Analyse de la philosophie économique de Mill en Algérie

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🏫 Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou - Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des Sciences de Gestion - Département des Sciences Economiques
📅 Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du diplôme de Magister - 2015-2016
🎓 Auteur·trice·s
GUESMIA El Hadi
GUESMIA El Hadi

La philosophie économique en Algérie est mise en lumière à travers l’analyse des Investissements Directs Étrangers (IDE) et leur impact limité sur l’économie nationale. Cet article souligne les obstacles institutionnels et propose des stratégies inspirées de modèles internationaux pour renforcer l’attractivité économique du pays.


Mill. J.S. et le courant des moralistes : philosophie et humanisme

Contrairement à Malthus et Ricardo, Mill(1948) est considéré comme un des économistes les plus optimistes. Pour lui, accroitre la richesse n’est pas illimitée et estimait qu’il prendrait fin en raison d’impossibilité d’échanger à la présence d’un état stationnaire. Cette dernière, selon le moraliste qu’il était, n’étant pas une fatalité résultant des problèmes techniques, sociaux ou environnementaux, mais une sage volonté humaine1.

Par ailleurs, ce courant des moralistes va être représenté par d’autres économistes comme : J.K. Galbraith (1958) qui s’opposait aux pratiques d’entreprises qu’il considérait d’immorale (la publicité et la politique des prix) et considérait seule les services collectifs auraient du sens. Selon lui, la pauvreté dans les pays à croissance forte n’a pas été éliminée faute d’une redistribution suffisante des ressources.

Non pas uniquement cela, Galbraith s’est d’ailleurs grossièrement attaqué, en 1968, à la société de consommation et à la société industrielle dont Ivan Illich en était le pilier principal2.

En gros, nous pourrons dire que la critique du courant moraliste se baserait beaucoup plus sur des questions philosophiques et humaines que matérielles.

Par ailleurs, Keynes s’opposait au renouvellement lors des crises de certaines affirmations de Ricardo et a critiqué la loi Say. Pour Keynes, le problème c’était le problème de la régulation. Ne serait-il possible d’accroitre la production des produits qu’en réglementant le problème de la réglementation et ce, n’est qu’avec des politiques économiques plus appropriées et efficaces. Ainsi, comme nous pouvons le constater, démentit toute cause économique soit-elle ou social pouvant expliquer l’état stationnaire, comme nous l’avons déjà vu, chez certains auteurs. Mais, selon lui, devraient être morale ou culturelle, et le rôle de l’Etat à ne pas à exclure3. Cependant, le père de la macro-économie ne raisonnerait qu’à CT, pour le reprendre d’ailleurs en disant, « A long terme nous serons tous morts ».

Le courant des catastrophistes: la croissance zéro, la bio-économie et l’entropie

S’il est considéré que la croissance économique n’a que d’effets positifs, néanmoins, la tendance à l’épuisement de plus en plus des ressources naturelles et la pollution, auraient fait relever un bon nombre d’économistes. ROEGEN .N.G a en effet conçu ce qu’il appelait « la bio-économie »4. Il entendait par là, que toute activité ou animale est une augmentation de l’entropie qui s’expliquerait par la dispersion de l’énergie utilisée par cette activité. Ce qui pourrait ainsi compromettre l’avenir des générations futures, même s’il ya possibilité de recyclage car il est très couteux, complexe et énergivore. De là, faut-il comprendre que cela devrait concerner, tout bonnement, les pays se basant beaucoup plus sur les ressources non- renouvelables. C’est le cas de beaucoup de PED, en l’occurrence, l’Algérie.

De son coté, Clerc ne croyait qu’en croissance zéro. Selon lui, pour pouvoir régler le problème, il va nous falloir vivre au dessus de nos moyens. « Si nous voulons cesser un jour vivre au dessus de nos moyens, il nous faut aller vite ! Vers la décroissance »5. Il ferait bien allusion à renoncer au mode vie actuel.

