Analyse de la contribution des IDE à l’économie en Algérie

Pour citer ce mémoire et accéder à toutes ses pages
🏫 Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou - Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion - Département des Sciences Economiques
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Magister - 2015-2016
🎓 Auteur·trice·s
GUESMIA El Hadi
GUESMIA El Hadi

La contribution des IDE en Algérie est historiquement faible, atteignant seulement 0,5 % de la FBCF entre 1991 et 1997, en comparaison avec d’autres pays maghrébins. L’article propose des recommandations pour renforcer l’attractivité du pays, en s’inspirant de modèles internationaux.


Effets des IDE sur l’investissement global : financement ou endettement?

Avant le début de nouveau millénaire, la contribution des IDE entrants à la FBCF1, en Algérie, est demeurée modeste et très faible, en comparaison aux autres pays de Maghreb, sur toute la période (1991-1997), en étant de 0.5% en moyenne contre de 6.3% au Maroc, 10.3% en Tunisie et fort en Egypte avec 83%. Mais, à partir de 2001, ce taux commence à augmenter d’une façon significative, parallèlement, au lancement de PRCE en 2001, où l’accent a été mis sur la nécessité de favoriser le développement des IDE 2(Voir tableau 21)

Tableau 21: contribution de l’IDE au FBCF et à l’investissement national

Tableau 21: contribution de l’IDE au FBCF et à l’investissement national
Pays/Période91/9619971998199920002001200220032004
Algérie0.52.444.33.88.68.144.5
Maroc6.317.25.316.55.337.24.822.57.5
Tunisie10.37.813.6715.29.315109.9
Egypte835.25.55.25.93.44.629.9
Pays/Période20052006200820092010201120122013
Algérie4.58.55.61.33.94.12.22.5
Maroc22.5///1599.8/
Tunisie12.6///13.97.37.4/
Egypte33.6///16.26.99.4/

Source : construit par nous à partir les différentes données de CNUCED et FMI, Op.cit.

Comme il ressort du tableau 22, sur toute la période d’étude (1991-2013), les IDE ne sont pas encore une source de financement des investissements publics dans le pays, en n’y participant que pour moins de 5% à l’investissement total, qui ne l’était pas cependant le cas dans les pays de Maghreb. En sus, l’aisance financière qu’a connue l’Algérie, à partir de 2000, n’en aurait pu être qu’une autre cause où les pouvoir publics ont adopté des plans de développement et de croissance très couteux (notamment dans les infrastructures) dont la source principale de financement, serait l’épuisement des ressources propres et l’argent public. Mais, étant donné l’importance de l’IDE, dans le cadre notamment des trois plans de

3 Sigle de formation brut de capital fixe, est un indicateur mesurant la somme des investissements essentiellement matériels, réalisés pendant une année donnée.

4 Voir sur les textes réglementaires sur la promotion de l’investissement, les mécanismes d’octroi à l’aide à l’investissement que nous avons analysé les sections précédentes.

relance(2001-2014), au dynamisme de l’investissement national et le système productif et bancaire, qui même si minime, resterait incontestable. Ainsi, les scores réalisés en 2001(8.6) et 2006(8.5), même si sont modestes, resteront encourageant, notamment en termes de qualité (formation, transfert de technologies et de savoir faire). Il serait intéressant toutefois de souligner l’attraction non négligeable des autres pays méditerranéens pour les flux d’IDE qui, le plus souvent, leur a permis de recourir de moins en moins à l’endettement en tant que source de financement, et la réduction de poids de dette qui s’en suit. Le remboursement, par la Tunisie, d’une manière anticipé de sa dette en est en effet plus édifiant5.

IDE et la création de l’emploi

Dans cette optique, pour analyser l’impact des IDE sur la création de l’emploi, faut-il bien admettre que les investissements de création(green Field investment), en dépit de leur rareté et concentration le plus souvent dans des secteurs limités(les banques, téléphonie, et l’agroalimentaire), seraient indubitablement plus créateurs d’emplois que les formes d’implantations sous formes de rachat ou prise de participation(Brown Field investment).

