Les stratégies de mise en œuvre au Cameroun des programmes d’ajustement structurel entre 1987 et 2017 révèlent des conséquences inattendues sur la vie sociale. Cette étude met en lumière des transformations profondes dans l’emploi, la santé et l’éducation, essentielles pour comprendre l’évolution sociétale du pays.
UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ I
CENTRE DE RECHERCHE ET FORMATION DOCTORALE EN SCIENCES HUMAINES, SOCIALES ET ÉDUCATIVES
UNITÉ DE RECHERCHE ET DE FORMATION DOCTORALE EN SCIENCES HUMAINES
DÉPARTEMENT D’HISTOIRE
Mémoire DE Master en Histoire
IMPACT SOCIAL DES PROGRAMMES D’AJUSTEMENT STRUCTUREL AU CAMEROUN (1987-2017)
Mémoire rédigé et soutenu publiquement en vue de l’obtention du diplôme de Master en Histoire
Spécialité :
Histoire économique et sociale
Par :
Abdougani YOUMENI
Licence en Histoire
Jury :
Président : Jules Ambroise NOPOUDEM, (Maître de Conférences)
Rapporteur : Célestin Christian TSALA TSALA, (Professeur)
Membre : Jean Louis NDO ABE, (Chargé de Cours)
Mars 2023
SOMMAIRE
DÉDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES iv
LISTES DES ILLUSTRATIONS vi
RÉSUMÉ vii
ABSTRACT viii
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
CHAPITRE I : L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE AVANT L’ESSOR DE LA CRISE DE 1987 20
I.LES BASES DE L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE 21
II.LE CAMEROUN FACE À LA CRISE ÉCONOMIQUE 32
III.LES MESURES NATIONALES DE RÉSOLUTION DE LA CRISE 42
CHAPITRE II : LA MISE EN ŒUVRE DES PAS AU CAMEROUN : UNE SOLUTION DE CRISE 47
I.L’ENTRÉE DU CAMEROUN SOUS AJUSTEMENT STRUCTUREL 48
II.L’IMPLÉMENTATION DES PAS AU CAMEROUN 56
III.LA DIMENSION SOCIALE DE L’AJUSTEMENT 66
CHAPITRE III : LES PROGRAMMES D’AJUSTEMENT STRUCTUREL ET LA DÉGRADATION DES INDICATEURS SOCIAUX 72
I.LES INCIDENCES DES PAS SUR L’EMPLOI ET LE SALARIAT CAMEROUNAIS .
. 73
II.LES INCIDENCES DES PAS SUR LA MOBILITÉ 81
III.LES INCIDENCES DES PAS SUR LA SANTÉ ET DE L’ÉDUCATION 91
CHAPITRE IV : DE LA NOUVELLE CONFIGURATION SOCIALE AUX TENTATIVES D’AMÉLIORATION SOCIALE AU CAMEROUN 99
I.LA NOUVELLE CONFIGURATION SOCIALE AU CAMEROUN SOUS- AJUSTEMENT : L’ACCÈS AUX RICHESSES 100
II.HUMANISER LES MESURES D’AJUSTEMENT STRUCTUREL AU CAMEROUN : UNE TENTATIVE D’AMÉLIORATION DES CONDITIONS SOCIALES 111
CONCLUSION GÉNÉRALE 121
ANNEXES 125
SOURCES ET RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 154
TABLE DES MATIÈRES 168
RÉSUMÉ
Lorsque la crise économique éclata au Cameroun, le gouvernement se trouva dans l’obligation de la résoudre pour éviter la déchéance de l’État. Face à l’échec de ses mesures internes de résolution de la crise, il se tourna vers les Institutions de Bretton Woods qui lui proposèrent les Programmes d’Ajustement Structurel (PAS).
Rentrant dans la logique des politiques internationales de résolution de la crise économique, les PAS aux conditionnalités accrues traînèrent un ensemble important de conséquences sur la vie sociale camerounaise. Cette étude, axée sur « Impact social des programmes d’ajustement structurel au Cameroun (1987-2017) », se propose d’examiner la politique d’ajustement structurel et d’en dresser le bilan social de son implémentation.