Dan le même sillage, le club de Rome, dans un rapport intitulé « halte à la croissance, 1972)», une demande commandée par le Masschusetts Institut Of Technology (MIT) pour l’étude de tendances de certains nombre de facteurs déréglant la société. Son objectif principal était la reconnaissance dans un contexte mondial les interactions et les rétroactions qui se développaient, ou non, entre certains facteurs critiques à savoir: la croissance démographique, production alimentaire et industriel, épuisement ressources et pollution, et ce dans le but d’une évaluation complète de l’environnement international. Se reposant sur une méthode analytique conçue par J.W. Forrestier, selon laquelle, les cinq variables qu’on a déjà évoqués, évoluaient selon une progression géométrique, comme chez le principe de la population de Malthus. La conclusion de rapport serait d’affirmer que le système global tendrait inéluctablement vers une surchauffe accompagnée d’un effondrement potentiel qui aurait pour causes : la disparition des matières premières, pollution et pression démographique sur les biens de consommation. Ces derniers eux-mêmes dû à une évolution perpétuelle de la croissance économique6. Ce rapport a été par ailleurs critiqué par l’économiste anglais W. Beckerman, proclamant que la thèse du rapport sous-estimait le pouvoir de marché, souvent loué par les partisans de libéralisme.

Beckerman soutenait que, si une ressource se raréfie, son prix augmenterait et son usage baissera et la recherche va certainement en apporter une solution7.Cette philosophie aurait d’ailleurs commencé d’influencer, directement ou indirectement, la sphère politique. Ainsi, faudrait-il penser à la commande de N. Sarkosy alors que président de la France, d’un rapport concernant l’évaluation de bien-être.

Se passant par mettre en place des indicateurs qui intégrèrent le maximum de variables dont certaines que nous aurions déjà analysée à savoir, le PIB.8

Comme conclusion à ce courant des pessimistes, nous pouvons avancer que l’état stationnaire et la décroissance ne seraient pas des concepts nouveaux, mais ils se seraient construits avec le temps, et ce, par le mariage au fil des années de multiples problèmes (économiques, sociales et environnementaux). Mais il est important de souligner, que ces questions demeureraient encore complexes et irrésolues, compte tenu de l’accélération de la mondialisation et les multiples mutations technologiques et économiques, notamment l’ampleur des activités des FMN qui ne cherchaient qu’à maximiser leur profit, en ne promettant qu’un avenir incertain.

Un renouveau dans les analyses de la croissance : quid de rôle de la technologie ?

Des analyses de la croissance de LT ont, avec l’introduction de technologie, vu le jour:

J.A. Schumpeter : équilibre statique et analyse dynamique

Schumpeter (1883-1950), est un économiste hétérodoxe9. Il était à l’origine de la théorie de l’innovation et de l’entrepreneur. Schumpeter revient à une analyse en termes de la croissance économique10, opposant des mécanismes économique de CT à ceux de LT. En effet, à court terme(CT), par définition, les conditions de l’activité économique sont supposés fixées, ce qui s’opposerait au mécanisme de LT, du fait des transformations des conditions de l’activité économique. La technologie en est un exemple vivant.

Dans ce contexte, Schumpeter va mettre en avant la dynamique de capitalisme avant la dynamique de capitalisme et le rôle essentiel des innovateurs, qui sont les garants de l’innovation et de l’invention. Cette dernière, faut-il noter, serait au cœur de la croissance et elle se caractérise, d’après Schumpeter, par de nouveaux produits, de nouveaux débouchés, nouvelles sources de matières premières, nouvelles combinaison productives et de nouveaux modes d’organisation de travail qui arrivaient en grappes11. Dit autrement, une innovation majeure va amener d’autres. Sur ce point, on ne peut qu’à renvoyer à la citation célèbre de E. Newton qui disait « j’ai vu plus loin, c’est par ce que je me suis assis sur les épaules de géants ». Comme motivations principales seraient: échapper à la concurrence et la recherche des situations monopolistiques. C’est la discontinuité qui amènerait selon Schumpeter à une croissance cyclique sur le LT12. C’est à cet instant là que Schumpeter étudiait les cycles de « Kondiatieff »13, des vagues d’une périodicité de cinquante ans identique, portées par desdits « grappes technologiques »14. Ainsi, une phase ascendante permet aux innovations de se diffuser à l’ensemble de l’économie. Mais avec la présence de comportement moutonnier et de renforcement de la concurrence, l’amenuisement des profits deviendrait inéluctable. Par voie de conséquence, dans la phase descendante de cycle, il va y avoir forcément, une disparation des entreprises incitantes à l’innovation. C’est la destruction créatrice15.