En Algérie, en dépit des derniers progrès, le taux de chômage est aujourd’hui resté plutôt élevé, touchant de plus en plus la population active (9.8% en 2012 et 10.8 en 2013)6. Dans ce sens, partant d’expériences des autres PED, il est à admettre que les IDE auront véritablement un rôle à jouer dans la création d’emplois en Algérie.

Et même de permettre de réduire le chômage endémique y sévissant, depuis longtemps. Mais force est de constater que s’il est admis que les entreprises étrangères aient généré un nombre important d’emplois en Algérie, il n’en demeure pas moins- vu la faiblesse des flux d’IDE entrants-, cela reste peu significatif et au-delà des attentes (voir le tableau 22 ci-contre).

Tableau 22: les emplois crées dans le cadre des IDE entre 2002-2012(en nombre et en %)

Tableau 22: les emplois crées dans le cadre des IDE entre 2002-2012(en nombre et en %)
Projets d’investissementNombre de projet%Montants en DA%Nombre d’emplois%
Investissement national67 28099.225 035 01574.83866 56392.11
Partenariats2450.36843 13512.5327 7172.95
IDE2830.42850 61312.6446 5524.95
Total IDE5280.781 693 74825.1774 2697.89
Total investissements67 8081006 728 763100940 832100

Source : élaboré par nous même à partir les dernières données de l’ANDI, Op.cit.

7RACHID.S, «IDE et résilience financière : cas des Pays Med », Laboratoire PS2D, Tunisie, 2007, P12.

8 ONS, « activité, emploi et chomage « , N°653, fin 2013, p02.

Comme il ressort de tableau 22, d’un total de 67 808 projets d’investissements sur la période d’étude, l’IDE n’en présente que 528 projets (soit 0.78%), et seulement 7,89% d’emplois crées. Ce qui expliquerait la faible contribution de l’IDE à la création emplois en Algérie, qui si l’on exclut par ailleurs les partenariats, le nombre d’emplois net crée n’aurait dépassé les 46 552, s’élevant à 4.95 du total crée. La contribution des IDE à l’emploi est bien moindre que celle des investissements nationaux, qui elle s’élève à 92.11%.

Et pourtant, le développement observé, depuis 2000, dans la téléphonie mérite d’être mentionné: résultat des réformes engagées dans le secteur de la poste et des télécommunications, qui s’est notamment traduit par d’importants investissements en 2007(5MD$), et la création de plus de 16 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects par les nouveaux operateurs (AT, OTA et WTA), a été observé.

A elle seul Orascom, selon l’ANDI, entre 2002 et 2009, a crée plus de 89 480 emplois, soit 8.95% du total crée par les IDE en cette période. Dans la pneumatique, le groupe Michelin, en 2002, avec un investissement de 20M€, il a crée plus de 230 emplois (500 emplois à MT), tout en mettant un réseau commercial en plein expansion composé de 400 vendeurs présents dans toutes les grandes villes9.

Aussi, sur les 31 projets inscrit durant le premier semestre de 2013, contre 17 en 2012, 7 385 emplois ont été crées. En 2014, 350 emplois ont été crées dans l’industrie Automobile (Renault-Snvi). Au total, entre 2003-2013, sur une période de dix ans, 100 000 emplois ont été crées en Algérie grâce aux IDE, ce qui aurait contribué de manière significative à la réduction de la facture des importations, en particulier dans l’industrie pharmaceutique10.

En sus, d’autres emplois sont par ailleurs attendus dans le cadre de projet de complexe sidérurgique de Bellara(AQS) visant la création de 3000 postes de travail(dont 1500 emplois directs)11, par la nouvelle usine de Bell, société française des fromages, via sa filiale la vache qui rit, fin 2015.