Par le biais d’une investigation propre à la discipline historique, basée sur une approche qualitative et quantitative des données, où les sources orales, écrites (archives, articles, mémoires, thèses et ouvrages), et numériques sont privilégiées, accrochée à une démarche analytique et descriptive, suivant une méthode empirique et inductive, il ressort que l’ajustement a profondément modifié les comportements et les habitudes des Camerounais dans tous les domaines se rapprochant au social.
Que ce soit l’emploi, le salariat, le fonctionnariat, les ménages, la santé, l’éducation, la mobilité, l’ajustement structurel a laissé une tache indélébile.
ABSTRACT
When the economic crisis broke out in Cameroon, the government found itself obliged to solve it, in order to avoid the fall of the State. To achieve this, a set of internal policies was implemented. But these did not find concrete solutions to face the problem. It was then necessary to be open up to outside in order to find solutions.
It is in this perspective that Cameroon turned itself to the Bretton Woods institutions which offered him Structural Adjustment Programs (SAP). As international economic crisis resolution policies, SAP with extreme conditions caused a significant set of consequences on Cameroonian social life. This study focusing on “The social impact of structural adjustment programs in Cameroon (1987- 2017)”, proposes to examine the structural adjustment policy and to draw up the social balance sheet.
Though an investigation specific to historical science, based on a qualitative and quantitative approach, where oral, written (archives, scientific articles, dissertations, thesis and books) and digital sources are chosen, attached to an analytical and descriptive approach, following an empirical and descriptive method, it appears that structural adjustment has profoundly modified Cameroonians’ behaviour and habits in all areas of social life.
Whether it is employment, wage labour, civil servant, households, health, education, mobility, SAPs have really acted and reversed the trends.
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PRÉSENTATION DU SUJET
L’année 1960 est le parachèvement d’un vaste mouvement de luttes nationalistes des pays africains pour l’accession aux indépendances1. Devenus indépendants, les États africains, sous l’égide de leurs différents chefs d’État s’intéressèrent à la construction de leur espace territorial pour s’arrimer à la donne du marché et des relations internationales, qui invite chaque État à s’imposer par son commerce.
Étant donné que cette période fut marquée par la guerre froide, les États africains n’étant ni capitalistes, ni communistes s’allièrent à certains États d’Asie et d’Amérique latine pour former le bloc des « Non alignés2 « . De cette idéologie, les leaders politiques africains pour s’arrimer à la logique du développement qui devint le centre d’intérêt de la période post-indépendantiste, pensèrent et implémentèrent pour la plupart, des politiques économiques hybrides, empruntant du capitalisme d’une part et du socialisme d’autre part3.
L’implémentation de ces politiques implique la création des structures de production, l’arrimage au marché international avec la commercialisation des produits de base, la participation plus accrue des populations locales et l’interventionnisme étatique. Ces politiques permirent aux États africains d’atteindre un certain niveau de développement de leurs économies. Pour s’affirmer sur la scène internationale, ils développèrent un système économique basé sur l’économie de rente.
Cette dernière stipule la mise en valeur des éléments de base de la croissance c’est-à-dire l’agriculture, l’exploitation minière. La finalité fut la commercialisation de ces produits d’où le concept d’économie de marché.
En 1974, le premier choc pétrolier se produisit et entraina un basculement des économies des pays du monde qui ont opté pour l’exportation du pétrole comme élément de base de recette nationale. Entre 1979 et 1980, se produisit le second choc pétrolier.
Ces deux chocs pétroliers, ajoutés à la dévaluation du dollar américain, la chute des prix des matières premières et la détérioration des termes de l’échange, et l’échec des politiques intérieures de développement entrainèrent l’Afrique à la crise économique des années 1985-19864. Un impératif se pose aux chefs d’État Africains : résoudre la crise par tous les moyens possibles. Le Cameroun, pays d’Afrique centrale n’échappa pas à cette réalité.
