Analyse comparative des souches de Pseudomonas aeruginosa dans les zones humides d’Oran et Bechar

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🏫 UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE D’ORAN MOHAMED BOUDIAF - Faculté des sciences de la nature et de vie - Département de biotechnologie
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de magister - 2013/2014
🎓 Auteur·trice·s
Ziri Mohammed Abderrahmane
Ziri Mohammed Abderrahmane

L’analyse comparative des souches bactériennes révèle des insights fascinants sur les zones humides classées Ramsar d’Oran et de Bechar. Découvrez comment ces souches influencent l’écosystème local et quelles implications cela a pour la conservation environnementale.


Pseudomonas aeruginosa :

Pseudomonas aeruginosa est l’espèce type du genre Pseudomonas, les souches de cette espèce sont constituées de bacilles de 0,5 à 0,8 µm de diamètre sur 1,5 à 3,0 µm de longueur, se présentant de manière isolée ou groupés par deux ou en courtes chaînes, mobiles grâce à une ciliature monotriche (quelques rares cellules portent cependant plusieurs flagelles polaires), produisant le plus souvent de la pyoverdine et de la pyocyanine (les souches ne produisant aucun de ces pigments sont très peu nombreuses), pouvant également excréter de

la pyomélanine (pigment brun noir) et de la pyorubrine (pigment rouge), nitrate réductase positive et respirant les nitrates, catalase et oxydase positives, ADH positive, citrate de Simmons positive, hydrolysant la gélatine (gélatinase très active), hydrolysant faiblement le Tween 80, donnant une réponse négative aux tests LDC, ODC, TDA, indole, bêta- galactosidase (mais quelques souches hydrolysent l’ONPG au moyen d’une enzyme différente de la bêta-galactosidase), uréase, production d’hydrogène sulfuré, hydrolyse de l’amidon, hydrolyse de l’esculine et lécithinase selon la litérature scientifique (Krieg et Holt, 1984)

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Pseudomonas aeruginosa assimile de nombreux composés carbonés (acétamide, acétate, D- alanine, L-arginine, butyrate, géraniol, glucose, lactate, malonate, mannitol, propionate …), mais elle n’utilise ni l’adonitol ni l’inositol ni le maltose ni le mucate ni le saccharose ni le sorbitol ni le tréhalose. Le germe pousse à 42 °C, mais aucune culture n’est obtenue à 4 °C ou à 46 °C.

La température optimale de croissance est comprise entre 30 et 37 °C (Krieg et Holt, 1984).Pseudomonas aeruginosa cultive facilement sur les milieux d’usage courant en bactériologie (gélose nutritive, gélose trypticase-soja, gélose de Mueller-Hinton, gélose au sang …) et sur de nombreux milieux utilisés pour l’étude des entérobactéries (Drigalski, MacConkey, Hektoen, SS …).

Les cultures dégagent une odeur très caractéristique de seringa et elles présentent une coloration verdâtre (Brenner et al, 2005).

Les colonies de Pseudomonas aeruginosa sont de trois types : (Brenner et al, 2005)

  1. Les colonies la (large) sont grandes, rugueuses avec un centre plus bombé (colonies en œufs sur le plat) et un bord irrégulier. Très souvent, les colonies la présentent de petites plages d’autolyse donnant un reflet irisé ou métallique caractéristique.
  2. Les colonies sm (small) sont rondes, petites, convexes et lisses.
  3. Les colonies muqueuses sont bombées, opaques visqueuses, filantes, ou parfois coulantes. Elles possèdent une pseudocapsule constituée d’alginate.

Les Pseudomonas aeruginosa possède de nombreux plasmides transférables par conjugaison ou par transduction et la plupart des souches (probablement 100 % des souches) sont lysogènes et souvent polylysogènes (une même souche peut héberger 8 à 10 phages tempérés sur son chromosome ou sur un plasmide). Cette haute fréquence de lysogénie n’est pas retrouvée pour les autres espèces du genre Pseudomonas (Brenner et al, 2005)

Pseudomonas. fluorescent

Pseudomonas fluorescens est une bactérie à Gram négatif ,oxydase positive, KOH positif en forme de bâtonnet appartenant au genre des Pseudomonas, aérobie stricte mais certaines souches sont capables d’utiliser le nitrate au lieu de l’oxygène en tant que dernier accepteur d’électrons au cours de la respiration cellulaire, peut être trouvé dans le sol que dans l’eau.

Elle est mobile grâce à ses multiples flagelles. De plus, elle tient la deuxième partie de son nom (fluorescens) du fait qu’elle est fluorescente ceci est due à la production d’un pigment appelé fluorescéine et récemment pyoverdine, sa température de croissance optimale se situe entre 25 et 30 C°. Sa croissance à 42 °C est négative : ce point est important pour la différencier de Pseudomonas aeruginosa (Palleroni, 1984), plusieurs souches de P.

fluorescens comme P.f-5 et JL3985, ont développé une résistance naturelle à l’ampicilline et la streptomycine, ces antibiotiques sont régulièrement utilisés dans la recherche biologique comme outil de pression sélective pour promouvoir les plasmides d’expression (Sarniguet et al ,1995).

Les Clostridium sulfito-réducteurs :

Se sont des bacilles, gram positif, anaérobies strictes, isolées en chaînettes, mobiles, sporulées, catalase positif, réduisant le sulfite de sodium en sulfures, se présente sous forme de spores (Rodier et al, 1996). Elles regroupent les espèces de Clostriduim telles que : Cl. Perfringens, Cl. Bifermentans, Cl. Sporogenes leur dénomination est due au fait que ces espèces sont capables de produire de l’hydrogène sulfuré H2S à partir du sulfure de sodium présent dans le milieu celui-ci se combine avec du citrate de fer ammoniacal ou de

l’alun de fer pour donner du sulfure de fer noir ,c’est le cas par exemple dans la gélose-viande-foie- sulfite-citrate pour les sulfito-réducteurs les colonies entourées d’un halo noir sont présomptives de bactéries anaérobies sulfitoréductrices, ces colonies devront ensuite être confirmées pour leur appartenance au genre Clostridium ces germes ont été considérés comme des germes indicateurs de contamination dans les eaux pendant plusieurs décennies, leur rôle en tant qu’indicateurs de pollution fécale est controversé depuis les années 1980 selon (Delarras et Trébaol, 2003).

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1 F. DELPEREE, « Constitutional law and ministerial crises », in Bulletins of the Royal Academy, p.160.

2 F. DELPEREE, Op.cit., p.172.

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