En revanche, quand à eux, les formes d’implantation par rachat et prise de participation ont le plus souvent trait de garder et préserver d’emplois, et même en a déjà crées plus. C’est suite à la politique des privatisations (à partir de 2000), et la participation des entreprises étrangères qui en décolle, dans le capital d’entreprises en difficulté (financière, vétusté d’équipements), que autant de postes d’emploi auraient pu être préservés et maintenus, et

12 CNUCED, 2004, op.cit, P22.

13 Selon le DG de l’ANDI, au cours d’une conférence animé par le délégué de l’Anima, cité dans le journal le Maghreb de 21/11/2013.

14 Le quotidien El Watan de 7 mars 2015.

d’autres ont été crées. Dans la métallurgie(le cas El Hadjar et ISPAT en 2001), les détergents (ENAD en 2004), le ciment etc. Mais les IDE restent moins efficaces en matière de création d’emplois.

Ainsi, qui plus est, d’après Femise (2014)15, l’évaluation des effets des IDE dans les pays de MENA, l’Algérie en particulier, entre 2003 et 2012, en termes d’emploi crées, il a été constaté un impact très limité de ces IDE. La principale raison en serait liée, selon le même organisme, au type de secteurs dans lesquels les capitaux étrangers ont été investis, allant le plus souvent dans le secteur des hydrocarbures et mines (à raison de 50%) et le secteur de l’immobilier.

Or, ces derniers sont peu créateurs d’emploi et ont un effet de report limité sur le reste de l’économie16. En outre, ce qui est inquiétant c’est le nombre très frileux des PME qui sont le plus souvent en nombre moins important. Or, ce sont elles qui créent le plus d’emplois à CT compte tenu de la nature des secteurs dans lesquels elles investissent (mécanique, consulting etc.).

Effets d’IDE sur l’augmentation des exportations et la diversification de la production, s’intégrer dans CV internationale

Pour analyser l’impact des IDE sur les exportations, notamment celles hors énergie, il nous semble très utile de paraphraser l’économiste A. HARBI, qui énonçait « Sans IDE, pas d’exportations »17, citant l’exemple de Maroc, Egypte et Tunisie comme un mode d’intégration croissante par les produits manufacturiers(assemblage, habillement, électronique et mécanique), où la contribution des IDE n’est en effet pas négligeable qui, à juste titre au Maroc, 74% des exportations ont été réalisés par des entreprises nationales qui ont des partenaires étrangers.

Dans cette optique, il faudrait distinguer deux stratégies poursuivis par les IDE : la stratégie de conquête de marché (market seeking) et celle d’externalisation (outsourcing). Les IDE obéissant à cette dernière sont plus efficaces et efficients que ceux obéissant à la première, car pour pouvoir réussir sur le marché étranger, il faut en accepter les avantages et les contraintes. Or, en Algérie, les investisseursétrangers privilégient souvent la premiére

18 Rapport de Femise sur le partenariat Euro-med, « vers une nouvelle dynamique pour le maintien des équilibres économiques et sociaux », AFD, 2014, p27.

19Mais ceci ne veut pas dire considérer les investissements dans le secteur d’hydrocarbures de manière peu positive, vu que des emplois importants y sont crées et contribue à les recettes d’exportations.

20 Ali Harbi lors d’une rencontre sur l’intégration dans les chaines de valeurs internationales et régionales, organisée par CARE à l’hôtel de Hilton à Alger. Le Quotidien « El watan », de 3/12/2014, P8.

stratégie(toutes les partenariats sont orientées vers le marché local, exepté dans les hydrocarbures) – méme si que certains auraient déjà souhaité exportervers les pays voisins- alors que d’autres grandes sociétés étrangères (consommatrices d’énergies et de capitaux)

21comme le groupe Arcélor métal en sidérurgie(El hidjar) et certaines grandes entreprises algériennes(en partenariat notamment), comme le groupe Cevital dans l’agroalimentaire, qui s’est élargi à d’autres segments, dans l’électroménager(Samsung-Samha), commercialisation de verre à plat en Europe, agriculture et la construction, et autant d’autres exemples(les producteurs de fertilisants, Fertial22, Sorfert à Arzew23(Urée et Ammoniac), la pétrochimie, électroménager(Condor), entre autres d’autres engagements, pourraient accroitre le volume et la diversité des exportations de demain.

