Les Investissements Directs Etrangers en Algérie sont analysés pour évaluer leur impact économique, révélant une contribution limitée en raison d’un climat des affaires défavorable et d’un cadre institutionnel inadapté. L’étude propose des recommandations inspirées de modèles internationaux pour renforcer l’attractivité du pays.
Ce mémoire analyse l’impact des Investissements Directs Etrangers (IDE) sur l’économie algérienne, en mettant en lumière leur faible contribution due à des facteurs comme le climat des affaires et l’absence de cadre institutionnel approprié. Il propose également des pistes pour améliorer l’attractivité de l’Algérie en s’inspirant des modèles internationaux, notamment asiatiques.
Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou
Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion
Département des sciences économiques
Diplôme de magister en sciences économiques
Option : Économie et finance internationale
Mémoire
Analyse de la contribution des investissements directs étrangers à l’économie des pays d’accueil : Cas de l’Algérie
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Guesmia El Hadi
Dirigé par: Pr. Djamal Si Mohammed
2015-2016
Résumé
S’inscrivant, aujourd’hui, à l’image de beaucoup de pays en développement(PED), à la fois dans une perspective d’intégration à l’économie mondiale et d’ouverture au capital étranger, l’Algérie avait, contrairement à la méfiance affichée à l’égard de ce dernier, à partir de la fin des années 1980, entrepris un processus d’ouverture et de libéralisation de son économie. La réforme de son système de réglementation relatif aux Investissements Directs Etrangers(IDE) en vue d’en proposer un environnement économique et juridique plus attractif en est plus concluant.
Cependant, dans le contexte actuel de la mondialisation et compte tenu essentiellement du caractère mono-rentier de son économie, l’Algérie se voit condamnée, sous peine d’éviction, à construire les avantages compétitifs de son insertion positive dans l’économie mondiale. En effet, en nous inscrivant dans le paradigme des théories modernes de la croissance, en l’occurrence, la croissance endogène, dans ce travail, nous soutenons l’idée selon laquelle la sortie de la dépendance du pétrole et la diversification de l’économie nationale pourraient se construire dans la diversification des activités industrielle à forte valeur ajoutée(VA) et créatrices de richesses. A ce titre, la participation de l’IDE nous semble plus qu’incontestable. Celui-ci est, faudrait-il le rappeler, réputé le plus souvent porteur de savoir faire, de technologies avancés et d’une meilleure productivité des facteurs.
En Algérie, notre analyse a montré que les effets des IDE sur l’économie sont peu significatifs et peu perceptibles. Ce qui serait dû, a priori, à la faible attractivité de l’économie algérienne (un climat des affaires non approprié), l’absence de cadre institutionnel interne approprié pour orienter l’action de l’IDE, l’absence de régulation au niveau des orientations sectorielles ainsi qu’au régime de participation dans la propriété.
En analysant les segments dans lesquels l’Algérie pourrait faire la différence, ce faisant, nous nous sommes efforcés de nous inspirer des expériences internationales, en l’occurrence, le succès du modèle asiatique. Mais force est de constater qu’en dépit des efforts déployés par les pouvoirs publics qui se sont succédés, l’attractivité et le climat des affaires reste à construire en Algérie.
Mots Clés : IDE, FMN, Économie algérienne, Impact, Spécialisation industrielle.
Sommaire
Liste des acronymes et abréviations III
Introduction générale 2
Partie I : IDE, croissance et développement économiques : approches théorique et conceptuelle
Introduction à la premiére partie. 09
Chapitre I : IDE et multinationales: définitions et caractéristiques
Introduction 11
Section 1 : IDE et Multinationales : éléments de définitions 12
Section 2 : Les modalités d’implantation à l’étranger 18
Conclusion 25
Chapitre II: Explication de l’IDE dans la théorie économique: divorce ou convergence ?
