Problématique de la gestion durable de l’eau: le coût économique du recyclage des eaux usées
Université Mly Ismail
Faculté des sciences Juridiques,
Economiques Et SocialesFaculté des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales
Sciences Economiques
Mémoire de Licence en Sciences Economiques sous le thème:
Problématique de la gestion durable de l’eau:
Le coût économique du recyclage des eaux usées
Encadré par: Pr. Mustapha SERHANI
Réalisé par :
Abdeladim D. & Abdeljabbar J. & Abdelkarim E.
Année universitaire :
2009/2010
Introduction
Le climat change, c’est désormais un constat que de plus en plus de preuves scientifiques contribuent à étayer dans le monde entier. L’un des enjeux actuels essentiels pour la recherche est maintenant de prévoir et d’anticiper la poursuite des changements afin de pouvoir réagir et s’adapter à ces évolutions futures.
Le climat de la terre a évolué au cours du siècle dernier. Il y a de nouvelles preuves plus solides que l’essentiel du réchauffement observé au cours des 50 dernières années est imputable aux activités humaines.
Selon les prévisions actuelles des modèles climatiques, la hausse des températures devrait se poursuivre au cours du XXIe siècle à cause des gaz à effet de serre (La vapeur d’eau (H2O), (CO2) l’oxyde nitreux (N2O), le méthane (CH4) et l’ozone (O3)) et devrait avoir des répercussions aussi bien négatives que positives sur la nature et l’homme.
Les répercussions du changement climatique sur l’eau sont nombreuses, souvent graves et touchent cet élément sous toutes ses phases : liquide, solide, gazeuse. Toutes les étapes et tous les compartiments du cycle de l’eau sont concernés.
Les manifestations sont complexes et multiples et dépendent fortement des régions et des saisons. Elles ont, de plus, des impacts économiques, écologiques et sociaux souvent dramatiques.
Pour certaines zones du globe, le problème premier est la raréfaction de la ressource en eau. Il s’agit notamment du Moyen Orient, mais aussi de l’Europe, et en particulier de certaines régions d’Allemagne qui ont déjà et auront encore à souffrir, elles aussi, de pénuries d’eau.
Face à une population mondiale en croissance et un besoin alimentaire accru, la rareté de plus en plus marquée de l’eau pose un défi difficile mais indispensable à relever, car elle compromet, dans de nombreuses régions, non seulement l’approvisionnement en eau potable, mais aussi le maintien d’une agriculture productive.
A l’avenir, la plupart des régions auront à faire face à une variabilité croissante du climat.
Cela signifie une augmentation de la fréquence des événements climatiques extrêmes : sécheresses et canicules à l’origine d’une pénurie d’eau, d’une part, mais aussi risque accru de précipitations intenses qu’il faudra savoir gérer par des stratégies adaptées, d’autre part.
La pollution de l’eau est due aux activités humaines. Il y a deux sortes de sources de pollution, les sources localisées et les non localisée.
En ce qui concerne les sources localisées les polluants sont déversés dans un lieu précis des eaux de surface grâce aux canalisations ou aux égouts. En ce qui concerne les sources non localisées on ne peut pas remonter jusqu’à un lieu précis de déversement des polluants.
On peut donner quelques exemples de sources localisée: les usines, les installations de traitement des eaux d’égout, les mines souterraines, puits de pétrole, les pétroliers et l’agriculture.
Ainsi que des exemples de sources non localisée: les dépôts d’acide de l’air, le trafic, les polluants diffusés par les fleuves et ceux provenant des eaux souterraines.
Il est difficile de contrôler la pollution non localisée car on ne peut en retrouver les auteurs.
Au-delà de son rôle fondamental dans la production agricole et de son importance vitale en tant qu’eau potable, l’eau est aussi un milieu de vie dont les évolutions plus ou moins brutales peuvent très rapidement avoir des répercussions dramatiques sur les écosystèmes et leur biodiversité.