Mais, pour que cela se réalise, autant de conditions, notamment qualitatives devraient être réunies ce dont l’investisseur étranger est censé porteur : compétences et maitrise de technologies, réseaux commerciaux (distribution..). C’est ainsi que l’Algérie pourrait se voir libérée du joug de modèle d’intégration par les seules matières premières, et renforcer sa croissance à long terme(LT), améliorer sa productivité, obtenir une économie diversifiée et réduire sa vulnérabilité aux chocs extérieurs.

Et ce d’autant plus que l’observation des grands espaces mondiaux montrent clairement que seules quelques grandes firmes contrôlent les circuits de commerce mondial, étant impossible aux operateurs algériens de pénétrer le marché sans un partenaire gagnant-gagnant (Win- Win). Excepté, le secteur d’hydrocarbures déjà internationalisé. Etant tous les services énergétiques et dérivés d’hydrocarbures.

Ainsi, il ne serait pas vain de rappeler qu’en termes de diversification de ces exportations, l’Algérie avait mu un panier concentré de biens pendant les quatre décennies passées. Comme le montre la figure 16, à la fin de 1960 et début de 1970, où les exportations non- traditionnelles nationales (hors hydrocarbures) représentent environ 40% du total des exportations24 alors qu’en ce dernier temps, ils n’en présenteraient qu’à peine les 2%. Selon le rapport de FMI(2014) plus de 50% des IDE reçus sont orientés au secteur d’hydrocarbures suggérant une contribution limitée à la diversification des exportations (avec 98% des

25La plupart des investisseurs étrangers interrogés (Henkel, Michelin), bien que visant d’abord le marché national, comptent également à MLT parvenir exporter vers les marchés voisins et d’Afriques. Cité, CNUCED(2004), op.cit, P25.

26 Issu d’un fructueux partenariat entre le groupe espagnol Villar Mir, Asmidal et la SGP Somines, qui cumule en performances et révise ses ambitions à la hausse.

27 Une JV, usine spécialisée dans la production des engrais, détenu à hauteur de 51% par la société égyptienne Orascom construction et industrie et 49%par Sonatrach est entrée en production en 2013 qui, selon le partenaire égyptien le premier chargement sera destiné à l’exportation. Voir, le Maghreb émergent de 13/08/2013.

28En dépit de l’hostilité affichée vis-à-vis des IDE en ce temps là.

exportations, 30% de PIB, et 38% des ressources fiscales liés directement aux hydrocarbures en 2013)29. Une chose est sûre, ce déclin serait le seul résultat de l’échec des politiques menées et des reformes postindépendance dans l’agriculture et le manque de progrès dans les reformes structurelles.

Figure 16 : les exportations algériennes entre 1966-2008(%du total des exportations)

[img_1]

Source: JOSE.G et SPALL.G, « Will the new FDI regime promote export diversification in Algeria? A perspective from Chile’s and Malysia’s successes », in the Maghreb Center journal, Issue 1, 2010, P03.

________________________

1 Sigle de formation brut de capital fixe, est un indicateur mesurant la somme des investissements essentiellement matériels, réalisés pendant une année donnée.

2 Voir sur les textes réglementaires sur la promotion de l’investissement, les mécanismes d’octroi à l’aide à l’investissement que nous avons analysé les sections précédentes.

3 Sigle de formation brut de capital fixe, est un indicateur mesurant la somme des investissements essentiellement matériels, réalisés pendant une année donnée.

4 Voir sur les textes réglementaires sur la promotion de l’investissement, les mécanismes d’octroi à l’aide à l’investissement que nous avons analysé les sections précédentes.