Introduction 26
Section 1: Explications anciennes de la multinationalisation des firmes 26
Section 2 : Explications contemporaines de phénomène de la multinationalisation des entreprises 40
Section 3 : Stratégies de déploiement des FMN : localisation des activités et choix des territoires 48
Conclusion 53
Chapitre III : IDE et l’économie des pays d’accueil: causalité dialectique et impacts
Introduction 55
Section 1 : Théories de la croissance et IDE : diversité d’approches mais sans vision globale 56
Section 2 : Analyse de l’impact des IDE sur l’économie des pays d’accueil : théorie et réalité 76
Conclusion 91
Conclusion à la première partie 92
Partie II : IDE dans les économies des pays en développement: évolutions et impacts
Introduction à la deuxième partie 96
Chapitre I : Evolutions et évolutions récentes des IDE dans le monde
Introduction 97
Section 1 : Eclairage historique sur l’IDE : prédominance des pays riches 98
Section 2 : Continuité et évolutions récentes des IDE (de 2000): importance des F&A internationales 104
Section 3 : Ventilation géographique et sectorielle des IDE dans le monde : de l’inégalité 111
Conclusion 131
Chapitre II : Analyse de faits et impacts des IDE sur l’économie algérienne
Introduction 133
Section 1 :Contexte de l’IDE en Algérie, cadre d’investissement et attractivité 134
Section 2 : IDE et dynamisme de l’économie nationale : états des lieux 151
Section 3 : Etude analytique des effets des IDE sur l’économie algérienne 163
Conclusion 180
Chapitre III : IDE et Nouvelles Spécialisations Industrielles(NSI) de l’Algérie : Opportunités et Perspectives.
Introduction 182
Section 1: Etude empirique des incidences de l’IDE sur l’économie nationale 193
Section 2 : L’IDE en tant qu’obstacle à la spécialisation industrielle de l’Algérie 204
Section 3 : L’IDE et le miracle asiatique 216
Section 4 :IDE et perspectives de NSI: quelles leçons pour l’Algérie ? 227
Conclusion 228
Conclusion à la deuxième partie 230
Conclusion générale
238
Références bibliographiques
252
Annexes
252
Tables des matières
257
Introduction générale
Sociologues et spécialistes de l’économie mondiale avaient porté un vif intérêt, ces dernières années, aux conséquences et aux effets structurants de la montée de la globalisation financière sur les économies nationales. L’étude de réévaluation de la place et du rôle des investissements directs étrangers(IDE), tant dans l’économie des pays développés(PD) que celle des pays en développement(PED), elle en a déjà fait la particularité.
Bien que les PED (y compris l’Algérie) aient relativement été, pendant longtemps, méfiants et fermés au capital étranger1, de nombreux pays se sont, cependant,progressivement convertis, dés la fin des années 1980, en des pays adoptant des politiques attractives desIDE. C’est ainsi que des conditions très libérales et avantageuses vont leur être o ffertes. Ces politiques vont notamment s’affirmer, après que des études économiques2 aient pu démontrer les effets de r eport positifs pouvant être engendrés par les IDE sur l’économie des pays d’accueil(PA).
Aujourd’hui, si la progression des flux des IDE vers les PED est incontestable, les questionnements qu’ils soulèvent et l’appréciation des effets (positifs ou non) dont ils sont censés être porteurs, se situeraient au cœur de la problématique de la croissance et du développement économiques, et de la spécialisation internationale. Dés lors un consensus semble se dégager quant au rôle des IDE dans l’économie d’accueil parmi les économistes et les spécialistes de par le monde, lesquels se focalisant davantage sur la recherche de l’identification des différents canaux d’intermédiation via lesquels les IDE pourraient affecter les économies hôtes.