Pourtant, dans son livre « capitalisme, socialisme et démocratie, 1942», Schumpeter se joint à Marx en avançant le triomphe de socialisme, en se montrant ainsi pessimiste car si l’innovation -par la prise de risques – est le moteur de système, cette capacité serait permise par la dite situation de monopole16.Ce qui fait que la croissance et la taille des grandes entreprises contribuent à l’exclusion progressive d’entrepreneur- innovateur. C’est là que va se réaliser, selon lui, une tendance au régime socialisé, notamment du coté gestion17.

A partir des années 1970, dans le prolongement de Schumpeter, renaissaient par ailleurs d’autres théories d’innovation, qualifiées de « néo-schumpetériennes ». Y contribuèrent deux facteurs : le progrès des techniques économiques et la réflexion conceptuelle notamment par l’abandon des explications militaires et de guerres. Trois courants hétérodoxes s’affirmèrent18 : les institutionnalistes, pour qui les structures économiques et les formes institutionnelles correspondantes sont à l’origine des mouvements longs de l’économie.

Douglass North est, un des piliers de l’économie institutionnelle, se fondant sur les origines de la croissance chez les néo-classiques, il voit l’institution comme un ensemble des règles formelles (lois, règlements) ou informelles (conventions, codes de conduite), entre autres les couts de production et de transaction. Les régulationnistes (R. Boyer et M. Aglietta), considèrent le processus d’accumulation et de valorisation de travail et en fin les néo-Schumpetériens, pour eux, l’innovation est le facteur déterminant des fluctuations longues.

Il convient par ailleurs de préciser qu’à l’origine de la réflexion régulationniste se trouvait une interrogation sur le retournement des années 1970, qui ont suivis le choc pétrolier de 1973. Ainsi la théorie de régulation s’est proposé de concevoir les outils qui permettaient d’analyser la crise de régime de croissance fordiste et d’imaginer celui qui lui succédera. En effet, la notion de régime d’accumulation a notamment permit d’introduire le concept des formes institutionnelles, qu’on définissait comme la codification d’un ou plus rapports sociaux fondamentaux. Boyer.R avait bien ainsi introduit comme déterminant de régime d’accumulation cinq formes institutionnelles : la monnaie, le rapport salarial, la concurrence, modalités d’adhésion au régime international et enfin l’Etat19.

Par ailleurs, dans cette même logique, une analyse du courant de la croissance endogène et de modèle de Solow se sont focalisés sur le progrès technique et son rôle dans la dynamique économique et devront constituer l’objet des paragraphes qui suivent.

Modèle des néo- keynésiens : une croissance exogène, déséquilibrée et instable

Nous savons que J.M. Keynes (1936) développe une approche macroéconomique, de CT, qui s’oppose aux analyses microéconomiques des classiques. Ses disciples R.F.Harrod (1939) et E. Domar(1946), vont justement ouvrir la voie des théories économiques, en concevant un modèle qui reformule le modèle Keynésien de croissance, en transposant cette problématique aux conditions de long terme(LT).

Leur apport est de situer le rôle du capital, comme moyen de financement et de production. Ce faisant, le modèle stipule que pour qu’un PED accroisse son taux de croissance, il lui faut une augmentation de son ton d’épargne vu la quasi-insuffisance de son épargne privé. Comme solution le modèle préconisait en effet pour renouer avec la croissance, l’intervention que soit, étrangère20 ou étatique, qui pourrait augmenter le taux d’épargne de l’économie, et du ce fait le taux d’investissement.