5 RACHID.S, «IDE et résilience financière : cas des Pays Med », Laboratoire PS2D, Tunisie, 2007, P12.

6 ONS, « activité, emploi et chomage « , N°653, fin 2013, p02.

7 RACHID.S, «IDE et résilience financière : cas des Pays Med », Laboratoire PS2D, Tunisie, 2007, P12.

8 ONS, « activité, emploi et chomage « , N°653, fin 2013, p02.

9 CNUCED, 2004, op.cit, P22.

10 Selon le DG de l’ANDI, au cours d’une conférence animé par le délégué de l’Anima, cité dans le journal le Maghreb de 21/11/2013.

11 Le quotidien El Watan de 7 mars 2015.

12 CNUCED, 2004, op.cit, P22.

13 Selon le DG de l’ANDI, au cours d’une conférence animé par le délégué de l’Anima, cité dans le journal le Maghreb de 21/11/2013.

14 Le quotidien El Watan de 7 mars 2015.

15 Rapport de Femise sur le partenariat Euro-med, « vers une nouvelle dynamique pour le maintien des équilibres économiques et sociaux », AFD, 2014, p27.

16 Mais ceci ne veut pas dire considérer les investissements dans le secteur d’hydrocarbures de manière peu positive, vu que des emplois importants y sont crées et contribue à les recettes d’exportations.

17 Ali Harbi lors d’une rencontre sur l’intégration dans les chaines de valeurs internationales et régionales, organisée par CARE à l’hôtel de Hilton à Alger. Le Quotidien « El watan », de 3/12/2014, P8.

18 Rapport de Femise sur le partenariat Euro-med, « vers une nouvelle dynamique pour le maintien des équilibres économiques et sociaux », AFD, 2014, p27.

19 Mais ceci ne veut pas dire considérer les investissements dans le secteur d’hydrocarbures de manière peu positive, vu que des emplois importants y sont crées et contribue à les recettes d’exportations.

20 Ali Harbi lors d’une rencontre sur l’intégration dans les chaines de valeurs internationales et régionales, organisée par CARE à l’hôtel de Hilton à Alger. Le Quotidien « El watan », de 3/12/2014, P8.

21 La plupart des investisseurs étrangers interrogés (Henkel, Michelin), bien que visant d’abord le marché national, comptent également à MLT parvenir exporter vers les marchés voisins et d’Afriques. Cité, CNUCED(2004), op.cit, P25.

22 Issu d’un fructueux partenariat entre le groupe espagnol Villar Mir, Asmidal et la SGP Somines, qui cumule en performances et révise ses ambitions à la hausse.

23 Une JV, usine spécialisée dans la production des engrais, détenu à hauteur de 51% par la société égyptienne Orascom construction et industrie et 49%par Sonatrach est entrée en production en 2013 qui, selon le partenaire égyptien le premier chargement sera destiné à l’exportation. Voir, le Maghreb émergent de 13/08/2013.

24 En dépit de l’hostilité affichée vis-à-vis des IDE en ce temps là.

25 La plupart des investisseurs étrangers interrogés (Henkel, Michelin), bien que visant d’abord le marché national, comptent également à MLT parvenir exporter vers les marchés voisins et d’Afriques. Cité, CNUCED(2004), op.cit, P25.

26 Issu d’un fructueux partenariat entre le groupe espagnol Villar Mir, Asmidal et la SGP Somines, qui cumule en performances et révise ses ambitions à la hausse.

27 Une JV, usine spécialisée dans la production des engrais, détenu à hauteur de 51% par la société égyptienne Orascom construction et industrie et 49%par Sonatrach est entrée en production en 2013 qui, selon le partenaire égyptien le premier chargement sera destiné à l’exportation. Voir, le Maghreb émergent de 13/08/2013. <a href= »#footnote

Rechercher
Télécharger ce mémoire en ligne PDF (gratuit)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to Top