1 En fait, après la deuxième guerre mondiale, les peuples qui étaient sous le joug colonial accélérèrent le processus d’autonomisation, s’appuyant ainsi sur la charte des Nations Unies qui prône l’égalité entre les hommes et les libertés individuelles, sur les enseignements religieux notamment avec ceux de la bible, sur les leçons même de morale inculquée dans les établissements de formation intellectuelle. Avec des multiples conférences et des regroupements politiques, ceux-ci vont donc à partir de l’année 1960 pour la majorité des territoires africains, accéder à leur autonomie. Pour plus de détails, voir Ali Madzrui et C. Wondji (sd), Histoire générale de l’Afrique, volume VIII, L’Afrique depuis 1935, Paris, Unesco, 1998.
2 La guerre froide pour un rappel est cet antagonisme qui prit corps au lendemain de la deuxième guerre mondiale dans le contexte de la reconstruction pays européens touchés par la guerre. À cet effet, les deux superpuissances notamment les États-Unis et le Bloc Soviétique vont s’illustrer comme étant les « sapeur-pompiers » de cette crise. Ils vont donc respectivement présenter le Plan Marshall et le plan Dove. L’antagonisme né de l’applicabilité de ces plans entrainera pour ce faire une guerre idéologique entre les deux. Chacune défendant sa politique (capitalisme américain, socialisme soviétique). N’étant pas le sujet de notre travail Confère : « La guerre froide », Encyclopédie Encarta 2009 Pour plus de détails.
3 Ces politiques font appel à l’initiative privée, celle-ci soutenue farouchement par l’intervention de l’État.
Dès l’accession de sa partie orientale à l’indépendance le 1er janvier 1960, le Cameroun sous l’égide de son président Ahmadou Ahidjo, entama un long processus de développement économique. Inspiré des idéologies ambiantes de capitalisme et de socialisme économique, Ahmadou Ahidjo, mit sur pied sa politique économique du libéralisme planifié5. Cette politique fut appliquée même après la réunification des deux Cameroun en 19616.
Elle fut basée sur le développement en plan de cinq ans (Plans quinquennaux) ; à cet effet, entre 1960 et 1991 le Cameroun connut six plans quinquennaux. Le premier et le deuxième plan quinquennal qui s’étendirent respectivement entre 1960-1965 et 1966-1971 furent compris dans la politique de la planification fédérale. Ils eurent pour principaux objectifs : la mise en place des structures économiques et sociales, l’extension du système coopératif, la création des communautés villageoises, la réduction des disparités régionales et aussi et surtout la modification des structures pour passer des structures agricoles aux structures industrialisées et des structures extraverties aux structures introverties7. Ces changements servirent de bases pour l’ascension économique du Cameroun. Le Cameroun se trouva dans une certaine santé économique, en ce sens qu’il réussit à braver plusieurs obstacles réalisés dans presque tous les secteurs de production nationale8.
En 1982, survient à la tête de l’État camerounais, un changement politique9. Ce changement politique implique aussi une réorientation de la politique économique. Elle passe
4 Bruno Bekolo Ebe, « Unité Européenne, ajustement déflationniste et polarisation désintégrant des économies africaines », in Touna Mama et al., Les économies africaines face à l’Europe de 1993, Yaoundé, PUC, 1992, p. 173.
5 MINEPAT, 1960-2010, 50ans. L’économie camerounaise, Yaoundé, Idées Neuves Corporate, 2010, p. 14.
6 Après un long processus qui prend corps depuis la période des revendications nationalistes d’après la fin de la deuxième guerre mondiale, passant par l’indépendance du Cameroun français, les différentes conférences (Bamenda, Mamfe, Foumban), les deux parties du Cameroun qui ont subi le partage picot de 1916 vont décider de se remettre ensemble le 1er octobre 1961.