Objet de recherche
L’objectif de notre recherche, qui s’inscrit dans le champ scientifique de l’économie internationale, de l’économie industrielle et plus particulièrement de la géographie économique, est de s’interroger sur un sujet qui a fait souvent objet d’une abondance de travaux, tant théoriques qu’empiriques, depuis les années 1950, en l’occurrence l’IDE. Ce dernier, faut-il le souligner, s’inscrit aujourd’hui aussi bien dans la perspective d’intégration dans l’économie mondiale des pays développés que celle des PED. Sa finalité est de réfléchir au rôle que peuvent jouer les entrées d’IDE dans les économies des pays d’accueil(PA) (les PED notamment) et ce, en tentant de mieux comprendre le phénomène à travers ses multiples dimensions, économiques comme sociales, ainsi que ses interrelations et ses répercussions sur les différentes paramètres économiques.
Concernant l’Algérie, le modèle rentier dans lequel s’inscrit aujourd’hui qui se base quasi-totalement sur les hydrocarbures, fait que sa vulnérabilité au monde extérieur est certaine, tout en conférant à son progrès et à son économie un caractère fortement volatile. L’Algérie se voit, ainsi, être condamnée, à la fois, à repenser la question de sa croissance tout autant que sa spécialisation internationale.
Dans ce travail, nous soutenons l’idée selon laquelle la sortie de la dépendance du pétrole et la diversification des sources de financement de l’Algérie pourraient se construire dans la diversification industrielle, et la participation du capital étranger nous semble à cet effet incontestable. Celui-ci, faut-il le rappeler, est réputé le plus souvent porteur de savoir faire, de technologies avancés et de meilleure productivité des facteurs.
Une nouvelle logique économique de l’Algérie qui pourrait la placer sur un nouveau sentier de croissance, autre que celui se limitant au seul domaine des hydrocarbures, serait-il possible ? Ainsi, dans ce sens, pour répondre aux questionnements sous-tendant les polémiques autour de la question d’effets, positifs ou non, des flux d’IDE sur l’économie d’accueil, il nous parait très intéressant de vérifier cet état de fait sur l’économie algérienne et dans quelle mesure elle en serait affectée.
Problématique
L’Algérie, s’inscrivant à la fois dans une perspective d’intégration à l’économie mondiale et d’ouverture au capital étranger, avait, à partir de la fin des années 1980, entrepris entrepris un processus d’ouverture et de libéralisation de son économie. La réforme de son système de réglementation relatif aux IDE en vue de proposer un environnement économique et juridique plus attractif et accueillant, en est un exemple plus concluant. C’est l’objectif de drainer plus d’IDE qui, seront voués à réaliser les objectifs en matière de croissance et de développement, serait derrière cette ouverture croissante sur l’économie mondiale.
Pour répondre aux objectifs recherchés, les questionnements que pose une telle recherche nous amène à nous interroger, à la fois, sur les différents facteurs explicatifs des nvestissements directs étrangers(IDE), aussi bien théoriques qu’empiriques, ainsi que sur le rôle et les effets potentiels(positifs ou non) des flux des IDE entrants dans les économies des pays d’accueil(PA), de façon globale, et celles des pays en développement(PED), en particulier.
L’économie algérienne va constituer le point nodal de notre recherche, dans la mesure où nous cherchons à savoir, si les flux d’IDE ont réellement un impact sur l’économie algérienne de façon globale et sur sa diversification, longtemps prônée, en particulier.
Nos premières interrogations sont les suivantes : Pourquoi les entreprises choisissent de se développer à l’international et de se localiser dans un pays et non pas dans un autre?Quels seraient les effets, avérés ou réels, des IDE sur l’économie des pays en développement(PED) et l’économie algérienne, en particulier ? Et enfin, Quelle serait la nature des effets des flux d’IDE et quels sont les principaux canaux à travers lesquels peuvent-ils influencer l’économie d’accueil ?
Selon de nombreux observateurs, les avantages que pourraient procurer les IDE ne se manifestent pas de manière systématique, autrement dit, pour que ceux-ci aient réellement un maximum d’effets positifs sur l’économie des pays d’accueil, il incomberait à ces derniers de mettre en place des conditions générales favorables à l’investissement. En quoi alors consisteraient ces conditions ?
