Méthodes d’échantillonnage en zones humides classées Ramsar

Pour citer ce mémoire et accéder à toutes ses pages
🏫 UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE D’ORAN MOHAMED BOUDIAF - Faculté des sciences de la nature et de vie - Département de biotechnologie
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de magister - 2013/2014
🎓 Auteur·trice·s
Ziri Mohammed Abderrahmane
Ziri Mohammed Abderrahmane

L’échantillonnage en zones humides a permis d’isoler 35 souches bactériennes dans les sites Ramsar de la région d’Oran et de Bechar. L’étude évalue leur résistance aux antibiotiques et leur contenu plasmidique, contribuant à la compréhension de la biodiversité microbienne dans ces écosystèmes.


Matériel et méthodes

1. Matériel

  • Flacons en verre de 250 ml, avec bouchon à vis métallique
  • Pipettes graduées : 1 ml, 2 ml, 5ml, 10ml, 20ml, 25ml
  • Tubes à essais
  • Pipettes Pasteur
  • Boîtes de Pétri stériles
  • Appareillage de laboratoire :
    • Four Pasteur
    • Autoclave
    • Microscope optique
    • Balance de précision
    • Compteur de colonies
    • Bain-marie
    • Etuves à: 30°C ; 37°C ; et 44°C
  • Milieux de culture (Annexe N°01)
  • Réactifs (Annexe N°02)
  • Galeries API 20E
  • Disques d’antibiotiques

Avant chaque utilisation, la verrerie doit être soigneusement lavée, rincée, séchée et stérilisée au four Pasteur à 180°C pendant 2 heures.

NB: Materiel biologique sera cité en détaille partie Méthodes.

2. Méthodes

2.1. Echantillonnage

2.1.1. Prélèvement des échantillons

Un examen bactériologique ne peut être valablement interprété que s’il est effectué sur un échantillon correctement prélevé, dans un récipient stérile, selon un mode opératoire précis évitant toute contamination accidentelle, correctement transporté et conservé dans des conditions satisfaisantes (Rodier et al, 1996 ; Delarras et Trébaol, 2003).

2.1.2. Mode de prélèvement : (Materiel biologique)

L’échantillon destiné à l’analyse microbiologique doit être prélevé dans des conditions d’asepsie rigoureuse, et doit être le plus représentatif possible du milieu d’où il provient (Rodier et al, 1996 ; Guiraud, 1998).

Les prélèvements sont effectués dans l’intervalle horaire allant de 9h à 10h 30, et toujours au même endroit du site.

Les flacons stérilisés et étiquetés, sont plongés sous l’eau à une profondeur de 10 à 30cm. Ils sont ouverts sous l’eau, et sont remplis jusqu’au bord, ensuite, le bouchon est également placé sous l’eau de telle façon qu’il n’y est aucune bulle et qu’il ne soit pas éjecté au cours du transport (Guiraud, 1998).

2.1.3. Transport et conservation des échantillons

L’analyse bactériologique doit être effectuée le plus rapidement possible, dans un délai ne dépassant pas 8 heures, après la prise des échantillons. Au cours des périodes chaudes, quand la température extérieure est supérieure à 10°C, le transport des échantillons est effectué dans une glacière dont la température doit être entre 4 et 6°C (Rodier et al, 1996 ; Guiraud, 1998).

2.1.4. Description des zones d’échantillonnage

L’échantillonnage a été effectué durant les 16 mois d’étude répartis en quatre prélèvements régulier de juin 2011, septembre2011, mars2012, juin2012, jusqu’à septembre 2012. Dont a ciblé 3 zones humides distinctives l’une de l’autre par leur nature et typologie ainsi par leur positionnement biogéographique en principe un lac celui de Télamine, une lagune celle du bassin versant Macta à la région nord ouest d’Algérie (Oranie) et un barrage celui de Djorf torba du bassin versant de Guir (retenue de seuil artificielle) à la région sud ouest d’Algérie (Saoura) de répartition administratif différentes, les 2 première zones humide Télamine et Macta sont classées en convention internationale de Ramsar tandis que la zone de Djorf torba fait le projet d’un classement ultérieur par la DGF dans cette convention, peut être possible l’année en cours (Voir tableau 12).

Tableau 12 : Description de l’échantillonnage
Code d’échantillonZone d’étudesPlan administratif (commune /wilaya)Convention RAMSARFréquences de prélèvements
ADjorf torbaAbadla/BecharNon classé4
MMactaMarsa hadjaj/OranClassé4
TTélamineBenfréha/OranClassé4
2.1.4.1. Zone humide Télamine

[16_img_3]
[16_img_4]

Figure 21: localisation géographique du lac Télamine sur carte de zones humides wilaya d’Oran

[16_img_5]
[16_img_6]