Mais ce modèle a été critiqué pour n’avoir qu’un seul possible cas de croissance équilibrée. La croissance est sur fil de rasoir dont la croissance équilibrée est très improbable et une croissance de plein emploi n’est qu’aléatoire. Tout écart (surproduction) mènera à une expansion ou à une récession (chômage par exemple) cumulative qui s’écartera de plus en plus de l’équilibre général de plein emploi. En plus, ce modèle exclut toute substituabilité entre le facteur capital et facteur travail et toute augmentation de la production impliquerait une augmentation proportionnelle de capital et de main d’œuvre. Comme dans le modèle de Harrod, dans celui de Harrod et Domar, un sentier stable de croissance de l’économie ne serait possible qu’avec l’intervention de l’Etat21.

Ce modèle a par ailleurs ouvert la voie à d’autres modèles modernes de croissance, à savoir le model de Solow niant l’hypothèse de non substituabilité des facteurs de production et il la reléguait par la substituabilité.

Modèle de Solow : pour une croissance exogène et équilibrée

Prix Nobel d’économie, Solow. R22, à partir d’une critique de modèle d’Harrod- Domar, construisait un model formel de croissance. Considéré comme un des principaux modèles de la croissance économique qui constitue aujourd’hui un modèle de référence en sciences économiques. Selon certains observateurs, le modèle de Solow est de nature optimiste puisqu’il ne prévoit plus des situations de crise. En effet, s’inspirant de modèle néo- classique, Solow fondait son modèle sur une fonction de production à deux facteurs ; capital et travail.

Solow postulait que les facteurs de production connaissent séparément des rendements décroissants. Ainsi, une même augmentation de volume d’un des facteurs, s’il l’on répète plusieurs fois, entrainerait une augmentation de moins au moins grande de production. A l’opposé les rendements d’échelle sont supposées constants. Avec hypothèse bien sur une utilisation efficace des facteurs.

Pour Solow, toute augmentation naturelle23 de la population pourrait contribuer à l’augmentation de quantité de capital (investissement) et donc le taux de la croissance, et avec une quantité de capital importante augmente la productivité de travail. Mais, pour motif de rendements décroissants factoriels, l’économie devrait arriver à un certain niveau où la production n’aura aucun effet sur l’augmentation de la production par tète. Autrement dit, la Baisse de la productivité marginale de capital à tendance limitée dans le processus de croissance. C’est l’état régulier, selon Solow.24

Au sens de Solow, ce dernier cas est loin d’être réalisé. Seul le progrès technique pourrait permettre de contrecarrer la décroissance des rendements et du ce fait augmenter la PGF. Le progrès technique a un rôle considérable dans la croissance notamment à LT. Or, Solow ne donne pas une explication claire de progrès technique du fait qu’il l’introduit comme étant une donnée extérieure. Selon certains écrits « une manne tombée de ciel »25.

C’est sur ce dernier cas que Solow était d’ailleurs critiqué, en plus de la non- convergence des économies en termes d’utilisation efficace des facteurs et son échec d’expliquer les différences internationales en termes de revenu par tète dans le monde. En définitive, dans ce modèle, la croissance dépend de deux facteurs principaux : la quantité de travail qui dépend de taux de croissance, et le progrès technique. Son coté positif est que la croissance est équilibrée, mais ses déterminants sont indépendants de l’économie, sont exogènes26.

Mais, même si le modèle de Solow est une construction purement théorique, il a le mérite de générer le modèle avec progrès technique, puisqu’il constitue un premier modèle analysant la croissance à LT, des pays développés(PD) comme des pays émergents de sud-est asiatique.

Le modèle de Solow augmenté, avec le capital humain

Mankiw, Romer et Weil(MRW) (1992)27, reprenaient les fondements de modèle de Solow dans lequel ils incorporaient, par ailleurs, en plus du capital physique et le travail, le capital humain, toutefois exclu dans le modèle classique de Solow. Deux types de capital sont alors inclus : le capital physique et le capital humain. Ces auteurs ont montré essentiellement l’influence de taux scolarisation (mesuré par l’accumulation de l’éducation) sur le PIB/tête. Sur le plan empirique, ils mettent en évidence un effet significatif du taux de scolarisation des 12-17 ans sur le niveau de PIB/tête entre 1960 et 198528.