Cette date marquera à la fois l’indépendance du Bristish Southern Cameroon, la réunification des deux Cameroun et la naissance de la République Fédérale du Cameroun. Voir Victor Julius Ngoh, Cameroun 1884-1985. Cent ans d’histoire, Yaoundé, CEPER, 1990 ; Mveng Engelbert, histoire du Cameroun, Tome II, Yaoundé, CEPER, 1985 ; et Zang-Atangana Joseph Marie, Les forces politiques au Cameroun réunifié, tome III, Paris, L’Harmattan, 1989, pour complément d’information sur la question.
7 Touna Mama, L’économie camerounaise, pour un nouveau départ, Yaoundé, Afrédit, 2008, pp. 195-196.
8 AMINEPAT,4C1, Ajustement structurel : Négociations, 1988-1989, Déclaration de stratégie de développement et de relance économique, 14 mars 1989, p.1.
9 Fanny Pigeaud, Au Cameroun de Paul Biya, Paris, Karthala, 2011, p. 26.
donc du libéralisme planifié au libéralisme communautaire de Paul Biya10.
Au cours du sixième plan quinquennal, qui stipulait le développement auto-entretenu, la démocratisation, la justice sociale et l’intégration nationale, un fait marquant de l’histoire économique du Cameroun se produisit : la crise économique. Cette crise eut pour principales causes la dépréciation du dollar américain d’environ 40% par rapport au Franc CFA ; la chute des prix internationaux des principaux produits d’exportation c’est-à-dire le pétrole, le café et le cacao qui entraîne une détérioration des termes de l’échange de près de 45% ; les mauvaises performances des entreprises publiques et parapubliques11.
Étant plongé dans la crise économique et financière des années 1980, le gouvernement camerounais tenta des stratégies internes pour la résoudre. Mais, ces dernières vouèrent à l’échec. Le programme du Fonds Monétaire International (FMI) fut adopté. Au travers de l’accord de confirmation de septembre 1988, le Cameroun était placé sous Programme d’ajustement structurel (PAS).
Cette période fut une période de réforme structurelle intense sur le territoire. Elle passa par les privatisations des entreprises étatiques et paraétatiques, aux libéralisations des filières de production agricole. À partir de l’année 1996, le FMI proposa une nouvelle orientation de sa politique de dette aux pays en développement avec pour but l’allègement de la dette de ces pays.
Cette nouvelle initiative est connue sous le vocable de l’Initiative Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE)12. Le Cameroun devient donc un Pays Pauvre Très Endetté (PPTE) jusqu’à l’atteinte du point d’achèvement de cette initiative en 2006.
À partir de 2009, le Cameroun entama une réorientation de sa politique de développement. Celle-ci est basée sur deux supports, le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) et la Vision du Cameroun à 2035, dont la finalité est le début de l’affirmation du label camerounais ; en d’autres termes, l’émergence du Cameroun à l’horizon 203513. Cependant, en 2016, se produit une nouvelle conjoncture économique en Afrique. Les chefs d’État d’Afrique centrale, lors du congrès tenu à Yaoundé, retournent une fois de plus vers le FMI. Dès lors, le gendarme des crises financières et économiques le FMI, accorda aux États d’Afrique centrale notamment le Cameroun, un nouvel axe de prêt, la Facilité élargie de crédit (FEC) 14.
10 MINEPAT, 1960-2010, 50ans…, p. 15.
11AMINEPAT,4C1, Ajustement structurel : Négociations, 1988-1989, Déclaration de stratégie de développement et de relance économique, 14 mars 1989.
12 MINEPAT, 1960-2010, 50ans…, p. 29.
13 D’après le DSCE, le développement du Cameroun se fait en trois temps. De 2010 à 2020, c’est la mise en place des structures fortes de production industrielle ; 2020-2030, c’est la création du label camerounais et à partir de 2030-2035, c’est l’affirmation de ce label. Pour plus ample information, lire MINEPAT, Document de stratégie pour la croissance et l’emploi, 2010.
