Analyse révolutionnaire des rendements du riz pluvial à Longorola

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🏫 IPR/IFRA de Katibougou
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Ingénieur avec grade de Master - Décembre 2024
🎓 Auteur·trice·s
Hama COULIBALY
Hama COULIBALY

Cette étude révèle comment le rendement riz pluvial peut être optimisé grâce à l’évaluation de 45 lignées à Longorola/Sikasso. Découvrez quelles variétés s’adaptent le mieux aux conditions locales et boostent la productivité au Mali.


Activités socioéconomiques

Agriculture

Les cultures vivrières

Les cultures vivrières portent essentiellement sur le mil, le maïs, le sorgho, le riz et le fonio. Les rendements sont dans l’ensemble moyens. Le maïs et le petit mil constituent la céréale de base, tandis que le sorgho est moins apprécié à la consommation, mais il présente l’avantage d’une grande productivité.

Le riz figure aujourd’hui parmi les cultures vivrières les plus importantes de la région. Anciennement connu des Sénoufo, le riz n’était utilisé à l’origine que pour la consommation locale. Aujourd’hui, grâce à l’introduction des variétés asiatiques et aux efforts fournis par l’État malien, qui ont permis de mettre en valeur des bas-fonds marécageux jusque-là délaissés, sa production permet de constituer de petits excédents commercialisables.

À côté de ces céréales, la région produit également beaucoup de tubercules et de fruits qui font l’objet d’un commerce intense avec les autres régions du pays, notamment les marchés de Bamako, de Ségou, de San et de Mopti. On peut citer entre autres les ignames, les patates, les pommes de terre, les maniocs, les bananes, les mangues, les oranges, les goyaves et les avocats. Nous ne disposons pas de chiffres précis sur les transactions dont ils font l’objet, mais ils atteignent des proportions importantes.

Les cultures industrielles

Pour la région de Sikasso, le cotonnier représente aujourd’hui la principale plante industrielle. En 1952, au moment de l’intervention de la C.F.D.T., la production cotonnière commercialisable en culture sèche était très faible, même insignifiante : 140 T pour toute la région. La production a atteint en 1982-1983 125 tonnes pour la seule région de Sikasso.

Au coton, il faut ajouter quelques oléagineux comme l’arachide et les amandes de karité, un peu de tabac, du dah, etc.

L’élevage et la pêche

Par rapport à l’agriculture, l’élevage ne joue qu’un rôle complémentaire dans l’économie de la région. À part les secteurs directement exposés aux influences mandées, le pays Sénoufo possède relativement peu de troupeaux. Le Sénoufo, cultivateur convaincu, ne s’intéresse pas particulièrement à l’élevage.

On rencontre cependant disperser çà et là et surtout dans le Nord vers l’Ouest un cheptel assez important de bovin entretenu par les Peuls. Quant aux poissons (silures surtout), ils sont en nombre particulièrement insuffisants et il faut donc acheter au marché le produit séché ou fumé du Niger ou du Baní.

Structure d’accueil

Historique

L’Institut d’Économie rurale (IER) a été créé en 1960 en tant que service rattaché. Il a subi plusieurs mutations d’ordre institutionnel jusqu’en 1993, quand il a été érigé par le gouvernement en établissement public à caractère administratif (EPA).

Le dernier changement institutionnel est intervenu en 2001 avec l’avènement de l’ordonnance n°01-024/P-RM du 22 mars 2001 portant création de l’institut d’Économie rurale en établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST).

Centre Régional de Recherche Agronomique de Sikasso

Le centre régional de recherche agronomique de Sikasso est l’un des six centres de l’IER qui a été créé par arrêté n°548/MAEE.CAB du 13 décembre 1991. Il a pour missions la coordination technique, administrative et financière du Centre. La région administrative de Sikasso dispose de deux stations de recherche : la station de N’Tarla (Koutiala) et la station de Longorola (Sikasso). Il compte trois sous-stations : Tiérouala, Kébila et Farako/Finkolo.

Le CRRA de Sikasso comprend trois programmes de recherche : le programme coton, le programme riz de bas-fond et le programme ressources forestières. Il comporte également la délégation du programme Fruits et légumes, une délégation du programme bovin et une équipe Systèmes de production et de gestion des ressources naturelles (ESPGRN).

Missions assignées à l’IER

Le CRRA de Sikasso participe à la mise en œuvre des missions de l’Institut d’Économie rurale (IER). Dans ce cadre, il est chargé de :

  • La programmation à la base des activités de recherche et la prise en compte des préoccupations des utilisateurs dans les priorités de recherche ;
  • Le développement des relations entre la recherche agricole et ses partenaires au niveau régional ;
  • La génération des connaissances et des technologies en vue de l’accroissement de la production et de la productivité agrosylvopastorale et de la gestion durable des ressources en sols et en végétations ;
  • La diffusion des résultats de recherche auprès des utilisateurs indirects (structures de vulgarisation étatiques et ONG) et directs (producteurs et productrices, PME, etc.) ;
  • La réalisation de prestations de service dans les divers domaines de sa compétence.

Objectifs

Les objectifs du CRRA de Sikasso se résument à :

  • Mettre en œuvre au niveau régional la politique de l’IER.
  • Mettre au point des techniques améliorées de productions végétales et animales dans la région de Sikasso.
  • Améliorer la qualité de la recherche en milieu paysan.
  • Assurer la coordination des activités de gestion administrative et financière.

Outre la direction du CRRA de Sikasso, on peut noter la présence de la comptabilité, du service des approvisionnements, du bureau des ressources humaines, du parc auto, de la salle informatique et de la documentation et reprographie.

Pour l’atteinte de ces objectifs, l’IER dispose des structures suivantes :

  • Une direction générale à Bamako composée d’une direction scientifique, d’une direction des services d’appui technique et d’une direction des ressources financières.
  • Six centres régionaux de recherche agronomique (CRRA) qui opèrent à travers huit stations et treize sous-stations.

Un CRRA abrite au moins une station de recherche et chaque station est le siège d’au moins un programme de recherche. Les centres régionaux sont les suivants : Sotuba, Sikasso, Niono, Mopti, Kayes et Gao. Le personnel de l’IER est composé de 814 agents dont 250 chercheurs (DRA, 2013) cité par (S. Coulibaly 2020).

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