Cette étude révèle comment l’utilisation autonome du manuel scolaire impacte les activités écrites en classe de FLE pour les élèves de 4ème année primaire. Quelles stratégies peuvent améliorer la compréhension des consignes et favoriser l’autonomie des élèves ?
Difficultés liées aux consignes orales
Tout ce qui passe par la parole a évidemment une grande importance. Il fallait constamment se soucier de la manière dont on parle aux enfants, des mots que l’on emploi. Il fallait utiliser le langage qui ne leur apprend rien, donc avoir le souci de reformuler les propos des enfants en bon français quand c’est possible.
D’autres éléments concernant la consigne plus scolaire. Il s’agit entre autre de la clarté, de la pertinence, de la façon dont on donne la consigne scolaire, de l’écoute que l’on sollicite des élèves avant de donner celle-ci, etc…. Les consignes s’appuient avant tout sur la parle de l’enseignant et sur ce qu’il montre aux élèves.
Cette fonction est indispensable pour que les élèves puissent s’approprier la tâche à effectuer.
L’enseignant doit construire une situation d’apprentissage destinée à aider les élèves à résoudre le problème.
Toutes les consignes données dans première année de la langue française c’est –à- dire dans cet âge- là conditionnent pour une large part à la réussite ultérieure des élèves. Quand il accepte de participer aux activités proposées par l’enseignant, quand il s’implique dans le travail qui lui est demandé et quand il fait un réel effort de comprendre ce qu’on attend de lui et pourquoi on le lui demande, quel intérêt cela revêt-il dans ses apprentissages.
Difficultés rencontrées lors de la passation des consignes
Les difficultés que l’élève peut rencontrer et que l’on peut relier à la consigne scolaire sont multiples:
- L’élève ne comprend pas les mots employés.
- L’élève ne comprend pas la tournure de phrase.
- L’élève n’entend (pour des raisons physiologie on parce qu’il n’écoute pas). l’enseignant a le devoir de signaler des comportement qui pour aient faire penser à des troubles qui doivent être vérifier par des spécialistes.
- L’élève n’est attentive ou moment ou le maître donne la consigne et ne perçoit la totalité du message.
- L’élève écoute attentivement mais a besoin d’autres supports que la voix pour comprendre ce qu’on lui explique.
- L’élève à du mal à comprendre le vocabulaire spécifique des consignes.
- L’élève à besoin de voir ce qu’il aura à faire.
- L’élève à besoin d’aide pour comprendre mieux la consigne
- L’élève ne comprend pas la consigne.
- L’élève à besoin de faire ou voir faire l’exercice avant de pouvoir faire tout seule.( cette liste n’est évidemment pas exhaustive).
Difficultés liées à toute situation de communication
Les consignes entrent aussi dans une relation de communication. Dans l’analyse des fonctions du langage d’après Jakobson, le langage a une fonction cognitive pour les consignes et les conseils pédagogiques.
Les difficultés sont nombreuses à l’école car il faut apprendre à l’enfant comment il doit se comporter pour devenir élève. Il faut également lui apprendre à respecter les autres, les enseignants, les adultes, mais aussi les autres élèves. On va lui demander d’écouter les consignes données par l’enseignant, puis d’écouter à son tour.
Le nombre des difficultés face aux consignes peut augmenter en fonction de la qualité de la communication entre les élèves et l’enseignant. Comment faire alors pour essayer de les réduire au masculin?
Message
Canal (moyen de communication)
Réaction des élèves face à la consigne:
Ces difficultés rencontrés des réaction différentes suivants les individus et suivant les moments ou cela arrive les conséquences sont naturellement d’ordre divers: l’élève est agité ou s’agite de plus en plus, il n’écoute pas ou n’écoute plus, il pose des questions mais pas forcément de suite, il discute, il fait du bruit, il bouge, il quelques chose mais sans savoir quoi et donc fait n’importe quoi…
On voit souvent des élèves qui, n’ayant pas compris la consigne, gribouillent leur feuille en sachant pertinemment que ce n’était pas ce qu’il fallait faire, ils signalent ainsi à l’enseignant, soit qu’ils sont en opposition, ce qui est possible, soit qu’il n’ont pas compris sans oser le dire vraiment. Ce comportement significatif d’une non compréhension de la consigne montre que la consigne a été mal perçu ou mal comprise.
Cela nous démontre que les termes employés dans cette consigne n’ont pas été suffisamment explicités et montrés puis qu’ils semblent incompris. On voit encore des élèves qui entourent les mots qui on demande de les souligner, ce n’est pas grave en soit, mais ce pourtant écrit noir sur blanc. Le fait de pouvoir recourir à la lecture de la consigne n’a pas enlevé la difficulté que l’on peut voire être liée à une consigne orale.
La variété de consignes que l’on propose aux élèves peut être un obstacle car il ne connaissent pas telle on telle consigne, ou verbe, ou mot et sont désorientés face à celle-ci, mais comme nous le verrons plus loin, il semblent indispensable de les préparer dés la première années de la langue française à cette diversité qu’ils rencontreront durant toute leur scolarité.
Les comportements qui induisent également des difficultés dans la bonne compréhension des consignes, sont le manque d’attention ou moment où l’on donne la consigne et le bavardage qui empêche forcément d’écouter l’enseignant.
Le moment de la consigne doit revêtir un temps d’attention tout particulier si on veut pouvoir continuer la séance en toute sérénité. Si ce temps n’est pas calme et ne capte pas l’attention de tous les élèves, le reste de la séance risque fort d’être perturbé et la consigne a peu de chance de passer comme il faut pour que les élèves tirent le meilleur parti de ce qu’ils ont pu comprendre de la tâche à effectuer.
Cette question de l’attention est question importante, qui là aussi, comporte de multiple facettes; d’une part, c’est à l’enseignant de créer une ambiance propice aux apprentissages en favorisant au mieux cette attention des élèves, mais elle est pour certains élèves très difficiles à obtenir ou à soutenir (En fonction de l’âge également), soit pour des raisons extérieures à l’école, soit par manque de motivation, soit encore pour des raisons physiologiques (élèves hyperactifs qui ont des difficultés à se concentrer longtemps).
Les élèves ont beaucoup à apprendre de l’école et de ce système qui les oblige tous à écouter en même temps, tous à faire la même chose en même temps sans qu’ils en aient forcément envie besoin.
Cet apprentissage de la vie en société est un réel apprentissage que l’enseignant doit instaurer par un climat de confiance et un enrôlement progressif dans les activités diverses qui sont proposées à l’école. On peut constater que dans une classe, deux ou trois élèves ont tendance à vouloir partir,à vouloir faire autre chose que l’ensemble de la classe ou à refuser de faire ce que l’on demande à un moment donné, comme le soulignent RAMIGUES et M-T ZERBATO- POUDOU dans leur ouvrage-
Comment l’enfant devient élève (1).
- http:// pmev.lagoon.nc/Prnprogr.htm.