sécrétion) (Pellat B. 2010).

Sécrétion salivaire :

Les glandes salivaires sont des glandes exocrines. Elles sécrètent la salive en la déversant directement dans la cavité buccale.

La salive représente la somme des différentes sécrétions salivaires des diverses glandes salivaires (MARET, Delphine. 2005).

En effet, elle est élaborée par 2 types de glandes (B. VIDAILHET, O. ROBIN, A. POLO et al. 2008) :

  • Les glandes salivaires dites « majeures », d’où est issu l’essentiel de la sécrétion salivaire. Il y en a 3 paires : les glandes parotides, sub-mandibulaires (ou sous maxillaires), et sublinguales :
    • La glande parotide est la plus grosse. Elle se situe au niveau du cou, à l’angle de la mâchoire, et déverse sur la face interne de la joue, au niveau des molaires maxillaires, une salive plutôt aqueuse contenant entre autres de l’alpha-amylase, des immunoglobulines A (Ig A) sécrétoires, des protéines et glycoprotéines. C’est une salive de mastication.
    • La glande sous maxillaire, située sous la mâchoire produit une salive visqueuse riche en mucines, c’est la salive de gustation.
    • La glande sublinguale, sous la langue, produit une salive muqueuse, c’est la salive de déglutition.
  • Les glandes dites « mineures ». De taille plus petite, elles se dispersent sur la surface de la muqueuse buccale. On trouve les glandes labiales, jugales, linguales, etc.

A B C D E

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a. Stade de prebourgeon ; b. stade de bourgeon initial ; c. stade de bourgeon pseudoglandulaire ; d. stade de bourgeon canaliculaire ; e. stade de bourgeon

TERMINAL.

FIGURE 1 : STADES DE DEVELOPPEMENT DES GLANDES SALIVAIRES PRINCIPALES (SEXTON WM, ET AL., 2011).

Contrôle de la sécrétion salivaire :

La sécrétion salivaire dépend du système nerveux autonome. Elle est contrôlée à la fois par les systèmes parasympathique et orthosympathique, dont les médiateurs respectifs sont l’acétylcholine et la noradrénaline. Habituellement antagonistes, les deux systèmes ont ici une action synergique entrainant la production de salive. (B. VIDAILHET, O. ROBIN, A. POLO et al., 2008).

La sécrétion sera pourtant différente selon le système stimulé (MARET, Delphine. 2005)

  • Parasympathique stimulé : sécrétion abondante, fluide, avec peu de composants organiques,
  • Sympathique stimulé : sécrétion moins abondante, plus épaisse et visqueuse, et riche en éléments dissous.

Enfin, la salivation est contrôlée par autorégulation, par réflexes conditionnés (vision, audition, évocation d’un repas), par réflexes somatoviscéraux (mécanorécepteurs stimulés lors de la mastication, …), par réflexes chimiosalivaires (chémorécepteurs olfactifs ou gustatifs), et enfin par régulation inter organes (estomac). (Danielle ROQUIER CHARLES, Monique SEILLER. 2005, MARET, Delphine. 2005).

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