Il convient d’admettre que le modèle de Solow, a été comme un déclic ayant soulevé l’intérêt de tant d’économistes. En quelques sortes, il a entraîné un regain d’intérêt dont les résultats sont une multitude de modèles de la croissance endogène. Ces dernières en tant que de nouvelles théories sont ainsi venues enrichir ce modèle.

________________________

1 CLERC. D, « comprendre les économistes », 2009, Paris, P154.

2 Drouin.P, « John Kenneth Galbraith », journal le monde du 03/05/2006. http://www.ired.org/modules/infodoc/cache/files/french/doc_f1484.pdf(consulté 30/07/2014)

3 Fiche de lecture sur l’ouvrage de J.M.Keynes « la pauvreté dans l’abondance »,308 pages, traduit de l’anglais par Cordonnier. L et autres, préfacé par J.P. Fitoussi, éd, Gallimard, P1-6.

4 CLERC. D, ibidem.

5 CLERC. D, idem, p155.

6 DIEMER.A, « la croissance : les grands problèmes économiques contemporains », p10, voir, http // :www.oeconomia.net, GPEC, et, cours d’économie générales, IUFM, Auvergne, 2009, P101-103.

7 CLERC. D, 2009, idem, p156.

8 Rapport de la commission sur la mesure des performances économique dans le progrès social, IEP, 324 Pages, Stiglitz.J.E, A.Sen et J.P.Fitoussi, il existe sur, http// :www.stiglitz-sen-fitoussi.fr

9 Hétérodoxie si l’on compare à l’orthodoxie de l’économie standard, autrement dit, l’économie libérale, elle devrait designer des courants qui eux -même fort différents et divers: les ricardiens, marxistes et keynésiens,

10 Et ce bien après quelques décennies de ne prise en compte de la croissance par les économistes (la période postclassiques et Marx), se concentrant essentiellement sur l’analyse des fluctuations conjoncturelles et les cycles économiques. Schumpeter en constituerait un des précurseurs aujourd’hui des nouvelles théories de croissance économique. Ces dernières seront analysées ultérieurement.

11 BARJOT. B, « l’innovation technologique : une trame pour l’étude des fluctuations économiques ? », cité in C. DIEBOLT, « la croissance économique dans le long terme, formes historiques et perspectives », l’Harmattan, 2002, p155.

12 BARJOT.B, op.cit, P155.

13 Selon le nom de l’économiste soviétique dans 1920.

14 GUELLEC.D, « les nouvelles théories de la croissance », paris, la découverte,1995, P92.

15 GUELLEC.D, Op.cit, 93.

16 Ceci, en termes des prix, la hausse des profits et revenus, c’est ce que se fera au détriment des petites entreprises qui verront leur propriétés décliner.

17 GUELLEC.D, ibidem.

18 DIEBLOT .C et J.L. Escudieu, « la croissance économique dans le long terme, formes historiques et prospective », l’Harmattan, 2002, P156.

19 BIALES.M et al, « l’essentiel sur l’économie », 4éme éd, Berti Editions, 2006, P32.

20 Mais personne ne saurait prédire l’insuffisance de cette implication étrangère dans le processus de croissance de PA, par éviction de l’investissement national et la baisse à la fois de taux d’épargne privée et de la productivité de capital qui s’ensuivent.

21 Là il convient d’admettre que ce modèle s’inspire de la théorie keynésienne adoptant le concept de la demande effective et rejetant la loi des débouchés de Say.J.B.

22 Solow. R.M, “A contribution to the theory of economic growth”, Quarterly Journal of Economics, vol.70, N°01, 1956, P65-94.

23 Toute influence de l’économie est exclue.

24 Cass (1965) et Koopmans(1965), entre autres. Le taux de croissance de revenu par tête d’un pays a tendance à être inversement proportionné à son revenu de départ. Le modèle de Solow prédit que les pays atteignent différents états stationnaires. Voir Mankiw, Romer et Weil(1992) traduit par Antoine Bozio, ENS-EHESS, paris, P5.

25 MONTOUSSE. M, op.cit, 2003, P66.

26 Ibid.

27 Mankiw, Romer et Weil (1992), « A Contribution to the Empirics of Economic Growth », Quarterly Journal of Economics, 107(2), 407-437.

28 Ibid.

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