L’homme étant acteur et sujet de toute manifestation sociale, reste au centre de toute politique de développement. C’est ainsi que, ces PAS traînent depuis les premières années de leur mise en application jusqu’au temps qui coule un effet irréversible sur le social au Cameroun. C’est dans ce contexte que notre sujet prend corps : « Impact social des programmes d’ajustement structurel au Cameroun (1987-2017) ».
RAISONS DE CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet est sous-tendu par plusieurs raisons qui sont d’ordre académique, personnelle et scientifique. Nous nous sommes rendu compte d’un fait c’est que la problématique du développement occupe depuis déjà plusieurs années une place de choix dans les débats politiques et économiques. Elle a été et demeure l’une des priorités du discours politique des États africains depuis les indépendances.
Aussi, nous avons observé dans la société camerounaise, une effervescence des petits métiers comme le « Call Box « , la « Mototaxi « , le « Chauffeur clandestin « , les commerçants ambulants pour ne citer que ceux- là rentrant dans le cadre du secteur informel ; et, une récurrence des fléaux tels que les détournements des fonds publics, le phénomène d’ »employé fictif « .
C’est ce constat qui a cependant été le déclencheur de notre esprit de recherche en ce sens qu’il nous a permis de nous pencher sur l’histoire économique pour savoir les causes du retard économique et cette structuration sociale au Cameroun.
Une autre raison est d’ordre scientifique. Nous voulons au travers de ce travail apporter une contribution à l’historiographie camerounaise. La raison académique quant à elle est le souci d’obtenir un diplôme de master. L’actualité de cette thématique en constitue une motivation car, elle s’inscrit dans le cadre des politiques de développement qui sont au centre des préoccupations des États dans ce contexte de mondialisation. Dans la même mouvance, le souci de rendre plus clair les débats économiques au Cameroun car ceux-ci font souvent l’objet de beaucoup de méprises et de mauvaises interprétations s’impose.
INTÉRÊT DU SUJET
Ce travail met en exergue et fait revivre des séquences de l’histoire économique et sociale du Cameroun post indépendantiste. Bien plus, il est une véritable contribution à l’extension et à la connaissance de l’historiographie Camerounaise, car il donne de nouvelles sources qui permettent aux chercheurs, étudiants, enseignants etc., de mener à bien ses travaux.
14 Sango Longue, « Accord du Cameroun avec le FMI : Le gouvernement explique », https://cameroon- report.com/Économie/accord-cameroun-fmi-explications/, consulté le 27/01/18 à 15h40 min
Il est aussi un mobil qui permet de revivre pour ceux qui le savent déjà, et de savoir pour ceux qui n’ont point de connaissance les éléments méthodologiques s’afférant à la rédaction et à la présentation d’un mémoire de sciences sociales en bonne et due forme. Ce travail est aussi intéressant en sa capacité à être un support d’appui au gouvernement camerounais, pour l’évaluation de sa politique économique depuis son entrée sous ajustement ; et de support pour la réorientation de sa politique pour une probable ascension économique.
Questions Fréquemment Posées
Quels sont les impacts sociaux des programmes d’ajustement structurel au Cameroun?
Les programmes d’ajustement structurel ont laissé une empreinte indélébile sur la société camerounaise, modifiant profondément les comportements et les habitudes des Camerounais dans des domaines tels que l’emploi, la santé et l’éducation.
Comment les programmes d’ajustement structurel ont-ils été mis en œuvre au Cameroun?
Le Cameroun a mis en œuvre les programmes d’ajustement structurel après avoir échoué à résoudre la crise économique par des mesures internes, se tournant alors vers les Institutions de Bretton Woods pour des solutions.
Quelle a été la réponse du Cameroun face à la crise économique de 1987?
Face à la crise économique de 1987, le gouvernement camerounais a cherché à résoudre la situation en mettant en œuvre des programmes d’ajustement structurel proposés par les Institutions de Bretton Woods.