Un aperçu sur la politique de promotion mise en place et l’évolution de l’environnement juridique et réglementaire régissant les IDE en Algérie nous semble nécessaire afin de pouvoir cerner et comprendre l’évolution et la nature du cadre d’investissement en Algérie. Après l’échec des réformes de 1988 et le code des investissements des années antérieures, la volonté de l’ouverture s’est renouvelée par de nouvelles législations et lois notamment celles inhérentes aux capitaux étrangers et les entreprises. Ainsi, la promulgation d’une nouvelle législation sur la privatisation des entreprises publiques en 19953 et de nouveaux codes régissant les investissements à savoir: le code de 19934 qui intègre une nouvelle législation fiscale très attractive et un cadre institutionnel très approprié amendé par l’ordonnance 20015 qui elle-même aussi amendé par l’ordonnance de 20066, reconnaissent la liberté d’investir et l’égalité absolue entre l’investissement national et étranger.
Par ailleurs, afin de moderniser et de développer les infrastructures socio-économiques, les pouvoirs publics avaient choisi comme stratégie une relance du type keynesien. Et qui s’est traduite par un plan de soutien à la relance économique(PSRE) sur la période de 2001-2004 et deux plans complémentaires de soutien à la croissance économique(PCSCE), le premier sur la période 2004-2009 et l.e deuxième en 2010-2014.7
Ajoutons aussi qu’en sa qualité de membre des institutions de Breton Woods, le gouvernement de l’Algérie s’est trouvé lié par des conventions multilatérales, régionales ou bilatérales. Comme il a paraphé un accord d’association en 2001 avec l’Union européen(UE). De plus, l’Algérie est en négociations pour l’adhésion à l’Organisation Mondiale de Commerce(OMC)8 se traduisant, par l’adoption de dispositions de la législation interne conformes aux normes requises, afin de finaliser l’adhésion et contribuer à une insertion progressive de l’économie dans la division spaciale du travail (DST).
On peut dire que la mise en œuvre de cette batterie de dispositifs incitatifs témoignerait de la volonté du gouvernement d’améliorer l’attractivité de l’Algérie et de faire participer le capital étranger dans le processus de développement économique du pays. Ce qui nous conduit alors à nous poser une autre série de questions sur la mise en œuvre de ces mesures incitatives :
Cet ensemble de mesures a-t-il permis ou non d‘attirer les IDE vers Algérie? Quels sont les secteurs potentiels visés par ces IDE? Quels impacts ont ces IDE en termes d‘amélioration du capital humain, de création d‘emplois et de transfert technologique… ?
Hypothèses
Les hypothèses que nous pouvons présenter pour répondre à notre problématique et qu’il convient de confirmer ou d’infirmer sont :
- Les flux d’IDE entrants ont un effet positif global sur l’économie nationale, mais le processus des effets à moyen et long terme(MLT) sur les différents paramètres socio- économiques n’est pas systématique, au contraire, il nécessiterait l’existence d’un certain nombre de conditions au sein de l’économie afin de pouvoir bénéficier des effets de reports et des externalités potentiels des IDE reçus.
- L’IDE contribue à l’amélioration de la productivité de l’investissement national grâce au transfert technologique et de savoir-faire accompagnant les projets d’investissement, en améliorant la compétitivité des entreprises et en facilitant l’accès aux marchés d’exportation…de ce fait l’IDE devrait influencer positivement l’économie nationale de façon globale, les secteurs productifs, en particulier.
Méthodologie
En termes de méthodologie, nous avons opté pour une approche descriptive, une approche analytique et une analyse statistique. La première nous aide à la description tant du champ théorique sur les déterminants et concepts de l’IDE que des théories économiques. La deuxième permettra de vérifier les hypothèses existantes en analysant l’impact des IDE sur les différents paramètres socio-économiques.