Photo 1 : Vu horizontale sur la zone humide lac de Télamine wilaya Oran

Caractéristiques

Ces coordonnées géographiques se distinguent avec une Latitude de 35°42’30 »et une Longitude de 0°22’30 », sa superficie est approximative à 2.399 hectares c’est un lac qui se localise dans un centre d’un complexe de zones humides qui caractérise la région d’Oran entre la sebkha d’Oran, les marais du Macta, dayet Oum el ghellaz, dayet morsli, dayet bagra et les salines d’Arzew sur le plan administratif fait partie de la commune de Benfréha wilaya d’Oran son climat est semi aride sa qualité d’eau est salée l’avifaune du lac et des milieux environnants est composées de 78 espèces se lac joue un rôle dans la recharge hydrologique par le renouvellement et l’alimentation des nappes phréatique, les eaux de ruissèlements favorisent le captage des sédiments et la prévention contre l’érosion hydrique la pluviométrie qui caractérise le lac est entre « 300 à 400 » les T° du site sont de 9°C au moi de janvier le plus froids ,et de 32°C au moi d’aout le plus chauds ,la végétation naturelle est composées de plantes herbacées adaptées à la forte salinité du milieu comme les salicornes en plus en trouve des cultures céréalières parsemées d’oliviers sur la majeurs partie de leur périmètre.1

2.1.4.2. Zone humide Macta

[16_img_7]
[16_img_8]
[16_img_9]
[16_img_10]

Figure 22 : Extrait d’une carte hydrographique du bassin versant du Macta wilaya d’Oran

Photo 2 : Vue horizontale et verticale du site de prélèvements au niveau de la Zone humide la Lagune Macta wilaya d’Oran

Caractéristiques

Les marais de la Macta représentent un type de zone humide rare en région biogéographique de l’Afrique du nord en raison de la diversité des milieux qu’il renferme ce site est unique en Algérie il fait partie du bassin versant de la Macta qui fait 1.368.677 ha la salinité de l’eau peut atteindre 3.7 à11.3 g la température moyenne du moi le plus chauds aout est de 33C°alors qu’au moi le plus froids janvier est de 8°Cces coordonnées géographiques se distinguent avec une latitude de 35’41’N et une longitude de 00’10’W donc presque une altitude de 0 à 9 mètres sa superficie est de 23.000 ha on y retrouve une grande variétés d’espèces végétales halophiles de nombreux invertébrées et des poissons l’avifaune a fait l’objet de nombreux travaux par des ornithologues étrangers (Ledant,Meztmacher,Jacobs) les marais de la Macta forme une dépression triangulaire séparée du Golf d’Arzew par un cordon dunaires bordé au Nord -ouest par le massif de la sebkha d’Arzew et au Nord-est par les retombées sud du plateau de Mostaganem la plaine de la Macta comporte à la fois des plans d’eau, des marais dont leur végétation émergente supérieure à 30 % est presque des phragmites et des steppes plus ou moins humides situées en général en dessous de la cote des 9 mètres ces plaines sont balayées par des vents qui selon leur origine et la saison adoucissent ou exacerbent le climat ce sont surtout des vents du Nord-ouest ou de l’Ouest, plus rarement du Nord sauf en été ,un vent du sud peut se manifester quelques soit la saison.2

2.1.4.3. Zone humide Djorf torba

[16_img_11]

Figure 23 : localisation de la zone humide Barrage de Djorf Torba wilaya de Bechar sur la carte hydrographique du bassin versant de Guir

[16_img_12]

Photo 3 : Vue horizontale et verticale du site de prélèvements au niveau de la Zone humide barrage de Djorf torba Wilaya de Bechar

Caractéristiques

Le barrage de réserve de Djorf Torba sur l’oued Guir a été inauguré par M. le Président du Conseil de la Révolution le 5 octobre 1965 Situé à 55 km à l’ouest de Béchar, ce barrage permettra, d’une part, de protéger la plaine d’Abadla des crues dévastatrices de l’oued Guir et, d’autre part, d’assurer la régularisation saisonnière et, si possible, interannuelle des eaux.

La hauteur, dans la partie centrale, est de 29 m. Une chaussée de 4,50 m de largeur sera aménagée sur le barrage pour permettre le franchissement de l’oued (route de Béchar- Méridja), sa capacité de stockage est estimée à 296,4 millions de mètres cubes.

A terme, il pourra irriguer 5400 ha des terres de la plaine d’Abadla.ces coordonnés géographiques se distinguent avec une latitude de 30°31’0″ N et longitude de 2°45’0″ E en DMS il est situé à 619 mètres d’altitude. (Direction régionale des forets Bechar, 2011).

L’eau dans le réseau d’AEP de la ville de Bechar (737 km), provient principalement du barrage de Djorf Torba (80%) (Kabour, 2011).

2.2. Paramètres physico-chimique : (Ghizellaoui, 1994).

Au début de chaque caractérisation globale d’une flore microbiennes aquatiques appartenant à une zone humide bien précis, il est recommandé de ne pas franchir l’étape de la mesure des paramètres physico-chimiques du milieu se sont des facteurs indispensable à la croissance et la survie de toutes sortes de micro-organismes « bactéries, champignons, levures et virus » et dans notre cas d’étude :

Le pH la température T°, la CE conductivité et le MES « matière en suspension » se sont les principaux paramètres prises en considération ce ci pour les deux raisons suivantes :

  1. la pertinence avec le sujet de recherche
  2. la disponibilité de l’appareillage de mesure au laboratoire

NB : d’autres paramètres n’ont pas été pris par considération suite au manque de l’appareillage de mesure ou le disfonctionnement de ceux qui sont présent au laboratoire.

________________________

1 Direction générale des forets,2006

2 Direction générale des forets,2012

Rechercher
Télécharger ce mémoire en ligne PDF (gratuit)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to Top