La troisième, quant à elle, permettra à la fois de compléter les résultats de l’étude analytique ainsi que de valider les hypothéses de recherche. Pour la conception de notre modéle statistique, nous avons opté sur le paradigme de la théorie endogène comme cadre approprié pour l’étude.La méthode d’estimation utilisée est la méthode des Doubles Moindre Carrés(DMC), puisque elle est la méthode la plus connue et elle s’applique pour tous les modèles justes ou sur-identifiables (notre modèle est identifiable).
Concernant nos sources bibliographiques privilégiées, notre démarche est basée sur une large recherche documentaire et consultation d’ouvrages des principaux auteurs spécialisés en la matière ainsi que la consultation des revues nationales et internationales, et des actes de colloques, entre autres, les différents supports d’information(la presse et la Radio). De même les aspects juridiques et réglementaires régissant l’investissement seront appréhendés à travers les différents textes réglementaires. Par ailleurs, l’analyse de l’évolution des flux et de l’impact des IDE sur les différents aspects économiques nécessitera le recours aux différents rapports et statistiques des divers organismes et institutions internationaux (OCDE, CNUCED etc.) et nationaux (CNI, ANDI, ONS..).
Structure d’exposition
Pour répondre aux objectifs de notre recherche, nous organisons notre travail en deux parties complémentaires :
La première partie, scindée en trois chapitres, aborde des aspects conceptuels liés aussi bien à l’IDE qu’à la croissance et au développement de l’économie. Un premier chapitre donne une vision d’ensemble des caractéristiques des IDE et de la firme multinationale (FMN). Suivra un chapitre qui aborde l’IDE et son explication dans la théorie économique, et enfin, un troisième chapitre abordant l’explication de la croissance économique dans la littérature ainsi qu’une analyse dialectique de l’impact de l’IDE sur cette dernière et sur les différents paramètres économiques de pays d’accueil(PA).
La deuxième partie sera axée sur l’analyse des effets potentiels de l’IDE sur l’économie algérienne. Un premier chapitre sera consacré à l’analyse des évolutions des IDE dans le monde. Suivra un deuxième chapitre où il sera procédé à l’analyse, tant qualitative que quantitative, des faits et de l’impact global des IDE sur l’économie algérienne et ce, à travers l’analyse des effets de report des IDE sur les différents paramètres économiques du pays.
Enfin, dans un troisième chapitre, nous nous livrons à une étude statistique, quant à l’impact des IDE sur l’économie nationale. Par ailleurs, pour pousser plus dans l a recherche, nous allons analyser à la fois, la perspective de nouvelles spécialisations industrielles (NSI) en Algérie ainsi que les conditions nécessaires à donner de l’impulsion à l’industrie nationale et ce, tout en l’inscrivant dans un nouveau paradigme de croissance. A ce titre, l’IDE serait un vecteur important d’intégration dans les chaines de valeur internationales, en convoitant notamment les segments à forte valeur ajoutée(VA) et à intensité technologique.
________________________
1Ces pays s’inspirent souvent des théories dominantes dans les décennies 60 et 70 dont le débat sur le rôle des IDE dans les PED s’inscrivait dans un cadre d’analyse dépendantiste (l’école de la dépendance et l’école de la structure). Bye.M et G. De Bernis « Relations économiques internationales », éd. Dalloz, 4éme, 1977, p 458-462. ↑
2 Ces différentes études sont étudiées en détail ultérieurement (voir, Chapitre III, Partie II). ↑
3Date de la première loi sur les privatisations où les premières opérations de privatisations ont eu lieu en 1998 dans : les hôtels les grandes surfaces, briqueteries et entreprises publiques locales. ↑
4 La loi n93-12 du 05 octobre 1993. ↑
5 Ordonnance n 01-03 du 20 aout 2001. ↑
6 Ordonnance n 06-08 du 15 juillet 2006. ↑